Chapitre 5

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Depuis plus d'une demi-heure, Harry fouille et dévire son dressing à la recherche de la perle rare. Des vêtements dans lesquels il peut être confortable sans que sa mère grince des dents face à sa dégaine de beatnik. Mais il déteste les jeans, ne se voit pas recevoir sa famille en jogging et les quelques robes dans sa penderie sont destinées à des soirées bien spéciales qui n'impliquent ni sa mère, ni sa sœur ou celles de Louis.


''-Tu t'en sors bébé?

-Je sais pas quoi mettre...''


Avec un léger rire, Louis avale la distance jusqu'à son amant dénudé au milieu du dressing, glisse ses mains sur ses hanches généreuses jusqu'à les croiser sur son ventre rebondi tout en regardant son reflet dans le miroir qui leur fait face.


''-Pourquoi tu mets pas ton pantalon noir?

-Il a gros trou à l'entre-jambe.

-Le vert?

-L'élastique tient plus.

-Et le jaune?

-Il a des tâches de javel.

-Bon sang Haz' il faut vraiment qu'on renouvelle ta garde-robe.''


Avec un léger rire, Louis se colle toujours plus à Harry, appuie ses paumes à sa peau agréablement chaude et légèrement grasse à cause des crèmes qu'il étale toujours en trop grande quantité sur son corps après sa douche. Distraitement, il joue avec le bijou qui pend à son nombril et dont Harry va devoir se séparer incessamment sous peu.


''-J'en ai pas besoin.

-La preuve que si.

-Tu sais que je déteste faire les boutiques..

-Je sais. Mais t'as les mêmes fringues depuis dix ans Haz'. Et même si tes sarouels te laissent une sacrée marge, je doute que tes tee-shirts continuent de te couvrir bien longtemps.

-Aoutch.

-Reconnais le. Tous les jours tu prends un peu plus de bide. Et j'ai bien l'impression que ton cul commence à gonfler lui aussi.''


Joignant le geste à la parole, Louis se décale pour empoigner avec vigueur les fesses bombés et généreuses de son amant qui sursaute, et avec un couinement aigu, se retourne vers lui, perdu entre l'envie de rire et celle de lui en coller une. Sans pouvoir retenir un sourire, il accepte le baiser que Louis dépose sur ses lèvres, se perd dans ses yeux d'un bleu trop profond qui l'ont fait chavirer à la seconde même où il les a croisé pour la première fois dans la cafétéria de leur lycée. Il se perd dans son regard, laisse tout le loisir à Louis de lire l'inquiétude qui berce le sien.


''-Te torture pas avec ta mère.''


Sans réponse, il devine qu'il a visé juste, continu sur sa lancée, répète un discours qu'il a déjà tenu maintes et maintes fois au cours des dernières années.


''-Tu t'en fous si elle a des critiques à faire. Elle en fait toujours de toute façon.

Peins moi une belle histoire (LARRY STYLINSON MPREG) TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant