Chapitre 2 : Le pilleur

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 Point de vue d'Hector Barnier (interne) : 

              La famille des Barnier m'ont donné le nom d'Hector lors de ma naissance. Personnellement je ne l'aime pas spécialement... Bref, j'allais bientôt avoir dix-sept ans et j'avais, depuis mes quatorze ans abandonné de mon gré mon école, mes parents et ma maison. En même temps mon père était auteur, crois-tu franchement qu'il a accepté ma décision ? A la place de me bourrer le crâne avec des leçons historique inutiles, j'ai préféré m'orienter, d'abord en tant que mendiant. Mais avec une petite tranche de pain en moyenne une fois par semaines, si je n'avais pas vite changé mes méthodes j'aurais finit dans la fosse au mort ! J'ai donc entamé à voler. Comme j'étais le pire des voyous, je me suis rapidement fait cramé et j'ai donc finit au bagne. J'y ai rencontré plein de gars comme moi là-bas et on s'est évadé ! On avait ensuite décidé que voler dans les poches des passants n'était pas la meilleur des idées donc on s'était lancé dans le pillage des maison. Mais ce jour-là, après moult années d'expérience, nous nous étions attaqué à un manoir abandonné à trois.
              Normalement la forêt de chênes sombres était interdit aux humains comme elle était trop éloignée de Faramonde mais honnêtement on en avait un peu rien à carrer des règles du roi et en plus j'avais seize ans, je n'étais plus un enfant ! Nous arrivions d'abord derrière le bâtiment, du premier coup d'œil l'on aurait qu'il avait trois étages d'une trentaine de chambre dans chacun. Il était énorme. Nous dûmes le contourner avec difficulté comme le chemin était obstrué d'arbre au tronc épais, de tiges d'herbe de notre taille mais aussi de champignon géant au chapeau encombrant. On voyait bien que la nature avait repris le dessus et donc le propriétaire n'y était surement plus. Après avoir longeait à grand pas le mur de la maison, nous étions enfin arriver.
              Notre groupe de voleur était devant un grand escalier en pierre menant à la porte du manoir éclairé par des lanternes. Il était temps de cambrioler cette antiquité.
-Il faut vérifier si la porte est fermé à clef, expliqua mon ami Lancelot.
Je scrutait d'abord les marches pour connaître leur stabilité mais ils semblaient fonctionnels donc je les montèrent. Je tourna la poignet discrètement car sa rouille la faisait grincer et tira la porte délicatement dans un grincement long et strident.
-J'espère qu'il n'y a personne, chuchota Charles derrière moi.
Charles était un peu la boursemolle de notre groupe. Si vous voulez un exemple de sa naïveté imbattable, il croyait à la légende d'Herobrine, rien que ça ! Du coup on aimaient bien le taquiner avec ça pour un peu se marrer.
-Il y a peut être Herobrine, affirmai-je.
-Effectivement, on dit qu'il habite soit dans une pyramide au désert soit dans un manoir.
Je lançai un sourire à Lancelot qui me le retourna.
-Tu changeras jamais toi... On t'a toujours dit que c'est une légende...
Charles ne répondit pas et me toisa du regard.
              A l'entrée, un long tapis rouge aux bordures blanches nous accueillait. Nous entrâmes dans ce lieu légèrement éclairé aux lampes de redstone et nous dûmes choisir entre le couloir de droite, de gauche et l'escalier.
-Il y a trois chemin, on se sépare ? demanda Lancelot.
-On est dans un manoir l'ami, rappela la mauviette, imagine on y trouve un zombie, un slime et même... euh... Herobrine ?
-Si tu continue à croire qu'Herobrine existe, ne me parle plus. Bon allez comme il y a un trouillard ici présent on va prendre dix ans pour fouiller tout... Pour la peine c'est toi qui porte le sac à objet volés et la pioche, punis-je.
-Tous ce que vous voudrez mais... pas se séparer.
Je soupirai.
On avait, en premier décidé de monter les escalier pour être sure que personne ne se trouvait ici. Mais les pièces étaient similaire et totalement vidé, à chaque fois entouré par un mur d'un bois presque noir. La bonne nouvelle, c'était qu'il ne semblait y avoir personne au deuxième étage, la mauvaise est que les ancien propriétaires ont surement dut déménager et donc emporter les objet de valeur avec eux.
              Nous entrâmes dans une pièce semblant tout autant banal que les autres et avec le même entrain que tu peux avoir lorsque tu apprends à un noob comment se servir d'une canne à pêche mais nous restâmes ébahit devant l'objet qui se tenait au milieu de la pièce entouré de bibliothèques. Un livre au dessus d'un cube d'obsidienne très bien taillé s'ouvrit à notre présence.
-Je rêve ou c'est...
-Oui, oui Hector, c'est bien une tables d'enchantement, révéla Charles.
Un large sourire illumina mon visage et celui de Lancelot. Cependant notre porteur semblait inquiet.
-Vous voulez vraiment la prendre ?
-Mais bien sure l'ami, regarde, c'est une table d'enchantement, on peut pas rater cette occasion, s'indigna l'autre tentant de chuchoter.
-Bon d'accord... on ne peut pas vraiment la prendre comme cela, je vous rappelle qu'il y a de l'obsidienne aussi et je ne m'appelle pas "golem de fer". Donc il faut seulement prendre le livre, ça suffira. Mais il faudra aussitôt s'enfuir comme les propriétaires sont soit riches, soit magicien, soir...
Je m'apprêta à l'attraper lorsque la boursemolle m'en empêcha et m'attrapant l'avant bras.
-N'oublie pas, la table d'enchantement prend toujours quelque chose en retour...
-Tu peux arrêter avec tes superstitions, grondai-je.
J'arrachai le livre de son petit hôtel lorsqu'un flash blanc illumina la pièce.

Minecraft : Monster schoolWhere stories live. Discover now