McCartney : Femme farouche ( Romance , Historique, Complet)

chapitre 7

- Retournons au château, la bête est déjà à la maison.

Pendant les jours qui ont précédé le mariage, Rose a essayé par tous les moyens de ne pas croiser la route de McCartney. Mais c'était impossible, elle avait l'impression qu'elle était destinée à le voir partout.

Anna, très observatrice, avait remarqué que depuis que Martin, Niklaas et Albi étaient arrivés, les femmes du château étaient en effervescence.

Elles essayaient toutes d'être celles qui réchaufferaient leur lit, et même ses cousines avaient été aperçues en train de flirter avec deux guerriers McCartney.

Béatrice, pour sa part, bien qu'elle se disputait tout le temps avec Martin, semblait le chercher désespérément, et Robert put voir de ses propres yeux que Martin, dès qu'il la voyait, essayait de disparaître.

Depuis l'événement, Rose avait essayé de ne pas être seule dans les lieux publics, comme la cour du château.

Pendant ce temps, Niklaas commençait à s'énerver lorsqu'il la vit s'enfuir sans lui laisser le temps de parler.

La seule qui avait l'air heureuse était Ada, qui souriait comme une imbécile à Albi quand elle le rencontrait sur son chemin.

Le mariage tant attendu était arrivé, et le château débordait d'activités.

Les cuisines dégageaient une odeur de haggis, un incontournable dans toute maison écossaise à base d'abats, tandis que la cuisinière découpait le saumon et ses assistants préparaient des gâteaux à la farine, Robert, le fier marié, parlait aux hommes dans la salle, attendant le début de la cérémonie.

Pendant ce temps, Rose, Béatrice et Ada habillèrent Anna, qui se détendit tout en remarquant plus de nervosité chez les autres qu'en elle-même.

-Tu es magnifique Béatrice, commenta Anna.
Sa belle-sœur en ferait baver plus d'un dans cette belle robe bleue ciel.

-Vas-tu arrêter de te disputer avec Martin et lui laisser un peu de répit ?

-Je ne pense pas, répondit Béatrice en souriant. Il me rend folle avec sa grossièreté et ses commentaires dérangeants.

-Mais le pauvre homme ne vous parle même pas ! répondit Rose, se souvenant des commentaires blessants de Béatrice à son égard.

-Et toi, vas-tu arrêter de courir dans le château en fuyant Niklaas ? dit Béatrice sur la défensive.

J'ai regardé et, à chaque fois qu'il apparaît, tu t'enfuis comme le diable sur la croix.

-Qu'est-ce que vous dites ? répondit Rose, essayant de le cacher.

-Ne mens pas Rose, murmura Ada. Nous avons tous vu comment tu le regardes quand tu penses que personne ne te voit.

-Il la regarde aussi, ajouta Anna. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il se met en colère quand il te voit courir ?

-Je n'ai pas l'intention de vous dire quoi que ce soit, pensa Rose.

-Grande sœur, tu as quelque chose à raconter ? demanda Ada.

-Tais-toi, Ada ! renifla Rose. Tu es la moins apte à critiquer, puisque tu ne fais rien d'autre que sourire comme une imbécile à Lord Hopkins .

-Et alors? demanda Ada en regardant sa sœur avec ses mains sur ses hanches. Tu sais quoi ? Tu es très ennuyeuse, grande sœur, et je ne pense pas que parce que je suis gentille avec un homme, tu dois me dire que je souris comme une idiote .

-Rose a raison, pointa Béatrice en s'approchant. Tu es trop effrontée avec Lord Hopkins, arrête de lui sourire comme ça, ou il pensera qu'il peut te mettre dans son lit comme une de celles qui s'offrent à lui tous les soirs.