Silicia

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Dans l'univers, les humains ont toujours cherché des formes de vie dès qu'ils ont eu connaissance qu'il était possible qu'il y en ait. Avant même la conquête de l'espace, il est clair que l'homme à toujours cherché l'inconnu, le rendre connu, le découvrir, anecdote marrante : nos parents nous ont toujours dit de ne pas parler aux inconnus. Des astronautes ont cherché, il y a bien longtemps, sur une planète nommée Silicia des formes de vie. Ce ne sont pas les premiers et ce ne seront pas les derniers à chercher. mais comparé aux autres. Eux, il semble qu'ils aient trouvé. Un des membre de l'expédition en était persuadé, pourtant cette planète ne possède pas du tout les conditions idéales pour le développement de forme de vie comme la nôtre. Sa température moyenne est de -170 °C, les gaz qui se trouvent dans son atmosphère sont irrespirables et l'eau ne se regroupe pas comme sur terre. Pourtant, vu de ma navette, je perçois des continents, des mers, des océans, et même des lacs, enfin seulement cinq, ils doit sûrement en avoir beaucoup plus mais ces cinq là sont énormes. Les explorateurs, comme j'aime les appeler, ont parlé de ces mers et océans. Ils ne sont pas faits que d'eau, mais ce sont effectivement des liquides, dont l'élément principal est l'atome de silicium, ou plus exactement le silice ou SiO2. Un des explorateur est allé dans ces liquides avec une tenue adaptée, il a mis plusieurs heures pour descendre et revenir car se déplacer dans ce liquide est aussi facile et éprouvant que manger une brique de terre cuite. C'est possible et faisable mais c'est éprouvant. Il ne voyait rien dans cette mer opaque, mais quand il en ressortit, son collègue fut ému, dans sa main se trouvait un animal étrange ressemblant à un phasme, à l'exception qu'il était totalement crispé et immobile qu'il possédait des couleur assez exotique mais à la fois grisâtre, comme sur une pierre semi précieuse. Et en parlant de pierre, il en avait l'apparence, la texture, la solidité, et le poids. Les explorateurs se sont longtemps demandé si cette chose n'était pas une sculpture créée par le temps et les réactions chimiques. Mais les détails étaient trop parfaits pour que ce le soit. En le découpant en deux, ils virent des organes à l'intérieur, ils avaient eux aussi l'apparence de pierre. Quand ils le disséquèrent, du liquide de la mer s'était échappé de ce corps. Cet animal de pierre était bien un extraterrestre. Ils ont recommencé plusieurs fois cette expédition et à chaque fois, l'un d'entre eux ramenait une nouvelle forme de vie. Toutes à base de Silice. Ainsi la planète qui se nommait K-98-HC fut renommée Silicia ; et paradoxalement, notre planète, la terre, ne s'appelle pas Carbona... Car oui, tous les terriens, qu'ils soient végétaux, animaux, champignons, protistes, bactéries ou archées font partis du cycle du carbone.

Dans ces mers et océans de molécule inhabituelle pour nous humains, se trouvaient des animaux et des plantes dont le corps était essentiellement composé d'oxygène, d'hydrogène, et de silicium. Et moi ? Qu'est-ce que je viens faire dans tout ça ? Je me suis porté volontaire, dans le but de réaliser mon rêve. J'ai quitté ma femme et ma fille... et également mon métier de comédien pour réaliser mon rêve. Maintenant que je suis ici, je découvre à quel point cela va m'être douloureux de ne plus les voir. Leur parler et être à des millions d'années lumière d'eux. Mon rêve était de pouvoir parler à des extraterrestres, mais ces organismes à base de silice n'ont qu'un battement de cœur tous les 10 milliards d'années. Je ne sais pas comment les scientifiques vont faire, mais d'après ce que j'ai compris, je vais devoir revêtir une combinaison qui ralentira énormément mon organisme et ils vont dresser une sorte d'accélérateur de particules tout autour de la planète. Ainsi je vivrai à la même vitesse que ces aliens et les hommes pourront à leur vitesse m'observer. Ma navette arrive près du vaisseau mère. Le tresse ou la peur me refroidit d'un coup, je vais faire partie des ces explorateurs célèbres que l'on étudie en cours d'histoire, bientôt, le stresse ne sera plus le seul à me refroidir...

Petites histoires pour s'endormir...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant