McCartney : Femme farouche ( Romance , Historique, Complet)

chapitre 47

Rose, voyant Kit sortir sa tête de l'eau et s'accrocher au coffre, regarda autour d'elle. Où étaient les deux autres garçons ? Nerveusement, elle prit une inspiration et mit sa tête sous l'eau jusqu'à ce qu'elle vit l'un des garçons donner des coups de pied. En plongeant, elle s'approcha, l'attrapa par les cheveux, le fit remonter à la surface, le faisant s'accrocher à la même malle que Kit. En donnant une bonne poussée à la trompe, elle le fit atteindre Claire qui s'était courageusement avancée dans l'eau jusqu'aux épaules.

Claire attrapa le bois fermement et réussit à les amener. Danielle serra son fils dans ses bras tandis que Jessie, essoufflée, regardait la plénitude du lac. Rose inspira et replongea dans l'eau.

Bien que ses yeux brûlaient et ses poumons semblaient vouloir exploser, elle nagea jusqu'à ce qu'elle repère le garçon. Avec un effort énorme, elle le prit sous les bras et le tira de toute son énergie, jusqu'à ce qu'ils parviennent à atteindre la surface.

Une fois là-bas, elle trouva le garçon inconscient. Le portant sur son dos, elle nagea avec difficulté jusqu'à ce que Claire la rattrape fermement et l'aide. Jessie, voyant son fils calme et bleuté, ne bougea pas. La peur l'a tellement paralysée qu'elle avait cessé de respirer.

Rose, indifférente au froid, à sa nudité et aux spectateurs qui l'entouraient, déposa le garçon sur son manteau et, se souvenant de ce que son père lui avait appris, se couvrit le nez et inspira de l'air par la bouche. Après plusieurs mouvements égaux, Rose commença à masser la poitrine du garçon. Soudain, il cracha de l'eau et se mit à pleurer.

-Par tous les Saints ! murmura Claire, impressionnée. Comment avez-vous fait madame ?

-Jessie, Danielle...murmura la jeune femme, enveloppant le petit garçon dans sa cape tandis que sa mère se penchait pour l'embrasser. Ramenez vos enfants à la maison, donnez-leur un bouillon chaud et réchauffez-les.

Et en regardant Claire qui, comme elle, était à moitié nue et grelottante, elle murmura :

-Rappelle-moi, quand la saison chaude commencera, d'apprendre aux gens d'ici à nager. Je ne comprends pas comment ils peuvent vivre si près de l'eau sans le savoir.

Frigorifiées, mais avec un sourire triomphant sur les lèvres, Rose et Claire marchèrent avec Kit jusqu'au château, sous le regard des habitants.

-Madame ! Claire ! cria Danielle.

- Milady, attendez un instant ! dit Jessie de façon inattendue.

Sans rien dire, elle ôta sa cape sèche et en couvrit Kit et Rose.

-Merci beaucoup à vous deux, dit-elle en les regardant. Je vous serais redevable toute ma vie.

-Prends Claire... murmura Danielle en lui donnant sa cape. Si tu ne te couvres pas, tu vas gelée avant d'atteindre le château.

Et, se tournant vers Rose :

-Grâce à votre bravoure, nos enfants sont en sécurité. Merci !

Avec un sourire, les femmes se regardèrent et hochèrent la tête. Et sans avoir besoin de dire quoi que ce soit d'autre, ils rentrèrent tous chez eux.

-Madame...murmura Claire en entrant dans le château. Je pense que vous vous êtes fait des amies.

-Oui et aussi un bon rhume, répondit-elle, faisant rire Claire.

Trisha a fait apporter une baignoire dans la chambre de Rose. Alors que la femme prenait un bon bain chaud, la porte s'ouvrit à la volée. Derrière elle arrivait Niklaas, son expression annonçant tout sauf la bonne humeur.

- Ferme la porte...murmura la jeune femme lorsqu'elle sentit un courant d'air entrer.

- Je ne comprends pas ! cria-t-il, planté devant elle. Je m'éloigne de toi et, quand je reviens, j'apprends que ma femme a déjà fait des siennes. Quelle était cette idée d'aller seule dans le lac ? Et surtout, quelle était cette idée de se déshabiller en plein jour ?

-Mon frère et deux enfants avaient besoin d'aide, répondit Rose en plongeant dans la baignoire. Niklaas, si j'étais entrée avec la cape, la robe, les chaussures et le reste, le poids des vêtements m'aurait fait couler. Que voulais-tu que je fasse ? Que je vois mon frère en danger et que je ne le sauve pas ? Ou que je sois une idiote et que je reste avec mes vêtements et me noie ?

-Ne dis plus jamais ça ! J'aurais seulement voulu que tu demandes de l'aide. Un de mes hommes aurait pu aller dans le lac pour aller chercher les enfants. Pas toi, seule et à moitié nue. Ne vois-tu pas que tu es maintenant la maîtresse d'Invernese et que tu ne peux pas te déshabiller comme si de rien n'était ?

-Je n'y ai pas pensé.

Elle hocha la tête, se souvenant des paroles de Trisha.

-Mais, je n'ai pas eu le temps d'avertir qui que ce soit.

Furieux, le Highlander frappa la cheminée et cria :

-Je ne pensais pas... Je ne pensais pas ! l'imita-t-il en faisant bouillir le sang de Rose. Quand vas-tu utiliser ta tête ? Peut-être que je dois commencer à penser que tu n'as que ces merveilleux cheveux bleus.

-Les cheveux bleus que tu aimes, souviens-toi ! essaya de plaisanter Rose pour le faire rire, mais elle a obtenu le contraire.

-Sans aucun doute, tes cheveux sont la seule chose qui ne me laisse pas tomber, répondit-il amèrement. Parce que, honnêtement, je ne peux pas en dire autant des autres choses. En fin de compte, je serai forcé de penser que tu es comme toutes les autres, une femme vulgaire qui aime se déshabiller en présence des autres !

-Bon sang, Niklaas McCartney ! Pourquoi m'insulter comme ça ? cria Rose en se levant brusquement de la baignoire, ne réalisant pas le merveilleux spectacle qu'elle offrait à son mari.

Pendant quelques instants, il resta sans voix.

-Tu veux bien arrêter de me regarder en bavant comme un chien en chaleur ?

- Souviens-toi femme ! s'exclama-t-il en détournant les yeux d'elle. La prudence en parlant te magnifiera. D'autant plus qu'une femme honnête sait mesurer ses mots.

-Va au diable toi et ta décence ! s'exclama-t-elle en sortant de la baignoire et en lui jetant le savon avec force.

Niklaas l'attrapa dans les airs.

- J'ai l'intention de t'apprendre à me respecter, même si c'est la dernière chose que je fais dans cette vie, grogna-t-il en jetant le savon dans la baignoire.

Rose enfila sa robe d'un air maussade.

-Oh... Tes paroles signifient-elles que je dois avoir peur de toi monseigneur ?

-Rose... chuchota Niklaas, essayant de contrôler les instincts meurtriers que sa femme provoquait parfois en lui lorsqu'elle le regardait avec ses yeux de défi.

- Eh bien, je suis désolée mon mari... répondit Rose en se détournant de lui pour ramasser sa chemise de nuit en lin. Je ne compte pas me taire. Ni maintenant ni jamais !

Niklaas jura. Quand Rose était comme ça, il ne pouvait pas la supporter.

-Sois reconnaissante que je pars en voyage demain, siffla-t-il en s'approchant. Et je resterai dehors assez longtemps pour que ma mauvaise humeur s'apaise, car sinon je paierai cher tout ce que tu dis.

Oh non... je ne veux pas que tu voyages, pensa-t-elle.

Mais elle cria :

-Comment ? Voyager demain ? Depuis quand sais-tu que tu vas voyager ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

-Tu poses trop de questions femme, dit-il amèrement en voyant la perplexité dans ses yeux.

Il se sentait coupable de ne pas lui avoir dit il y a quelques jours qu'il devait partir pour un rendez-vous avec Marcus Cambridge.

-Je ne veux pas répondre parce que je suis un animal qui te regarde comme un chien en chaleur, et parce que je n'ai pas envie de répondre à une sorcière dure comme toi.

Ces mots durs transpercèrent le cœur de Rose, et elle s'écria :

-Sors de ma chambre tout de suite ! Arrogant stupide ! Pourquoi es-tu si en colère contre moi ?

-Comment ? rit-il.

Et planté devant elle, il murmura :

- Si quelqu'un doit quitter cette pièce, ce sera toi, pas moi. N'oublie pas que je suis dans ma maison et ma chambre.

Cela blessa l'âme de sa femme. Le mépris de Niklaas lui brisa le cœur.

-D'accord.
Elle accepta de mettre un manteau de fourrure sur sa robe et se dirigea vers la porte.

- J'y vais !

-C'est la chose la plus sage que j'aie entendue de toi ce soir, murmura-t-il en s'asseyant dans son lit et en levant un pied pour retirer sa botte.

Après l'avoir regardé avec colère, Rose poussa la porte. Sans un mot de plus, elle quitta la pièce en claquant la porte.

Niklaas jura d'un air grognon en jetant sa botte contre le mur. Lorsqu'on lui avait annoncé que Rose était entrée dans le lac, son cœur s'était serré, et pendant quelques instants, les terribles souvenirs de la mort de sa sœur lui revenaient. Tentant d'oublier sa mort, Niklaas se déshabilla et en profita pour se laver dans la baignoire dont sa femme s'était servie, tout en jurant d'avoir été emporté par la fureur.

Bonne nouvelle année à tout le monde ! je vous souhaite tout le bonheur du monde 🎊

Les cheveux trempés et à moitié nue, Rose erra dans le château.

Elle croisa plusieurs guerriers qui la saluèrent doucement, tandis qu'elle avait un sourire triste.

En passant devant la chambre d'Eli, elle entendit des voix. S'approchant prudemment, elle l'entrouvrit, et ce qu'elle vit la déconcerta. Trisha nue dans son lit, riant à côté du vieil homme qui buvait actuellement quelque chose dans une tasse. Avec le même soin, Rose ferma la porte et, confuse par la bagarre avec son mari et par ce qu'elle venait de voir, elle décida de monter dans les tours.

Personne ne la dérangerait sûrement là-bas pendant un moment. Une fois à l'étage, elle trouva un coin sombre pour se reposer et s'assit avec une tranquillité feinte pour penser à quoi faire.

Un instant plus tard, un rire attira à nouveau son attention. C'était Claire et un guerrier. Se cachant du mieux qu'elle pouvait, elle les entendit rire et plaisanter pendant qu'ils s'embrassaient.

Embarrassée par ce dont elle était témoin, elle jeta un coup d'œil prudent à deux reprises, dans l'intention de sortir de là, mais Claire la vit. Et aussi vite qu'ils étaient arrivés, les deux étaient partis, laissant Rose seule dans les tours. Jusqu'au retour de Claire.

- Madame, murmura-t-elle en se penchant à côté d'elle. Qu'est-ce que vous faites ici ? Pourquoi n'êtes-vous pas dans votre chambre ?

Avec une indifférence feinte, Rose sourit et dit :

- Je voulais prendre l'air.

- Je ne crois pas madame...répondit Claire en s'asseyant à côté d'elle. Simon m'a dit que votre mari était très en colère quand il a appris ce qu'il s'était passé cet après-midi au lac.

-Oui, reconnut Rose. J'ai ressenti le besoin de me décharger avec quelqu'un. Il m'a accusé de me déshabiller en public, de ne pas savoir comment me comporter, de ne pas avoir de tête et d'une multitude de choses dont je préfère ne pas me souvenir. Pourquoi était-il si en colère contre moi ? Je ne comprends pas !

-Je crois... dit Claire en voyant l'inquiétude dans les yeux de sa maîtresse. Que ça lui fait toujours mal de se souvenir de la mort de sa sœur.

-Qu'est-ce que sa sœur à avoir avec moi ? demanda Rose, se souvenant que Niklaas avait mentionné sa sœur décédée à quelques reprises auparavant.

- Elle s'est noyée dans le lac.

En entendant cela, Rose soupira. Cela expliquait tout... ou presque tout.

- Par tous les Saints Claire ! murmura Rose, comprenant la colère de son mari.

-C'est arrivé il y a deux ans, et je jure madame, je pensais que le vieil Eli allait mourir de chagrin...dit Claire. Je n'oublierai jamais le désespoir des frères quand ils ont appris ce qu'il s'était passé. C'était terrible.

Avec sa main, Claire essuya une larme qui coulait sur sa joue.

Se souvenir de Fanny faisait toujours mal, mais Rose avait besoin de savoir, alors elle lui demanda.

-Claire ... que s'est-il passé ?

-Fanny avait eu 18 ans, et nous avons célébré son anniversaire même si ses frères et plus de la moitié des guerriers n'étaient pas là. C'était une soirée amusante. Nous avons tous dansé et chanté. Eli et Fanny riaient joyeusement. Ce jour-là, Fanny avait reçu un cadeau très spécial de la part d'Eli. Il lui avait donné la broche de l'amour, qui avait appartenu des années auparavant à la grand-mère de votre mari. Le lendemain matin, Fanny est apparue morte, flottant dans les eaux du lac, habillée comme elle l'avait été le soir de son anniversaire, mais sans la broche d'amour. Personne n'a rien vu, ni rien entendu. Nous ne savons vraiment pas ce qu'il s'est passé.

- Quelle terrible histoire ! murmura Rose émue. Je ne veux même pas penser à la souffrance d'Eli.

-C'était terrible pour lui, madame. Fanny était sa petite fille et son bonheur. Un bonheur qu'il a perdu, mais que vous lui avez rendu.

Après un bref silence chargé d'émotion, Rose demanda :

- Qu'est-ce que la broche d'amour ?

-La broche de l'amour est un bijou inestimable qui appartient à la famille McCartney et qui se transmet de génération en génération par les femmes de la famille. Comme le vieil Eli était fils unique, sa mère lui a laissé l'héritage. Quand il a épousé sa femme, il le lui a donné. Jusqu'à ce que son fils, le seul enfant qu'ils aient eu, se marie. Après sa mort subite, la broche a été rendue à Eli qui l'a gardé en sécurité jusqu'à ce qu'il l'ait donnée à Fanny pour son dix-huitième anniversaire.

Mais après la mort tragique de Fanny, la broche a été perdue et personne ne le savait.

À la fin de la narration, Claire observa Rose qui avec un regard étrange écouta en pensant : Trisha a une broche cachée dans le coffre.

- Qu'est-ce que c'était madame ?

-Oh... rien, répondit Rose.

Elle ne pouvait accuser personne de quelque chose d'aussi terrible, elle essaya donc de changer de sujet.

- Je pense à Niklaas...

- Ne soyez pas en colère contre votre mari. Essayez de comprendre son angoisse lorsqu'il a appris que vous étiez entrée dans le lac qui a coûté la vie à sa sœur. Vous constaterez que dans quelques jours, à leur retour de Stormen, toute la mauvaise humeur aura disparu.

En entendant cela, la jeune femme se raidit et, fixant ses yeux noirs sur la fille, elle demanda :

- Depuis quand sais-tu qu'ils vont à Stormen ?

-Tout le monde le sait depuis quelques jours.

-Tout le monde sauf moi ! soupira Rose, se sentant étourdie par les quelques choses que Niklaas lui avait fait savoir sur leur intimité. Claire, si je te pose des questions sur une femme qui s'appelle Jade, pourrais-tu me dire quelque chose sur elle ?

-Oh... oui.

Claire sourit avec colère en se rappelant cette femme blonde fantasque qui leur donnait constamment des ordres.

- Elle a eu une liaison avec votre mari, mais ça n'a pas trop bien tourné. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'après avoir rompu avec cette femme odieuse, le caractère de votre mari est devenu assez aigre. Jusqu'à votre arrivée.

Entendant le peu que la bonne lui dit, elle demanda :

-Claire, y a-t-il autre chose que je ne sais pas mais que je devrais savoir ?

La bonne hésita, mais le regard de sa maîtresse lui fit dire :

-Oui, mais...

-Dis-le ! demanda Rose en lui prenant la main. S'il te plait ! Je me fiche de ce que c'est, j'ai besoin de savoir tout ce qu'il s'est passé dans ce château. Ne t'inquiète pas, je ne dirai jamais que tu me l'as dit.

En soupirant, Claire décida de tout expliquer.

-Milady, la colère consume Trisha de l'intérieur, mais sa maîtrise de soi lui permet de garder jalousement ses sentiments. Lorsque votre mari a découvert ce qu'il se passait avec Eli, nous avons tous appris que Trisha avait déjà réchauffé le lit de lord Niklaas McCartney.

Cela laissa Rose froide.

-Comment ?

- Je suis désolée de vous dire ça madame... murmura la bonne. Quand votre mari a appris qu'elle couchait avec son grand-père, ce fut un grand bordel. Non pas parce que votre mari l'a réclamée pour lui-même, mais parce que lord McCartney l'a accusée d'avoir réchauffé leur lit à des fins inacceptables. À partir de ce moment, il a toujours essayé de la faire quitter le château, mais le vieil Eli refuse que Trisha quitte son lit.

La bonne gémit à la vue du visage de sa maîtresse. Mais Rose, se remettant de l'information, la regarda et, avec un léger sourire, dit :

-Merci Claire. Maintenant, je comprends beaucoup de choses.

-Tout à l'heure... continua Claire tourmentée par ce qu'elle avait entendu. Simon me racontait qu'à leur arrivée, Trisha était dans le hall avec plusieurs femmes du clan. Lorsque votre mari est entré, elle a incité certaines femmes à se plaindre de votre indécence.

-Quelle sorcière ! Elle veut provoquer une dispute entre mon mari et moi, dit Rose, se souvenant des commentaires durs que la femme avait fait. Mais je ne lui donnerai pas satisfaction.

- Bien sûr que non madame, dit la fille. Et se souvenant de quelque chose, elle ajouta : Quand je montais ici aux tours, je l'ai dépassée dans l'escalier.

- Tout à l'heure, je l'ai vue au lit avec Eli...murmura la jeune femme. Peut-être que maintenant, nous pourrons obtenir ce dont nous avons besoin !

Toutes deux descendirent prudemment les escaliers. Lorsqu'elles arrivèrent devant la chambre d'Eli, Rose ouvrit la porte. Après s'être assurées que le vieil homme dormait, elles entrèrent à l'intérieur. Rose ramassa la tasse qui était sur le sol avec les restes d'herbes.

-Si on l'emmène... murmura Rose en s'accroupissant à côté de Claire.

-Oui madame... répondit la bonne en ouvrant un petit coffre. Je vais la remettre à sa place. Je garde toujours une tasse de rechange ici, au cas où l'une casserait.

- Super ! Rose sourit en versant une partie des restes dans la tasse propre. Nous prenons une partie de la boisson pour qu'elle ne remarque pas la différence quand elle viendra la chercher.

Alors qu'elles se dirigeaient vers la porte, Rose regarda le placard et vit que le tableau était toujours là. Mais ce n'était pas le moment de le regarder.