THUNDER

IBGY-T tarafından

324K 18.7K 4.1K

Le tonnerre qui déchire ses nuits Ken Samaras / Dinah Duval Tome 1 : Thunder (terminée/ correction en cours)... Daha Fazla

Prologue
01
02
03
04
05
06
07
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
Épilogue
Bonus 01
Bonus 02
Erreur 404
Bonus 03

08

4.7K 254 39
IBGY-T tarafından

I walk in the church and burst in a ball of flames
Only Hall of Fame I be inducted in
Is the alcohol of fame on the wall of shame

RAP GOD

Je monte dans la première rame de métro. C'est la plus proche de ma sortie. Je sais pas si vous avez déjà eu ça, la sensation que tout le monde vous observe et qu'ils savent que vous n'avez pas passé la nuit chez vous. La toute de suite, j'ai cette sensation et elle est pas du tout agréable. Avec Alice on appel ça le walk of shame, littéralement la marche la honte, je suis à peu prêt sur, qu'on est pas les seules à le dire mais on aime bien faire comme si.

Je veux pas faire la petite bourgeoise, ce que je suis quelque part, mais je déteste le métro. Plus que ça, je lui voue une haine sans borne. Sans doute parce que j'ai des tendances claustrophobe, ou simplement parce qu'enfant, j'avais un chauffeur qui m'emmené partout et que clairement le métro, je 'ai pas connu avant d'avoir commencé à faire le mur. Peu importe, toujours est-il que je me concentre sur ma partie de Candy cruch pour ne pas penser à Ken.

Je dois avouer que je l'aime bien, beaucoup plus que ce que je ne devrais. Et je vous vois venir avec vos laisses, toi aller. On sait jamais ce que la vie réserve. Pas la peine, je sais. De la déception et ou au choix beaucoup de peine. Ça, c'est en temps normal, là, l'histoire avec Ken je là sens pas. C'est comme un sixième sens, celui qui vous fait comprendre que vous allez vous faire entuber, mais vous foncez quand même la tête la première dedans. C'est ce qui est en train de se passer avec Ken.

Le truc, c'est que je serais probablement encore chez lui s'il ne s'était pas souvenu à la dernière minute qu'il devait se rendre au studio. Ou alors c'était juste une tactique pour se débarrasser de moi. Faut que j'arrête de réfléchir, je vais me rendre malade.

Lorsque je sors de la bouche du métro, il commence à faire nuit, je jette un coup d'œil à ma montre, il est 18h30. Je peux pas croire que j'ai passé toute la journée chez lui. Le pire, c'est qu'on a rien fait d'extraordinaire. Je lui ai fait écouter quelques-uns de mes sons, et on a regardé des trucs débile à la télé une bonne partie de la journée.

- C'est à cette heure-là que tu rentres, me hurle Alice depuis le salon alors que j'ouvre ma porte d'entrée.

Elle est affalée sur mon canapé devant la télévision. Je secoue la tête lorsque mon regard tombe sur le pot de pop-corn posé entre ses jambes. Le fait qu'elle traîne toujours ici reste un mystère irrésolu. Son appartement est mille fois mieux que le mien. Si j'ai grandi dans le luxe et les privilèges, Alice, c'est une autre stratosphère. Sa famille est pétée depuis des siècles. C'est le genre de personnes qui méprisent ce qu'ils appellent les « nouveaux riches ».

Ça ne me dérange pas qu'elle soit toujours là, mais j'aimerais savoir comment elle fait pour entrée même quand je ne suis pas là, parce que je ne lui ai jamais donné de clé.

Je pose mon sac et me fous à côté d'elle sur le canapé avant d'attraper le pot de popcorn. Le soupir d'aise qui m'échappe n'est pas du tout exagéré. On n'est jamais aussi bien que chez soi.

- Je veux pas savoir à quel point il t'a bien baisé. T'as pas le droit d'oublier le brunch, dit-elle en m'attaquant sans perdre une minute.

Je pose ma main sur mon visage en faisant semble d'être désolée. J'ai pas oublié, j'avais juste trop la flemme de bouger de chez Ken. Le brunch, c'est une tradition qu'on a instauré Alice, Gabriel et moi. Tous les dimanches matin quand on est sortie la vieille, on se retrouve chez moi pour bruncher et se raconter nos soirées respectives. Je suis la seule à n'avoir jamais manqué un brunch, donc les reproches de la jeune femme ne m'atteignent pas.

Alice reprend les pop-corn et commence à me les lancer dessus.

- Hey, c'est pas toi qui fais le ménage ici, dis-je en rigolant

- Mais c'est qu'elle parle en fait, elle pose le pot sur le sol et se rapproche de moi en me fixant avec ses grands yeux verts. Je veux tout savoir, elle est comment la queue de Nekfeu.

Elle met ses deux index sous mes yeux pour m'indiquer une taille. Je repousse ses mains pour lui faire comprendre que je ne dirais rien du tout. Je ne suis pas prude, je parle de sexe sans problème en revanche, je reste pudique.

- Et qu'est-ce qui te fais croire que j'étais avec lui.

- S'il te plaît. Vos regards se sont croisés et c'était comme un putain de feu d'artifice, elle mime de petites explosions avec ses doigts. J'avais jamais vu autant de tension sexuelle de ma vie.

- Non mais toujours plus, je lève les yeux au ciel. T'es pas du tout dans l'exagération.

Ma remarque est parfaitement ironique, Alice est toujours dans l'exagération, ça fait partie de son charme.

- Moi, ce que je veux savoir, c'est comment ça s'est fini avec Marius, je reprends pour détourner son attention

- Bah, tu sais comme d'habitude, on s'est tourné autour, on s'est chopé, on s'est embrouillé.

Je lui envoie un coussin au visage en lui rappelant qu'elle doit le laisser tranquille. L'emprise qu'elle à sur ce mec est totalement malsaine, pour lui comme pour elle. Ils sont sortis ensemble pendant près de deux ans, années pendant lesquelles elle a été tout sauf fidèle. Mais il ne parvient pas à l'oublier. Pour ne rien arranger, elle l'appelle chaque fois qu'elle se sent un peu seule. Et chaque fois, c'est le bordel.

Alice est mon amie, et je l'aime. Mais son comportement laisse clairement à désirer. Marius à le droit de passer à autre chose, de tomber à nouveau amoureux. Et même si elle en a parfaitement conscience, c'est plus fort qu'elle.

- Par contre, j'ai beaucoup parlé, avec la Inès d'Antonin, dit-elle pour détourner la conversation à son tour. Elle est ultra cool, faudra qu'on l'invite à nos soirées, une fois qu'elle se sera débarrassée de l'autre abruti.

Antonin m'a fait à peu près la même chose que ce qu'Alice a fait à Marius, en bien pire. Bien, bien pire. Mais contrairement à Marius, je suis passée à autre. Vraiment, j'essaie pas seulement de me convaincre. Le voir ne me fait quasiment plus rien. Au pire ça m'agace au mieux ça m'indiffère.

- Sinon tu vas le revoir le Nekfeu ?

- Je crois pas.

- Pourquoi ?

Je hausse les épaules incertaine de la réponse à donner. Je fais pas parti de ces gens qui aiment juste profiter, qui se laisse porter. J'aime les cases, les étiquettes et savoir exactement ce que je peux attendre d'une personne. De toute manière, c'est la maladie de notre génération ça. Les gens qui ne veulent pas être en couple. Si tu apprécies quelqu'un, tu construis une relation sérieuse avec la personne. Tu fais pas dans la demie mesure ça n'apporte que des emmerdes.

Clairement, je ne me vois pas en couple avec Ken, alors qu'elle est l'intérêt de le revoir ? Bah y'en a pas donc je pense pas le revoir. Dans le même temps, si je poursuis ma relation avec Idriss, je serai nécessairement amené à le croiser, donc c'est un peu hypocrite de ma part de la jouer comme si je ne le reverrai jamais.

Mon téléphone sonne, je décroche tout de suite quand je réalise qu'il s'agit d'Eric mon patron.

- Hey Dinah, tu vas bien ?

- Oui et toi ?

- Ouais, je suis désolé de te déranger, mais on a un dépannage urgent sur une machine dans le onzième.

- Mais Eric, on est dimanche et il y déjà 20 h

- Je sais, mais les mecs ont accepté de payer le supplément. Promis, c'est tout pour toi.

Je soupire. J'ai pas besoin de l'argent, mais je ne sais pas dire non au gens. Pourtant, j'ai grave la flemme de ressortir de chez moi.

- La table, c'est une XKZ et j'ai que toi de capable. L'ingé sur place est une vraie brèle, il sait pas de quoi il parle.

- Ok, c'est bon, j'y vais, texte moi l'adresse.

Je file à la douche pour me donner un faux air d'être humain. En sortant de la salle de bain, j'enfile un jean et un sweat. Je retrouve Alice dans le salon et lui explique la situation, elle me répond qu'elle sera sans doute déjà partie à mon retour. Je l'embrasse et regard mon portable. Eric m'a envoyé un texto avec l'adresse et le nom du label : Seine zoo record.

Petit chapitre de transition, la suite risque d'être explosive j'espère que vous êtes, prêt mouhahah. Je reconnais que le mise en place de l'intrigue est très lente, mais je vous promets pleins de retournements de situation comme vous en avez jamais vu mouhahahha.

J'espère que ça vous a plu, je vous embrase forte

Commentez, aimez, partagez, l'auteur vous rendra tout votre amour

Plein de love

IBGY-T

Okumaya devam et

Bunları da Beğeneceksin

2.4K 54 31
«-Tu ne peux pas garder l'enfant. - c'est ça , et toi rentre avec Bruna - Alya, pour Bruna je t'ai expliqué que... -je ne veux plus t'entendre -mais...
22.3K 803 36
Tarik Andrieu x Zeyna Zaïr Elle ? Douce, souriante, discrète Lui ? Sérieux, loyal, discret Comment deux personne vont elles réussir à construire u...
1.6M 36.2K 180
Elle était juste venue soutenir son grand frère, Antoine Griezman, lors de la coupe du monde 2018 mais elle ne pensait pas y trouvée l'amour... Ficti...
239K 9.8K 51
Je les ai rencontré par pure hasard à une aire d'autoroute. Il y a eu des hauts et des bas mais aujourd'hui je me retrouve marier avec l'un d'entre e...