Chapitre 8

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''-Tu dois vraiment y aller?

-J'ai une réunion ce matin. Je devrais être rentré pour midi. Est ce que tu veux que je prenne quelque chose à manger sur le retour?

-Je sais que je vais le regretter, mais j'ai vraiment envie d'un kebab avec des frites et une tonne de fromage.''


Avec un léger rire, Louis se penche pour planter un baiser sur le front d'Harry avant de se baisser un peu plus pour embrasser son ventre proéminent, rit toujours plus en recevant un petit coup de pied sur le menton.


''-Hé, du calme là dedans. Omar n'ouvre pas avant onze heure.''


A son tour, Harry se met à rire doucement, attire le regard de Louis qui retarde toujours plus le moment de son départ en se perdant dans ses yeux trop clairs.


''-Ça va aller tout seul pendant quelques heures?

-Lou', c'est pas la première fois que tu me laisses seul.

-Ouai, mais j'ai franchement l'impression que t'as encore explosé cette nuit.''


Joignant le geste à la parole, Louis fait glisser avec ses mains le tee-shirt qui couvre le corps de son petit-ami, dévoile sa peau tendue, marquée, son nombril tellement étiré qu'il est inexistant. Les tatouages sur ses aines sont portés disparu assis comme il l'est, son papillon a presque la tête à l'envers, consumé par sa poitrine naissante.


''-C'est pas qu'une impression. Ce bordel est de plus en plus lourd de jour en jour. Bientôt il va me falloir un palan pour me lever.

-Profites en tant que je suis là.''


Le prenant au mot, Harry tend les bras vers Louis qui l'aide à se remettre sur pied, dépose un baiser rapide sur ses lèvres charnues en laissant ses mains caresser avec tendresse le cocon dans lequel leurs bébés continuent de se développer chaque jour.


''-Tu m'appelles si t'as besoin de quoi que ce soit ou si t'as un coup de blues.

-T'inquiète pas Lou'. J'ai de quoi m'occuper. J'ai tous les bodies qu'on a reçu à laver et plier. Et je vais sûrement commencer à peindre la nurserie.

-Haz', non. Je ne veux pas que tu fasses ça seul et on a encore le temps.

-J'entre dans le troisième trimestre dans deux semaines Lou'!

-Rien à foutre. Tu peux t'occuper des bodies, de Gipsy, tu peux peindre dans ton atelier, mais tu ne peindras pas la nurserie tout seul.

-Non mais tu m'as pris pour un gamin du périsco' ou comment ça se passe?''


En voyant la contrariété sur le visage d'Harry, en repensant aux mots qu'il vient de prononcer, Louis réalise que oui, il vient bel et bien d'agir avec son petit-ami comme il le ferait avec un gamin de trois ans qui ferait un caprice.


''-Tu ne peindras pas la nurserie aujourd'hui.''


Mais empêcher Harry de peindre, c'est comme secouer un jouet sous le nez d'un gosse et lui dire qu'il ne l'aura pas. C'est cruel, et inutile. Alors pour être bien sûr qu'il ne le fasse pas dans son dos, avant de partir, Louis prend le temps d'aller récupérer les pots de peinture dans la nurserie pour aller les cacher sous la première étagère de la penderie. Il les dissimule au milieu des bâches, certain qu'Harry ne pourra pas se baisser suffisamment pour les récupérer. Et c'est satisfait qu'il sort de la pièce, fait son chemin jusqu'à la buanderie où il retrouve Harry entrain de remplir la machine à laver de bodies et bavoirs en tous genre.

Peins moi une belle histoire (LARRY STYLINSON MPREG) TERMINÉEWhere stories live. Discover now