Imprévu (Tome 1)

By EducateUrselfPlz

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Lorsque l'on ressent plus que de l'affection pour quelqu'un pour la première fois, rien ne peut se passer com... More

Prologue
1. Le Mondial De Quidditch
2. Aveux
3. Le Placard À Balais
4. 1st September
5. La Coupe de Feu
ÉNIGME #1
6. Presque un baiser
7. Une étrange semaine
8. Un nouveau Viktor
9. Pré-au-lard
10. Confus
11. Balade en balais
Je vous aimes - recueil de Fanart
12. Sang-De-Bourbe
UPDATES BAC
13. QUIDDITCH #1
14. Le Bal de Noël
15. Retour à Londres
16. Première nuit au Terrier
17- Achats
18. Joyeux Noël
19. Et si on restait amis?
20. Ne m'attends pas.
21. Mais où est-elle?
22. Retrouvailles
CECI N'EST PAS UN CHAPITRE
23. Prendre notre temps
24. Encore un coup de Lavande.
/!\ oyé oyé /!\
Et si je faisais un tome 2?
25. Plus que des mots
Breaking News
26. L'empreinte.
27. Poisson d'avril! (Partie.1)
27. Poisson d'Avril (partie2)
ANNONCE
29. Impardonnable
Epilogue

28. Une victoire pour une défaite

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By EducateUrselfPlz

Bonjour, bonsoir! Désolée du retard... Je vous souhaite une bonne année! BONNE LECTURE PLUS DE 6700 MOTS VOUS ATTENDENT!

PDV OMNISCIENT

Le mois d'Avril fut calme et reposant, mis à part concernant les entraînements de Quidditch. La première semaine d'avril, Fred ne pouvait s'empêcher d'essayer d'impressionner Hermione en faisant des figures avec son nouveau balai ? ce qui faisait beaucoup rire celle-ci. Les entraînements de Quidditch se déroulaient plus souvent. Angelina, étant la capitaine des Gryffondor, poussait les joueurs dans leurs retranchements. Les journées étaient douces ce qui permettait à Hermione de suivre les entrainements où elle pouvait voir Fred exceller dans sa pratique. Sans le savoir, elle donnait une raison de plus à Fred de se dépasser encore plus que d'habitude.

La seconde semaine d'avril fut calme, tout comme la troisième semaine. Hermione partageait son temps entre les révisions seule dans la bibliothèque, ses révisions avec Fred et ses courtes après-midi passées avec ses amis. La dernière semaine fut une source de stress particulièrement pour Fred, le match Poufsouffle contre Serpentard était dans une semaine et l'équipe de Poufsouffle s'était très bien entrainée, leur victoire était assurée.

Pendant ce mois d'avril le soleil se levait tôt et se couchait tard, les températures étaient douces et agréables, ce qui arrangeait beaucoup Hermione et Fred. Chaque fin d'après-midi, ils pouvaient se permettre une pause seuls appuyés sur le tronc d'un pommier. Ils passaient des heures à discuter, plaisanter et rire. Parfois ils ne faisaient que s'enlacer sans parler, les mots n'étaient pas nécessaires, la présence de l'un suffisait à l'autre. C'était une sensation agréable de savoir qu'ils étaient totalement en phase. Sans tenir compte de ces brefs instants près du pommier, Hermione et Fred passaient le plus clair de leur temps ensemble, qu'ils soient seuls ou avec leurs amis, ils sentaient que la fin d'année arrivait à grand pas. Une intimité sécurisante s'était installée entre eux deux, les rapprochant de plus en plus. Ils commençaient à dépendre l'un de l'autre et ils le savaient. Ceci angoissait Hermione qui avaient constamment peur que quelque chose se passe entrainant un drame ou une rupture. Elle le savait, elle ne se remettrait pas s'ils se quittaient. Quant à Fred, il ne laissait rien paraître mais était tout aussi inquiet. Hermione représentait tout ce que le futur pouvait lui offrir. Il voulait réellement faire sa vie avec elle, ce qui le surprenait beaucoup. Il n'avait que 17 ans mais il savait déjà qu'il voulait vieillir avec Hermione. Il faisait constamment ce rêve. Vous le connaissez ? Mais si ! Ce rêve où ils sont au Terrier, entourés par leur famille et leurs amis. Où Fred est habillé en costume noir, ses cheveux parfaitement domptés et ses mains tremblantes à cause de l'angoisse. On peut voir son frère lui poser une main ferme et rassurante sur l'épaule.

« - Elle va venir. Ne t'inquiète pas frérot. » Lui murmure George, sans le moindre signe d'inquiétude.

Comment pouvait-il ne pas être inquiet ? Fred tremblait comme une feuille ! Soudain une musique retentit. Une musique qu'il connait très bien, à raison de l'avoir écouté pendant des années quand sa petite-amie était en déplacement pour son travail. Il se met à sourire et ses tremblements cessent lorsqu'il tourne la tête et la voit. Hermione est là, au bout de l'allée, au bras d'Arthur. Sa robe est blanche, avec un peu de dentelle au col et un bouquet de roses. Elle était habillée simplement mais c'en était trop pour la vue et le cœur de Fred. Il était bouche-bée, comment pouvait-elle être si belle ? Lorsqu'elle fut face à lui, son sourire s'agrandit en voyant l'effet qu'elle faisait à son petit-ami.

« - Ferme ta bouche, tu es presque entrain de baver. Riait-elle, en caressant la joue de Fred. Celui-ci obéit sans poser de question. Il était comme envoûté par elle. Tu es prêt ? » Lui demande-t-elle. Fred se met à sourire, éclairant la salle. Sa joie transparait comme une lumière éclatante.

« - Plus que prêt. » Lui chuchote-t-il. Hermione sourit et le rêve se finit ainsi.

Fred était très intrigué par ce rêve. Reflétait-il ce qu'il voulait réellement ou n'était-ce qu'un simple rêve troublant ? Il sentait que la réponse lui serait apporté dans un avenir proche.

[...]

Le premier week-end de mai annonça la victoire sans surprise de Poufsouffle sur Serpentard. Bien que les Gryffondor étaient heureux de voir leurs ennemis de toujours perdre face aux jaune et noir, ils étaient particulièrement inquiets parce que leur victoire au Tournoi des maisons n'était pas du tout assurée.

Le classement du Tournoi des Maisons se profilait à l'horizon. Serdaigle était dernier à 300 points, Serpentard avant-dernier à 350 points, Gryffondor second à 470 points et Poufsouffle premier à 660 points. Il y avait peu de chance que Serdaigle remonte dans le classement mais pour Gryffondor la victoire et le titre de champion du tournoi de Quidditch des maisons pouvaient encore être possible. 200 points les séparaient du titre. C'était encore faisable mais ce serait difficile, l'équipe le savait. Leur atout était définitivement Harry. Son éclair de feu et son habilité au vol étaient leurs bottes secrètes. Pourtant, ils doutaient tous de leur victoire au tournoi.

[...]

C'était un doux soir de mai, plus précisément la nuit du 26 au 27 mai. Un croissant de lune brillait dans le ciel et deux adolescents vivaient une nuit difficile. Hermione était à la fenêtre de son dortoir, n'arrivant pas à dormir. Elle contemplait les étoiles si étincelantes dans le ciel noir. Cette image pourrait être effrayante, pourtant pour Hermione elle représentait le calme et la sérénité. Hermione faisait souvent des insomnies à cause de ses pensées. Il est bien connu qu'Hermione réfléchissait beaucoup trop pour son bien. Ses pensées étaient tournées vers Fred et Harry. Sa relation avec son petit-ami évoluait, ce qui inquiétait Hermione, elle réfléchissait au futur et elle paniquait. Comment devra-t-elle se comporter ? Fred pense-t-il que ce soit si sérieux ? Elle se voyait finir sa vie avec lui et elle sentait qu'il pensait la même chose. Cependant, Hermione avait besoin d'entendre tout ça. La communication entre eux sur ce sujet était floue. Malgré l'angoisse que ces réflexions font sur elle, elle était mille fois plus inquiète concernant Harry, la dernière épreuve approchait et elle avait peur qu'il ne soit blessé ou pire, qu'il ne meurt. Elle en perdait le sommeil, si bien que des cernes s'étaient logés sous ses yeux, inquiétant ses amis. Mais Hermione avait cette capacité à convaincre les gens qu'elle allait bien peu importe son état. Elle les rassurait et ils la croyaient facilement, enfin tous sauf Fred et Harry. Comment ne pas croire Hermione Granger ? Réalisant qu'elle n'arriverait pas à dormir, elle descendit dans la salle commune, prit un livre et lut à la lumière de sa baguette et du feu crépitant qu'elle venait d'allumer.

Harry dormait dans son dortoir. Poudlard était pour lui un lieu sûr, aimant et plein de souvenirs. Ses parents s'y étaient rencontrés, chamaillés et ils y étaient tombés amoureux. Ils s'étaient fait des amis et des ennemis, tout comme lui. Souvent, Harry repensait à cette soirée de troisième année où il avait découvert que Peter Pettigrow, l'ami fidèle de ses parents était toujours vivant et était l'homme responsable de la mort de ceux-ci. Il se demandait s'il n'aurait pas été préférable de le tuer, mais il se ravisa vite. Pettigrow vivant, son parrain pouvait prouver son innocence auprès des personnes qui lui étaient chers, comme Lupin, surtout Remus Lupin !

Presque un an était passé, mais Harry ne cessait de ressasser cette soirée. Ces derniers temps, il rêvait même de Pettigrow la nuit. Une statue représentant la faucheuse, une coupe, du sang, Pettigrow et une silhouette encapuchonnée. Son rêve ou son cauchemar plutôt, se finissait toujours par un flash vert et un cri de douleur. Harry savait quel était le sort qu'il percevait. Chaque fois, il se réveillait en sursaut, haletant, cherchant désespérément à retrouver son souffle. Ce soir-là, il n'y parvint pas. La douleur était beaucoup trop réelle. Il regarda l'horloge magique présente dans sa chambre. Quatre heures du matin, un samedi. Il souffla puis consentit à descendre dans la salle commune. Quelqu'un était assis dans le canapé, face à un feu de cheminée. Avec précaution, il s'installa face à la personne.

« - Harry ? C'était Hermione, il fut soulagé que ce ne soit pas un autre Gryffondor. Pourquoi tu es réveillé à cette heure-ci ? Demandait-elle. Pourquoi était-elle lui aussi debout à cette heure si matinale ? Bien sûr, elle était toujours la première debout, mais jamais à cette heure-ci.

« - J'ai eu une nuit difficile. Dit-Harry, sans rien ajouter de plus. Et toi ? Demanda-t-il, inquiet pour sa meilleure amie.

« - Moi aussi. » Dit-elle en posant son livre sur la petite table. Elle tapota la place à côté d'elle pour qu'il puisse si asseoir.

« - J'ai fait un rêve étrange. » Commençait-il. Hermione se tourna vers lui, une expression surprise sur son visage.

« - C'est-à-dire ? » Demandait-elle. Harry se demandait s'il devait lui parler de ce qu'il avait vu en rêve. Elle le prendrait pour un fou. Pourtant, il savait qu'Hermione l'écouterait peu importe si ce qu'il disait paraissait fou.

« - En fait, c'était plus des flashs qu'un rêve construit. Dit-il, laissant place au silence pendant quelques minutes. Je crois que je vais mourir au Tournoi, Hermione. » Ajoutait-il en la regardant. Elle en eut le souffle coupé.

« - Ce n'était qu'un rêve Harry. Tu n'es pas près de mourir. Je te l'assure. » Dit-elle en se levant pour le rejoindre.

« - Je ne crois pas que c'était un rêve Hermione. On aurait une prémonition. Je ne sais pas vraiment si je suis celui qui va mourir mais j'avais l'impression, que la personne m'était proche. Si ce n'est pas moi, alors peut-être que Cédric est en danger. Peut-être que l'un de nous va mourir. » Dit-il, d'une voix monotone. On aurait pu croire qu'Harry était un allumé en entendant ce discours mais il l'avait dit d'une façon si convaincante, calme et précise qu'Hermione le crut.

« - Ce tournoi est difficile Harry. A chaque étape, vous avez risqué votre vie. La dernière sera certainement la plus dure, mais pourquoi serait-elle la cause de votre mort ? Cédric et toi, vous vous protégerez. J'y crois. Je crois en vous. » Dit-elle en se callant sur son épaule. Harry passa un bras autour des épaules d'Hermione.

« - Tu sais Hermione. J'ai peur... » Avouait-il.

« - C'est normal d'avoir peur, c'est même sain. En revanche, ce qui ne l'est pas c'est d'être dominé par elle. » Expliqua-t-elle en observant les flammes qui dansaient dans la cheminée.

« - Je t'aime Hermione. Dit-il. Hermione releva la tête en souriant. Elle savait qu'il n'y avait pas d'ambiguïté. Ma vie aurait vraiment été nulle sans toi. » Une larme s'échappa de l'œil gauche d'Harry. Hermione la chassa avec son pouce.

« - Je t'aime aussi Harry. » Dit-elle en entourant sa taille de ses bras.

Peu à peu, les flammes diminuèrent, entrainant les adolescents dans un sommeil profond. Cette nuit-là, Harry passa l'une des nuits les plus reposante de sa vie. Quelle chance il avait d'avoir Hermione pour meilleure amie.

[...]

PDV HERMIONE

Je dormais depuis une ou deux heures et ça me faisait du bien de ne pas rêver de la possible mort de Fred. Mon rêve était simple, en réalité c'était plus un souvenir du dernier Noël. J'étais avec Ron et Harry, il neigeait et on riait. Rien de plus, rien de moins. Ce rêve était reposant. Au loin je voyais Fred lancer des boules de neige à une Ginny hilare tandis que George la tenait par ses bras. J'aurai aimé pouvoir faire ce rêve chaque nuit, il m'aurait évité des tas de nuits gâchées. Au loin, je vis Fred se tourner vers moi, un énorme sourire aux lèvres puis je l'entendis m'appeler.

« - Hermione ? Cela paraissait tellement réel. C'est dingue la capacité qu'a notre imagination tout de même. Hermione ! » Répétait la silhouette. Attendez, ce n'est pas un rêve ! J'ouvris un œil et vit une silhouette floue face à moi.

Par instinct, j'ouvris mes deux yeux et aperçu un très beau garçon, très grand et roux face à moi. Fred. Je regardai autour de moi et vis que j'étais toujours dans les bras d'un Harry endormi. Le problème était que nous étions dans la salle commune, à la vue de tous, surtout à la vue de Fred. Toute la salle était remplie d'élèves. Ceux-ci étaient tous surpris de me voir dans les bras de mon meilleur ami. Harry gémit dans son sommeil et me rapprocha de lui. La situation était critique. Je ne savais pas quoi dire. J'entendis des pas provenant des dortoirs, ceux-ci descendaient dans la salle commune puis vis plusieurs têtes rousses et un métis descendre.

« - Granger est dans les bras de Potter ! » S'écriait Lee, attirant l'attention des roux vers nous.

Merde. George s'approcha et siffla de surprise. Ginny rougit et Ron avait la bouche grande ouverte.

« - Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? » Demandait Ron, déboussolé. George se mit à rire.

« - Je dirais même plus ! Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! » Dit George d'un ton théâtral. Lee se mit à rire tandis que Ron se tourna vers George ne comprenant pas la différence entre sa phrase et celle de son frère.

« - T'as juste répété ce que j'ai dit ! » Fit Ron, confus par cette situation.

« - Oui, mais mon interprétation était plus réussie. » Dit-il en faisant une révérence. Fred se mit à rire entrainant les autres dans un fou rire. Le bruit fit bouger Harry, mais ne le réveilla pas.

« - Je peux t'expliquer. » Prononçais-je, la bouche pâteuse. Fred apparaissait maintenant clairement dans mon champ de vision. Il souriait d'une façon bienveillante, ce qui était surprenant.

« - J'espère bien ! Dit Fred en riant. Aller, viens. » Ajoutait-il en me tendant la main. Je tentais de me dégager des bras d'Harry sans succès. Dieu merci il finit par se réveiller. Lorsqu'Harry vit les paires d'yeux plantés sur lui, il me relâcha doucement tout en me regardant droit dans les yeux.

« - Ne me dis pas qu'on s'est endormi dans la salle commune. » Fit Harry à mon intention.

« - Eh bien je ne te le dirais pas. » Dis-je en haussant les épaules. Harry laissa un ''bordel'' s'échapper de sa bouche.

« - Bonjour tout le monde... » Dit Harry à la foule. Cette simple remarque suffit à faire rire le groupe. Je ne pouvais m'empêcher de rire avec eux. Je finis par me lever et embrassa Fred sur la joue. Harry se leva et prétexta avoir des choses à faire, il monta dans son dortoir. Fred m'emmena dans un coin de la salle à l'abri des regards. La foule s'était dispersée.

« - Est-ce que je peux savoir pourquoi quelqu'un est venu me réveiller pour me prévenir que Harry Potter dormait dans le canapé de la salle commune avec ma petite amie dans ses bras ? » Demandait-il d'un ton moqueur. Je ne comprenais pas pourquoi il ne faisait pas une crise de jalousie. Si Viktor avait été à sa place, il m'aurait quitté...

« - Je n'en sais rien je ne suis pas voyante... Un silence s'installa entre nous. Tu sembles plutôt bien prendre le fait que j'ai dormi avec quelqu'un d'autre que toi... Je veux dire, si j'étais à ta place, je piquerais une crise ! » Fis-je remarquer en bougeant les mains pour appuyer mes propos. Fred eut une expression un peu dure sur le visage.

« - Je note ta remarque, mais dans ton cas, la personne avec qui tu dormais était Harry et je sais très bien qu'il n'y aura jamais plus que de l'amitié entre vous deux. Expliquait Fred, les sourcils froncés. J'ai raison de ne pas m'inquiéter n'est-ce pas ? » Il posa sa main sur ma joue, cherchant désespérément mon regard. Il tentait de ne pas montrer son inquiétude ce qui me fit sourire. Il ne faisait peut-être pas une scène mais il était un tant soit peu jaloux ce qui me réchauffa le cœur. La jalousie maladive est toxique mais celle éprouvée de temps à autre lors de situation justifiée est saine. Enfin, c'est ce que je pense.

« - Tu as raison. Harry est comme un frère pour moi. Je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais de sentiment pour lui. Je te l'assure. » Dis-je en posant ma main sur la sienne. Fred ne put s'empêcher de souffler de soulagement. Il devait avoir cette hypothèse en tête depuis un moment... Il posa à nouveau son regard sur moi et m'embrassa d'un baiser langoureux. J'y mis fin rapidement, gênée.

« - Haleine... » Fis-je remarquer. Fred se mit à rire comme un dément. Je n'aime vraiment pas les baisers au réveil.

« - Haleine. » Dit-il en riant.

« - Je vais aller me préparer, tu m'attends pour le petit déjeuner ? » Demandais-je en sachant qu'il ne pourrait refuser.

« - Je serais dans le canapé, maintenant il y a de la place. » Dit-il en me regardant partir. Je me retournais vers lui et lui tirais la langue, c'était une réaction puérile ne me ressemblant pas du tout, mais je me mis à rire quand je le vis y répondre par une grimace. ''Quel idiot'', pensais-je en riant.

Je me préparais rapidement. Une douche et un brossage de dent intensif ne me ferait pas de mal. Après celle-ci, je me suis mise à me regarder dans le miroir de la salle d'eau. Le reflet qui autrefois me dégoûtait m'apparaissait maintenant plus supportable à regarder. Serait-ce l'effet Fred Weasley ? Je me mis à sourire. Ma relation avec Fred m'avait changé, en mieux. Je devenais plus ouverte, légère et heureuse que jamais je ne l'ai été. Je m'habillais rapidement et rejoignis un Fred avachis dans le canapé.

« - Ça va ? Tu profites bien de mon absence ? » Dis-je de m'affalant à ses côtés. Il se mit à rire

« - Figures-toi que ce matin j'ai trouvé deux égoïstes affalés dans ce canapé. Ils prenaient toute la place, ils n'avaient aucune once de compassion pour les autres ! Dit-il. Je ris et lui frappai l'épaule. Eh Oh, mais ça ne va pas ! Tu vas arrêter de tout le temps me taper ! J'ai l'impression de passer pour un faible moi ! » Dit-il en boudant.

« - Tu préfères ça ? » Demandais-je en approchant mes lèvres des siennes. Lorsque je posais mes lèvres sur ses lèvres je sentis comme un lien entre nous. Je l'embrassais tendrement, lentement et langoureusement. Lorsque je mis fin à ce baiser il me regarda avec des yeux béats.

« - Totalement. On refait ça quand tu veux ! Dit-il en m'embrassant de nouveau. Je ricanais contre ses lèvres, lui provoquant un sourire. Il se sépara de moi et me tendit de nouveau la main. Cette fois ci, je la pris. Allons manger ! »

Nous marchions dans les couloirs bondés en ce samedi matin. Le dernier match de Quidditch était prévu pour ce soir, il opposait Gryffondor à Serdaigle. Je sentais que Fred stressait un peu. Arrivés à la Grande Salle nous nous sommes installés avec nos amis. Lorsqu'Harry me vit il parut inquiet.

« - Ca va vous deux ? » Demanda Lee, la tête penchée et concentré comme s'il cherchait à percer la réponse sur nos visages. Fred sourit et se mit à rire.

« - Tout va bien. Assura-t-il. Tu veux une tartine de beurre Hermi-jolie ? » Ce surnom. Je ne l'avais pas entendu depuis un petit moment. Je me mis à rougir comme avant et hocha la tête en souriant.

« - On pourrait savoir la raison de votre sieste improvisée au moins ? » Demanda Ginny, sur les nerfs. Son humeur était massacrante ce qui m'alarmai. Je regardais Harry, tentant de savoir s'il était d'accord d'expliquer le pourquoi du comment, il hocha la tête puis souffla.

« - Depuis plusieurs mois, je rêve de choses qui m'intrigues beaucoup et qui m'empêche de dormir. » Avouait-il en fourrant une cuillère de son porridge dans sa bouche, ne cherchant plus à répondre. Hermione comprit qu'elle devrait se débrouiller pour expliquer la suite.

« - Quant à moi, cela fait quelques temps que je fais des insomnies » Dis-je en baissant la tête. Je préférais ne pas discuter de la principale raison de cette insomnie.

« - C'est pour ça que tu as toujours l'air fatiguée et que tu as des cernes si marquées ? » Demandait Ron, maladroitement.

« - En effet. » Confirmais-je en touchant les poches qui se trouvaient sous mes yeux. Il est vrai que leur taille était considérable.

« - On avait donc raison de s'inquiéter ! » Fit Fred en signe de reproche, appuyé par nos amis. Je me sentis rougir de honte.

« - Ce n'est rien de grave au fond. » Assurais-je.

« - Il se passe quoi dans ta tête pour que tu n'arrives pas à t'endormir ? » Demandait Fred. Il posa sa main droite sur ma main gauche en signe de soutien.

« - Je... Je pense à Harry. Commençais-je. Je pense au fait que la dernière épreuve sera encore plus dangereuse mais je tente de me rassurer. Parfois j'y arrive et je parviens à dormir un peu mais d'autre fois je passe la nuit à paniquer et je ne dors que deux ou trois heures, sans compter les réveils incessants. »

« - Chaud » Fit Ron, ce qui provoqua les rires de tous, ainsi que les miens. Peu à peu ils partirent, nous laissant seul. Tu te tournas vers moi, un sourire aux lèvres.

« - Tu sais ma belle. Ma belle. C'est normal que tu sois inquiète pour Harry, mais il ne faut pas laisser la peur te dominer » Dit-il en tartinant un toast, tout en plongeant son regard dans le mien.

« -C'est exactement ce qu'elle m'a dit ce matin » Dit Harry, le sourire aux lèvres.

« - ça s'est parce qu'elle me fréquente, elle devient plus sage. » Riait-il. Je ne pus m'empêcher de rire.

« - Idiot » Riais-je. Après une quinzaine de minutes, il ne restait plus que Fred et moi à table.

« - Il n'y a pas que Harry qui t'inquiète. N'est-ce pas ? Demandait-il, tout en empilant les assiettes que le groupe avait utilisé. J'étais bouche-bée. Comment savait-il ça ? Je te connais Hermione. On est en couple depuis plus d'un mois et tu es toujours aussi paniquée par le fait que je n'envisage pas un futur avec toi. Ce qui, soit dit en passant, est faux. J'envisage bel et bien de faire ma vie avec toi. Je ne veux juste pas tout précipiter. On est encore des enfants, profitons de cet amour de jeunesse pour l'instant. » Dit-il, me laissant ébahie.

« - Tu as dit exactement ce que j'avais besoin d'entendre. » Dis-je en chassant une larme qui menaçait de tomber de mon œil droit.

Je posais délicatement mes lèvres sur les siennes pour appuyer mes propos. Je sentis Fred se détendre à ce contact. Un raclement de gorge se fit entendre derrière nous, rompant notre lien. Angelina se trouvait face à nous.

« - Angie ? Qu'est-ce que tu me veux ? » Demanda Fred les sourcils froncés. Il n'aimait pas quand quelqu'un nous interrompait. De plus, Angelina commençait à lui taper sur le système.

« - Je souhaiterais m'entretenir avec toi sur des possibles stratégies pour ce soir. » Dit-elle, un air stressé et énervé sur le visage.

« - J'ai d'autres priorités, si tu veux bien. » Refusait Fred en se tournant vers moi. Angelina souffla.

« - Je t'attends dans le couloir. Dépêche-toi. » Ordonnait-elle en s'éloignant vers la sortie.

« - C'est une grande malade cette fille. D'où elle me parle comme ça ?! » S'énervait Fred. Je me mis à rire.

« - Elle doit juste être très stressée. » Proposais-je. Il posa un regard sérieux sur moi.

« - On est tous stressés. Ce n'est pas une raison pour me prendre pour un chien. » Conclut-il.

« - La plus grosse pression est sur elle, Fred. Imagine toi être une femme capitaine dans un sport axé sur les hommes. » Assurais-je.

« - Mouais. Dit-il, pas si convaincu. Tu sais, j'ai peur que l'on perde. Voire pire, que l'on gagne le match mais pas le tournoi. »

« - C'est possible ?! » Demandais-je surprise. Fred se mit à sourire, c'était la première fois que je portais un réel intérêt à son sport préféré.

« - C'est possible. Poufsouffle est à 660 points et nous à 470 points. Si on marque plus de 190 points on peut remporter la victoire mais Serdaigle se sont vraiment bien entrainé et ils ont une préférence pour Cédric ce qui fait qu'il valorise la victoire de Poufsouffle. En gros, on est dans la merde. » Je sifflais de surprise, c'est un réel micmac.

« - Je serais là pour te soutenir, je suis sûre que ça ira. J'aurais même une banderole » Dis-je en déposant un baiser sur sa joue. Maintenant rejoins ton capitaine à cran. Fred ricana et m'embrassa le front. Il commença à se diriger vers la sortie lorsqu'il revint en arrière.

« - Tu veux mon t-shirt ? Demandait-il une lueur étrange dans les yeux. Je fronçais les sourcils. C'est étrange comme question... Je parlais de mon t-shirt de Quidditch. Je pense que te voir dans le public avec me boosterait. Dit-il en rougissant. Mais si tu n'as pas envie je ne t'obligerais pas tu sais ! » S'empressa-t-il de rajouter tout en se frottant le cou, signe qu'il était stressé. Je me mis à sourire. Il était vraiment mignon.

« - Ce sera avec plaisir. » Dis-je en lui embrassant la joue. Il se mit à rougir encore plus puis rit, embrassa mon front et rejoignit Angelina. J'étais maintenant seule à table. Après avoir fini de prendre mon petit-déjeuner, je décidai d'aller prendre l'air. En sortant de la Grande Salle je vis Viktor marcher vers moi. Je lui fis de grands signes auquel il répondit par un sourire franc révélant ses dents. Il s'approcha de moi et me salua.

« - Bonjour Hermione. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé ! » Fit-il remarquer. Son sourire était moins présent.

« - Salut Viktor... Comment vas-tu ? » Demandais-je, ignorant sa remarque. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre.

« - Je suis un peu stressé pour la dernière tâche. Elle est dans un mois. » Dit-il.

« - Dans 28 jours plus précisément. » Dis-je sans m'en rendre compte.

« - Tu t'inquiètes pour Potter ? Demandait-il. Je suis sûr qu'il s'en sortira, peut-être même qu'il va gagner. » Ajouta-t-il, un air tourmenté sur le visage.

« - Je ne doutes pas de ses capacités. Je suis juste inquiète pour ce qu'il y aura lors de cette épreuve. » Précisais-je. Viktor me prit le bras et m'emmena dans un coin où personne ne nous verrait.

« - Il faut que je t'avoue quelque chose. » Commençait-il, anxieux.

« - Tu peux tout me dire, Viktor. » Assurais-je en posant ma main sur son épaule.

« - Il est possible que je meure pendant ce tournoi. »

« - Ne dis pas n'importe quoi. » Dis-je, les sourcils froncés.

« - Je ne dis pas n'importe quoi. Je suis humain tout autant que Potter, Delacourt ou Diggory. Hurlait-il, en tremblant. Il reprit ses esprits rapidement. Je suis désolé, je ne voulais pas m'énerver. Il s'assit sur un rebord et plaça sa tête entre ses mains. J'ai besoin que tu me rendes un service. » Finit-il par dire. Je ne savais pas du tout comment réagir. Il semblait au bord du gouffre.

« - Tout ce que tu veux. »

[...]

« - Quelqu'un t'a vu parler à Krum tout à l'heure. » Avouait Fred.

Nous étions entrain de rejoindre les vestiaires avant que le match ne commence. Il était encore habillé normalement, je ne portais pas encore son t-shirt, je voulais lui faire la surprise. Après cette simple phrase ma main quitta celle de Fred. Celui-ci me dévisagea.

« - Tu me surveilles ? » Dis-je, un peu sur les nerfs. Le visage de Fred changea petit à petit, ses joues devenaient rouges.

« - Je devrais ? » Dit-il, un air de défi dans le regard. Je me mis à souffler. Lorsque le prénom de Viktor était évoqué dans une conversation s'était un signe de crise.

« - Ne dis pas n'importe quoi Fred. Répliquais-je. Nous n'étions qu'à une dizaine de mètre des vestiaires lorsque Fred s'arrêta subitement. Je me tournais vers lui, surprise. Pourquoi tu t'arrêtes ? » Fred me toisa.

« - Tu me prends pour un idiot ? »

« - Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? » Demandais-je confus.

« - C'est une vraie question Hermione. Tu me trouves trop idiot pour toi ? C'est ça ? » Hurlait-il. Pourquoi tout le monde hurle aujourd'hui ?

« - Actuellement tu agis comme un enfant, plutôt. » Dis-je en levant les yeux au ciel, exaspérée.

« - C'est bien ce que je pensais. Tu me prends de haut. » Dit Fred en partant vers les vestiaires où se trouvait Harry, Ron, George et Ginny, nous attendant. Je le suivais tout aussi en colère que lui.

« - Cette dispute n'a ni queue ni tête. » Dis-je, le visage impassible.

« - JE NE COMPRENDS PAS TES EXPRESSIONS DE MOLDUE. » Hurlait-il à nouveau, face à moi. Je n'avais pas les mots. Il avait été si brusque. Son visage était rouge de colère.

« - Viktor m'a juste demandé de lui rendre un service, au cas où il mourrait pendant la dernière épreuve. Envoyer une simple lettre qu'il a lui-même écrit à sa grand-mère. Tu vas réellement m'en vouloir d'avoir accepté d'aider un ami. Avouais-je. Il m'a fait promettre de n'en parler à personne. Ca ne me concerne pas, voilà pourquoi je ne voulais pas te le dire. » Avouais-je, en tentant de garder mon calme.

« - Ce n'est pas un simple ami. C'est Viktor. » Marmonnait-il, le regard fuyant.

« - Tu fais preuve de mauvaise foi. Je ne dis rien sur le fait que tu restes ami avec Angelina. » Hurlais-je à mon tour. Angelina sortit des vestiaires, surprise d'entendre son nom sortir de ma bouche.

« -Ce n'est pas pareil. » Hurlait-il de nouveau.

« - C'est ton ex. Viktor est mon ex. Tu as eu un minimum de sentiments pour elle, j'en ai eu pour Viktor. Tu es resté ami avec elle, tout comme je suis restée amie avec Viktor. Je ne vois pas de grande différence. » Criais-je en faisant en levant les bras au ciel.

« - Viktor t'aime encore. » Hurlait Fred, attirant le regard des élèves rejoignant le terrain.

« - Mais je ne l'aime pas. Je suis amoureuse de toi. Je t'aime toi. Je suis en couple avec toi, pas avec Viktor. Hurlais-je. Fred ne savait plus quoi dire. Tout le monde nous regardait. Le problème n'est pas uniquement Viktor n'est-ce pas ? Fred détourna son regard. Harry ? Tu te moques de moi j'espère ? »

« - Je ne suis pas jaloux d'Harry. Ne fait pas l'idiote. » Dit-il en chassant ma remarque d'un coup de main. Il se rendit compte de ce qu'il venait de dire.

« - C'est moi qui fais l'idiote ? Incroyable. » Dis-je en partant vers le terrain.

« - Ce n'est pas ce que je voulais dire, Hermione. Dit-il en me poursuivant. Il marchait plus vite que moi, en même temps vu la taille de ses jambes il fallait bien quelles servent à quelque chose. Hermione. HERMIONE ! »

« - QUOI ? Demandais-je avec fureur, en me tournant. Il s'était arrêté à quelques mètres de moi. QU'EST-CE QUE TU VEUX RAJOUTER DE PLUS ? Je vis dans ses yeux qu'il regrettait. Je voulais juste aider un ami. J'aurai fait la même chose pour Harry. » Dis-je, en essuyant l'unique larme qui avait coulé.

« - Je sais. » Dit-il en faisant un pas vers moi.

« - Il avait besoin de mon aide. » Affirmais-je.

« - Je sais. » Ajoutait-il, s'approchant encore plus de moi.

« - Je ne te prends pas pour un idiot. » Assurais-je. Des larmes coulaient sur mon visage. Fred fut enfin en face de moi, il me prit la main et m'emmena près des vestiaires, là où personne ne nous voyait. Je reculais vers le mur, pour m'y appuyer. Fred s'approchait, posant une main sur une partie du mur près de mon visage pour s'y appuyer. Il approcha son visage du mien et planta ses yeux émeraudes dans les miens.

« - Pourtant j'en suis un, je suis un idiot, ma belle. Riait-il. Je ne mérite pas tes pleurs, Mione. J'ai agi comme un con et je suis désolé. Un silence suivit ces paroles. Je ne peux pas m'empêcher d'agir comme ça. J'ai l'impression que je ne te mérite pas. Tu es si belle, intelligente, forte, impressionnante et bienveillante. Tu es incroyable et moi, je suis juste un con. » Je posais mes mains sur ses joues.

« - Tu es loin d'être un idiot, Freddie. Tu es impulsif c'est vrai, mais tu n'es pas un idiot. Tu ne sais pas gérer tes émotions et moi non plus. Ça donne un cocktail explosif. » Dis-je en caressant ses joues de mes pouces. Il ferma les yeux à ce contact.

« - Je suis désolé. » Dit-il, les lèvres tremblantes.

Je ne pus rien faire d'autre que l'embrasser. Je passais mes bras derrière son cou et me mit sur la pointe des pieds. Ses mains se placèrent sur mes hanches, les serrant fort, comme s'il avait peur que je parte. Le baiser était tout d'abord doux, puis Fred appuya sur mes lèvres, il avait besoin de plus, je le savais. Il poussa mon corps contre le mur tout en plaçant sa main derrière mon crâne pour qu'il ne s'y claque pas. Ce doux baiser devint un baiser vital. J'étais comme une bouffée d'air frais pour Fred. Mes mains trouvèrent le chemin de ses cheveux, les caressant, les tirant et le rapprochant encore plus de moi. Ses mains étaient partout à la fois. Mon corps était son terrain de jeu. A bout de souffle, il se sépara de moi. Je ne sais pas ce qui se passa dans son esprit mais il semblait paniquer.

« - Fred ? Tu vas bien ? » Demandais-je reprenant mon souffle.

« - Je suis désolé. » Dit-il de nouveau.

« - Je sais, je te pardonne. »

« - Je ne parle pas de notre dispute. Je parle de ce qui vient de se passer. » Dit-il en passant une main sur son visage.

« - Le baiser ? » Demandais-je, confuse.

« - Ce n'était pas un baiser innocent. J'essayais de me satisfaire d'un simple baiser mais je pouvais plus m'arrêter. Je voulais te sentir près de moi. Je ne sais pas si tu me comprends. » Demandait-il, rouge de honte.

« - J'ai du mal à te comprendre. » Dis-je, encore plus confuse.

« - J'avais besoin de toi, tes lèvres, ta peau... Juste de te sentir près de moi. Je ne peux plus me passer de toi Hermione. Je me sens mal quand tu n'es pas près de moi, quand tu n'es pas dans mon champ de vision ou quand tu parles à quelqu'un comme Viktor. Je me sens comme un con » Dit-il.

« - Tu n'es pas le seul à ressentir tout ça. Je te comprends. Je vis la même chose te concernant. » Dis-je, en regardant mes mains.

« - Je suis désolé pour ma crise de tout à l'heure. Je suis à cran, entre le fait que tu es dormi avec Harry, ta discussion avec Viktor, mes doutes sur moi et le match qui s'annonce mal. Dit-il, d'une voix douce. Je m'excuse. »

« - Je te pardonne mais ne me fait plus ça s'il te plait. Dis-je en le regardant. Tu devrais y aller, le match va bientôt commencer. » Ajoutais-je en pointant le terrain d'où émanait un bruit phénoménal. Fred s'approcha de moi, déposa un baiser sur mon front puis se pencha vers mon oreille droite.

« - Si tes insomnies continuent sache que mon dortoir t'est ouvert jour et nuit. » Murmura-t-il avant de courir rejoindre les vestiaires. Je me mis à rougir, un sourire aux lèvres. Je savais qu'il était sérieux. Je sortis le t-shirt de Fred du petit sac que j'avais sur le dos et l'enfila. Je rejoignis rapidement les tribunes et retrouva Ron, Ginny, Luna, Dean, Seamus et Neville. Je me plaçai entre Ginny et Neville. Ce dernier me regardait étrangement. Il se pencha pour pouvoir me parler sans que personne ne l'entende.

« - Je t'ai vu te disputer avec Fred. Ça va ? » Demandait-il, soucieux.

« - Ça s'est arrangé ? Ne t'inquiète pas ! » Riais-je. Il se mit à sourire.

« - Heureusement. On veut tous que Fremione dure. » Riait-il. Je le regardais en fronçant les sourcils.

« - Fremione ? C'est quoi ça ? » Demandais-je. Neville se mit à rire encore plus.

« - C'est le nom de ton couple avec Fred. Tu sais Fred et Hermione ça donne Fremione. Riait-il. C'est l'idée de Luna ! » Je me mis à rire.

« - Ça ne m'étonne pas. » Dis-je en prenant un bout de la banderole que me tendait Ginny. Celle-ci était un dessin animé d'un lion rugissant et faisant des clins d'œil. Lee tapota sur l'amplificateur de voix puis se présenta.

« - Bonjour à tous ! Aujourd'hui on se retrouve pour le dernier match de la saison 1994-1995. Est-ce qu'on peut entendre les supporters des Serdaigle ? Des cris s'élevèrent dans le stade. Wow, vous êtes nombreux. Mais moins nombreux que les supporters des Gryffondor ! Je me mis à hurler en chœur avec les autres supporters. Voilà ce que j'appelle un rugissement de lion ! Vous me faîtes honneur les gars ! Le professeur McGonagall le menaça d'un regard. Je m'égare déjà... Oh voici l'entrée des joueurs. Le capitaine des Serdaigle, Mc Frey se lance dans un tonneau. Bof, j'ai déjà vu mieux. Un rire s'échappa de mes lèvres. Voilà les Gryffondor. Ils entrent sobrement, pas de tonneau. Ils ne tentent pas le diable eux ! Je ris de nouveau et observe les joueurs entrant sur le terrain. Je te vois, tu me cherches du regard. Lorsque tu me vois je te fais de grands signes et tu me souris. J'en vois un qui est d'humeur à gagner, n'est-ce pas Fred ! Fred rougit et envoya un doigt d'honneur vers Lee. Ah ! L'amour. Madame Bibine entre sur le terrain. Les capitaines se serrent la main. Johnson a l'air d'avoir une poigne de fer, j'espère qu'elle n'a pas trop broyé la main de Mc Frey. Mc Frey lui lança un regard noir. Le vif d'or est lancé, suivit du souafle et du cognard. Spinnet attrape le souafle et vole vers les buts. Passe à Johnson. BUT ! »

Le match dura une heure et demie. Fred ne cessait d'envoyer le cognard loin des poursuiveurs. Parfois, je croisais son regard. Ça le déconcentrait, donc je l'évitais. Ils volaient dans tous les recoins du terrain. Pas un seul coin n'était pas quadrillé. Il restait cent vingt points pour la victoire, si Harry attrapait le vif d'or maintenant, ils ne gagneraient pas le tournoi. L'attrapeur de Serdaigle était à deux doigts d'attraper l'objet tant convoité. Harry lança un regard à Angelina qui acquiesça. Le balai d'Harry fut si rapide que l'attrapeur adverse ne put rien voir venir. Harry nous avait fait gagner le match, mais pas le tournoi des maisons. Le stade était silencieux. Tout le monde était surpris. Les joueurs des deux équipes rejoignirent le sol et se serraient la main. J'étais abasourdie. Je regardais Ginny et en même temps, nous avons baissé la banderole. Sans un bruit, nous l'avons replié. Les joueurs partirent dans les vestiaires, sous les cris de joie des Poufsouffle. Harry évita Cédric, énervé. Fred et George n'était pas non plus d'humeur. Ce match restera dans les annales du Quidditch scolaire.

Une victoire pour une défaite.




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