REBELLE TOME II: PARTIE. 56

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Au moins cette forte ressemblance était positive d’une certaine manière. Dieu fait bien les choses. Si ma fille avait eu une autre tête, certaines personnes comme mon beau père n’hésiteraient pas à dire que Hamdel n’est pas le père. Déjà qu’il m’avait dit ouvertement à plusieurs reprises de manière éloquente que j’étais une femme frivole aux mœurs légères. Les mêmes yeux révolvers et foncés, le même regard, la même bouche, le même nez, le même menton et les mêmes oreilles : Nul doute possible, Sadiya soit bel et bien la fille de son père !

Ah mon cher beau papa, maintenant je ne me prenais vraiment plus la tête le concernant. Comme il le faisait avec moi au tout début je me limitai au strict minimum avec lui. A présent je ne me donnais même plus la peine de lui offrir des cadeaux qu’il redonnait sans la moindre gêne à ses employés. Après avoir passé une semaine chez lui pour le baptême, je n’y avais plus remis les pieds malgré ses invitations pour les weekends, un repas ou à dîner. Tous les moyens étaient bons pour lui afin de voir sa petite fille. S’il tentait à présent de m’inclure dans ses activités familiales c’était juste par rapport à sa petite fille. Sauf que je ne lui donnais pas ce plaisir. Jusqu’à preuve du contraire, Sadiya Hamdel Sy s’agissait de ma fille et non de la propriété de monsieur le ministre et je l’avais bien fait comprendre à son fils. Comme bébé était au sein, mon mari ne voyait aucun inconvénient à ce que Sadiya reste en ma compagnie. De ce fait pour voir sa petite fille beau papa se déplaçait lui-même. Malgré les tensions entre nous, je tachai néanmoins d’être une bonne hôtesse en l’accueillant bien, le saluant et lui proposer à boire ou à manger mais pas lui tenir compagnie ou lui faire la discussion.

Bref depuis que j’étais devenue mère au foyer comme chaque matin, après avoir préparé Sadiya, je faisais du sport. Pour retrouver ma ligne, je m’étais aussi mise au régime. Afin que je n’aille pas en salle de sport monsieur m’avait offert un vélo et un tapis de course. Installés au balcon de notre chambre, je fis assoir Sadiya sur son tapis d’éveil afin de commencer ma séance. Tranquillement sous la brise marine et un son de zumba pour me rebooster, je me donnais à fond. A un moment donné j’entendis la sonnette retentir. Alors je portai difficilement ma fille pour aller ouvrir.

_ Boula nékhé gua fass sa kaname. Fii sama keur dome la sa youma nékhé la fiye nieuw. (Tu peux serrer ton visage si tu veux mais ici c’est chez mon fils et j’y viens quand ça me chante) Répliqua Ursula Thiam

Je ne m’attardai même pas à lui répondre pour lui tourner le dos. Depuis que les choses s’étaient améliorés entre son fils et elle, j’en payais le prix fort. En une semaine, elle pouvait venir 4 à 5 fois dans la semaine à l’improviste chez nous pour jouer à la belle-mère exigeante, à la maman poule et à la mamie gâteau. 

_ Diekk dou sisse diekk dou sokhor (Une épouse ne doit être méchante et individualiste) entendis je la voix de sa belle-fille préférée du moment

Sans que je leurs invites à s’assoir. Elles s’installèrent au salon en allumant la télé.

_ Que fais-tu là Nafissatou ? La toisai-je

Elle tiqua un moment avant de fixer dame belle-mère.

_ Je ne suis pas venue te voir mais plutôt ton mari. As-tu oublié que je ne veux rien avoir avec toi ?

Sa réplique me fit énormément rigoler. Et plus je rigolai plus ma chère cousine prodigue semblait s’énerver.

_ Hamgua loumalaye yeugueule Nafy dégueuleu yama makk dé wayé douma sa morom. Boma bayé loumou maye wagnil. Dara. Kou mel ni yow badola souma bayé nopalma. Bala gua may méréti xolal ndakh sa mère dina am effet thii mane ba paré, bala ngay yakk sa mère thii zéro cousine.

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