Aujourd'hui Mélanie commence le travail dans mon entreprise, elle est réceptionniste et c'est très bien. Comme ça elle ne pourra pas mettre son nez dans mes affaires. C'est ma secrétaire qu'il l'accueille et lui explique son travail, moi je suis occupé et je n'ai pas de temps à lui accorder.
De toute façon, il faut créer un manque, pour obtenir ce que je veux d'elle, il faut que je la rende dépendante de moi, après avoir été présents tout les jours pendant une semaine, je dois créer un manque.
Marc: tu as engagé la serveuse ?
Moi: oui, ça te pose un problème ?
Marc: absolument pas.. alors tu as conclu ?
Je le regarde et son regard m'a fait rire
Marc: Champion
Moi: arrête Marc
Marc: Bh non, c'était comment ?
Moi: très bien
Marc: je veux bien te croire, depuis le temps qu'on a besoin d'une réceptionniste
Moi: tu n'as pas du travail ?
Marc: si, je vais en déplacement d'ailleurs, toute la semaine. Je vais faire le tour des chantiers
Moi: parfait
Marc: ouais je te ferais un compte rendue
Il sort de mon bureau .. je ne fais pas un travail excessivement fatigant ou contraignant. J'achète des terrains puis je construit et je vend. C'est simple mais y'a quand même une logistique à avoir.
J'ai beaucoup misé sur mon entreprise et même pour Mahva, l'entreprise est importante. Nous y avons mis notre énergie pour être sure de réussir professionnellement.
J'aime le luxe et les belles choses et j'aime être indépendant. L'argent permet toute ces choses mais l'argent ne fait pas le bonheur. A une époque j'étais heureux dans mon malheur. Je n'avais pas ma mère mais ça allait
Flash back
Nayem: si on se fait attraper on est dans la merde
Moi: justement, c'est ça qui est marrant
Aymen: bon allez, on y va
On était dans le centre et on voulait faire le mur. On voulait faire le mur juste pour le faire pcq y'a rien du tout autour du centre. On est en plein désert et y'a rien a faire.
Nayem: ENFIN ! Ptn enfin un peu de liberté
Moi: ouais on va par où ?
Aymen: la, venez on va par la.
Donc on le suit et plus on le suivais plus on s'éloignait du centre. Cette sensation, cette adrénaline. Je les avais entrainé avec moi, je savais comment faire pour que Aymen me suive et Nayem étant toujours très protecteur, il nous suivait. Haydar et Khalifa eux ont préféré rester en sécurité dans le centre.
Aymen: putain on y voit rien dans le noir, ils auraient pas pu mettre des lampadaires ou je sais pas moi
Nayem: Vsy on fait demi tour, on séchera le cours de combat et on fera le mur demain.
Moi: ok, bon c'est par ou ?
On regardait autour de nous mais dans la nuit en plein désert, c'est impossible de se repérer.
Nayem: putain !
Aymen: toi ton loup il peut nous aider
Nayem: ouais mais je le contrôle pas, si je le laisse prendre le contrôle, il vous tuera avant de nous aider
Moi: j'aime mieux être perdu mais être en vie que de me faire tuer parce un loup complètement fou
Nayem: c'est toi tu es fou de nous avoir entraîné dans ton délire
Moi: t'en a pas marre de ce centre ? On mérite pas d'être des mecs normaux ?
Ils ne disent rien
Moi: moi j'en ai marre, les meufs, les potes, le lycée. J'aurais préféré vivre ça que d'être ici. En plus toi tu as ton loup donc tu sais que bientôt tu retourneras en France mais nous, nous on est là pour on ne sait combien de temps.
Après ça, après ça on attendu que le jour se lève . On avait dormi dehors et si le désert est chaud en journée, croyez moi la nuit c'est une autre affaire. On était congelé..
Aymen: il est quel heure la ?
Nayem: je sais pas, ptn j'ai froid
Moi: bon venez on rentre
Même à la lumière du jour c'était compliqué de se repérer. On ne connaissait pas le désert car on ne sortait jamais mais après plusieurs heures de marche on arrive enfin devant le centre.
« REGARDEZ ILS SONT LÀ »
Nayem: on est dans la merde !
Aymen: putain on va se faire démonter
Moi: pourquoi vous m'avez suivis ? Quand j'ai des idées de merde Pq vous m'empêchez pas.
Tout le monde nous regardait dans le centre, Haydar et Khalifa nous regardaient et nous faisaient comprendre qu'on allait prendre chère. Putain prendre chère pour rien, pour avoir dormir sur le sable sous -20 degré.
Fin du flash Back
J'étais heureux dans mon malheur, quand je pense à ça, je me rappelle pas qu'il me manquait quelque chose. Je n'en voulais pas à ma mère d'être morte, je n'en voulais à personne si ce n'est au vieux Ulfarks qui m'empêchait de sortir. Sinon j'étais heureux dans mon malheur.
Toc toc
La porte s'ouvre et je vois Mélanie, elle s'approche de moi des feuilles à la main.
Mélanie: je devais les laisser à la secrétaire mais elle n'est pas là. C'est le courrier du jour
Moi: Merci, dépose le la, je vais m'en occuper plus tard.
Je faisais mine d'être concentré sur mon ordinateur pour pouvoir l'ignorer comme il se doit. Je vous ai dit je vais jouer avec elle.
Mélanie: on se voit après ?
Moi: hum ?
Mélanie: je t'ai proposé de nous voir après
Moi: non je dîne avec une .. amie
Mélanie: une amie ?
Moi: j'ai beaucoup de travail Mélanie
Melanie: a quoi est ce que tu joue ?
Moi: je ne joue pas, je travaille
Mélanie: qui est cette amie ?
Moi: c'est de la jalousie que je perçois ?
Mélanie: elle ne fait pas partie du plan
Moi: si au contraire
Mélanie: oh alors tu vas t'en servir pour me rendre jalouse ?
Moi: pourquoi je voudrais te rendre jalouse ? Tu m'as clairement fait comprendre que tu ne comptais pas ressentir de quelconque sentiment pour moi
Elle ne dit rien avant de s'en aller en fermant claquant la porte. Finalement ça semble plus facile que prévu.
🌺
La journée termine et en remettant les derniers dossiers à ma secrétaire, j'aperçois Mélanie rigoler avec mon comptable. Prévisible, beaucoup trop prévisible.
Moi: Alexia je veux le dossier près pour demain, je vais sûrement acheter un nouveau terrain.
Alexia: ok.
Moi: au revoir.
Je vais vers l'ascenseur juste à côté de la réception.
« Ilan tu t'en vas ? »
Je vois que c'est mon comptable qui me parle
Moi: oui Pq ?
Samy: je venais te voir, j'ai les chiffres du trimestre
Moi: ah ça attendra demain, j'ai un rendez vous très important.
Samy: ouais pas de soucis, je le laisse à ta secrétaire
Moi: parfait. Bon Samy, Mélanie a demain
Elle avait une odeur qui se dégageait d'elle qui me ravissait. Elle était jalouse et ça me plaisait, pas parce que j'avais un quelconque sentiment pour elle mais parce que ça montrait que j'avançais dans mon but.
🌺
La porte sonne, j'ouvre et je vois Raya. Je la laisse entrer. Elle passe à côté de moi sans vraiment me prêter attention. Je souffle et referme la porte, je la vois regarder partout autour d'elle puis se reconcentrer sur moi. Bon quand faut y aller, faut y aller
Flashback
Moi: Allo, c'est monsieur ElKary pour savoir si vous avez pu trouver une autre femme de ménage
« Bonjour monsieur ElKary, Mademoiselle Raya devait revenir vers vous, elle ne l'a pas fait ? »
Moi: Raya ? Non elle ne l'a pas fait
« Oh je m'en excuse. Je la contacte puis je vous re contacte »
Moi: non, je la contacte directement, pouvez vous me donner le numéro
« Euh.. c'est à dire que »
Moi: que ?
« Que C'est contraire à notre règlement »
Moi: et laisser vos clients sans aides ménagère, ça fait partie de vos règles ?
Elle ne répond pas alors je la relance et finalement elle me donne son numéro. Je raccroche sans attendre mon reste et appelle Raya. Ça sonne, une fois, deux fois puis ça va en messagerie. Elle a raccroché ! Je rappelle
« Arrête Émir aha, oui allo »
Moi: Allo, j'ai toute votre attention ?
Elle: qui est ce ?
Moi: monsieur El Kary
Elle ne répond pas
Moi: vous êtes encore là ?
Elle: en quoi je peux vous être utile monsieur El Kary ?
Moi: vous étiez censé revenir travailler non ?
Elle: non, j'étais supposé vous appelez pour que l'on convienne d'un arrangement.
Moi: chose que vous n'avez pas fait
Elle: exactement.
Je souffle, elle n'est pas coopérative, comme si elle ne voulait pas arranger les choses.
Elle: Emir ..
moi: vous parlez avec moi ou avec votre Émir
Elle: avec Emir puis vous m'avez appeler.
Moi: vous pouvez venir à la maison pour que l'on discute de cette arrangement ?
Elle: très bien, je serais là à 19h.
Moi: par..
Elle a raccroché avant que je finisse mon mot. Elle est odieuse et finalement je ne suis pas sure de vouloir qu'elle revienne travailler ici.
Fin du flashback
Elle: bonsoir
Elle souriait, un vrai sourire.
Ça lui va bien
Mahva: si tu étais plus gentil on la verrait sourire plus souvent