Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 64 : Entre hommes

Quand les femmes se parlent entre elles, di cas ! Les hommes eut aussi peuvent en faire même, mais ils appellent cela, le plus souvent, cas contre les filles. Dans le cas présent, un tout petit assemblé allait nous faire part de leurs pensées consternant non pas les femmes mais leurs épouses et leurs copines.
Même s'ils ne sont pas totalement en bon terme Malick, Arona et Abdelaziz partageaient la même table. À leur côté, Hakim et Issa.. qui jamais auparavant n'avait pensé partager une table avec Mr Fall.

Abdelaziz fut obligé d'accepter l'idée de sa femme. À savoir regrouper les jeunes hommes de cette famille, lors d'un déjeuner, un dimanche.
Aujourd'hui était le jour j, et comme le voulait madame Fall, Khadidjatou tout se passait comme sur des roulettes. Juste après la pierre d'Asr elle laissa les hommes autour d'une table bien garnie du jardin. Elle voulait permettre à ces hommes de se connaître d'avantage, enfin pas en toutes les matières. D'avance elle savait que cela ne sera pas facile, surtout avec Abdelaziz qui au début n'était guère enchanté.

_ Rohhh les mecs y'a quoi ? Bougez vos lèvres !

Nul doute sur la personne qui venait d'ouvrir les hostilités. Le mari de Zeyna avait grave envie de se faire une belle conversation avec les grands.

_ Se bouger les lèvres ?

Demande Issa quelque peu perdu.

_ Bah oui, parler en d'autres termes !

Ce dernier le regarda un long moment, se demandant si il était vraiment le frère d'Abdelaziz Rahim Fall, qui ne disait rien depuis bien des minutes maintenant.

_ Vois tu Issa, ne regarde pas mon frère si tu veux parler ! Trop grincheux ! Murmure-t-il.

Hakim aimait cet atmosphère, il savait d'avance qu'il allait en tirer profit vu son côté taquin.

_ Hakim Fall, cette sale manie que tu veux développer te coûtera cher avant expo.

La voix grave de son frère le sorti de ses songes.

_ Si je n'agis pas ainsi mon frère, tu ne parleras pas.

_ Je ne suis pas muet non plus ! Je peux être taquin tu sais.

Malick toussa.

_ Toi taquin ? La blague du ciel.

Murmure-t-il sous cap.

_ Je ne te le fais pas dire, je n'ai jamais vu tes dents à croire qu'ils sont moches.

_ Malick, tu n'es pas sérieux quand tu dis que je ne suis pas taquin et toi Arona je ne vois pas de raison valable pour te montrer mon sourire.

_ Dio ! La boulette.

_ De quel boulette tu parles ?

Demande encore Issa.

_ Frère, tu es en retard, règle ton horloge.

Issa souria, en effet ce rassemblement lui semble si utopique qu'il se demande si c'est réelle et surtout ce qu'il fait là.

_ Mon pauvre petit cœur saigne !

Dramatise Arona.

_ J'ai rien dis de méchant, vous pensez que je ne sais pas sourire alors que si ! Pour preuve ma femme peut être témoin.

_ Fatima chérie, elle est si douce, si gentille, si belle comment pourrait elle dire du mal de son époux.

Nota Hakim dans son monde.

_ Trois mots étaient de trop dans ta phrase.

_ Je ne m'en rappelle plus.

_ En même temps c'est évident. Murmure Issa.