Chapitre 12 : Chagrin d'amour

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Point de vue d'Herobrine :

Au dos d'un cheval noir que j'avais apprivoisé pendant le chemin et accompagné du squelette, j'arrivai devant le royaume de mon "jumeau" prêt à accomplir ma mission et répandre du sang si il le fallait. J'avais voyagé avec mon élève durant toute la journée donc j'arrivai la nuit dans un champ de coquelicot. Mon cœur de démon battit lorsque ma monture passa la pancarte "Faramonde" cependant cette étendu de fleurs rouges était impressionnante. Je voyais au loin un petit village colonisé par ces fleurs, j'aimais bien ces plantes, elles avaient su soumettre les humains. Le squelette ôta son casque en cuire comme son crâne étaient sensible au soleil désormais couché.
-Qu'allons nous faire maître ?
Je ne lui avais pas encore dit de peur qu'il se eût refusé et que j'avais au moins besoin d'un allié.
-Tu verras squelette.
-Nous entrons dans... cette ville ?
Je voyais la crainte dans ses yeux, il pensait probablement qu'elle allait finir comme la sienne, anéantit.
-Ça te poses un problème ?
Il ne répondit pas mais je vis des golems de fer au loin.
-Nous allons devoir être discret squelette, on va s'infiltrer mais on doit d'abord attendre que les rues soient vides.

*Ellipse*

Point de vue de Valentin Nevillet :

               J'ouvris les yeux avec une affreuse douleur au cerveau et il faisait nuit mais mes yeux voyaient étrangement bien dans le noir. J'étais couché par terre.
-Mais... qu'est ce qui m'est arrivé... Ne me dîtes pas que je me suis bourré et que je suis atterris ici, pensai-je.
Je me relevai mais remarquai soudainement que quelque chose n'allait pas avec mes bras... ils étaient vert grisâtre donc la couleur de la pourriture.... Comme tous le reste de mon corps. Je poussai un crie d'effrois.
-Mais qu'est ce que c'est que ce bord... quoi ? Ma voix ? criai-je, Je suis un zombie ? Nan c'est pas possible, ça peut pas être possible... En plus je ne saurais pas parler l'humain.
Une main se posa sur mon épaule, je sursauta. C'était un homme avec les yeux blancs et... Un squelette ? Je ne paniquai pas comme je l'aurais normalement fait car il me semblait déjà les avoir vu. Cependant, je reculai de crainte.
-Tu es enfin réveillé zombie, ne t'inquiète pas nous n'allons rien te faire, dit l'homme.
Le squelette à coter de lui me tendit sa main pour m'aider à me relever.
-Heureux de te rencontrer camarade, dit-il
-Ah euh... Salut.
Je lui pris sa main squelettique d'une poigne hésitante et me levai avec difficulté. L'humain aux yeux blancs attacha à son dos une pioche qui me faisait rappeler quelque souvenirs et se dirigea vers son cheval noir.
-Tu viens zombie ? me demanda-t-il.
Je me tournai vers le squelette.
-Tu connais bien ce type ? chuchotai-je
-Herobrine ? Oui, c'est mon prof, ça va aussi être le tien.
Herobrine... Ça me disait également quelque chose malgré mon amnésie.
-Je ne me souviens de rien, tu sais comment je me suis retrouvé ici et je suis devenu cet sorte de mangeur de cervelle ?
Il me lança un regard désolé et me tourna le dos.
-Il vaut me que tu ne saches pas alors...
-Pourquoi ?
-Parce que ce que... tu nous détestera tous simplement.
-Quoi ? Qu'est ce que vous m'avez fait ? C'est à cause de toi que je suis comme ça ?
Ce tas d'os ne dit rien et parti vers l'animal. Je lui teint fermement le radius pour l'arrêter.
-Lâche moi camarade, ordonna-t-il, je te l'ai déjà dit, si tu ne viens pas libre à toi mais ce n'est pas nécessaire de...
Cet imbécile parlait bien trop, je le projeta dans la boue.
-Dis moi ce que vous m'avez fait, je n'ai que foutre que ça soit jolie ou pas, si tu ne veux pas voir ta pauvre cage thoracique en poudre d'os.
-Ça suffit, ordonna Herobrine d'un ton très calme.
Je plaquai l'autre lorsqu'il essaya de se relever et arma mon coup.
-Sale raclure efflanqué, dis le !
-Je t'assures que...
Je le frappai en pleine mandibule, il se débattait... C'était à cause de lui que je fusse un zombie, je devais le faire payer.
-...nous, les monstres, nous te...
Je lui donna une deuxième rouste, Herobrine s'inquiétait de l'état du squelette et se précipita vers nous.
-...traiterons avec amour.
J'arrêtai soudainement mon coup, ce n'étais pas à cause d'Herobrine ni du discours du squelette. Une larme de mes yeux écarquillés coula sur ma joue verdâtre... Je crois que je venais de me souvenir de ce qu'il s'était passé juste avant mon réveil grâce au simple mot "amour". Je laissai le squelette tranquille et me releva lentement. Après quelque seconde de silence, l'autre monstre s'approcha de moi.
-Ça... ça va zombie ?
Je fondu en larme, un souvenir effroyable me remonta.
-Tu as raison squelette, tu as parfaitement raison, je ne devais absolument pas me rappeler de... de ma vie d'avant...
Il me regarda à la fois d'un aire peiné et interrogateur.
-Ah... euh... te faire boire cette potion t'as rendu aussi triste, navré camarade, si nous l'avions su...
-Non, ce n'est pas ça ! Sais-tu pourquoi j'attendais au bord du fleuve ?
Son camarade fut soudainement embarrassé.
-J'ai une petite idée, devina le squelette... Et pour quelle raison ?
-On a refusé ma confession d'amour... *sob*
Le squelette réfléchit quelque secondes.
-Ah, c'est pour ça que tu redisais sans cesse "La vie n'a plus aucun sens" quand nous t'avons trouvé !
Je reniflai d'accablement. C'est alors que le squelette commença à dire des chose incompréhensibles.
-Chère compagnon, il n'est point peine de frelater votre raison de la sorte, ce n'est point une insignifiante histoire d'éros qui va vous voir passer l'arme à gauche.
-Oui, je comprend, je ne suis qu'une m*rde...
-Mais mordiable, ce n'est pas ça que je disais ! L'on ne peut vraiment pas parler le soutenu ici sans que quelqu'un ne comprenne... Si tu veux le veut en argot, je disais juste qu'il ne fallait pas "snaper" pour son amante.
Herobrine s'impatienta et se mit entre nous.
-C'est pas bientôt finit ?
-Euh... Maître ?
-Oui larbin ?
-En gros nous somme tombé sur quelqu'un de dépressif en quelque sorte...
-Cette foutre de poisse va me suivre toute ma vie ou quoi ? Bon, ça va passer et tout ira bien, allez monte sur le cheval, zombie, m'ordonna-t-il.
Je continuai à sangloter mais remarquai qu'Herobrine s'irrita.
-T'AS DU COTON DANS LES OREILLES ?
Le démon renonça et nous tourna furieusement le dos mais s'arrêta à mi-chemin de l'animal.
-Squelette, débrouille toi avec lui mais je te laisse cinq heures pour le faire changer d'avis, dans le cas contraire, rejoint moi ici et laisse le se faire exécuter par les humains, ou pire, cramer par le soleil.
Il nous abandonna. Normalement, j'aurais dû me révolter contre eux pour m'avoir donné cette forme de monstre mais mon chagrin me l'empêchait tout simplement.

Point de vue omniscient :

             Le squelette tentait tant bien que mal de trouver une solution en marchant vers la ville de l'ancien humain alors qu'Herobrine allait s'amuser avec les paysans en attendant.
-Je t'assure, tu n'as pas besoin de vie romantique !
Le zombie le regarda d'un aire interrogateur et larmoyant.
-C'est trop tard maintenant ! Ma vie ne tiens qu'à elle... j'ai fait tellement de choses pour elle.
-Pardon ? T'as fait quoi ?
Il lui sourit.
-J'ai été... Forcé d'éliminer tous mes rivaux.
-Je sais ce que tu veux dire, je suis calé en ce sujet, tu as dialogué pacifiquement avec eux, c'est ça ?
-J'ai pas compris ce que t'as dit mais ça doit être ça, grossièrement, mon cœur a été emballé alors que dix autres chien galeux étaient dans la même situation que moi et par la même jeune femme en plus.
-Et tu as réussit à leur convaincre de façon sympa ? Bravo !
-Ouais, j'en ai assassiné de sang-froid neufs, et en plus, Herobrine a été accusé à tort de l'avoir fait du coup je ne m'étais pas fait soupçonné.
-Ah oui, t'es impitoyable, Herobrine t'aimera bien, tu verras.
-D'ailleurs, il est sympa comme prof ?
-Si je veux être aimable, je le qualifierais d'enflure. Si tu veux un exemple zombie, on dort par terre.
-Je m'appelle pas zombie, c'est Valentin.
-Je sais mais notre prof veut qu'on oublie notre prénom... Bref, du coup, pourquoi tu t'es fais recalé ?
Le mort-vivant soupira.
-Pour elle je n'ai pas assez "d'éloquence", je ne sais même pas ce que ça veut dire.
-C'est la richesse de vocabulaire. Si tu veux, nous pouvons aller la voir pour lui prouver que tu en dispose l'ami.
Le monstre afficha un large sourire qui s'évanouit aussitôt.
-Ah il me faudrait un millénaire pour apprendre ça surtout que mon cerveau semble lâcher à quelque moments !
-Oui ça va être un problème... J'en ai de l'éloquence moi, j'en abonde jusqu'aux omoplates de mon esprit. Si seulement j'étais dans ton corps.
-C'est pas possible, si ?
-Non en effet, mais... Je peux toujours essayer de te souffler les réponses, si tu vois ce que je veux dire.
-Euh... Non.
-Est ce que ton amante a un balcon ?
-Je suppose comme elle semble fortunée.
-En gros, je compte me parquer sous le balcon, te souffler un de mes meilleurs discours d'amour pour faire fondre son cœur d'admiration tu verra !
Le zombie pleura de joie.
-Tu va... Vraiment faire ça pour moi ? Mais à quelle prix ?
-Je ne te demanderai que ton bonheur, pendant que je resterai dans l'ombre noir, tu cueilleras le baisai de la gloire !
-Mais il y a encore un gros problème... Enfin, deux.
-Mortecouille.
-Déjà, je doute qu'elle veuille embrasser un mort-vivant et ensuite, elle a déjà son...
Il serra ses poings.
-... son amant, il s'appelle Roland et j'ai manqué à l'abattre. Je lui ferai payer de m'avoir volé ma dulcinée en plus il vit avec elle je crois.
Un long moment de réflexion engloutit le groupe, enfin, c'était plutôt le squelette qui pensait comme les zombies étaient naturellement lent d'esprit.
-Cela peut se faire, comme il fait nuit, elle ne distinguera pas bien ton apparence de zombie. Il faut seulement que tu t'habille un minimum correctement car là on aurait dit que tu sors d'une porcherie avec toute cette boue.
-C'est à dire ?
-Tu as une garde robe chez toi ?
-Euh... Oui.
-Un habit de mousquet ?
-Non.
-Un costume à que de pie, un panache, une cape, des gantelets ? Tu as au moins un truc rassure moi.
Le zombie nia.
-Dis moi, l'ami, t'as porté quoi quand tu t'es confessé ? Ne me dit pas que tu t'es pointé avec ce pull et ce pantalon bleu, ça n'a rien d'élégant ! Bon, c'est impensable que tu fasse un discours magnifique dans une tenue de cas social.
-On peut en acheter ! Je connais un gars qui as déjà fait des affaires avec les monstres.
-Ah, si t'as de l'argent allons-y !
-Je... sais même plus ou j'habite, d'ailleurs, depuis que je suis un zombie je n'arrête pas d'être amnésique. Bref, on peut essayer de braquer la banque ?
-D'accord, mais ça va être risqué, il faudra que tu semble humain alors tu vas devoir cacher ton visage et ta peau verte, donc je ne viendrai pas.
Le zombie évida une citrouille et la porta sur la tête, il enfila ensuite les gants et la veste d'un citadin tué par Herobrine il y avait quelque heures. Le zombie se dirigea vers la banque avec un couvre-chef de citrouille, prêt à soudoyer les employés pour quelques émeraudes.


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