/ Chapitre 50 /

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Installés dans le fourgon, deux gars cessaient de nous fixer, à travers leur masque on pouvait distinguer que l'un était brun et l'autre très blond. Ni l'un ni l'autre ne parlait. Jorge commençait à s'impatienter et je craignais que dans quelques de secondes il ne retienne plus sa frustration. Ce qui en soit n'était pas une si mauvaise chose.

- Maintenant que l'on a un peu d'intimité, vous allez me dire où se trouve Brenda, sale fils de pute !

Jorge avait gardé son calme, ou du moins essayé. Mais venant de lui on ne pouvait s'attendre à mieux.

Ils restèrent tous deux sans réponse, continuant à nous fixer sans prendre la peine de parler.

- Si vous voulez mon avis, je prendrai la peine d'ouvrir la bouche. Il n'est pas commode quand il s'énerve. Affirmais-je, adossée contre le véhicule.

Jorge gigotait, ne tenant plus en place. Les deux se regardèrent, Jorge grogna un bon coup et s'élança sur l'un des deux.

- Putain tu vas l'ouvrir ta sale gueule ! Où vous avez emmené Brenda, putain de merde !!!

Jorge frappa le brun aussi fort qu'il le pouvait, la camionnette étant très petite aucun moyen d'utiliser d'armes. Notre seul choix restait les poings. Avant que le deuxième gars intervienne à son tour je l'intercepta par l'épaule.

- Attend blondasse. Dis-je d'un ton ennuyé. On t'a jamais dit qu'il ne fallait pas priver un enfant de son jouet.

Je lui asséna alors un coup de genoux dans sa partie sensible et un deuxième en plein ventre. Tandis qu'il se recroquevillait sur le sol, je me rassis tranquillement profitant du spectacle qu'offrait Jorge.

- Pas si mal. Avoua Fry. Mon gars, ça doit faire mal.

- Blondasse, sérieusement ? Ricana Newt.

Je le regarda, un sourire fragile aux lèvres.

- Blondinet était déjà pris malheureusement.

Frypan éclata de rire, voyant que Newt avait vite perdu son sourire lorsqu'il se rendit compte qu'il était visé.
La camionnette se stoppa brusquement et dès que la porte du fourgon fut ouverte, Jorge en sortit le premier jetant avec lui le pauvre gars qu'il n'avait pas lâché depuis de bonnes minutes. Il continuait d'hurler le prénom de Brenda. Incroyable comment il tenait à elle.

- Je suis là ! Je suis là ! Répéta continuellement Brenda, surgissant de nul part.

Jorge stoppa tout mouvement lorsqu'il la remarqua enfin.

Je fus la dernière à sortir du véhicule, très peu motivée et ennuyée par la situation. 

- On se calme. On est dans le même camp. Parla l'un deux, dont malgré son uniforme on arrivait à distinguer sa grande musculature.

Étrange qu'il prétende être dans le même camp que nous, vu la manière dont ils nous ont accueilli.

- Le même camp ? Vous êtes qui putain ? S'énerva Thomas en s'approchant du gars. 

Un des hommes toujours masqué s'approcha de moi, arme à la main me menaçant de pas bouger. Pas de chance pour lui je étais loin d'être de bonne humeur.

- Touche-moi et t'as plus de mains ! Haussais-je la voix sans même relever les yeux vers lui.

Celui-ci recula d'un pas hésitant avant de rependre de l'assurance et s'approcher de nouveau. Celui dont Thomas c'était adressé le coupa avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit.

Skylar into the maze (Newt)Where stories live. Discover now