- Et tes gens, répliqua-t-il, outré. Il y a au moins une dizaine de personnes que tu peux soupçonner ! Pourquoi ce serait forcément moi ?

- Premièrement, parce que j'ai une confiance absolue en mon médecin, deuxièmement, parce que "mes gens" son d'une part trop bien payés pour être achetés, et d'autre part ont beaucoup trop peur de ce qui leur arriverait s'ils venaient à me trahir. Cela inclu mon frère, bien entendu. 

Madara émit une espèce de grognement contrarié et tournant la tête, exactement comme un enfant mécontentement d'avoir tort. Quelques secondes passèrent ainsi, en silence, avant que Kaiten ne reprenne la parole :

- Je n'ai toujours pas entendu d'excuses... Dois-je en déduire que tu pensait ce que tu m'à dit ce soir là ? 

Silence. 

- Si tu continue comme ça, tu vas me fâcher pour de bon... Et tu es le mieux placé pour savoir que ceux qui m'ont fâché n'ont jamais fait long feu.

Le tont de la conversation avait légèrement changé, on aurait dit qu'elle lui faisait un reproche mais il n'y avait aucune conviction dans sa voix, si bien que cela aurait facilement pu passer pour une plaisanterie. 

- Tu n'as pas l'air de t'en soucier plus que ça, grogna son interlocuteur. 

Elle se planta devant lui, le forçant à s'arrêter :

- Suis-je un kitsune ? 

"Non ", si dit Madara, mais une hésitation aussi légère que fatale le saisit.

- C'est ça, tu n'en sait rien, reprit la grande dame avec un froid énervement. Et tu ne sais également rien de ce à quoi j'accorde de l'importance ou non. Alors surveille tes paroles...

Puis elle fit volte-face pour rejoindre la tête du groupe. Ils arrivaient au campement du clan Senju où une femme en blouse blanche et aux cheveux rouges semblait superviser les choses. Elle était si occupée qu'elle ne les vit pas arriver. Hashirama lui sauta au cou :

- Bonjour ma chérie !

- Mon amour, tu m'à fait peur !

- Désolé, fit le chef des Senju avant de se retourner vers son groupe. Ma dame, je vous présente mon épouse Mito Uzumaki. Ma chérie, je te présente la chef Aoihoshi Hyuga. 

La femme aux cheveux rouges s'inclina légèrement :

- Enchanté, j'ai beaucoup entendu parler de vous et d'ailleurs, j'aimerais connaître votre opinion... Beaucoup d'hommes disent qu'une femme ne peux pas être à la fois belle et intelligente, qu'en pensez-vous ? 

- Que s'il vous faut mon avis pour vous faire une idée, assurément, c'est vrai pour vous, répondit Kaiten avec un mépris souverain. 

Mito sourit, en contradiction avec les murmurs outrés de l'assistance :

- Le seul moment où ils se contredisent, c'est pour parler de vous :" ans awsome look with a genius spirit "...

- Et que cela signifie t'il ? demanda l'intéressé avec un léger sourire. 

- "Une apparence splendide allié à un esprit génial "... et un caractère bien trempé comme je viens de le constater. 

- Et bien, je dirais à mes clients anglais et américains que je sais ce qu'ils pensent de moi, dit Kaiten avec un sourire encore plus grand. 

Les deux femme se serèrent la main sous le regard sidéré des hommes. 

- Des clients étrangers ! s'écria Tobirama. Quelle déshonneur ! 

Ils purent pour la première fois goûter au rire artificiel et disonant de la dame des Hyuga :

- Premièrement, nous sommes des ninjas, répondit elle sans tourner le dos à sa nouvelle amie, nous savons que ce ne sont pas l'honneur et les principes qui font le succès, au combat comme en affaires. Deuxièmement, votre frère s'est marié avec une étrangère... Alors qui de nous deux est le plus déshonoré ? 

Mito piqua un far :

- Les îles Senkaku ont fait partie de l'empire...

- Et son chinoises depuis des centaines d'années. 

Le silence tomba sur l'assemblée comme une chape de plonb, la dame Uzumaki baissait la tête, honteuse. Au sein de cet empire insulaire qui avait existé pendant trois cents ans coupé du monde, les étrangers étaient encore très mal vus.

Kaiten sourit et fit volte-face :

- Je reviendrai demain pour commencer à parler de choses sérieuses...

~●~

Et comme promis, elle revient, indifférente à la froideure de ses hôtes. Alors qu'ils étaient assis à table, on distribua le courrier : une lettre marquée du sceau administratif impérial atterrit devant Mito : 

- Qu'est-ce que c'est ? 

- Ouvrez, dit distraitement la dame des Hyuga. 

La dame des Uzumaki portat une main à sa bouche quand elle le vit :

- C'est...

- Un pasport, oui. Efforcez vous de ne causer aucun tort à la maison impérial, j'ai du promettre que vous serez un sujet loyal pour vous l'avoir...

Elle jeta un regard à l'assistance :

- Pourquoi ces yeux étonnés ? Sachez que c'est ainsi que je traite mes amis.

Puis, pour Mito, elle ajouta avec un sourire doux :

- Félicitations, vous êtes japonaise. 


Kaiten HiugaWhere stories live. Discover now