-Je n'ai jamais rencontré de femme qui sache comment gérer ça, montre-moi ce que tu as appris à faire avec elle.

Avec le peu de force qui lui restait, Rose essayait de soulever son épée, mais le poids était trop important et l'arme glissait de ses mains ensanglantées.

Elle essayait de stabiliser son corps en étendant sa main gauche, mais cela ne servait à rien, elle pesait trop. Finalement, elle choisit de tenir la poignée à deux mains, oubliant la douleur.

-Tu es une femme très désirable, ce sera un plaisir de voir comment tu bouges, d'abord ici puis sous mon corps.

-D'abord, je vais te tuer ! cria-t-elle, en colère de ne pas pouvoir maîtriser cette épée.

Sans lui laisser le temps de respirer, Georges se jeta sur elle, et Rose se défendit de son mieux.

-Je pense que les nouvelles que j'ai eues à ton sujet disaient la vérité, dit-il quand il vit la femme se défendre courageusement contre son attaque.

-Si tu veux bien me donner mon épée, dit-elle en désignant le petit monticule où se trouvaient les épées.

Je serai une excellente adversaire.

-C'est ça, répondit-il en hochant la tête sarcastiquement et en voyant la chemise blanche de Rose qui commençait à se mouiller de sang, il ajouta : Oh pardon ! Est-ce que je t'ai blessée ? Tu devrais être plus rapide en défense.

En colère, Rose jura à la vue du sang sur son bras. Mais cela n'avait pas d'importance.

Cet homme n'obtiendra pas ce qu'il voulait.

En le regardant, elle sourit en pensant à ce que son grand-père et Russell disaient.

« Si une personne doit mourir, que ce soit avec honneur ». Alors, enlevant sa cape, elle lui fit face vêtue seulement de son pantalon en cuir et de sa chemise blanche.

-Tu es magnifique, murmura Sir Georges.

J'adorerai maîtriser ta volonté et t'apprendre des choses que ce Highlander ne t'a pas enseignées, dit-il doucement en approchant ses lèvres des siennes, faisant retourner l'estomac de Rose.

D'un mouvement rapide, Rose leva son genou jusqu'à ce qu'elle heurte son dos.

Ce mouvement fit tomber Sir Georges sur elle, lui frappant le front.

Au même moment, elle retira le poignard de sa botte, le serrant fermement.

-Personne ne parle comme ça de ma mère en ma présence, et encore moins d'un anglais dégueulasse comme toi ! cria-t-elle avec colère tout en enfonçant le poignard dans son ventre.

Tu as pris la vie de mon père, de ma famille, et je prends la tienne !

Georges regarda avec horreur le poignard dans son ventre.

Jurant, il attrapa la tête de la fille et avec la force qu'il lui restait, il commença à la frapper au sol. Puis il y eut un coup de sifflet et Sir Georges tomba sur Rose avec de grands yeux.

Paralysée par le poids de l'homme et la fatigue, elle respira fort lorsque ses yeux trouvèrent le visage sombre de Niklaas, qui donna un coup de pied à l'homme et l'a fit rouler sur le côté.

Se baissant, il enroula ses bras protecteurs sous le corps de Rose et la souleva fermement.

-Ne t'inquiète pas chérie, je suis là.

Martin, voyant son frère rassurer sa femme, arrêta les guerriers en levant la main.

Niklaas avait besoin d'intimité.

McCartney  : Femme farouche  ( Romance , Historique, Complet)Where stories live. Discover now