Nourrir le loup

Ce Qu'on Cache

Bonne lecture !

Chapitre 5 : Ce qu'on cache.

Plus d'une semaine complète que Kaminari vivait chez lui, soit 15 jours où ils avaient lentement mais sûrement commencé à installer une petite routine.

C'est vrai que ce n'était pas évident pour Bakugo de voir son appartement envahi par une autre personne que lui, mais d'une façon étrange, et bien trop facile aussi, Kaminari s'était fait une place chez lui. Comme si il avait toujours était là.

Déjà sa présence, presque inexistante la plupart du temps était rassurante pour lui, il ne se voyait pas vivre avec quelqu'un qui en imposait comme Kirishima ou encore Deku.

Point positif pour lui. Mais si le blond n'avait pas de présence il dégageait bien une odeur, particulière, qui lui collait à la peau. Il ne savait toujours pas s'il l'appréciait mais dorénavant il savait reconnaître son odeur aussi simplement qu'un membre de sa meute.

Une odeur bizarre qui parfois lui brûlait les narines tellement elle était forte. Une fois il avait questionné le blond sur cela mais seul un regard gêné lui avait répondu.

Puis il y avait le fait qu'ils dormaient ensemble. Toutes les nuits. Et que ça, par contre, ne le dérangeait absolument pas. La présence chaude du renard dans son lit le soir avait le don de l'endormir plus vite qu'avant. Même si parfois le renard couinait, ou râlait des phrases incompréhensibles. Babillant même jusque dans son sommeil.

Il s'y était fait, c'était naturel, et il aurait maintenant du mal à s'en passer, pourtant ça ne faisait que 15 jours .

Un soir Kaminari avait réclamé des chaussettes, l'hiver commençait à peine d'arriver, c'était normal d'avoir froid. Il avait donc tiré de longues chaussettes noirs d'un de ses tiroirs et Denki satisfait n'avait plus pipé mots de la nuit. Mais deux jours plus tard le blond avait réclamé des manchettes.

Bakugo avait haussé un sourcil interrogateur « Il fait pas si froid renard et je suis même pas sûr d'avoir ce genre de truc »

Le renard avait fait une moue déçu mais sans plus se plaindre. Suspicieux le loup avait demandé de son éternel air grognon.

- Bordel, t'as quoi ?

- Rien Bakugo.

- Dis le ou je te crève.

Kaminari avait soupiré et lâché un vague :

- J'ai mal aux avant bras et aux chevilles quand il fait froid.

Bakugo l'avait regardé surpris.

- Tch ! Okay... ça je peux gérer.

Il s'était retourné, décidé. L'aura de confiance qui l'enveloppa à ce moment là fit descendre un long frisson dans le dos du renard. Depuis, la distance de sécurité qui les empêchait de dormir collé le soir avait complètement disparue. Bakugo l'avait tiré d'un geste sûr contre son torse et avait grogné un amical « Dors, foutu renard. »

Si Kaminari avait été étonné il fut bien trop content de se rouler dans la chaleur accueillante de l'alpha. Les loups étaient brûlant, leur température interne avoisinant parfois les 38-39 degrés au naturel, c'était donc normal que Bakugo soit fait du même moule.