Call Me ! (Terminée)

Von batjey

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Paris, France, 2018, Quand Arthur quitte Zoé, après quatre ans de relation, celle-ci ne se voit plus d'avenir... Mehr

Prologue
Chapitre premier
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Réponses au FAQ
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
☆Information Importante☆
Chapitre dix-huit
Chapitre vingt
Chapitre vingt-et-un
Chapitre vingt-deux
Chapitre vingt-trois
Épilogue
Message de fin et remerciements !
Trailer + Suite de l'histoire
Chapitre hors histoire !

Chapitre dix-neuf

27 2 2
Von batjey

Je suis quand même contente de m'être endormie, malgré ce rêve que je maîtrisais à moitié.

Mais je suis très épuisée et je rêve de rester dans mon lit pour dormir encore et ignorer les révisions qui m'attendent mais surtout tous les événements qui risques d'arriver...

Pourtant je suis là et il va bien falloir que je me lève pour affronter cette journée.

Cette journée qui peut faire basculer ma vie...

Dans un soupir, je tire les draps et me lève.

Pas le temps de quoi que ce soit, que je me tape la tête violemment. Je retombe sur le coussin, totalement sonnée.

Tiens, Zoé ! Ça t'apprendra à te lever trop vite le matin !

Heu...

Une minute ?

Je suis où, là ?

Je rouvre les yeux et constate bien vite que ce n'est pas ma chambre. Je fixe un plafond tout près de mon visage, incrédule.

Je tourne la tête vers des draps plus sombre, que ceux que j'ai d'habitude, et mon sang se glace en un instant.

Arthur...

- Dans mon lit !

Arthur se réveille d'un bond et s'assoit comme si un pétard venait d'exploser à quelques centimètres de sa tête. Lui aussi finit par se taper la tête mais il ne se recouche pas.

- Aïe ! Satané plafond de... Hé ! Ça ne va pas de crier... Hein, Zoé ? Qu'est-ce que tu fais , demande t-il totalement paumé.

- Heu ben... c'est ce que j'allais demander... désolée de t'avoir réveillé...

Je sens mes joues s'enflammer et devenir aussi rouges qu'un champs de coquelicot à elles toutes seules !
Encore plus quand je me rends compte que je n'ai que ma petite chemise de nuit comme seul vêtement... et rien en dessous !

- On est rentré bourrés hier soir, se demande Arthur.

- Pas dans mes souvenirs, non...

Surtout que tu ne sors jamais le soir et que tu n'as jamais bu plus qu'un fond de champagne premier prix, Zoé !

- Ok... alors qu'est ce que tu fais là ?

- J'en sais rien... Tu sais, je t'ai parlé de la fameuse Zoé qui peut me téléphoner et...

- Oui, tout à fait. Je vois très bien de quoi tu me parles. Surtout que j'ai vu... ou plutôt entendu, je te rappelle. Et tu penses que c'est elle qui est à l'origine de tout ça, alors, il se frotte le front.

- Peut-être oui. Mais j'en mettrais pas ma main au feu.

Surtout que j'y tiens à ma main, quand même !

Il baille et me tourne le dos pour attraper son portable.

Je ne comprends plus rien du tout. Je secoue la tête perdue.

Par acquis de conscience, je tape ma petite poche qui se trouve sur le côté droit de ma nuisette pour y trouver mon téléphone.

Mon cœur reprend un rythme un peu moins rapide. Mais avec Arthur si près de moi, c'est difficile de rester calme.

Je tourne la tête pour observer la pièce dans son ensemble. Rien à voir avec la grande chambre qu'il avait dans l'espèce de manoir où nous étions la veille !

Pas de doutes, nous sommes bien à la rue de Carnot, de nouveau !

- Quoi ! Il est déjà 10h30 !

- Ah... et alors, c'est grave ? On est en révision, tu sais.

- Ce n'est pas pour ça... Il faut que je me lève. J'ai un rendez-vous.

Son ton froid et distant me fait mal au cœur.

- Un rendez vous médical, je demande prudemment constatant qu'il est un peu contrarié et pas très bien réveillé.

- Non. Je...

Je sursaute quand mon téléphone se met à sonner tout à coup.

Je l'attrape comme si il y avait le feu et je décroche subitement.

- Zoé ? Ma chérie où es-tu ? Je te cherche ! Tu es parti ce matin... Tu es sortie ?

- Maman... ne t'en fais pas. Je suis chez Arthur.

- Ar... Arthur ? Mais je croyais que...

- Écoute... on vient de se réveiller ... et on ne comprends pas.

- Ok, mon ange. Ne panique pas... tu as fait ce qu'on a dit hier. Ça a donné quoi, alors ?

Gêné, je ne sais pas comment lui expliquer, devant mon ex.

- Heu...oui. je lui ai tout expliqué et elle m'a dit qu'elle avait compris. Je lui ai demandé qu'elle m'appelle.

- Super. Tu n'as plus qu'à attendre alors. Passe-moi Arthur.

- Mais... enfin, je...

- Zoé, arrête de discuter  et donne le téléphone à Arthur, ordonne t-elle sèchement.

- Ok. Tiens c'est ma mère, dis-je en lui tendant le portable.

J'appuie sur le haut-parleur et me retourne pour descendre de la mezzanine par l'échelle.

- Bonjour, Amélie.

- Bonjour Arthur. Je te préviens : je n'ai pas envie d'être très aimable. Mais je n'ai pas le temps de te dire ce que je pense. Tu fais tes propres choix, tu es libre. Je voudrais seulement que tu saches que tu m'as déçu. Tu m'as très fortement déçu. Tu comptais beaucoup pour Zoé. Et tu comptes encore beaucoup pour elle. Fais ce que tu veux mais ne la fait pas souffrir, plus que ce que tu as déjà fait. Tu entends ce que je te dis ? Si je sais que tu lui as fait un peu plus de mal, que ce qu'il s'est passé, c'est à moi que tu auras à faire. Compris ?

- J'ai compris, Ma... Amélie. Je vous promets de ne plus la faire souffrir.

J'ai senti son hésitation à l'appeler madame tellement le ton de ma mère était dur.

Malgré la gêne que je ressens quant à la conversation, je ne peux m'empêcher de me mettre à la place de ma mère. Elle aussi elle a été très triste de me voir comme ça. Ça l'a déçu même si elle ne l'a pas trop montré. Et je crois qu'elle fait son rôle de mère, tout simplement.

- On va au salon pour savoir s'il y a mes parents, propose Arthur en prenant congé de ma mère et en me tendant le téléphone.

C'est ça, change de sujet !

Je hoche la tête sans mot dire,  je rassure ma mère et raccroche en lui promettant de l'appeler plus tard.

Il ouvre la porte et m'invite à passer devant lui en posant sa main dans mon dos.

Sentir sa main sur moi, réveille des sensations qui m'avait manqué...

Je secoue la tête.

Stop, Zoé ! C'est pas le moment là !

Son père boit un un café en lisant le journal sur le canapé, devant la télé.

- Papa ?

- Hé les jeunes ! Bien dormi, les amoureux, nous salue-t-il en fermant son journal.

Les amoureux ?

Nous nous fixons, bêtement, les cheveux ébouriffés les yeux encore remplis de sommeil, sans comprendre.

- Mouais... super, lui répond son fils en plissant les yeux.

Mon téléphone sonne de nouveau, nous interrompant dans nos questionnements muets.

C'est Zoé. Mon cœur s'emballe mais à l'intérieur, je saute de joie.

- Salut, dit-elle la voix ensommeillé.

- Salut, dis-je en m'éloignant pour ne pas que le père d'Arthur entende. Tu as... rêvé, cette nuit ?

Mon ex petit-ami me suit derrière le mur à côté de sa chambre tandis que son père se replonge dans les articles de son journal de sport.

- Oui... d'ailleurs aujourd'hui, je vais faire l'école buissonnière. Tant pis pour mon brevet. Mais il faut que je te raconte un truc qui est très important... je n'ai pas envie de te cacher des choses et puis...

- D'accord, j'ai compris. Accouche et dis-moi, je la presse en mettant le haut-parleur pour qu' Arthur entende aussi.

- Heu... j'ai... embrasser Arthur.

À ces mots, j'ai comme la sensation que quinze verres éclatent.

Ma tête tourne et je me tiens subitement contre le pan du mur. Inquiet, Arthur me retient quand même par le coude.

- Tu as fais quoi ?

La voix un peu confuse du brun, près de moi, me fait sursauter. Il me jette un rapide coup d'œil, mais il continue.

- Putain tu as pas fait ça quand même !

Arthur tremble des nerfs. J'ai l'impression qu'il va pas tarder à exploser.

- Hé ! Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ! Je suis en train de parler à Zoé !

- Je te signale que Zoé vient de se réveiller dans mon lit ! Visiblement on vient de comprendre qui est derrière tout ça ! Mais qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ?

- Tu as fini de brailler, lançons  en choeur, Zoé et moi.

- Si je peux en placer une, peut-être que tu comprendras pourquoi !

- Ouais, vas y. Dis-nous tout, je l'encourage.

A côté de moi, Arthur marmonne et lève les yeux au ciel. Je l'ignore.

- En fait... je sais pas si tu te rappelles Zoé... mais hier soir, je suis allé au concert d'Arthur. À la fin, une fille s'est avancé vers lui quand il signait quelques autographes. Je ne la connaissais pas. Je l'ai senti très proche de lui et vachement aguicheuse, tu vois...

- Oui et donc ?

- C'était une de tes meilleures amies, Océane. Quand je m'en suis souvenue, j'ai embrassé Arthur, parce que je me suis souvenu que tu m'avais raconté qu'elle voulait être avec lui...

Tu as très bien fait, Zoé...

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