THUNDER

بواسطة IBGY-T

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Le tonnerre qui déchire ses nuits Ken Samaras / Dinah Duval Tome 1 : Thunder (terminée/ correction en cours)... المزيد

Prologue
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Épilogue
Bonus 01
Bonus 02
Erreur 404
Bonus 03

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3.5K 193 62
بواسطة IBGY-T

I never meant to cause you any sorrow
I never meant to cause you any pain
I only wanted to one time to see you laughing
I only wanted to see you
Laughing in the purple rain

Purple Rain

La voix de Tom Shelby sort de ma télévision, alors que Framal fait le pied de grue près de l'écran. En toute logique après avoir regardé Thor il fallait que je regarde Peaky Blinders. Par moment la perfection de mes goûts m'étonne. Et oui l'autokiff était gratuit.

J'observe du coin de l'œil mon ami, alors qu'il soupire et continue à faire les cent pas. D'après ce que j'ai réussi a distingué de son baragouinage de tout à l'heure, il a une course à faire. Ça n'explique pas, pourquoi au lieu de partir il préfère user ses pompes sur mon tapis.

-Tu peux y aller, je finis par lui dire agacé alors qu'il passe pour la énième fois devant la télé.

-Si tu crois que je vais te laisser seule, tu rêves.

Il se prend pour mon daron. Ok c'était pas la meilleure décision de ma vie que de rejoindre Cam, mais j'en paye déjà les conséquences, pas besoin de me regarder comme si une seconde tête allée me pousser à tout moment. Je n'ajoute rien, mais je suis tout de même curieuse de savoir qui il a désigné, pour le seconder dans son rôle de surveillant.

-C'est bon, il est là.

Il se penche vers moi et dépose un baiser sur mon front avant de sortir de l'appartement. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre à nouveau, sur Mekra. Shitt. Si les regards noirs de Fram' sont impressionnants, en comparaison avec ceux de son frère c'est du pipi de chat. Et je hais les chats. Ces bestioles sont vicieuses.

-Pas moyen qu'on téma ça, il annonce en entrant dans le salon.

Sans un regard dans ma direction, il éteint la série. Comme pour son frère, il va falloir que je refasse ses gouts. Il me souffle froid, pour ne pas dire glaciale. Des deux frères, c'est Mekra le plus sensible, même s'il fait tout pour ne pas le montrer. Si mon départ précipité à fait de la peine à Fram ce n'est rien en comparaison de ce que cela a dû lui faire.

Je suppose parce qu'il ne dit rien. Il ne dit jamais rien. Quand il veut, il peut vraiment passer pour le plus gros connard de l'histoire. De toute évidence c'est son intention. Sa manière, de ne pas me regarder, de m'ignorer est claire. Il exagère. Déjà je suis pas partie hyper longtemps, et c'est pas comme si on était BFF ces derniers temps. Bien au contraire. Je l'observe lancer son jeu vidéo et s'installer sur la place la plus loin de moi sur le canapé. Ça me fait de la peine. Mais plutôt, que de me lancer dans un discours sans intérêt, je me relève et attrape mon ordinateur avant de me replacer sur mon canapé.

Il y a une tâche noir sur l'écran, rappel de l'éclat de voix de Ken. Je soupire de lassitude avant de l'allumer.

J'ai une masse de travail a rattrapé, enfin si j'ai toujours un travail. Je passe la main sur mon visage alors que ma boite mail semble vouloir exploser. Je fais tout de front entre, mon boulot d'ingé son pour EMA, ma carrière perso avec Elysium. En principe, je m'en sors pas trop mal, mais en principe je me barre pas pendant sept jours à l'autre bout de l'Europe.

Très rapidement, je comprends que je ne suis pas en état de rédiger les rapports qui m'attendent. Je vais mieux bien sur, mais je me sens toujours off. Vidée à l'intérieur. Si les tremblements ont disparu, la nausée persiste.

J'organise les différents dossiers de mon bureau, notamment celui au nom de Deen. Je bosse sur quelques sons pour son second album. J'aime sa méthode de travail. Pas de prise de tête ça vient quand ça vient. Et puis il est retourné dans le sud pour profiter de sa famille tant qu'il le peut encore.

Je lance l'un des sons pour tenter de me souvenir à quoi, cela correspond. La musique entrainante me fait bouger la tête. Sans fausse modestie, je maîtrise plutôt bien mon sujet.

-Coupe ta merde.

Je sursaute étonnée d'entendre la voix d'Hakim. Ok. Il est bien plus en colère que ce que je supposais. M'exécutant presque immédiatement, je coupe le son. J'hésite entre l'envoyer bouler et sortir mon casque.

-Est-ce que Sir Mekra a besoin d'autre chose ? les mots ont à peine franchit mes lèvres que je réalise que le sarcasme n'était peut-être pas l'idée du siècle.

-Ouais, la prochaine fois que tu décides de te retourner le veau-cer, vient pas crier à l'aide. Reste dans ta merde.

-Tu sais que je t'ai pas appelé ? Si tu veux partir, tu peux.

Il grogne, mais ne répond pas. À la place, il préfère relancer son jeu et continuer à m'ignorer. Si je ne le connaissais pas aussi bien, j'aurais pu de me vexer de son manque de réaction. Le truc, c'est que je le connais par coeur. La majeur partie du temps, je suis parfaitement en mesure de deviner ce qui se cache sous ses regards noirs. Alors, je remarque presque immédiatement la manière dont son regard même s'il est fixé sur la télé, m'observe à la dérobé. Je remarque la tension dans son corps comme s'il se retenait de dire quelque chose. En l'occurrence me pourrir.

-Bon, tu vas me bouder encore longtemps, je demande ne supportant plus la tension dans la pièce.

C'est la première fois qu'on passe du temps ensemble depuis très longtemps. J'ai pas envie que ce temps que nous avons à notre disposition soit gâché par mes actions passées. Surtout qu'en soit ça ne le regarde pas. Si j'ai envie de me tirer à l'autre bout du monde sans prévenir personne, c'est moi que cela regarde.

C'est de la mauvaise foi. Même si j'ai la possibilité de me tirer à l'autre bout du monde comme je l'entends. Je dois au moins au personne qui m'aime, de les tenir informé. Ce que je n'ai pas fait en partant à Londres.

-C'est bon, c'est juste une histoire de merde on va pas en faire un drame, je poursuis pour le faire réagir.

-Tu sais que notre daronne s'est barré quand Fram avait neuf ans ? Exactement comme toi, un jour elle était là et le lendemain elle était plus là. T'imagine l'état dans lequel il était ? Alors non c'est pas juste une histoire de merde.

La réflexion me pique. Bien sûr que je sais et bien sûr que j'y ai pensé. En retrouvant le visage un peu enfantin de mon meilleur ami. Et bien sur que je m'en suis voulu. Mais quand j'ai fais le choix de partir. Fram n'était pas dans mon esprit. Alors peut-être que ça fait de moi une mauvaise amie.

Je laisse le silence s'installer. J'ai l'intention de lui répondre, il mérite une réponse. Mais c'est pas celle qu'il attend, alors je veux être sûr qu'il m'écoute pour de vrai.

-Ne te sers pas de Framal, pour cacher ce que toi, tu ressens, c'est trop facile. Bien sûr que je sais pour votre mère et bien sûr que j'ai pensé à Fram. Mais reconnais que c'est ce que tu as également ressentie et c'est pour ça que t'es aussi en colère contre moi, je commence et comme prévu mes paroles crée une tension dans son corps. Parce que si tu le fais, je pourrai m'excuser auprès de toi pour la peine que je t'ai causé. Je dis pas que je le ferais plus jamais. C'est un peu mon mode opératoire disparaître pendant deux trois jours. Mais je peux te promettre de toujours revenir.

Il ne m'a jamais paru aussi loin qu'à cet instant. C'est tout son corps qui se déplace discrètement pour s'éloigner de moi. Sa tête tournée en direction de la baie vitrée, je ne peux pas m'essayer à lire ses expressions du visage. Il ne protège pas seulement les personnes qu'il aime. Il se protège lui en les mettant en avant. C'est exactement ce qu'il vient de faire en évoquant Fram. Sauf que je les connais par cœur toutes ces excuses, ces tactiques. Je les utilise tous les jours pour cacher ma peine.

Il est compliqué Hakim. Blessé par l'absence de ces parents, comblé par l'amour de sa Grand-mère. Il a du mal à ouvrir son coeur. Alors forcément, quand il le fait, c'est de manière extrêmement qu'il aime.

La femme qui ouvrira son cœur a beaucoup de chance, parce qu'il n'y a rien qu'il ne pourra faire pour elle.

Pour ne pas le brusquer, je le laisse se plonger dans son mutisme. Sur ce point les deux frères sont similaires. Dès qu'ils se braquent, impossible d'obtenir quoi que cela soit de leur part. Et puis je lui ai déjà dit ce que je pensais. Il n'est pas utile d'en rajouter.

-C'était quoi ton son de tout à l'heure, il finit par dire après une dizaine de minutes d'hésitation.

Je cache mon sourire. J'ai gagné, mais je peux savourer ma victoire en silence.

-Un son que je prépare pour Deen.

D'une voix sombre, il me répond que c'est de la merde. Je me moque de lui. On fait difficilement pire que la mauvaise foi d'Hakim Akrour. Je lui repasse le son, et d'autres que j'ai en réserve. La tension se diffuse dans la pièce comme dans son corps. J'ai droit à ses commentaires piquants, mais je m'en contente. Je suis heureuse. Partager ma passion, c'est ce que j'aime faire, c'est ce qui me fait vibrer. De plus, les mouvements de sa tête en rythme avec la musique contredisent de la plus simple des façons les « c'est de la merde » qui sortent de sa bouche.

-Et pourquoi Elysium d'abord ?

-C'est une référence aux chevaliers du Zodiaque. Dans le dernier chapitre, ils doivent atteindre le septième sens. Le manas, c'est-à-dire la conscience de soi pour obtenir une puissance divine, afin d'entrer en enfer avant de se rendre à Elysion ou Elysium, le paradis des dieux.

-Meuf, t'es une grosse galère, comment tu t'fais trop mal au crâne, il répond en levant l'un de ses sourcils.

-Dit le gars dont le nom de label est une réfère grossière au haricot magique dans Dragon Ball.

Il va pour me répondre, mais la porte d'entrée claque. Je sursaute alors que j'entends la voix de Ken m'appeler. Lançant une supplique par le regard à Hakim, je me relève du canapé et me cache dans un angle du salon de manière à ce Ken ne puisse pas me voir.

-Nek on t'as dit de ne pas venir.

Je peux pas les voir, mais j'entends parfaitement la conversation qui s'engage entre les deux jeunes hommes. Mon cœur bat vite, trop vite.

-J'ai juste besoin de la voir, laisse moi passer. DINAH.

-Je peux pas faire ça Ken, elle veut pas te voir.

-Ah ouais parce que toi, elle veut bien te voir ? Qu'est-ce, tu fous ici d'abord ?

-Comment tu parles toi ? Reste calme, j'te jure.

Le ricanement qui sort de Ken me glace. C'est moqueur, c'est moche. Je ferme les yeux dans l'espoir de pouvoir disparaître.

-C'est ma meuf pas la tienne, j'te rappelle, donc remballe ton seum.

En réponse, j'entends un bruit sourd avant que la voix de Ken ne reprenne.

-Tu crois que je vois pas comment tu la regardes. Si elle veut pas de toi, c'est pas ma faute.

-En attendant, c'est toi qu'elle veut pas voir. T'es sûr que c'est encore ta meuf ?

Le bruit sourd est de retour. Je pense pas qu'ils soient en train de se battre. Mais je ne peux pas les laisser s'engrainer dans un autre conflit. Pas pour mon bénéfice. Il faut que j'intervienne. Même si chaque fibre de mon corps m'ordonne de ne pas bouger, je sors de ma cachette :

-Ken, je murmure pour attirer son attention

Quelque part, je suis curieuse de savoir ce qu'il a à me dire. Même si je suis persuadée qu'il en a déjà trop dit. Les réflexions qu'il vient de faire à Hakim en sont la preuve. Je peux supporter beaucoup de choses de sa part, mais la mesquinerie ne fait pas parti de mes valeurs. Et je ne pensais pas qu'il en était capable.

Je ressers mon gilet over-size autour de mon corps. Mekra me lance un regard auquel je réponds par un signe de tête. J'attrape une paire de chaussures et sors sur le balcon. Sans rien dire. Je sais qu'il me suit. Sans lui adresser un regard, j'allume une cigarette et regard Paris vivre son début d'hiver.

La scène me semble familière. Est-ce qu'il n'y que sur les balcons que nous sommes en capacité de nous parler ? Est-ce que c'est ça ma relation avec Ken ? Une succession de disputes.

-Tu m'as fait super peur, tu peux pas disparaître comme ça Didi.

Le surnom me fait tiquer. Fram' m'appelle comme ça. Ken ne devrait pas m'appeler comme ça. Ma relation avec Fram est sacrée. D'ailleurs il ne m'appelle jamais autrement que par mon prénom entier. De temps en temps, j'ai droit à une insulte affective ou à un « sorcière ». Mais c'est plus que ça. Ma relation avec Framal est sacrée.

-Je sais que c'est le moment où tu me laisses galérer. Tu me laisses parler sans me répondre et sans me regarder jusqu'à ce que je m'énerve et que je claque la porte, il tente de poser sa main sur mon visage, mais je m'éloigne. J'ai pas envie de m'énerver.

Il me connaît. C'est toujours marrant de réaliser à quel point l'altérité face à nous peut voir clair dans nos jeux. C'est toujours étonnant de voir à quel point Ken peut voir en moi. Ne pas répondre, ne pas le regarder, c'était ma technique préféré. Ne pas répondre, c'est essentiellement parce qu'acculé Ken se sent obligé de se dévoiler. Le laisser parler, c'est le plus sur moyen pour avoir le fin mot de l'histoire. Ne pas le regarder, c'est essentiellement pour ne pas craquer. Parce qu'un sourire de sa part, un échange de regard et c'est comme si de rien n'était. Comme si tout était parfait.

-Cette fois, je vais te parler et si tu veux pas me répondre et bien ce sera ton choix, il prend une grande inspiration et passe la main dans ses cheveux. Je suis tellement désolé. Je savais pas que Marc était ton père. Si j'avais su, je n'aurais rien dit. Mais comment-est ce que j'aurais pu savoir, tu ne me dit jamais rien. Je savais même pas le prénom de ton père avant qu'Alice ne me le dise.

-Donc c'est ma faute ?

Il est étonné que je lui réponde. Il avait prévu que je ne dise rien. En réalité, je réponds pour l'emmerder mais surtout pour le mettre face à ses propres incohérences. Il vient s'excuser, mais trouve moyen de faire de notre dispute ma responsabilité.

-Non ce n'est pas ce que j'ai dit. Ce que je dis, c'est que j'ai besoin de toutes les informations. On va y arriver, Dinah, toi et moi, on peut le faire ok.

Le silence s'installe entre nous, je profite pour tirer plus fortement sur ma cigarette. Finalement, je comprends la beauté de Paris. Sa beauté réside dans ce qu'elle a pire. La grisaille qui lui donne son mystère est belle à mesure qu'elle est moche. On peut tout avoir et rien en même temps. Avec Ken, on a tout et rien en même temps.

-J'ai peur de toi, je commence, mais il ne me lasse pas finir.

-Non mais,, je pourrais jamais te faire du mal.

-Tes colères, elles me glacent, je dis sans prendre en compte son intervention. Le regard que tu m'as lancé ce jour-là, je fais une pause avant de reprendre. Je me suis jamais sentie aussi sale. Et c'est sans compter toutes les insultes auxquels j'aurais eu droit si je t'avais pas demandé de partir. Et je sais que je t'apprends rien quand je te dis que les mots font autant mal que les coups, ma voix se brise sous l'émotion.

Je me sens fatiguée, tellement fatiguée. Mais je sais que je me donne le beau rôle. Plus encore quand mon regard tombe sur la bague toujours a mon doigt. Mais je ne peux pas lui dire. Je ne peux juste pas lui dire.

Ken ne répond pas. D'une certaine manière, j'ai raison, et il le sait.

Si le silence est mon arme de défense, la vulgarité est la sienne. Je crois qu'il ne réalise pas à quel point ça me blesse à chaque fois. C'est pas anodin. Une insulte n'est jamais anodine. C'est une forme de violence, la pire parce qu'on en voit pas les effets. Je peux pas le laisser me violenter.

Je pose des limites qu'il ne fait que dépasser, et que je finis par déplacer. Mais il faut que ça s'arrête. Je l'aime. Je ne savais même pas que j'étais capable d'aimer, à ce point. Ça me prend aux tripes, ça prend chaque pore de ma peau. Il est entré dans ma vie comme le tonnerre déchire la nuit. Il fait trembler la terre tout autour de mes certitudes. Cet instant c'est le calme avant la tempête parce que le tonnerre a déjà grondé. Parce que je dois le lancer partir.

-Tu dois partir à nouveau maintenant, je dis avant de rentrer dans l'appartement.

Il me suit dans le salon. Hakim n'est pas là, mais je me doute qu'il n'est pas loin. Sa présence me rassure, et je ne lui serais jamais suffisamment reconnaissante.

-Et ça va s'arrêter là ? demande Ken en se plaçant devant moi. Tu vas rien me dire de plus, tu me dégages comme une pauvre merde et ça veut dire quoi ?

Cette fois, si je ne réponds pas ce n'est pas pour l'emmerder, c'est pas parce que je sais pas quoi lui dire. Je sais pas quoi faire, j'ai peur de prendre une décision que je viendrais à regretter. C'est pour ça de base que je voulais pas le voir. Je sais pas ou nous en sommes, je sais pas où j'en suis. Je suis partie à Londres pour faire un point. Marc, c'est la ligne à ne pas franchir, celle sans retour en arrière. Celle qu'il a franchie. J'étais prête à la déplacer, parce qu'on parle de Ken, parce qu'il ne savait pas.

Et puis la conversation avec Ben. Je sais que je dois mettre des distances entre moi et Ken. C'est mieux pour lui, c'est mieux pour moi. Mais les mots ne veulent pas sortir. Mais encore une fois, on parle de Ken. Sa présence fait s'effondrer toutes mes certitudes. Je sais pas quoi penser. Pas alors qu'il me manque tellement même face à moi. Je sais pas quoi faire. Pas alors que j'ai envie de me glisser dans ses bras et pendant un instant arrêter le cours du temps.

-Tu peux pas me jeter comme ça Dinah, il s'énerve. Ce truc qu'on a, c'est plus fort que nous, c'est toi qui me l'as dit, de la panique apparait dans son regard en l'absence de réponse de ma part il poursuit. Ok, j'ai merdé. J'ai merdé grave même. Mais ça peut pas être que ça, il s'est passé quelque chose à Londres ? Tu peux pas me quitter pour ça. Réponds-moi putain.

Je sursaute face à la force de sa voix avant d'avoir un mouvement de recul. Je suppose que Hakim le remarque parce qu'il arrive dans la pièce et se met entre nous. Je suis tellement contente qu'il soit là. Mais son geste de protection, achève d'énerver Ken, ses mains tremblent tellement qu'il finit par les glisser dans son jean pour les cacher.

-Elle t'a demandé de partir Nek.

Il claque la porte sans un regard supplémentaire. Finalement ça aussi, c'est plus fort que lui. Finalement ça aussi, c'est plus fort que lui. 


Hey Guys, j'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu. Je crois que c'est l'un des plus long jusqu'à présent. En revanche je dois mettre un gros pouce en avant à la chanson en titre du chapitre. Si vous n'avez jamais écouté Purple rain de Prince arrêté tout ce que vous être en train et prenez cinq minutes. C'est l'une des plus belles chanson qui existe et j'exagère a peine. 

Dans tout les cas 

Je vous envoie plein d'amour 

IBGY-T

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