Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 20 : Élément perturbateur

Dans la vie on a que ce l'on mérite. Mais on a aussi l'opportunité de changer certaines choses. Mais cela ne veut pas dire que l'on peut tout changé. Dans certains situation il faut accepter la réalité.
Pour Arona c'était très difficile de se faire à l'idée, que peut-être il avait fait, encore, du mal à cette fille.

Cette fille! Qui est elle? Pour lui, Est ce ce à quoi il pense?. Pourquoi n'arrive t'il pas à se pardonner tout le mal qu'il lui a causé ? Il se demande encore en quoi sa vie est liée à la sienne. Tant de questions qui n'avaient pas encore de réponses, mais que des petites réponses. Il voulait à tout prix trouver des réponses complètes. Pour se sortir de se tunnel étroit.

Après avoir essayer une première fois, il se savait plus que faire. Aller à son entreprise? Dans sa demeure? Impossible, la sécurité est trop importante à ces deux endroits. Le garde du corps, et les agents de sécurité. Mais il lui faut bien décider, car expressément il a besoin d'une réponse. Il avait alors prit sa décider. Pour la voir et lui parler il faut qu'il l'approche et pour ça, peut-être va t'il risquer sa peau.
Plusieurs méthodes lui sont présentées pour venir à bout de ce questionnaire. Mais il ne veut en utiliser aucun. Il a juste envie de l'approcher, la parler et peut être même plus encore. Mais rien qui va dans les profondeurs de l'ambiguïté.

Dans un pantalon blanc, les manches retrousser de sa chemise noir, une cigarette sur la main droite et une bouteille de vodka dans l'autre, Arona était à quelques mètres de Sarr Industrie. Dans un bar plus précisément. L'endroit était très calme, pas beaucoup de clients. Et il aimait cet atmosphère. Il arrivait calmement à réfléchir. Sans être interrompu il prenait sa bouteille sans verre, sa cigarette sans impatience. Il attendait l'heure du déjeuner. Et sa patience fut récompensée. Les employés commencèrent à sortir, il se leva alors.

Dans une démarche dépourvu d'impatience, il se faufila entre les hommes et femmes présent pour échapper à la vigilance du garde du corps. Il l'a observé pendant des jours rien que pour connaître ses habitudes. Et depuis quelques jours elle ne sort plus de son bureau. Et pendant ce temps il a collecté des informations qui le mette hors de lui, il n'arrive à comprendre. Mais se fait une idée.

Et si cette envie de la connaître plus était liée au fait que cet homme est...
Les explications de sa mère ne lui permette pas de tirer des conclusions.

_ Qui était cette homme? Avait elle répété sa question. Et bien un homme mauvais. Je n'ai jamais ressenti de haine envers quelqu'un si ce n'est lui! Je le hais. Et retiens Arona que si je pouvais changer les choses je n'aurai jamais croisé sa route. Mais sans lui je n'aurai pas tout ce que j'ai aujourd'hui!

Cette phrase était gorgée de mystère. Ainsi étaient les choses. Mais il avait retenu une chose. '' sans lui je n'aurais pas tout ce que j'ai aujourd'hui'' oui! Sa mère avait l'habitude de lui rappeler à chacuns de ses écarts qu'il est tout ce qu'elle a.

Peut-être bien qu'elle parlait de lui?... Il n'en savait rien, et est venu chercher des réponses.

Il trouva la femme de la dernière fois, derrière son bureau, un stylo entremêlé avec ses cheveux, des papiers dans les mains. Dans un tailleur noir qui moulait parfaitement son petit corps, elle le leva pour aller dans le bureau d'en face. Mais quand ses yeux rencontrèrent les siens, elle s'arrêta, avant de saisir le téléphone fixe. De justesse il l'empêcha de composer.

_ Lâchez-moi,

_ S'il vous plaît, ne faites pas ça.

Elle le poussa violemment quand l'odeur de l'alcool, manqua de la faire vomir.

_ Vous avez bu?

Face à son silence, elle s'avança vers lui dotée d'une assurance qu'elle ne se connaissait pas.