Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 5 : Une vieille connaissance

Une semaine après...

Khadidjatou Fatima Sarr Fall

Si on n'avais dis que cet endroit qui des mois plutôt était le théâtre d'un violent désaccord serait aujourd'hui un lieu de sérénité pour nous, je ne l'aurai pas cru. Comme les choses peuvent changer en un claquement de doigt. Le vent souffle parfois en notre faveur mais parfois non. Et il faut savoir profiter et apprendre. Des moments difficiles avec Rahim on a connu beaucoup, au point même de nous séparer mais aujourd'hui nous en sommes là. Mariés! Une union que tous les deux avions voulu et le voulons encore et j'espère pour toujours.

Je sillonnait cette plage privée qui est le sien, les pieds nus. Des pensées par milliers. On a parcouru je dirai cieux et montage, et maintenant on est accompagné l'un de l'autre. Mais je peine toujours à comprendre mon époux, il est souvent quelqu'un d'autre et cela ne fait peur parfois. Il peut être Abdelaziz et la seconde d'après Rahim, puis soudainement quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un est tout ce qu'il y'a de sombre, téméraire. Cette facette me rappelle sans arrêt cet homme qui m'a fait connaître ma plus grosse peur.

Je ne voulais pas le croire plutôt mais cela devient évident. Rahim, agit de sorte à me montrer qu'il ne laissera personne me prendre à lui. Pour certaine c'est réjouissant de savoir que son mari ne veut pas la quitter, ou la tromper mais ce n'est pas mon cas. Rahim est particulier, il n'est pas le genre à faire ou dire quelque chose pour rien!
Et il a été très clair dans ses propos!

Comme à chaque fois, je sentis sa présence.
Cette assurance dans ses pas. Ses yeux noirs, qui dégagent la terreur sans s'en rendre compte. J'ai beau le regard, dormir et me réveiller à ses côtés je ne le connais pas assez. Il a été et continue d'être un mystère. Lire dans ses yeux, met la majeur partie du temps impossible.

_ À quoi es-ce que tu penses?

_ À toi,

Ce regard, il ne s'en séparera jamais,

_ Il fait froid ici, on ferait mieux de rentrer!

_ Moi, je veux qu'on reste!

_ Sois raisonnable, ton corps va être toute froide, je ne peux pas permettre qu'il t'arrive quoi que ce soit.

_ Même pas un égratignure?

_ Même pas une!

Son mal être est flagrant, il flippe grave! Je me demande comment il peut penser que je vais le quitter. C'est le seul sentiment que j'arrive à voir dans ses yeux sans problème. Il a du mal à cacher son état.

_ Rentrons!

Finis je par abdiquer. Il était si ravi que je ne pu m'empêcher de sourire, franchement je n'arrive plus à le comprendre.

C'est lors de notre voyage d'affaire qu'on étais venu ici ensemble, et ce soir là je me souviens il avait fait des siennes. Il occupait la chambre au fond du couloir, et aujourd'hui nous l'occupons tous les deux. Majestueux, elle m'a fasciné. Pourtant la première fois je ne me souviens pas avoir eu envie de savoir comment elle était, je m'en fichais d'ailleurs. Et aujourd'hui elle m'émerveille.

Devant la porte je le regardais, il était anxieux, vénère même mais il ne disait rien. Il tapait avec énervement le clavier de sa machine, rictus aux lèvres.
Je le regardais sans rien dire. Consciente que lui parler maintenant serait seulement nous mettre dans une situation déplaisante.

Calmement je rejoignit la douche, je ne sais pas pourquoi mais sentir l'eau le long de corps me fait oublier tous mes problèmes. Et il faut le souligner Rahim en est un. Imprévisible, impassible. Mais je ne vais plus essayer.
Dans une peignoir et à moitié tremper je rejoignis mes valises. Monsieur n'avait pas encore bougé d'un seul pousse, mais gardait toujours la même tête. Dans un état pire que la dernière apparemment.