Lettre d'un jeune à l'empire

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Au sud-est de l'empire Pikatchutain, depuis une dizaine d'année maintenant se trouve une réserve naturelle. Elle est tellement grande qu'elle fait la taille de deux des plus gros pays de l'empire. L'empire a annexé cette immense province lorsque les indigènes qui s'y trouve ont demandé protection à l'impératrice pour qu'elles ne soient pas totalement décimées par une invasion ennemies venant du sud. Ils avaient des intentions de conquête et étaient Harkness spécistes et hostiles envers les habitantes de ce lieu. Les armées de l'empire les ont repoussés, installé une frontière au sud et comme les indigènes ne voulaient pas former un pays mais garder leurs traditions de peuplade pluriculturelle, certaines sédentaires, d'autre nomades, les hiérarchie s'étendant rarement à plus d'un village. Pourtant, ces peuples partagent une sorte de culture commune, au niveau de l'organisation de la société comme dans leurs croyances divines. Les indigènes ne nomment pas leurs territoire, comme elles n'ont jamais vraiment nommé leurs propre espèce. Chaque tribut a son nommais elle n'ont jamais décidé d'un nom commun pour les désigner. La première fois que cette question s'est posée, ce fut le jour où elles durent plaider leurs cause à l'impératrice. La représentante plaida son peuple en utilisant l'argument de leurs croyance commune comme preuve de leurs unité. C'est donc par « filles des esprits de la nature » qu'elles sont mentionnées dans les textes officiels, mais personne n'utilisent cette expression couramment. En allant passer un séjour dans cette réserve, lors de mon « trou de l'empire » (à la fin de mon grand examen, avant de me lancer dans les études supérieures.), j'ai fait la connaissance de d'une famille d'indigènes, celle qui m'a accueilli. Je me suis calé sur leurs rythmes de vie les quelques semaines où j'étais chez elles. La famille se lève généralement avec le soleil. C'est Nina qui se lève toujours avant tout le monde. C'est souvent elle qui prépare le premier repas de la journée, mais quelques fois, c'est Alicia, sa compagne, qui le fait. Je la sais parce qu'elle me réveille à chaque fois pour que je l'aide. (Je me suis pas logé comme un roi. Je ne paye rien donc j'aide un minimum à la vie commune.) Elles commencent traditionnellement la journée par un repas en famille. Nina et Alicia ont deux enfants, deux filles, évidemment, (J'expliquerais plus tard pourquoi.) Nilicia et Alina. Les petites ont quasiment le même âge et il m'arrive très souvent de les confondre, leurs prénoms quasi-similaire ne m'aide pas. C'est une tradition commune à tous les peuples de la réserve ; Les enfants ont pour prénom un mélange des prénoms de leurs parents Il n'y a pas de nom de famille dans tous les peuples de la réserve. Pour retracer les arbres généalogiques, on remonte les prénoms. De part ce système, les mêmes prénoms reviennent souvent. L'arrière-grand-mère de Nina s'appelait Nina également. Une fois le premier repas de la journée pris, Alicia emmène ses enfants Nilicia et Alina chez une sorte de druidesse qui fait l'école aux enfant de la tribut, elle leur apprends à chasser, les plantes qui se mangent et celle qui se cultivent, à fabriquer des habits, des outils, et même l'histoire de leurs peuple, de leurs tribut et des tribut voisines. Assez récemment, ont leurs apprend qu'elles sont des citoyennes impériales et qu'elles peuvent faire un tour de l'empire. (ce que je suis en train de faire) pendant un ans ou deux quand elles en auront l'âge. Les lois des citoyennes impériales(communes à tout l'empire) ne leurs sont pas encore apprises. L'information est compliqué à faire passer dans ce genre de lieux reculé. Nina m'emmène l'aider aux champs, pas très loin de là où elles habitent. D'ailleurs, la tribut où je suis est sédentaire, mais l'architecture les hauts murs sont en bois et le toit est entoiles. Les champs et potager sont en bois et le toit est en toiles.


Les champs et potagers ne sont pas très grand mais très luxuriant. Ce peuple sait parfaitement comment utiliser toutes les plantes à bon escient ; pour repousser les insectes, pour une meilleure pousse, ect.... La particularité de cette espèce que je dois expliquer est qu'il n'y a qu'un seul genre et aussi qu'un seul sexe. Chaque membre de l'espèce possède les deux gamètes mâle et femelle dans leurs corps. Ainsi, n'importe laquelle d'entre elles peut théoriquement se reproduire avec n'importe quelle personne de son espèce. Ce qui est étonnant c'est que le genre unique par lequel elles se désignent est un genre féminin et non un genre neutre, qui pourtant existe bien dans leurs langue. La raison à cela est historique. Le peuple de la réserve, étant sur un très large territoire, a souvent été amené à côtoyer beaucoup de peuples humains différents. De part leurs ressemblance physique extérieure à des femelles humaines, tous les peuples humains qui les ont côtoyé les ont genrés au féminin et depuis c'est resté. Dans le langue de « filles des esprit de la nature » le pronom neutre désigne les objets et les esprits ou les dieux. Le masculin est utilisé pour les animaux mâles et le féminin pour celles qui la parle traditionnellement et les animaux femelles. Logiquement, les animaux hermaphrodites devraient aussi être genrés au féminin, comme les escargots par exemple. Mais j'avoue ne pas avoir posé la question. Au début, je pensais que les petites filles serraient surprises de voir ma barbe, mais en réalité pas plus que cela car les vielles femmes finissent par en avoir une fine qui pousse en vieillissant. Alicia ne met pas longtemps avant de nous rejoindre. Quand elles sont toutes les deux, j'ai presque l'impression d'être de trop. J'aimerais un jour être capable d'aimer de la même façon que Nina et Alicia s'exprime leurs amour. Ce n'est pas un amour argent, transcendant ou explosif, c'est un amour doux, tendre, du quotidien, rempli petite attention de tous les jours, ce genre d'amour ne se consume jamais, quand elles seront très âgées, elles s'aimeront sûrement de la même manière. J'ai l'impression que ce genre d'amour ne naît que chez les personnes qui ont vécu une guerre Elles savourent la chance qu'elles ont de pouvoir aimer tous les jours. Nina et Alicia ayant la trentaine, elles ont vécu une bonne partie de leurs vie l'invasion et la guerre qui les a menées à rentrer dans l'empire. Je les vois virevolter langoureusement, leurs mains qui s'effleurent avec des sourires discrets quand elles touchent un outils. Elles ne se lancent pas de mots doux mais les petites intonations de leurs voix semblent si agréables et chaleureuses. Parfois elles se taquinent, ont des petits jeux où elles vont se chercher, elles rient discrètement et gloussent de temps en temps. Dans ces moments, elles semblent plus enfantines que leurs filles. Les deux aimées ont presque la trentaine, elles en ont vécu des choses et en vivront sûrement encore beaucoup. Je n'ai pas le droit d'assister aux cérémonies religieuses, alors j'attends non loin des lieux de cultes quand la famille y va. Mon séjour va prendre fin et je vais demain visiter un autre pays ou une autre contrée de l'empire. Je garde de super souvenir avec elles, j'espère les revoir un jour. Si Nilicia ou Alina voudra faire son « tour de l'empire » et passer dans mon pays quand elles auront grandit, je les hébergerais avec plaisir !

Petites histoires pour s'endormir...Where stories live. Discover now