Chapitre 3 : Le regret tardif

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 Point de vue d'Herobrine (interne) : 

               Ce n'était pas vraiment le bruit de verre qui attira mon attention mais plutôt... L'explosion qui s'en était ensuit. Je fronça les sourcil d'un air interrogatif devant la sorcière.
-T'as adopté un creeper débile ou alors on se fait assiéger par Steve ? demandai-je.
-Je... on se fait attaquer, bégaya ma vieille camarade.
Je me leva de ma chaise, prêt à examiner les dégâts des probables cannons à TNT lorsque j'aperçus Armina faire de même.
-Restez la m'dame, je reste en éclaireur, si... si j'y passe sachez que ma dernière volonté est de retrouvé le plus vite possible Steve en enfer !
-Soyez prudent maître.
J'attrapai ma pioche qui était le seul outil avec lequel je pouvais y conduire mes pouvoirs de foudre.
              Je me précipitai vers l'escalier avant d'en sauter toutes les marches. J'examinai toutes les chambre sans trouver rien de suspect, aucun cratère, aucune fumée, aucune flèche, aucun humain. Seulement ce long tapis rouge. Je passai alors à la partie droite de l'étage même si j'étais persuadé que le roi ne pouvais pas attaquer par ce côté comme la nature était bien trop dense. La bibliothèque, rien. La petite ferme, la forge, l'élevage de champimeuh, la salle d'alchimie et de table d'enchantement, rien. Attendez... si si, il y avait bien une épaisse fumée sortant de la salle abritant ma chère table d'enchantement. J'étais enragé à l'idée que Steve venait de briser mon objet le plus précieux, celui qui me ferait retrouver mes pouvoirs.

Point de vu d'Hector (interne) :

              Un long sifflement dans mes oreilles m'avait assourdi lorsque j'avais saisi cette relique. J'avais été projeté contre le mur et je crus pendant quelque seconde que mon bras s'était disloqué avec le choc, heureusement pour moi il ne faisait seulement qu'horriblement mal. Je parcourus de mes yeux la pièce afin de comprendre quelle genre d'explosion eut lieu et surtout où étaient mes compagnons. Eux aussi avaient été projeté mais je semblait être le plus amoché comme j'avais été touché au centre de la détonation tandis que toute la bibliothèque avait été soufflé et le sol était bien cramé.
            Les deux bonhomme venaient de se lever et commencèrent à parler, j'étais bien assourdit donc je ne pouvait pas entendre. Il me semblait qu'ils disaient mon nom...
-Je... j'entends plus rien les gars... soufflai-je sans même entendre ma propre voix.
Charles se précipita vers son sac et y tira une pomme en or, un fruit permettant de soigner les blessures, et me la tendit. Je la mangea dans son entièreté lorsque je recommençai à pouvoir écouter et mon bras me faisait bien moins mal. Cependant un acouphène insupportable m'emplit l'esprit.
-Bon, on y va.
Je saisit le livre doré et m'apprêta à sortir.
-Steve et vous autres larbins du roi ! hurla une voix légèrement dupliqué dans le couloir, vous allez vite regretter ce que vous venez de faire !
Lorsque j'entendis cette voix assez... étrange et surtout ses menaces je recula par instinct alors que j'entendais des pas de plus en plus proches dans le couloir.
              C'est alors qu'un homme fit irruption dans la pièce, nous et lui nous regardâmes avec surprise. Cet homme, ce n'était pas n'importe qui, c'était Steve ! Enfin il avait les même cheveux, la même tête, la même taille. Cependant, je remarqua une grande différence entre lui et le roi, il avait d'étrange yeux blancs et assez brillants. Je le regarda d'un air interrogateur car avec sa pioche en ferraille, il ne semblait pas vraiment menaçant.
-Qui êtes vous ?
-C'est une blague ? hurla le propriétaire de sa voix étrangement grave et dupliqué.
-Herobrine... souffla Charles à côté de moi.
Je ne voulais pas qu'il ait raison... Cependant, je devait bien admettre qu'il ressemblait vraiment à la légende qu'on voyait dans les livres.
-Je n'ai jamais vu de gamin ayant le culot de venir ici auparavant ! Bon, rendez moi ce livre enchanté et peut être que je vous épargnerait, vous avez de la chance je suis de bonne humeur aujourd'hui ! ordonna le "Steve aux yeux blancs"
-Et pourquoi devront nous faire cela ? provoqua Lancelot, qui êtes vous ?
-Je suis le dieu du Nether, vous n'avez jamais entendu parlé de moi ?
Honnêtement, je ne savais ni ce que c'était que le "Nether" et encore moins son dieu donc j'haussai les épaules.
-Mortecouille, qu'est ce qu'il faut pas faire parfois... Vous avez surement dut entendre parler d'Herobrine !
-Arrêtez de mentir vous n'êtes pas Herobrine ! se moqua Lancelot.
La pioche de cet homme se parcouru d'un léger arc électrique. J'avais enfin cru à cette légende tout comme l'insolent.
-J'en ai assez entendu pour aujourd'hui.
Il projeta sa pioche en même temps que le flux électrique en direction de Lancelot qui semblait lui avoir paralysé le bras gauche. Lorsqu'il hurla de douleur, moi qui n'étais honnêtement pas très héroïque, longea du regard les murs afin de repérer une fenêtre pour sauter. Rien.
-Mordiable, barrer vous les gars ! hurla Charles.
              Dans un probable excès de colère, le dieu du Nether claqua violemment la porte qui manqua de se briser. Bizarrement, Herobrine... ria ?
-Si vous savez... murmura Herobrine.
-On... on vous rend le livre enchanté monseigneur Herobrine, coupa la mauviette.
-Si vous savez depuis le temps que je n'ai pas vu de sang humain !
Personnellement, je ne savais pas que les dieu pouvais être totalement timbré.
-Euh... vous voulez toujours votre bouquin ?
-Et le sang m'a bien manqué !
Nous reculâmes alors que lui, il avançait. A vrai dire, j'avais une arme... Enfin c'était l'épée en pierre que j'avais assemblé la veille au camps quoi ! Je l'armai et me prépara à parer son coup comme parer une pioche était plutôt facile. Je tourna la tête et remarqua que Lancelot ne pouvait toujours pas bouger son bras tandis que l'autre était mort de trouille. Il répétait sans cesse tout en pleurant "C'est pas Herobrine, je refuse que celui qui s'apprête à nous tuer est Herobrine" mais quel idiot celui là... On va tous mourir un jour de toute façon ! Bref, la boursemolle me prit le livre enchanté et s'approcha du meurtrier d'un pas tremblant pour ensuite se placer devant celui qui voulais nous buter et lui tendre son objet !
-Charles, attention...
Ce fut trop tard, après avoir pris le livre, le malade venait de la lui planter dans la tempe pour ensuite lui cramer sa calebasse par une décharge électrique. Herobrine se tenait au dessus du cadavre admirant ses mains plaines de sang, il ne semblait pas s'en nourrir d'une quelconque façon mais une chose était sure, on était vraiment dans la merde.
-Bon l'ami, me lança Lancelot, je te cache pas qu'on va crever si on reste  planter là, passe moi l'épée j'ai déjà fait des tournois de joute avant...
Je la lui donna pour ensuite lui frapper amicalement le dos.
-J'y vais aux poings t'inquiète, le rassurai-je

Point de vu d'Herobrine :

              Ces demi-portion m'avaient bien fait rire en cavalant vers moi ! Un des gamins, celui aux cheveux noirs qui était plus grand des deux, m'abattit son poings en plein ventre. Honnêtement, comme j'avais perdu la majorité de ma force divine j'eus mal... très mal... Mais je ne devais pas montrer ma faiblesse à mon ennemi surtout qu'ils croyaient à mes pouvoirs. Je lui tranchai légèrement le ventre à l'endroit où les humains appellent le foie je crois. Je m'apprêtai à l'électrocuter mais l'autre imbécile me frappa en pleine face. Je n'avais jamais vraiment ressentit la douleur avant mais... ça fait mal de se faire frapper ! Je sentis comme un liquide s'échappant de ma bouche jusqu'au sol, je venais d'apprendre ce que cela faisait de saigner. Je ne savais pas pourquoi mais voir tous ce sang m'avait donner l'envie de... sourire. Comme les deux gamins et même le blessé reculaient je supposais que j'étais bien effrayant.
              Alors qu'Hector agonissait au sol, Lancelot venait de parer l'un de mes nombreux coups ratés. Se battre avec une pioche était un enfer comme je devait faire attention à ce qu'il ne cassât pas le manche. Ce grand bâtard venait de coincer sa lame en pierre au extrémités de ma pioche pour la faire ensuite voltiger au fond de la pièce. Me voilà désarmé, désemparer au pied du mur cependant je ne semblais pas avoir perdu ma délicieuse réputation.
-J'ai fait de la joute monseigneur Herobrine, me nargua l'insolent.
Je ne prêtai pas attention à son affront. Il me restait seulement la foudre et à vrai dire je ne pouvais plus la projeter mais plutôt la garder en mains. Ma paume se recouvrit de quelque arcs électriques puis je pris sa main gauche et réussit à lui agripper le cou lui envoyant quelque décharges douloureuses mais non létales. Il lâcha l'épée que je balayai au loin d'un coup de pied. Il était temps.
               Toujours avec lui dans mon emprise électrique qui lui avait ébouriffé la coiffure, je tâtonnais le tapis avec ma chaussure afin de trouver la trappe.
-V... v... v... vous faîtes... quoi, demanda l'électrisé.
-Heureusement qu'il y a un accès direct au sous sol depuis le premier étage comme les anciens illageois faisaient un ascenseur en prototype  ! annonçai-je.
-Euh... quoi ?
J'avais enfin trouvé l'entré caché à l'intérieur du tapis, je le dégageai donc et l'ouvris. Je garçon regardait le gouffre louche.
-Il y a quoi dedans
-Ah ah, tu veux savoir tout de...
Du coin de mon œil blanc, je vis l'autre môme aider celui avec qui je commençais à m'amuser. D'un mouvement de bras qui créa un léger courent d'air, je réussis à lui faire perdre l'équilibre.
-Amuse toi bien, lançai-je à Lancelot avant de le lâcher.
Hector frappait la porte de sortie avec l'épée pour la faire céder tandis que moi j'écoutais le beau son d'un humain se faisant manger.
-La porte est très robuste... vient plutôt assister à la mort de ton chère camarade !
-Il... il est... qu'est ce qu'il y à la dedans parbleu ?
-Un ravageur !
-Non... de me dîtes pas que vous l'avez bloqué avec une bête illageoise... Vous l'avez vraiment fait espèce de malade mental.

Point de vu omniscient :

              En entendant les cris d'agonie de son ami, le réfractaire refusait de se faire jeter là dedans malgré la poigne d'Herobrine qui lui lançait quelque décharges électriques. Il y donnait corps et âme avec son foie perforé. Mais venait le moment où il ne pouvait plus, où il allait devoir passer à la trappe, où il regretta de n'avoir pas écouté ses parents. Il se tenait au dessus de l'animal affamé, au bord de la trappe prêt à se faire balancer.
-Tu verras, il est sympa, il pourra...
Quelqu'un frappa violemment la porte avant qu'elle ne cède. C'était madame Armina, équipée d'une hache et accompagnée de sa chatte noire.
-Mais que faites vous donc maître ? demanda-t-elle.
-Ne voyez vous pas ? Ce sont ces idiots qui ont réduit en cendre ma progression sur cette fichtre table d'enchantement !
Elle écarquilla les yeux avant de s'avancer vers le condamné.
-Quelle âge ?
-J... J'ai 15 ans m'dame
-Et que nous importe-t-il de savoir son âge, questionna le dieu du Nether.
-Mais mordiable maître ! Le... Le plan !
-Ah oui j'avais oublié le pire c'est que j'ai éliminer les deux autre.
-Rah mortecouille... Cela aurait était bien plus pratique d'en avoir trois d'un coup livrés à domicile ! Vous avez eu beaucoup de chance d'être servit, les autres cibles sont dans la ville.
Hector ne comprenait rien mais il était légèrement anxieux de son sort, cependant il était rassuré comme il ne semblait pas être destiné à l'exécution de ce jour.

Point de vu d'Armina :

             Ce jeune homme du nom d'Hector je crois, fut  notre première expérience. A vrai dire, comme il était très proche de dix huit ans ça allait être un enfer pour le métamorphoser. Sir voulait d'abord le changer en zombie mais... cela aurait été un gâchis comme ce garçon n'était pas idiot comme le serai quelqu'un de compatible avec cette potion. Non, c'était un voleur ! Au lieu de le changer en zombie nous avions opté pour une autre créature.

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