Chapitre 17 : L'appel du Gallion

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Chapitre 17 : L'appel du Gallion

    Les jours chez la tante Muriel passèrent lentement et s'étirèrent en semaines. Ginny avait espéré recevoir des nouvelles de la part de Bill mais il n'était plus revenu depuis le jour où il les avait emmenés. Ce ne fut que trois semaines plus tard, peu avant le dîner, que Bill arriva avec Ollivander, une valise à la main.

    Ginny, Fred et George, occupés à jouer à la Bataille Explosive dans le salon, se levèrent aussitôt pour courir vers leur frère.

« Bill ! s'exclama Ginny en le serrant dans ses bras. Comment vas-tu ? Comment vont-ils ?

— Très bien, Ginny, sourit Bill.

— Bill ! Mr Ollivander ! lança chaleureusement Molly. C'est un plaisir de vous avoir avec nous !

— Je ne peux que remercier votre famille, s'inclina Ollivander. Je ne saurais jamais vous exprimer la gratitude que je ressens.

— Tu ne m'avais pas dit que tu devais ramener un gobelin ? aboya la tante Muriel à Bill sans prêter attention à Ollivander.

— Le gobelin doit rester chez nous, grommela Bill. J'ai l'impression qu'il mijote quelque chose avec Harry, Ron et Hermione... fit-il à voix basse.

— Madame, fit poliment Ollivander en se tournant vers Muriel. Je vous suis très reconnaissant de m'accueillir dans votre si jolie maison. On m'a chargé de vous remettre ce paquet » ajouta-t-il en sortant un coffret de velours usé de sa cape.

    Muriel le jaugea du regard et tendit sa main en forme de serre pour attraper le paquet qu'elle ouvrit rapidement pour en vérifier le contenu.

« Ah bah enfin, cria-t-elle. Cette tiare est dans ma famille depuis des générations ! C'est un travail de gobelin, voyez-vous ! J'ai bien cru qu'elle me l'avait volée ! Après tout... elle est française...

— Nous n'avons pas eu l'occasion de te la rendre plus tôt, répliqua Bill légèrement vexé.

— C'est cela, souffla Muriel en sortant du salon, serrant le coffret en velours contre elle.

— Mr Ollivander, je vais vous conduire à votre chambre, proposa Molly. Vous pourrez vous reposer un peu avant le dîner. »

    Ils disparurent à leur tour.

« Tout se passe bien pour vous ? demanda Bill.

— On s'amuse comme des petits fous, fit Fred.

— Muriel nous déteste de plus en plus, ajouta George.

— Vous avez encore fait éclater des Bombabouses sous sa chaise ? sourit Bill.

— Pire, ricana Ginny. Ils ont transformé la chambre du fond en volière. Muriel est devenue folle avec toutes les fientes d'hiboux sur les rebords de fenêtre.

— Je ne vois pas pourquoi elle se plaint, répliqua Fred, ce n'est même pas elle qui nettoie, c'est son elfe.

— Il faut bien qu'on continue à travailler, fit remarquer George.

— Les farces et attrapes continuent de marcher avec le climat actuel ? s'étonna Bill.

— La vente par correspondance nous a beaucoup aidés, cette année, répondit George.

— Les gens ont besoin de rire davantage ces temps-ci, fit remarquer Ginny.

— C'est exactement ce qu'a dit notre généreux donateur quand il nous a donné les fonds pour ouvrir la boutique, sourit Fred.

— Un homme très sage, approuva George.

— En parlant de Harry, lança Ginny à Bill, qu'est-ce qu'il mijote avec le gobelin ?

Tome 2 - En vol avec GinnyWhere stories live. Discover now