J'ai besoin d'aide... (Livaï x OC) -Tome 2-

Chapitre 9 : Kuchel

PDV ANGEL
Moi : Folle... c'est ce qu'elle se dit sûrement dans sa tête. Je lui ai donné cette image. Lisais-je à voix haute en écrivant dans mon journal. Comment lui redonner une bonne image de moi après avoir fait un scandale il y a 2 semaines ?

Mon calme était revenu mais les regrets ont fait surface simultanément. Donner une mauvaise image de soi à une inconnue est la dernière chose à faire, surtout quand il s'agit d'une personne plus jeune que nous.
Comment peut-on regarder la personne dans les yeux après avoir piqué une crise ?
Elle ne me prendra jamais au sérieux.

Moi : J'aimerais revenir mais comment procéder ? Je ne peux pas revenir comme une fleur. Écrivais-je. Je pense aussi pouvoir donner des explications à Kuchel... elle en a le droit. C'est légitime.

Kuchel... elle ne sait rien.
Nous n'avons pas eu le courage de lui annoncer que notre bébé était mort à cause d'un homme et non de maladie. Elle ne comprend pas non plus pourquoi je suis allée en prison, pourquoi il y a eu besoin de recourir à un procès. Nous ne lui avons jamais donné d'explication feignant qu'une tristesse incommensurable nous avait touchés. Elle ne nous a jamais cru, ça se voyait, mais elle ne nous a jamais forcé à dire la vérité. Notre enfant était mort et cela n'était pas un mensonge.
Aujourd'hui, je lui dois la vérité, des explications qui lui permettra d'enfin comprendre pourquoi j'ai agressé et blessé un homme. Elle n'est jamais venu aux procès, on lui a juste résumé la situation, à notre convenance évidemment. En outre, notre bébé est mort de maladie, j'ai agressé un homme et l'ai blessé, j'ai écopé de trois ans de prisons et je n'ai jamais voulu voir des personnes extérieur à celle-ci. C'est ce qu'elle sait, ce qu'on lui a raconté. Des réponses... elle en à besoin.

Prête pour aller la voir chez elle, je sors de chez moi consciente que ce que je m'apprête à faire aura des conséquences sur ma relation avec elle. Seulement, je ne peux pas lui mentir plus longtemps, elle a le droit de savoir. C'est les mains tremblantent que je me dirige à pied chez elle, espérant que le trajet me permettra de me calmer un peu quant à la situation.

Chez Kuchel
Ma main tremble et reste en suspend ne savant pas si elle devrait toquer ou juste abandonner et partir. Seulement, je ne lui laisse pas le choix et toque avec appréhension.

Kuchel : J'arrive !

Une part de moi aurait préféré qu'elle ne soit pas là, qu'elle soit parti faire du shopping ou simplement sorti faire les courses.
Elle ouvre la porte avec une bonne humeur que je ne lui connaissais pas, un sourire arrivant jusqu'aux oreilles et une tenue digne d'un restaurant quatre étoiles.

Kuchel : An-Angel !?

Je lui souris, heureuse de la revoir après tout ce temps.

Kuchel : Oh mon dieu...

Elle ne peut s'empêcher de lâcher quelques larmes avant de venir me serrer dans ses bras comme une mère le ferait pour son enfant. Je lui rends son étreinte avec la même intensité et avec soulagement.

Kuchel : Ma puce... qu'est-ce que tu fais là ? Tu es sorti ? J'y crois pas... ce n'est pas un rêve ? Dit-elle en me regardant de ses yeux larmoyants.

Moi : Je suis bien là. Lui dis-je avec la plus grande des douceurs.

Kuchel : Quand es-tu sorti ? Se précipite-elle de me demander.

Moi : Il y a deux semaines... je suis désolée de n'être pas venu avant. Lui avouais-je coupable.

Kuchel : Ce n'est pas grave. Tu es là... c'est un soulagement. Je me suis tellement inquiétée, aucune nouvelle.