Changement de vie.

Chapitre Sept

"Le courage conduit au bonheur"

Joseph Elikia

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Point de vue de Jonathan :

Et voilà, j'étais aux anges avec un homme splendide, et il fallait qu'elle choisisse ce moment-là pour venir. Je me suis rapidement détachée d'Alexander et j'ai sorti mon portable pour vérifier si le suçon était visible. J'ai été surpris de voir à quelle vitesse il était devenu violine.

Désespérément, je cherchais quelque chose pour dissimuler la marque. J'ai trouvé une écharpe qui traînait sur un canapé et d'un geste rapide je l'enroulai autour de mon cou juste au moment où Sophie rentrée dans la pièce.

« Nous sommes en retard, Alex, nous devons partir immédiatement si nous voulons obtenir l'affaire de Monsieur Dumas. Tu sais à quel point cette affaire est importante pour nous, ainsi que pour l'agence. Alors dépêche-toi, je t'attends dans la voiture ! » hurla-t-elle avant de claquer violemment la porte.

Je me sentais mal d'avoir retardé Alexander. Je m'approchai de lui, cherchant ses yeux pour exprimer mes excuses sincères : « Je suis désolé que cette dragonne ait choisi de se défouler sur toi à cause de moi », dis-je doucement, laissant mes bras se glisser autour de son cou. Il me fixa intensément, puis déposa un baiser tendre sur mes lèvres avant de me murmurer : « Je me fiche bien de ce qu'elle pense. »

Ce geste de tendresse me fit sourire brièvement, mais ensuite, mes pensées se tournèrent vers ses enfants et à leur réaction future lorsque nous leur annoncerons notre  quoi au fait « relation ?» . Alexander remarqua immédiatement mon changement d'humeur et me demanda avec sollicitude ce qui n'allait pas.
Pris d'une légère inquiétude, je lui confiai alors mes craintes concernant la réaction des enfants lorsqu'ils découvriront notre relation. Il répondit avec un baiser rapide, mais empreint de réconfort, avant de prononcer des mots rassurants : « Écoutons, pour l'instant, jouons discrètement. Nous serons attentifs lorsque les enfants seront autour de nous, mais dès que nous serons seuls, je te promets que nous vivrons des moments inoubliables », s'exclama-t-il en me faisant complice avec un clin d'œil complice.

Ces paroles apaisantes firent naître un sentiment de confiance en moi. Je savais que nous avions pris la bonne décision en gardant notre relation secrète pour le moment, car nous voulions protéger les enfants de tout trouble. Mais entendre Alexander exprimer sa volonté de vivre des moments inoubliables ensemble, loin des regards indiscrets, me remplissait d'excitation et d'espoir pour notre avenir.
Ainsi, dans l'attente du bon moment pour dévoiler notre amour au grand jour, je me mis à rêver d'une clandestinité pleine de complicité. Chaque instant volé en tête-à-tête, chaque regard complice échangé en secret, renforceraient notre lien et alimenteraient notre amour naissant. Nous étions conscients que le moment viendrait où nous devrions révéler la vérité aux enfants, mais pour l'instant, nous nous promettions de vivre pleinement chaque instant de notre histoire secrète. Nous savions que ce serait un chemin parsemé de défis, mais notre amour était plus fort que toutes les craintes et les obstacles qui pourraient se dresser devant nous.

Je compris très bien ce que signifiaient les « moments inoubliables » dont Alexander parlait, et cela me fit rougir. Il éclata de rire en me voyant réagir ainsi, ce qui me fit feindre d'être vexée.  Je détournai la tête, jouant la boude, ce qui ne fit qu'accentuer son amusement. Puis, voyant que je ne bougeais pas, il s'arrêta et adopta une voix enfantine :« Oh, tu boudes ? Et si je t'embrassais ici ? » dit-il en déposant un baiser sur ma mâchoire.

Je ne résistai pas longtemps et laissai échapper un petit soupir, ce qui fit sourire Alexander. Il continua à attaquer ma peau avec douceur, sachant parfaitement comment me faire succomber. Une fois son œuvre terminée, il murmura d'une voix suave à mon oreille : « Je dois y aller avant qu'elle ne se doute de quelque chose. Mais ce soir, mets ta plus belle tenue, car je t'emmène dîner. ».