THUNDER

By IBGY-T

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Le tonnerre qui déchire ses nuits Ken Samaras / Dinah Duval Tome 1 : Thunder (terminée/ correction en cours)... More

Prologue
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Épilogue
Bonus 01
Bonus 02
Erreur 404
Bonus 03

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By IBGY-T


Vous croyez qu'on peut atteindre 10K sans fêter ça ??? Jamais ! Du coup pour vous remercier parce que vous êtes toujours plus nombreux à lire cette histoire, à la liker, à me laisser des commentaires je pose une double update en ce MERCREDI. Je vous jure il est devenu sacré ce jour mdrr. 


N'oubliez pas de lire le chapitre 48, sinon la suite risque d'être un peu sombre mdrrr. 

Comme d'habitude je vous envoie plein d'amour et surtout mille merci 

IBGY-T


On vibre l'un pour l'autre mais jamais à l'unisson
On a tous deux nos torts, le tort serait-il unisexe?
On se rendrait malade sur le chemin d'la guérison

Notif

C'était le premier noël que je passais en ayant connaissance de la relation entre Marc et Philipe.

En un mot : Épique.

J'avais jamais autant ris de toute ma vie. Nous nous sommes retrouvés trois jours à la maison de compagne près de Tours. Ils m'ont raconté leur histoire dans les grandes lignes. Comment ils se sont rencontrés, quand est-ce qu'ils se sont embrasés pour la premier fois. J'en ai encore des cœurs dans les yeux. Ils devraient vendre les droits de cette histoire à un producteur ou à quelqu'un pour écrire un livre.

Mais je suis contente d'être rentrée à la maison. Ken est sur le chemin du retour. Il ne doit plus tarder à arriver d'ailleurs. La séparation n'a pas été horrible, je n'ai pas été accablée par "le vide" laissé par son absence. Je suis peut-être fleur bleue, mais je reste quelqu'un d'indépendant.

Moh, affalé sur le canapé joue à un jeu vidéo. Venir ici, c'est la première chose qu'il a fait quand il a su que j'étais de retour sur Paris. Il est là tellement souvent que je remarque à peine sa présence. Je suis juste contente de noter que les baskets que je lui ai ouvert pour noël ne quitte plus ses pieds.

-Elle est où ta meuf ? je demande sans détourner mon regard de mon ordinateur.

-Toujours chez ses parents et c'est pas ma meuf.

-Tu sais quand même de qui je parle.

La porte claque. Deen et Fram apparaissent dans le salon et s'installent à côté de Moh après avoir déposé un baisé sur mon front pour l'un et tapé dans ma main pour l'autre. Et non aucun des deux n'a jugé nécessaire de me prévenir avant de passer.

Ma première erreur ça a été de leur donner le code d'entrée de l'immeuble. La seconde ça a été de les présenter à Antoine le gardien. Mais j'ai pas vraiment eu le choix, le pauvre était toujours à deux doigts d'appeler les flics à chaque fois que les garçons entraient dans l'immeuble avec leurs sales dégaines.

-Elle revient pour le nouvel an ?

-C'est ta pote t'as qu'à lui demander.

-Je prends ça pour un non, et pas la peine d'être aussi agressif elle va revenir ton amoureuse.

Il bougonne et se relève du canapé pour se rendre dans la cuisine.

-Moi aussi je t'aime, je dis alors qu'il claque la porte.

-C'est quoi son problème à l'autre ? demande Deen en attrapant la manette de la playstation.

-Sa copine lui manque.

-Sneazz à une meuf ?

-Pas encore.

Ils me regardent comme si j'avais perdu la tête, du coup, je rabats le clapet de mon ordinateur et me tourne vers eux.

-Il a des sentiments pour Inès et Inès a des sentiments pour lui, sauf qu'il n'est pas prêt pour une relation sérieuse, du coup, il est un peu grincheux.

-Comment est-ce que tu sais ça ? demande Fram

-Comment est-ce que vous ignorez ça ? C'était genre le truc le plus intéressant jusqu'à..., je m'arrête sur le point de faire une boulette. Un autre truc sans intérêt.

Fram me lance un regard noir avant de mettre son visage dans ses mains. J'étais à deux doigts de faire une vrai boulette.

-Comment ça un autre truc sans intérêt, tu viens de dire que c'était le truc le plus intéressant, dit Deen.

-On s'en fout, c'est quoi cette histoire avec Sneazz, intervient Fram avant que je me lance dans un mensonge tout pourri.

-J'en suis pas sûr. Il s'est pas épanché sur mon épaule à propos de ses sentiments. Mais je pense qu'il se trouve des excuses.

-Dans quel sens ?

-Il se dit pas prêt pour une relation sérieuse, alors qu'en réalité il a juste peur. Inès, c'est le genre de nana que tu présentes à tes parents et ...

-Elle est juriste chez Dior à 26 ans, toujours vierge parce qu'elle a fait vœu de chasteté, et super catholique. Qu'est-ce qu'elle foutrait avec un rappeur musulman sans perspective d'avenir. La vie c'est pas le putain de conte de fées dans lequel tu vis Dinah, y'aura pas d'happy ending à cette histoire.

Cette fois, c'est la porte d'entrée qu'il claque après avoir récupérer son manteau. Rapidement, j'enfile une paire de basket avant de le suivre dans les escaliers qu'il dévale à toute vitesse. Le froid me frappe fort alors que je sors dans la rue. Moh se trouve à quelques mètres devant moi et je me mets à courir pour le rattraper.

-Tu crois que je sais pas à quel point elle est géniale, crie t-il en se retournant brusquement vers moi. Elle est intelligente, sarcastique, drôle, tous mes potes la kiff. Et moi, j'ai absolument rien à lui offrir.

-Si, je réponds avec assurance. Toi, et c'est la seule chose qu'elle demande. Si croire en l'amour que je vois entre toi et Inès. En l'amour de manière générale, c'est vivre dans un conte de fées alors j'en suis ravie. Et si tu réalises pas à quel point tu es génial et tout ce que tu as à lui offrir, t'es celui qui n'es pas dans la réalité, je fais une petite pause avant de reprendre. Et ne me crie plus dessus, j'ai horreur qu'on me crie dessus.

Il est sur le point de me répondre lorsqu'une BMW noire se gare en double file juste à notre niveau.

 Marc en descend avec sa classe habituelle. Il adresse un regard froid en direction de Moh avant de se tourner vers moi, en souriant.

-Dinah, il commence en retirant son manteau. Qu'est-ce que tu fais dans la rue sans veste, tu vas choper la crève, il pose son manteau sur mes épaules.

Par réflexe, je l'enfile correctement, avant de remarquer les regards que les deux hommes se jettent.

-Moh, je te présente Marc, Marc, je te présente Moh. Il est sur le point de partir parce qu'il doit réfléchir à ce que je viens de lui dire, je lui lance un regard appuyé.

Les deux lèvent les yeux au ciel pour des raisons différentes. Marc en raison de l'emploi de son prénom et Moh parce que je le congédie de manière un peu cavalière. Pourtant, il s'exécute sans rien dire.

Il fait un signe de la tête à Marc en guise d'au revoir et m'évite ostensiblement. Il est en colère contre moi. En réalité, il devrait être en colère contre lui-même parce que j'ai raison. Et dans le fond, il le sait. Bien évidemment, Inès n'est pas une femme facile, parce que justement, c'est une femme, elle ne demandera jamais rien de moins que le meilleur de lui-même.

-Monte dans la voiture bébé, je dois te montrer un truc, dit Marc en prenant ma main.

Je m'exécute sans rien dire. Il s'installe juste après moi et fait un signe à son chauffeur de démarrer la voiture. Il sort de sa mallette un dossier que je reconnais comme étant mon testament. Je sens la pression monter en moi. Avec Marc, c'est toujours un pas en avant trois en arrière. Les choses sont en train de s'arranger entre nous et il se permet d'aller regarder le testament qu'il m'a fait faire. Son ingérence dans ma vie est, ce qui me rend marteau, mais il peut pas s'en empêcher.

-Pourquoi est-ce que tu as mon testament ? je demande en tentant de garder le ton le plus courtois

-Parce que tu leur as demandé de rédiger ceux-ci.

Il me glisse le formulaire d'interdiction de réanimation. Je lève les yeux au ciel. Je comprends que ça puisse l'ennuyer, mais ça ne justifie pas qu'il se mêle comme ça dans ma vie. Je soupire de dépit avant d'attraper un autre formulaire qui se trouve juste en dessous.

-Celui-ci dit que je suis donneuse d'organe, je lui donne le papier avant de reprendre. Ça veut rien dire papa.

-Tu vois toujours ta thérapeute ?

-Non, j'attrape l'une de ses mains. Non, parce que je vais bien. Beaucoup mieux en tout cas et j'ai besoin de voler de mes propres ailes. Y a rien que tu puisses faire contre ça Marc. Tu peux pas me sauver de moi-même si j'ai pas envie d'être sauvée.

Ne rien pouvoir faire, c'est ce qui a été le plus dur pour lui après ma tentative. Marc est quelqu'un de proactif, il ne supporte pas l'inaction. S'il y a un problème, il se sent obligé de le réparer. Sauf que dans mon cas, il ne peut rien faire. Les efforts doivent venir de moi, il doit être là pour me soutenir.

-Je sais, il ferme les yeux et se frotte le visage avant de poursuivre. On se voit mercredi midi.

-Mercredi midi.

La voiture s'arrête à nouveau devant la porte de mon immeuble. Nous avons juste fait le tour du pâtée de maison. Marc sort de la voiture en me tenant la porte. Une fois que je suis à sa hauteur je dépose un baisé sur sa joue avant de lui redonner son manteau. Je cours jusqu'à l'immeuble pour me mettre au chaud. Une fois dans l'appartement, je retire mes pompes dans l'entrée et me dirige dans le salon. Les gars n'ont pas bougé du canapé, mais il y a un sac près de la télé. Le sac de Ken.

-Il est où ?

Ils ne prennent pas la peine de me répondre se contentant de pointer le balcon des doigts. Je ne prends pas le temps de remettre mes chaussures. Il est resté sur Nice plus longtemps que prévu, du coup, j'ai la sensation que ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu.

Le sol du balcon est gelé, mais je ne m'arrête pas. Appuyé contre la barrière sa casquette visée sur sa tête, il me tourne le dos. J'ai une vue parfaite sur son fessier. Je prends le temps de le mater sans honte avant de m'approcher de lui. Mon homme est un bel homme.

Je retire la casquette et passe ma main dans ses cheveux. Il se redresse et me regarde droit dans les yeux. Ses iris sont clairs. Mon sourire disparaît. Mon cœur se met à battre, mais pas dans le bon sens.

-C'est qui ce mec ?

Je retire ma main qui se trouvait encore sur son visage face au ton qu'il emploie. Surprise par la dureté de nos retrouvailles, je recule d'un pas.

-Quel mec ?

-Le mec, que tu viens d'embrasser après être sortie de sa caisse, ce mec-là.

Mon cœur vient de s'arrêter, ou alors il s'est brisé. Dans tous les cas, il fonctionne plus parce que je ne comprends pas ce qui se passe autour de moi. Tout est flou. Je rentre dans la maison. J'ai besoin d'un verre.

-Tu vas répondre ?

Je me dirige vers le placard ou je range mes bouteilles d'alcool et en sors la tequila. Sur le canapé, les garçons ont arrêté leur jeu et nous observent avec attention. J'ai fait le choix de ne pas lui répondre et je m'y tiens. Mon silence doit le rendre un peu barjo parce qu'il donne un coup dans mon bureau faisant tomber mon ordinateur qui se trouve dessus.

-Tu sais quoi, c'est peut-être mieux que je sache pas qui tu te tapes quand j'ai le dos tourné. J'en étais sûr que t'allais me faire un coup pareil, je l'ai vu venir, je le savais. Parce que t'es qu'une...

L'insulte est remplacée par un autre coup dans mon bureau. Mais y a pas besoin d'être extra lucide pour savoir ce qu'il s'apprêtait à me dire. C'est son insulte préférée. Parce que dans le monde de Ken Samaras, c'est ok de traiter sa femme de salope devant ses amis. 

Je sors du placard un verre à shooter que je remplis avec la tequila. Je descends un shot alors que le silence tombe dans la pièce. Je peux sentir le regard des garçons sur moi. Du coup, je prends un second shot avant de fermer mes yeux. 

Quand je me sens prête, je me retourne vers Ken. Je ressens plus rien :

-Je vais pas faire ça Ken, ma voix est glaciale. On aura pas cette conversation où tu cries, je crie, on s'insulte et tu sors de cet appartement en claquant la porte comme la Drama Queen que tu es. Je vais pas te laisser m'insulter et m'humilier devant tes potes. Tu penses que je couche avec Marc ? Grand bien t'en fasses maintenant, tu dégages de mon appartement.

Il me regarde. Je ne sais pas ce qu'il espère lire sur mon visage. Je suppose qu'il ne le trouve pas, car il attrape son sac et claque la porte. Deen le suit tout de suite, alors que Framal se lève du canapé et se place devant moi. C'est seulement lorsqu'il me prend dans ses bras que je réalise à quel point, j'ai froid.

-Didi ?

-C'est ok Fram' tu devrais aussi le suivre.

-Di, je vais pas faire l'erreur deux fois, t'es mon amie aussi.

-Je sais, vas-y maintenant.

La porte claque à nouveau alors que je me retiens très très fort pour ne pas pleurer. J'ai trop pleuré pour ce type.

Sans trop réfléchir, je me rends dans ma chambre et commence à remplir un sac. Je peux pas rester ici. Dans mon cerveau, c'est la pagaille du coup je me concentre sur une chose à la fois. Faire le sac pour pouvoir partir.

Je l'aime. Tellement. Mais parfois, il faut admettre que l'amour c'est pas suffisant. 

En sortant de chez moi le sac sur l'épaule j'appelle la seule personne qui ne me posera pas de questions. La seule qui ne sera sans doute pas en état de le faire.

« Cam, c'est moi

-Nanah, je suis trop contente de t'entendre.

-Je te rejoins t'es où ? » 


A vendredi ...

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