J'tavais béni 100 fois, toi et tes tennis en toile
Tu m'parlais d'rêve bleu, d'amour sur tapis-volant
Mais dans cette course pour m'faire du mal, c'est sûr t'as
pris l'volant
Suga
L'autre jour, j'ai vu un meme sur twitter à propos de la gueule de bois. Ça faisait un truc du genre ; la gueule de bois est un membre de ma famille, elle s'invite à manger tous les dimanches midis. On n'est pas dimanche mais je suis obligée de confirmer. Cette connasse ne me laisse aucun répit. Elle a frappé à la porte d'entrée (mon cerveau), et depuis elle ne veut pas se faire la malle. Je fumerais plus jamais. En tout cas plus de substance illicite et surtout pas accompagné de tequila.
Deen, qui est dans une forme olympien se moque de moi. Installé dans le canapé du salon un café à la main, il fait exprès de parler fort. Après des années de bicrave il a développé une sorte d'immunité, au THC, ce n'est pas mon cas. Je tiens d'ailleurs à signaler le caractère illicite d'une telle substance. C'est trop banalisé désormais, juste parce que c'est une drogue douce. Et je ne remets pas en cause ses vertus thérapeutiques.
-Moi qui croyais que t'étais une « party girl », je suis un peu déçu.
En réponse, j'agite devant son visage le majeur de ma main droite, toute en plaçant le creux de mon coude sur mon visage. J'apprécie la fraîcheur du sol sur lequel je suis allongée. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne bougerais plus jamais. Mais askip, être une bonne pote, c'est ramener ses amis chez eux. Même si c'est dans le fin fond d'Aubervilliers.
Faut juste que je trouve le courage de me relever.
-Du coup pour le studio, on a un deal ? il me demande en reprenant son sérieux.
-On peut commencer dès la semaine prochaine.
-J'sais tu m'as dit de pas en parler, mais ça le ferait grave si Hugz pouvait venir, il doit me faire écouter des prods.
J'hausse les épaules, sans la certitude qu'il puisse le voir. Hugz, c'est ok. C'est un mec discret, je sais qu'il ne dira rien. Je ne me suis pas trop attardée sur le fait que je tiens absolument à garder cette histoire secrète. Je suis trop mal pour le faire maintenant de toute manière.
Peut-être bien que c'est parce qu'il faut garder à l'abri des regards les choses précieuses. Peut-être bien, parce que ma musique est encore un sujet sensible après la débâcle de la jaquette de l'album.
-C'est pour toi, me dit Deen en me tendant son téléphone portable.
J'attrape l'appareil, mon cœur bat plus vite lorsque je comprends qu'il s'agit de Ken. Je crois qu'il a des pouvoirs magiques. Chaque fois que je pense à lui, même de manière secondaire il trouve le moyen de pop up.
« Hey lovebird, je m'exclame doucement en décrochant
-Tu ne m'as pas envoyé les sms, sa voix est calme, trop calme.
-Je suis désolée, ça m'est complètement sorti de la tête. On est pas sortie du coup, j'ai pas pensée.
-Je sais que t'es pas chez toi Dinah
-Je suis chez Marc avec Deen, techniquement, je suis chez moi.
-Et pourquoi t'es avec Deen ?
-Parce qu'il est ridiculement marrant
-Juste pour ça, son ton vient de se durcit
-Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?
-À toi de me le dire. J'essaye de te joindre depuis des heures, et quand j'y parviens t'es avec lui, et on sait toujours pas où.
-Fais pas ça Ken, c'est de Deen dont on parle, pas un gars que t'as jamais vu. »
Sans m'avertir, Deen attrape le téléphone et sort de la pièce. Des larmes commencent à perler aux coins de mes yeux. Je ne sais pas combien de temps je vais supporter ça. Il voit le mal partout et ça me crève le cœur parce que je ne le vois nulle part. Parce que je ne vois que lui. J'ai passé la soirée avec Deen, l'un de ses meilleurs potes, ce n'est pas n'importe qui s'est Deen. Est-ce que je suis trop naïve ? Au point de ne pas voir que mon comportement est inapproprié.
Plusieurs minutes plus tard, Deen rentre à nouveau dans la pièce. Son visage est froid son corps tendu. Il y a une part d'ombre j'ai lui que jusqu'à présent je n'avais fait que soupçonner. Mais l'éclat dans son regard est clair. Je le connais. J'ai le même parfois. C'est la preuve de quelqu'un marqué par la vie.
Je me redresse avant de lui demander :
-Tu lui as dit quoi ?
-Rien d'important. On bouge, il dit en attrapant son manteau.
L'autorité dans sa voix me fait penser à Mekra. Je m'exécute sans faire d'histoires. Peu importe ce que les deux jeunes hommes se sont dit, la conversation n'a pas dû être agréable. Sans le moindre doute, je sais que je n'aurais jamais le fin mot de cette histoire alors je n'insiste pas. Le retour sur Paris se fait dans le calme le plus total. Je me concentre sur la route alors que Deen fixe le paysage à travers la vitre de la portière.
-Je tiens à dire que je ne suis pas ridiculement marrant, mais marrant tout court, annonce Deen alors que nous arrivons à proximité de son appartement.
-Mais oui et puis Fram, c'est mister France, je réponds en faisant référence aux tendances égocentriques de notre ami.
Deen secoue la tête alors que je m'arrête en double file devant son appartement.
-Il est chelou en ce moment ce con, il prononce en détachant sa ceinture. Tu nous le dirais si c'était grave.
-Comment est-ce que tu être que je sais ce qui lui arrive ?
-Parce qu'en ce moment vous être encore plus collé à la hanche que d'habitude.
Deen à raison. Depuis que je sais pour Inaya, je m'emploie à faire réagir le jeune homme sans trop de succès.
La porte de la voiture claque, et j'observe mon ami entrer dans son appartement avant de redémarrer.
Au lieu de rentrer directement chez moi, je fais un détour en direction de l'appartement de la future maman. Ça fait un moment que je n'y suis pas allée, et puis j'ai des trucs dans mon coffre que j'ai acheté pour le bébé que je n'ai toujours pas pris la peine de lui déposer.
Je toque à la porte et attends quelques minutes avant que la porte ne s'ouvre. Inaya se trouve derrière vêtue d'un croc top qui laisse apparaître son ventre. L'arrondie est léger mais elle rayonne. La grossesse lui va bien. Tant mieux pour elle rien que d'y penser ça me donne des frissons de dégoût. Elle se décale de la porte et me laisse entrer dans son appartement. Je dépose les courses que j'ai dans les mains dans son entrée alors qu'elle me demande ce que c'est.
-Je me suis passée devant un magasin de puériculture et je me suis un peu laissé emporter. Désolée, je dis en lui montrant les fameux sacs.
Elle s'en approche et commence à regarder dedans. Elle sort de l'un d'entre eux une paire de Converse en taille huit mois.
-Un peu emportée ?
À ma défense les all star sont et seront toujours un classique.
-Ok beaucoup. Mais c'est la première fois que j'accueille un enfant dans ma famille. Enfin ma famille. F est .. je perds mes mots du coup elle me reprend.
-Framal est comme ton frère, du coup ta famille.
Le sourire qu'elle me lance me réchauffe le cœur. Je ne comprends pas comme Fram peux faire le choix de cacher ça à ses frères. Je le conçois, mais je ne le comprends pas.
La première fois que je suis passée la voir. Inaya, m'a raconté dans les grandes lignes sa relation avec Ken. Ils étaient ensemble au lycée. Elle est première femme dont il est tombé amoureux et elle l'as trompée. Plusieurs fois. Il lui a fallu des mois avant de s'en remettre, avant d'accepter qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Ken a beaucoup souffert de cette relation. Tellement qu'à chaque fois que je dis bonjour à un homme qu'il ne connaît pas, c'est comme si l'enfer s'ouvrait sous mes pieds. Et oui, j'exagère.
-Comment s'est passé le rendez-vous chez le médecin ? je demande en m'installant dans son canapé.
Enceinte d'un peu plus de trois mois. La jeune femme avait enfin pris le temps de passer sa première échographie. Je regrettais encore de ne pas avoir pu y assister. Elle m'a rassuré en affirmant que sa mère était un soutien suffisant.
Je suis sûr que non, mais ma présence n'aurait pas comblée l'absence du futur papa.
-Génial, tout se passe très bien et puis j'ai pu entendre son coeur. Il bouge maintenant, tu veux sentir ? j'ai un mouvement de recul.
-Nope, honnêtement ça me fait un peu flipper. Pour l'instant, c'est comme un alien qui a pris possession de ton corps. Mais dès qu'il sera naît ou elle d'ailleurs, je serais la meilleure des tatas.
Elle rigole. Ce n'est pas drôle, je suis très sérieuse. Tout ce truc de grossesse ça me dégoûte. Mais vraiment.
-Peut-être que tu pourrais être la meilleure des marraines ?
-Sérieusement ?
-Evidement, j'en ai pas parlé avec Framal, mais vous être tellement proche. J'ai pas vraiment d'amie fille et puis t'es tellement concernée par la grossesse que tu pourrais même être son père.
-Carrément que oui. Pour être la marraine. Le rôle de Papa, je laisse ça à Fram'.
Son visage s'assombrit. Clairement, le jeune homme n'assure pas. Et le fait qu'il soit en tournée n'est pas une excuse. C'est plus facile pour lui de cacher la vérité à ses amis s'il ne fait rien pour que cette vérité s'imprègne dans la réalité. L'idée d'avoir un enfant est encore abstraite pour lui parce qu'il n'est pas là. Il n'a pas vu la transformation physique de la jeune femme. Il n'est pas allé à la première échographie. Il n'était pas là non plus quand on a décidé de faire la nurserie.
Mais je connais Fram' je ne crois pas, je sais qu'il va tout faire pour se rattraper. J'espère simplement que ce ne sera pas trop tard et que la jeune femme, lui pardonnera.
-Se sera un papa fantastique. Il a besoin de temps pour se faire à l'idée, je dis dans l'espoir vain de défendre mon ami.
-Et tu ne crois pas que moi aussi, j'aurai eu besoin de temps pour me faire à l'idée. Je me suis levée un matin malade et dans la même journée un type m'annoncé que j'allais avoir un gosse avec un mec qu'en a rien à foutre de ma gueule.
J'ai pas de réponse toute prête. Elle a raison, mais je ne veux pas lui donner raison, je ne veux pas accabler Idriss. Un jour, il reviendra et il aimera cet enfant plus qu'il ne s'aime. Plus que la vie elle-même.
Je la prends dans mes bras. Elle est un peu réticente au départ, mais elle finit par se détendre. Je lui murmure que dans ce cas je serais le meilleur des papas en attendant, que le vrai se décide à intervenir.
-Si tu joues au papa en attendant, est-ce que tu peux m'aider à monter le berceau ?
-Bien sûr que je peux faire ça.
Arrivée dans la nurserie, je suis incapable de ne pas exploser de rire face à l'état de la pièce. Il y a des morceaux de berceau absolument partout. Certains sont montés ensemble bien qu'il soit évident qu'ils ne se correspondent pas. Je me mets au travail après avoir invité la future maman à me donner le manuel d'installation.
Je comprends pas c'est quoi le problème des gens avec les meubles à monter. T'as même pas besoin de savoir lire pour pouvoir le faire. Je rassemble les pièces et les trie en fonction de leur usage alors, Inaya m'apporte une bière.
Je la regarde en levant un sourcil.
-Je suis enceinte de seize semaines, bois la pour moi, c'est un ordre.
-À ta santé, alors, je réponds en buvant une gorgée.
Ça peu sembler bizarre, mais je la comprends parfaitement. Moi aussi, si j'étais enceinte, j'aurais envie de boire une bière ou en tout cas que quelqu'un le fasse pour moi.
-Je me suis toujours demandé, pourquoi est-ce que les gars t'appellent Suga ou Sugs.
-Parce que mon prénom craint ? je ricane alors qu'elle reprend. C'est à cause de la chanson suga suga de Baby Bash, j'étais tellement obsédée par elle que les gars ont commencé à m'appeler suga suga, puis juste Suga et ça a finit par devenir Sugs.
Je secoue la tête positivement. C'est un surnom sympa, ou moins il y a une histoire derrière. C'est mieux que juste Didi.
-Tu peux m'appeler Sugs si tu veux, elle poursuit. Je sais que cette histoire de grossesse et Framal qui te demande de garder le secret te mets dans une position difficile, mais je suis vraiment contente que tu m'aides.
-Mais ça te dérange pas ? Qu'on t'appelle comme ça malgré la chanson, je réponds en laissant de côté sa remarque sur Fram.
Elle comprend tout de suite la référence. En même temps, c'est pas dur Ken a nommé la chanson d'après son surnom. Contre toute attente, elle se met à ricaner avant de passer la main sur son visage et de me répondre :
-Je suis désolée, je pensais avoir dépassé ce moment dans ma vie ou je dois encore justifier mes actes de l'époque. Mais c'est pas ta faute. C'est la mienne, j'avais qu'à ne pas tomber enceinte de Framal.
J'arrête de regarder le manuel d'installation du berceau pour me concentrer sur Inaya. Dans une autre vie, en aurait pu être de véritable amies. Pour l'instant, il y a beaucoup trop d'histoires passées qui nous sépare. Elle a un charme naturel qui n'est pas difficile à admettre. C'est le genre de beauté qui ne s'embarrasse pas d'artifice. Et puis elle a cette force. C'est le genre de personne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Si elle a une idée en tête, tu peux être sûr qu'elle ne va pas en dévier.
-J'ai repris contacte avec Hakim il y a pas longtemps, on s'est croisé dans un restaurant et on a échangé nos numéros. Quand on s'est rencontré toi et moi, je devais simplement passer la soirée avec Haks. Tu sais comment il est. Il voulait s'assurer que c'était ok de trainer à nouveau avec moi parce qu'à l'époque, j'ai vraiment merdé.
Elle fait une pause et son regard brun se pose sur ma bière. Au lieu de me foutre de sa gueule j'en bois une gorgée avant de lui sourire. Elle secoue la tête avant de reprendre :
-Quand je t'ai raconté ma relation avec Ken, je t'ai pas tout dit. Avec le recul, je crois que je ne l'ai jamais aimé. J'aimais le pouvoir que ses sentiments pour moi me donnaient. Alors, j'ai joué avec de manière totalement intentionnelle. Au point que c'était devenu un réflexe inconscient. Le tromper, c'était une manière comme une autre de le pousser dans ses derniers retranchements. Je lui mentais constamment. Ou j'étais, avec qui j'étais. Je lui disais jamais la vérité, quand je prenais la peine de lui répondre. Ma méthode préférais c'était de pas répondre pendant plusieurs jours ou encore de faire en sorte que d'autres mecs répondent à ma place, elle hausse les épaules avant de prendre une inspiration. Je l'ai poussé jusqu'à ce qu'il ne puisse plus me pardonner. J'ai pris sa confiance en lui, je l'ai brisé avant de marcher dessus. Donc suga la chanson ? Je crois que j'ai réalisé à quel point, je lui ai fait du mal la première fois que je l'ai écouté. Après tout ce que je lui avais fait, cette chanson, c'était presque comme s'il me disait qu'il m'aimait encore.
L'émotion noue sa voix. Je ne sais pas exactement d'où viennent ces sentiments. Est-ce de la compassion pour la peine qu'elle a causé à Ken ? Ou bien parce qu'elle-même a souffert de cette histoire d'une certaine manière ? Dans tous les cas, je comprends mieux la réticence d'Idriss à parler à Ken. Ça ne justifie rien, mais ou moins ça a beaucoup plus de sens.
Ma relation avec Ken a aussi plus de sens. Ken tout court a plus de sens. Si son seul exemple de relation sérieuse est celle qu'il a eu avec Inaya, il est facile de comprendre, pourquoi il est obsédé par le fait que je ne réponde jamais à mon téléphone.
-Haks ne se serait jamais permis de t'inviter à une de leur soirée si tu avais fait autant de mal que ça à Ken, je glisse dans l'espoir de me rassurer.
-T'as parfaitement raison. J'ai vraiment blessé Ken. Mais c'était il un peu plus de dix ans. Et puis Ken et moi, on a mis au clair les choses il y a des années. Je lui ai présenté mes excuses, il m'a dit qu'il était passé à autre chose qu'il m'avait pardonné. J'ai recommencé à trainer un peu avec les garçons et puis on s'est reperdu de vu. Tout ça pour dire que non ça ne me gêne pas qu'ils m'appellent Suga.
Après un instant de silence, elle finit par reprendre comme pour me rassurer moi :
-Ken et moi, on ne sera jamais ami, cordiale autant que possible pas de soucis, mais pas ami. Trop de mauvais souvenir.
Je secoue la tête positivement, mais en réalité, j'ai un peu de mal à me faire à ce qu'elle vient de me dire. Je suis contente de le savoir. Ça me conforte dans mes positions, dans ma volonté de faire tout ce qui est possible pour que ma relation avec Ken fonctionne.
Ça me permet aussi de réaliser à quel point il revient de loin. Peut-être que je devrais mieux apprécier les efforts qu'il fait ? Surtout, que je ne lui rends pas la tâche facile. Maintenant, je regrette vraiment de ne pas avoir pris la peine de lui envoyer les fameux sms.
-Je suis contente qu'il ait trouvé quelqu'un comme toi, dit la future maman.
-C'est-à-dire ?
-T'es quelqu'un de fondamentalement gentil, t'es plein d'empathie. Et c'est cette empathie qui te permet de comprendre toutes les émotions que Nek peut ressentir. Après tout ce qu'il a vécu avec moi, et les relations qui ont suivit qui n'étaient clairement pas glorieuse, il a besoin de quelqu'un capable de comprendre ce qu'il ressent avant même qu'il le ressente.
-Tu surestimes mes compétences.
-Non. Je ne me trompe jamais sur les gens. Et puis même, la manière dont tu parles de lui, c'est comme s'il marchait sur l'eau.
Je baisse la tête gênée par ses propos. Ce qu'elle me dit n'est pas un soulagement bien au contraire. J'ai la sensation qu'on me confie une mission de la plus haute importance. Je ne sais pas si je suis capable de porter toute cette responsabilité. Entre ça et ce que m'a dit Hakim la dernière fois. J'ai l'impression qu'ils me voient comme la solution à tous les problèmes de Ken. Le remède miracle qui va lui permettre de croire en nouveau en l'amour ou un truc dans le genre.
Pour détendre l'atmosphère Inaya met de la musique avant de m'aider à finir de monter le berceau. Avant de partir, je lui fais promettre de m'appeler si elle a besoin de quoi que ce soit et lui dit que de toute manière, je l'appellerais dans la semaine.
Une fois dans ma voiture, je suis incapable de résister, j'ai besoin d'entendre sa voix :
« Hey Dinah, il y a un problème ? »
Le ton de sa voix est inquiet, c'est parce que je ne l'appelle jamais. D'habitude, il m'appelle et je réponds à ses coups de fil au gré de mes envies. Je m'en veux.
« -Non aucun, je voulais juste te dire que, ma voix se coupe
-Quoi ? Parle-moi, tu me fais peur.
-Je suis désolée, et merci.
-Pourquoi ?
-Je suis désolée pour ce matin, j'aurais dû t'envoyer les sms, j'ai pas d'excuse. Et merci pour tous les efforts que tu fais. Je sais que c'est pas facile pour toi avec la tournée et tout. Je voulais aussi te dire que tu me manques et que je veux vraiment que ça fonctionne entre nous, c'est pas un jeu. Je supporterais pas de te perdre. »
Il est perturbé par ce que je viens de lui dire. J'ai beau être fleur bleue, je parle rarement de mes sentiments. Je préfère de loin parler de ceux des autres.
« -Je t'aime il finit par me dire
-Je sais »
Je raccroche avant de me transformer en guimauve. Il me manque. Vraiment. Je réalise seulement à quel point, c'est vrai.
OULALALLA, j'ai l'impression que ça fait mille ans que je ne vous ai pas assommé avec mon bla-bla du coup je me permets. Surtout que j'ai quelques questions à vous posez.
Déjà est-ce que ce chapitre vous a plu ? On en apprend plus sur la relation Suga/Nek, ne la détesté pas trop le karma est déjà en train de se venger... Le comportement de Fram ? (je vous avoue que je suis hyper en colère contre lui)
Ensuite que pensez vous de l'évolution de notre personnage principale préféré j'ai nommé Dinah Duval? Sa relation avec Ken ?
Enfin comme vous envisagez la suite de cette histoire ? (oui je sais la question est large mais je ne voudrais pas vous décevoir)
Merci de à toutes et tous (on ne sait jamais), de me lire, je ne vous le direz jamais assez, Wattpad c'est plein d'amour j'adore
Du coup je vous envoie de l'amour
A demain
IBGY-T