Chapitre 16 - Occlumancie

1.7K 106 3
                                    


Harry, Hermione, Ron et toute sa famille étaient parties faire les courses pour Poudlard, la rentrée arrivant à grands pas. Le square grimmaurd était devenu calme, laissant la poussière retomber sur les meubles, les tableaux se rendormir et Avalon soufflé un peu et profiter du calme.

Ce n'est pas qu'elle n'apprécier pas leurs compagnies, mais entre l'orphelinat et Ilvermorny, elle c'était toujours arrangé pour se trouver des coins calmes et dépourvus de monde afin de pouvoir se retrouver seul. Ces moments étaient nécessaires à la jeune femme pour réfléchir à ses recherches, à sa vie... Et heureusement Nashoba n'était jamais bien loin pour la ramener sur terre. Seulement Nasoba était mort. Il n'y avait plus personne pour voir Avalon partir loin, trop loin, réfléchir trop, beaucoup trop, à en oublier de manger. Personne pour la voir partir beaucoup trop loin dans son esprit, se couper beaucoup trop fort du monde qui ne l'entoure.

 L'avantage de l'occlumancie c'est de pouvoir s'évader sans quitter son fauteuil, se construire une muraille afin de laisser sa peine derrière, pour que personne ne puisse voir toutes la noirceur, toutes les larmes et crie qu'elle retenait derrière les remparts, derrière son masque de glace.

 Personne pour voir que derrière cette jeune femme à l'apparence calme assise sur un fauteuil noir au velours abîmé par le temps ne se cache un gouffre de souffrance et de solitude. Cella fessait maintenant plus de quatre heures où Avalon était parti rejoindre son esprit, et repousser les limites de l'occlumancie. 

Elle avait reçu une lettre de son père qui lui faisait savoir que son comportement avait été inadmissible et qu'il était en colère et déçu.

Avalon,

Je n'irais pas par quatre chemins, je suis encore en colère de ton comportement immature et provoquant que tu as eu. Si Dumbledore ne m'obligez pas à t'écrire tu n'entendrais plus parler de moi. Seulement Mc Gonagall la convaincu de te faire changer d'avis. Alors écrit au directeur que tu as changé d'avis. C'est un ordre. 

S.Snape 

La lettre avait mis Avalon dans une colère noire, elle avait eu envie de hurler, de partir loin pour courir et oublier sa vie. Mais elle ne pouvait pas. Et les relations qu'elle entretenait avec le maître des lieux, Sirius Black, avaient été la limite qu'elle ne pouvait pas supporter.

Sirius et elle c'était beaucoup rapproché, et la jeune femme ne pouvait nier qu'elle appréciait beaucoup l'homme. Bien sûr ils avaient dix-huit ans d'écart, et il était officiellement un fugitif passible de la peine de mort. Mais elle savait également qu'il était l'une des rares personnes à pouvoir parfaitement comprendre ce qu'elle traversait. Comment le manque d'un ami de cœur puisse affecter toute une vie.

Avalon pouvait voir en une fraction de seconde les moments ou la mélancolie de Sirius prenait le dessus sur sa bonne humeur. Il essayait toujours de cacher cette facette de sa personnalité, notamment à Harry, et Avalon respecté cela et l'aider comme elle le pouvait. Ils avaient rapidement eu leurs petits rituels, il y avait bien sûr les soirées autour d'un verre de vin, mais il y avait également le thé que Sirius préparé pour Avalon a quatre heures chaque jour pour qu'elle n'est pas à arrêter ses recherches de potions, les tentatives d'Avalon et Sirius pour recréer une salle sur demande afin qu'ils puissent se balader à travers champs sans prendre de risque. Le jeu de la question du jour, où Sirius essayer de deviner l'animagus d'Avalon, les petits cadeaux rapportés par Avalon de son jour de sortie...

Chaque petite attention renforcer leur amitié. Mais depuis plusieurs jours il y avait également les mains qui ses touches maladroitement autour d'une bouteille, les caresses sur le dos pour réconforter l'autre, les baisers tendres sur la joue pour se dire bonne nuit, et tout ca faisaient battre follement le cœur d'Avalon. Seulement elle ne savait pas si elle était la seule qui commençait à glisser sur le pante dangereux des sentiments amoureux et de l'attirance physique. 

Elle avait obtenu sa réponse juste avant que Remus parte travailler, ils n'étaient plus que trois dans la maison, et elle allait descendre pour lui dire au revoir avant son départ. Seulement elle avait entendu des chuchotements et son prénom. Alors évidemment, elle avait fermé les yeux et tendue l'oreille en fessant appelle à ses sens de womatou pour écouter la conversation qui se dérouler deux escaliers plus bas. 

- Allons Sirius, tu ne peux pas nier qu'il se passe quelque chose entre Avalon et toi. Je suis ton amie parle-moi. 

-Mais non enfin Lunard que vas-tu chercher .!

- Eh bien vous êtes au moins amie non ?

- C'est la fille de Severus Remus, jamais je ne pourrais être amie avec elle je n'aurais jamais confiance, alors autre chose encore moins! et puis elle pourrait être ma fille!

- Oui mais Severus la eut très jeune, quoi, 16 -17 ans, une moldue en vacances avec ses parents un été à londrès ?... Et puis je crois que tu te mens à toi-même et que tu l'aimes bien, Snape ou pas. 

-Non!!

Le hurlement de Sirius avait ramené Avalon à la raison. Alors plutôt que de descendre elle avait préféré s'asseoir sur le fauteuil qu'utilisé habituellement Sirius quand il venait dans sa chambre. Elle ne voulait pas pleurer, mais elle était bien obligée de se rendre à l'évidence : ici personne ne voulait d'elle, pas même Sirius. Et puis elle l'avait sentie, cette sensation si familière, qui lui brûlaient la gorge et les yeux, ses doigts qui lui piquent. Elle avait senti cette sensation avant de faire exploser une partie de l'orphelina dans une fumée noire. Elle avait par la suite appris qu'il s'agissait des prémisses d'un obscurus. Elle ne l'avait plus sentie depuis bientôt sept ans, mais elle savait qu'elle ne devait pas laisser la peur, la colère et la solitude gagner du terrain, car c'était ça qui alimenter la création de son obscurus.

Alors à défaut de pouvoir partir par la porte d'entrer elle c'était évadé par la pensée, et avait trop repoussé les limites de l'occlumancie. Elle ne voyait plus les gens lui parlant, les mains sur ses bras la secouant... Elle avait voulu se couper du monde pour ne plus souffrir, pourtant derrière cette apparence de jeune femme au teint pale, aux yeux glacial et aux cheveux noirs comme la nuit, il y avait cette jeune beauté qui hurler et pleurer de désespoir caché derrière des murs qu'elle espérait imprenable.

Avalon Pendragon - fille de Severus SnapeWhere stories live. Discover now