I - Chapitre 5

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TOUJOURS LÀ POUR TOI

Un peu plus de deux mois se sont écoulé et la journaliste blonde avait été chargé de l'entièreté des interviews de la jeune Luthor. En effet, Léna était bien plus ouverte à la parole et pouvait, en faisant, selon elle un petit abus de langage, se dire amis de la journaliste.

Tout a vraiment pris lieu lorsque deux semaines après la première interview sur l'amnistie la journaliste était revenu cette fois-ci pour un autre sujet d'interview toujours très professionnel et que la brune ce vu dans l'obligation de la remercié pour le très bel article qui était paru à son sujet, pour une fois, il était objectif, sans arrière pensée, sans rapport a sa famille si ce n'est que pour dire qu'elle voulait en redorer le blason.

La blonde croit réellement en la brune, même si celle-ci a du mal à ce faire à l'idée.

Deux semaines se sont écouler depuis la dernière venue de Kara dans le bureau de Lena Luthor, et cette dernière a encore vécu bien des tourments. Dans ses deux semaines, elle avait eu la visite de ce très charment Superman, qui la mettais en garde de ne faire aucun mal à sa cousine et a National city, de plus il lui avait dit qu'importe ce qu'elle faisait il aurait un œil ou deux sur ces moindre faits et gestes, jusque-là rien de très impressionnant.

Dans les jours qui ont suivis alors qu'elle discutait avec sa secrétaire des plannings à venir pour ses prochaines réunions et de son prochain gala pour les enfants de l'hôpital, sa mère s'est invitée sans rendez-vous. Lena s'est vue contrainte de congédier pour la journée sa secrétaire, Jess. Sa mère, adoptive il est important de préciser, lui a juste rappeler que tous bon Luthor, ne prend pas soin des gens, ils sont sur terre sans émotions et sans amour pour régner sur le monde, Lena ayant vite compris pourquoi sa mère étais venu, là elle aussi congédier, avec plus de mal certes.

A peine une semaine s'était écouler entre la venue de superman et de sa mère, que l'on portait atteinte à sa vie, encore une fois, cette fois si c'était avec des bombes lors de sa conférence de presse pour le changement de nom de sa société.

Heureusement, Supergirl et des agents du FBI sont intervenue et elle n'a pas été blesser, mais elle s'est vu obliger de tirer sur un certain John Corben pour sauver l'agent Danvers.

« Danvers ? Danvers... comme Kara ? Est-ce un membre de sa famille ? » avait-elle pensée.

Cela l'étonnerait car elle était brune, les cheveux court auburn, et les yeux marrons. Mais bon elle devait vivre avec une mort de plus sur sa conscience de Luthor, après tous, une de plus ou une de moins cela ne change plus rien ?

« Les Luthor ne ressente rien ! Une vie ? Ce n'est rien ! Prend exemple sur ton cher frère, Lex » en voilà des beaux discours moralisateurs sur la façon de penser des Luthor.

Et c'est en cette fin d'après-midi, que Léna est vraiment arrivée au bout de ses capacité de Luthor, assise sur son canapé, un verre de whisky a la main, le regard perdu dans le vide, son masque de luthor semi présent, détruite de l'intérieur. Sur le point de s'adonner à une activité peu commune chez les Luthor, autrement appeler par les être humains : pleurer.

Sa secrétaire entre dans son bureau. Moins d'une seconde lui a été nécessaire pour revêtir son masque, de femme forte et indépendante.

« Ne jamais rien laisser paraître, nulle individus doit savoir qu'un Luthor peut être faible » un sermon abrégé de la famille Luthor.

— Mademoiselle, Kara Danvers est ici.

— Faîtes-la entrée, répondis la luthor sans se lever de son sofa.

Une petite tête blonde passe par l'embrasure de la porte, avec un grand sourire, à en cacher le soleil, lorsque Jess se retire, enfin. Léna ne peut retenir un rictus qui vient orner ses lèvres, cette femme blonde était vraiment un rayon de ce majestueux astre.

– Kara ! Que faites-vous ici ? Demanda la Luthor d'une voix qui se voulait ferme.

— Comment allez-vous, Lena ? répondis la blonde avec sincérité et inquiétude.

— Comme une Luthor qui viens de tuer quelqu'un, ironisa la Luthor.

— Non je voulais savoir sincèrement, repris Kara un peu plus fermement, en s'asseyant au côté de Lena.

— Oh, et bien, je ressens du vide et du calme, un peu... comme quand Lex c'est fait arrêter et que j'ai retrouvé ma mère rangeant sa chambre comme s'il était partis en voyage d'affaire.

— Je suis désolé, Lena, vraiment, je suis là pour toi.

« Doucement petit cœur, tu vas beaucoup trop vite là ! Pourquoi elle dit ça, elle ? Hein pourquoi elle est aussi gentille ? D'ailleurs elle n'as pas du s'en rendre compte mais elle est passé au tutoiement, et ce palpitant qui refuse de ce calmer je suis incapable de la reprendre » paniqua Léna.

Son masque de Luthor tombant réellement laissant ses yeux s'humidifier bien plus que nécessaire, cette boulle douloureuse coincer dans sa gorge enserrant son œsophage, l'empêchant ainsi de respirer décemment. Sans se rendre compte, que les larmes indomptables semblent s'échapper comme un ruisseau dévale la montagne au printemps.

Kara n'hésite pas. Elle se rapproche de Léna, dans un mouvement lent et gracieux, dans la finesse et la douceur candide qu'émane de cette femme, pour en rien brusquer ou faire peur à la brune. La blonde la pris dans ses bras, dans un mouvement lent, appuyant sur la clavicule pour indiquer qu'elle lui offre son épaule pour pleurer... Lena cède, laissant tomber sa tête, fourrant son nez dans le cou et humant le doux parfum de Kara, qui s'active à lui faire des douces caresses dans ses cheveux de façon à l'apaiser.

« Que fait-elle ? Mmh, c'est agréable, elle ne devrait pas être aussi gentille...Ça ne doit pas être agréable, c'est mauvais ! » pensa Lena se laissant finalement aller contre Kara sans s'en rendre vraiment compte.

Lena glissant ses mains jusqu'au torse de la blonde, agrippe sa chemise et la serre fortement dans ses poings, comme un enfant serrerait sa peluche.

Elle ne sait pas pourquoi, ni comment, elle arrivait à laisser tomber le masque, enfin plutôt n'arrivait pas à garder ce masque, qu'elle arrive à se confier autant à Kara, sans même s'en rendre compte, ou le vouloir réellement, en sachant que cette dernière est journaliste. La morale de Léna abdique, laissant son corps aller se blottir contre le corps de cette femme, si parfaite aux yeux de Léna.

— J'ai peur... peur de ce que je suis devenu...devenir quand je ressentirais à nouveau des choses.

— Tu n'as pas à avoir peur, je suis là avec toi et je ne vais nulle part, je serais toujours ton amie, et je te protégerais toujours, je te le promets, Lena.

Le cœur a ses raisons que la raison et sa famille ignoreWhere stories live. Discover now