ɪ ᴡɪʟʟ ɴᴇᴠᴇʀ ғᴏʀɢᴇᴛ ʏᴏᴜ ᴍʏ ᴅᴇᴀʀ
La semaine de cours est passée plutôt vite, j'ai accompagné comme prévu Astoria au Chemin de Traverse le mercredi. Je l'ai aidé pour les préparatifs de la soirée de vendredi. Au fond malgré son air hautain et supérieur elle est plutôt gentille. Avec Draco on est toujours autant perdu, on se sait plus trop où on en est. Mais il passe souvent me voir dans ma chambre, quelques fois il est resté pour étudier tout seul dans la pièce. Il a tout de même retrouvé un peu le sourire, tout du moins quand il est avec moi. Et ça me fait plaisir de le voir comme ça, je l'aime plus que tout.
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Je me réveille ce matin, on es vendredi. Je n'ai aucune envie de me lever alors je décide de ne pas aller en cours. Draco débarque dans ma chambre en moins de deux.
— On ne t'as jamais apprit à frapper avant d'entrer Blondinet ?
— Tu n'es pas habillée ? Les cours commencent dans cinq minutes ! Il s'active et prépare mon sac.
— Je n'y vais pas. Il s'arrête net.
— Quoi ? Pourquoi ? Tout va bien ?
— Oui je n'ai juste pas envie d'y aller.
— Je reste avec toi alors.
— T'es vraiment un pot de colle c'est fou ça. Il soupire. Non mais sérieusement je peux rester toute seule.
— J'avais l'air de te laisser le choix ? Il pose ses chaussures et jette son sac dans un coin de la piece. Il saute sur moi, je passe ma man dans ses cheveux et les décoiffe au passage.
— Je préfère quand ils sont comme ça.
— Tu n'aimes pas mon style de mec propre sur lui ? Il sourit.
— Si, mais je te préfère au naturel.
— C'est que tu es mignonne quand tu t'y mets ! Il pince ma joue et je le dégage.
— La ferme. Je lève les yeux au ciel, il relève la tête vers moi avant de se décaler et de s'assoir à côté de moi. Il dépose son regard sur moi, ses yeux passent en revue tout mon visage.
— Tu as parlé à ton père ? Oula sûrement pas.
— Non, je l'évite en ce moment.
— Tu devrais lui parler, je pense que c'est la meilleure chose à faire. Merci du conseil Barbie.
— Je n'en sais rien, il a fait des choses horribles.
— Il est humain et l'erreur est humaine. Mais quel philosophe.
— Oui mais il y a des limites.
— Je veux bien te croire. Je souffle.
— J'ai grand besoin de me divertir, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu de fou rire et que je n'ai pas pleuré de rire. Ça fait tellement de temps que je ne m'amuse plus.
