Chapitre 3

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Point de vue de Japhet.

Je me prénomme Juan Carlos Japhet Santos et j'ai 23 ans. Je suis le fils unique du multimillionnaire Juan Alexandro Santos. Pfff, de toutes façons, ça, vous le savez déjà.  Je suis sûr que ce vieux fou m'a déjà fait passée pour le méchant. Mais bon.. Je m'en branle totalement. Car dans la vie, chacun sa vie. Je gère la mienne donc voilà. J'ai des origines ivoiro-Espagnol. Et ça aussi, vous le savez déjà. J'ai des super potes que j'adore, ils me font croquer la vie à pleine dent, ils sont tellement important pour moi. Plus que même mon cher papa. À côté d'eux il y'a ma soeur de 18 ans Maria, elle hyper belle ma soeur avec des formes de ouf.., c'est pourquoi je la surveille h24 ; je ne veux pas qu'un imbécile se moque d'elle.  Et après elle vient la femme de ma vie. Ma mère. Elle, elle détient mon coeur. Je l'aime à en mourir,  plus que mon père même ne l'aime d'ailleurs. Cette femme représente ma vie. Et à elle, je ne refuse jamais rien. Jamais.
Bon revenons en au fait actuel, en ce moment je suis dans ma lambordini noire en direction de notre résidence.  Je compte aller embrasser ma mère et ma soeur avant de rentrer chez moi. Eh oui, J'ai un CHEZ MOI. Je ne vis pas avec ce fou, sinon j'aurais mis le feu à  cette maison depuis longtemps. Je ne le supporte pas cet homme,  Toujours là à  donner des ordres,  il croit trop que Je suis l'un de ses domestiques. 

Après quelques heures de route j'arrive enfin à la résidence Santos. Et sans même prêter attention aux domestiques qui me saluaient j'entrais dans la maison.
- Maman !! Maria !
- Oh mon garçon. Tu es enfin là.
Dit-elle en venant m'embrasser. Je la prit dans mes bras et la serraient très fort.  Elle m'avait trop manqué.
- Et moi ? Commença à bouder ma soeur.
- Vient là toi. Dis je en la prenant à son tour.
Une fois les accolades terminés, on alla s'installer dans la salle de détente pour discuter.
- Tu as encore mis papa en colère.
- Je me fiche bien de lui.
- Juan !! Cria ma mère.  Je n'aime pas quand tu parles ainsi de ton père. Ça ne va pas la tête.
- Non mais moi je ne sais pas ce que tu lui a trouvé  pour  l'épouser même. Il me tape trop sur le système, trop insupportable.  Toujours là a dicter aux gens leur conduite. Maman ne fait pas l' ignorante tu sais bien que derrière ses allures d'hommes responsables, papa n'est qu'un...
- Si tu continues façon je vais te gifler là  Non ! Même ta grande mère qui est en Côte d' Ivoire va entendre. Tchrr...C'est quel comportement ça là.  me coupa ma mère avec un de ces accents ivoiriens. Elle aime trop faire ça. Un accent qui ne me déplaît pas le moins du monde.
- Ok si tu ne veux pas voir la vérité en face. C'est compris.  Répondis je en levant les bras au ciel. Maman tu m'a si manqué. Continuais je en me couchant sur ses cuisses. Ma mère avait le don de m'aipaiser.
- Bon! moi je dois passer un coup de fil urgent. Reprit ma soeur en se levant.  Japh, tu ne pars pas sans venir me dire au revoir 
- Promis princesse.
- Ok à tout à l'heure. Puis elle parti pour sa chambre.
- Pourquoi tu ne peux pas rester sage un moment, tu n'es plus un enfant Juan. Me balançant ma mère tout en caressant mes cheveux,  quand ma soeur n'était plus là. 
- Je sais Maman, mais j'ai besoin de me défouler pour oublier tu sais. Reprit je tristement en la regardant dans les yeux.
- Juan ce n'est pas de ta faute tu sais.
- Si !
- Vient là mon garçon.  Continua ma mère en m'ouvrant ses bras et j'allais m'y loger. C'est seulement en sa présence que ma nature faible fait surface, sinon hors de ses murs je suis le plus grand dealer et délinquant. Mais bon, ça c'est autre chose.
- Mon chou, tu sais j'ai beaucoup réfléchi et tu as besoin de prendre un peu de recul.
- Comment ça ?
- Des vacances loin de tout ça. Loin de cet atmosphère te fera vraiment du bien.
- Oui c'est vrai.  J'ai besoin de me vider la tête.
- Dit moi pourquoi tu n'irais pas passer quelques temps en Cote d'Ivoire ?
- Quoi ?!!! Moi ? En Afrique ? Criais je choqué, non mais et puis quoi encore ? Faudra me passer sur le corps oui. À  part ma mère,  je déteste les africains. Je ne les aiment pas. Ils sont tellement laid avec leur peau matte et leur gros nez. C'est pourquoi depuis tout petit, je n'ai jamais voulu aller en Afrique et ça ma mère le savait très bien.
- Tu rigoles n'est ce pas ?
- Non mon chéri.
- Attends c'est encore un coup de ton mari adoré.  Dis-je en me levant en furie. Où est-il ?!
- Arrête.
- Va lui dire que son plan n'a pas marché et que je n'irai nul part.
- Arrête ça Juan ! Ce n'est pas un plan. Mais une proposition que je te fait.
- Mais tu ne peux pas me demander ça. Maman je déteste ce pays ainsi que tout ses habitants.
- Tu me déteste Juan ?
- Mais non pas toi.
- Mais si tu détestes mon pays et les miens, C'est que tu me détestes.  Oh mon Dieu mon fils me hais parce que je suis noir. Reprit celle-ci avec des larmes aux yeux.
Oh non. Je ne voulais pas la blessée. Ma mère c'est ma vie. Je l'aime trop.
- Mais non maman. Pas toi. Arrête de pleurer. Dis-je pour la calmer,  mais elle pleurait de plus belle. Bon sang, je n'aime pas voir ses larmes.  Je me reassit donc près d'elle et la prit dans mes bras en murmurant  :
- Tu es tout pour moi Maman.
- Dans ce cas...Dit-elle en reniflant. Aime aussi les miens.
- Je...Je vais faire un effort.
- Alors ça veut dire que tu acceptes de partir en Cote d'Ivoire ?
- Mais Maman...
- S'il te plait ! En plus ça fera tellement plaisir à ta vieille grande mère d'avoir un peu de compagnie.  Même ci c'est pour quelques temps.
Ce que ma mère me demandait était au dessus de mes forces, Mais juste en la regardant avec ses yeux remplis de larmes je finis par capituler. Je vous l'ai dit, je ne refuse jamais rien à  ma mère.  Eh bien en voilà la preuve.
- C'est bon j'irai en Côte d'Ivoire.

Alors c'est fini pour aujourd'hui. 
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