Rock Hard, Love Harder

By stelen_a

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Rick Rivera est une superstar du rock adulée de toutes. Mais le ténébreux chanteur cache un lourd secret... *... More

Introduction
NOTE D'AVERTISSEMENT
🌟1. L'embrasseuse
⭐2. La voleuse
🌟3. La sans-abri
⭐4. Le secret
🌟5. Le contrat
⭐6. Rock « n' Fuck
🌟7. Confession
⭐8. Joue pour moi
🌟9. L'image
🌟9b. Him
⭐10. Puis-je ?
🌟10b. Live, Love, Laugh
🌟11. Why
⭐12. Home sweet home
⭐12b. Him
🌟13. Beautiful bastard
🌟13b. Yes, I will
⭐14- Honeymo...
🌟15. Mouille
⭐16. Chute
🌟17. Humain
🌟18- Froid
⭐19. Bruisers
🌟20. Version 2.0
⭐21. Comme ça
🌟22. Star
⭐23. Bad reputation
🌟24. Odieux personnage
⭐25. Rockstar
🌟26. Réaction
⭐27. Chut !
🌟28. Don't tell
⭐29. Le choix
🌟30. L'accueil
⭐31. Battle
⭐32. Pardon
🌟33- Pile ou face
🌟34. Alors c'est qui ?
⭐35- New rules
🌟36. Déclic
⭐37. Liars
⭐38- Jealous
⭐39. Beautiful Angel
🌟40. Perfect couple
🌟41- Imperfect couple
⭐42. Bon appétit !
🌟43. Non !
⭐44. Imprévus
🌟45. Pour toi
⭐46. Case départ
🌟47. La goutte d'eau de trop
⭐48. La faille
🌟49. À nu
⭐50. Perfect
🌟51. An interesting planning
⭐52. I love you too
⭐54- Imprévus 2
🌟55. There for you
⭐56- Choc
🌟57. Et demain ?
⭐58. Tentation
⭐59. Écoute-moi !
🌟60. RHLH
🌟61. Brokenhearted
⭐62. Tentations
🌟63. I got you
⭐64. Sauvé
🌟65. Coupable
⭐66. Coupable 2
🌟67. La carte de l'honnêteté
🌟68. Just one
⭐69. Nous
🌟70. Luckiest guy in the world
⭐71- Point de non-retour
🌟72. In my soul
⭐73. Remember me
🌟74. Let it go
⭐75. 24 fois plus...
🌟76. Perdant-perdant
⭐77. Renouveau
🌟78. Asocial
⭐79. Sors
🌟80. Éclaircissement
⭐81. Et ils vécurent heur... oups !
🌟MOTS DE LA FIN⭐
🌟Bonus 1. Joyeux bordel
🌟Bonus 2. Miss Santa Claus

⭐6b. Bad boy & bad girl

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By stelen_a

Épuisé, je fis signe à mes gardes du corps de me dégager un chemin et je partis avec ma pseudo-copine.

Je quittai rapidement les lieux au volant de mon Aston Martin et une fois qu'on fut sur l'autoroute, Sara lança avec une pointe d'amusement et de résignation mêlée :

– Combien de temps avant qu'on crée une page Instagram @anti_SaraHood ?

– De quoi tu parles ? m'intriguai-je.

– Il y en avait une pour toutes tes ex. Il y a certaines de tes Rrivers qui considèrent toutes les filles qui te fréquentent comme des ennemies, expliqua-t-elle. Elles créent des pages pour les critiquer, chercher leurs pires photos et des trucs du genre.

– T'es sérieuse ? fis-je, en délaissant la route des yeux pour la fixer, sur le coup de la surprise.

C'était la première fois que j'entendais parler de ce genre de pages.

– Attends, t'es pas au courant ? s'étonna-t-elle.

– Non, j'en savais rien, avouai-je.
Je n'étais jamais sorti avec une fille pendant plus de deux mois. Le plus souvent, nos ruptures n'étaient déjà pas belles à voir, alors je trouvais ça totalement injuste qu'on les persécute en plus de ça. Bien que j'avais été la plupart du temps content de me débarrasser d'elles, mais ce genre de comportements de la part de mes fans ne me rapportait rien du tout. J'étais donc loin de les supporter.

– Tu n'as donc aucune idée à quel point tes fans peuvent être méchants ? enchérit Sara en haussant les sourcils d'un air incrédule. Ils ont presque détruit Alexie, alors que c'était toi qui avais.... Bref, laisse tomber !

Alexie avait juste fait l'erreur de m'aimer. Je détestais parler de cette histoire dont tout le monde pensait tout savoir, alors qu'ils se plantaient tous, sans exception.

Mon humeur assombrie, je recentrai mon attention sur la route dont la circulation était assez fluide, tout en tapotant le volant sur la mesure d'une musique inaudible.

Un long silence dont je n'en avais que faire suivit suite à cela. J'étais perdu dans mes pensées. Cependant, ça ne m'empêcha pas de remarquer que Sara, elle était mal à l'aise. Elle triturait les breloques à son bras et elle finit par commenter, d'un air circonspect :

– Tu connaissais cette fille qui t'a abordé, pas vrai ? Tu t'es raidi quand elle t'a parlé.

Elle avait donc remarqué ? Il était inutile de mentir. Bien sûr que je la connaissais. Qui oubliait sa première fois ?

– On est allé à l'école ensemble, racontai-je d'une voix monotone. Elle m'a fait un sale coup et je le lui ai rendu. Fin de l'histoire.

Je ne mentais pas, ce n'était tout simplement pas toute la vérité.
À l'époque où je me souciais encore de mes devoirs, on formait un binôme en histoire elle et moi. J'étais allé chez elle pour effectuer notre DM. Sauf qu'elle y était toute seule. Elle en avait profité pour me faire des avances, et ce fut comme ça que je perdis ma virginité à quatorze ans. Tout s'était bien passé — j'imagine, pour une première fois — jusqu'à ce qu'au moment de jouir, je murmurai le nom de Clarke, son frère, à la place du sien.

J'avais le béguin pour Clarke. C'était un grand roux, capitaine de l'équipe de basket. Il était en terminale à l'époque et je passais le clair de mon temps à fantasmer sur lui. Pour être honnête, j'étais plus venu chez Crysta pour l'apercevoir ce jour-là que pour le devoir.

Par la suite, Crysta raconta à tout le monde à l'école que j'étais gay. C'était l'un de ces collèges privés pour gosses de riche, sauf qu'il était dirigé par des religieux, donc l'homosexualité y était très mal vue.

Le seul à avoir fait son coming out à l'école était Brann, et tous les jours, il récoltait des insultes sur son casier et des bourrades dans les couloirs. Même les profs le traitaient différemment. Je regardais les autres faire et l'appeler « sale pédé » sans réagir. Mais j'avais décidé qu'il était hors de question que je fusse le nouveau Brann.

J'avais connu des semaines épouvantables, suite à cet épisode, mais j'avais fait en sorte que ça ne dure pas.

Je m'étais mis au sport, pour ensuite intégrer l'équipe de basket. Par la suite, j'avais sauté toutes les amies de Crysta, une par une.

Puis lorsque j'étais devenu tellement populaire et que plus personne n'osait douter de mon hétérosexualité ; j’avais couché avec Crysta dans les vestiaires pour que tout le monde nous entende.

On avait manqué de peu l'expulsion, mais l'argent de mon père avait tout réglé, encore une fois.

J'avais une réputation de bad boy. Toutes les filles voulaient être la prochaine à monter dans mon pick-up, même si après, je les traitais comme de la merde. J'étais populaire. En apparence, j'avais la vie que tout le monde voulait, mais je n'avais jamais cessé de haïr Crysta de tout mon cœur.

À chaque fois que je sortais avec une fille, alors que je n'en avais pas vraiment envie, je la maudissais.
Je me demandais souvent : si jamais elle n'avait pas dévoilé à tout le monde mon béguin pour Clarke, est-ce que les choses n'auraient pas pu être différentes ? Je n'aurais pas eu à faire semblant d'être quelqu'un que je n'étais pas pendant tout ce temps, jusqu'au point où je ne pouvais plus faire marche arrière.

Mais bon, c'était le passé et les « si » n'étaient pas connus pour régler quoi que ce soit.

Le silence s'était de nouveau installé dans la voiture et je songeais à allumer l'autoradio lorsque Sara annonça :

– Je m'ennuie !

Et moi alors ? Cependant, je n'étais plus d'humeur causante.
Je roulais en direction de la plage de Venice, le théâtre de la série Alerte à Malibu. On n'était pas loin d'arriver ; elle n'avait qu'à attendre.

Malheureusement, ce n'était visiblement pas dans ses plans, car elle s'était mise à fouiller un peu partout dans la voiture.

– Non ! criai-je, pour la prévenir.
Mais elle avait déjà ouvert la boîte à gants.

– Toutes ces capotes ! s'exclama-t-elle d'un air amusé. Monsieur est donc aussi actif qu'on le raconte. En plus, tu as de la beu dans ta voiture ? rigola-t-elle en levant le paquet de shit à la hauteur de son visage, comme si elle n'arrivait pas à y croire. Tu ne crains pas les contrôles de police ?

– J'allais pas la laisser là, affirmai-je, embarrassé de ses trouvailles, sans relever l'allusion aux capotes.

Elle défit le paquet et sentit le cannabis, et je haussai un sourcil, intrigué. Ce n'était pas vraiment la réaction que j'attendais.

Ensuite, à mon grand étonnement, elle sortit le papier à rouler que j'avais mis dans un autre paquet, et elle se fit parfaitement un joint, comme si c'était une activité de tous les jours.

– Tu... m'étranglai-je, interdit, en levant tellement haut les sourcils qu'ils faillirent toucher mes racines.

– Et c'est là que le bad boy se rend compte qu'il n'aura pas sa petite histoire clichée, car la demoiselle est loin d'être innocente et probablement pas vierge comme il s'y attendait, railla-t-elle avec un sourire en coin. T'as du feu ?

Je lui tendis mon briquet et elle alluma son joint.

– Je ne m'attendais pas... buggai-je, encore surpris par ce que je venais de découvrir. Je n'allais pas te... Tu n'es pas vierge ? Merde, désolé, c'est sorti tout seul. Tu sais je m'en fous. En plus, ça ne me... Et puis merde !

Des fois, je pouvais être tellement con. Si c'était possible, je crois que je sortirais de mon corps dans ces moment-là, juste pour me gifler.
Cependant, Sara ne semblait pas vraiment offensée par ma goujaterie. D'ailleurs elle répliqua de plutôt bonne humeur :

– Eh non je ne suis pas innocente et pure, et toi ?

Elle soutint mon regard quelques secondes en tirant une latte et on finit par s'esclaffer tous les deux.

– Non, et toi ? répéta-t-elle en se pliant en deux. Comme s'il y avait une chance que Rick Rivera soit puceau.
Elle tira une nouvelle taf et commenta d'un air satisfait :

– C'est parfait !

– Tu fumes souvent ? m'enquis-je, curieux d'en découvrir plus.

– Non, pas vraiment. Mais mon ex était accro au cannabis. Je fumais avec lui parfois. Bon, là, je viens de flinguer à jamais l'histoire du bad boy et de l'innocente, plaisanta-t-elle en exhalant lentement la fumée.

– Moi qui m'attendais à ce qu'on tombe amoureux et qu'on vive heureux pour toujours ! J'ai le cœur brisé, plaisantai-je à mon tour en plaçant théâtralement ma main sur ma poitrine.

– Pas de bol le bad boy !

On échangea un petit sourire complice, puis elle se pencha pour observer quelque chose dans le rétroviseur d'un air inquiet.

– On est suivi.

– Je sais ! assurai-je d'un ton désinvolte. La première voiture, c'est Grant. L'autre, c'est les paparazzis.

– Tu le sais depuis combien de temps ? s'intrigua-t-elle en plissant le front, comme si elle me reprochait de ne pas lui avoir dit.

À quoi bon ?

– Depuis qu'on est partis, admis-je avec un haussement d'épaules nonchalant. Pour les attirer, il suffit de faire genre qu'on veut les éviter. C'est ce que je fais depuis tout à l'heure : feindre vouloir les semer, et là ils me suivent.

Sara leva les yeux et secoua la tête l'air de dire : « Tous cinglés ».

– On est arrivé, annonçai-je avant de couper le contact.

Elle descendit de la voiture et éteignit son joint sous ses Dr Martens. Je lui pris la main et on se dirigea vers la plage de sable fin de Venice, qui était assez dégagée à mon avis, pour un après-midi de juillet.

– Feignons de chercher un coin tranquille et on va les attirer.

Je l'entraînai derrière une poste d'observation. Et là, sans prévenir, je déposai ma main sur sa nuque et recouvris ses magnifiques lèvres des miennes.

Un petit frisson partant de mon dos parcourut tout mon corps et je la serrai plus contre moi avec un grognement animal.

C'était censé être juste de la comédie, mais on ne pouvait pas dire que je ne prenais pas mon pied. Sa bouche avait quelque chose de carrément addictif qui me fit pratiquement oublier le monde autour de nous.

Lorsqu'on s'arrêta enfin, on avait tous les deux le souffle erratique et ses lèvres magnifiquement gonflées me donnèrent presqu'envie de recommencer, sur le champ.

– Tu penses qu'ils ont eu assez de photos ? demanda-t-elle d'une voix délicieusement rauque.

– J'espère, soufflai-je, les idées en pagaille.

Ce baiser m'avait fait plus d'effet qu'il n’aurait dû et je peinais à retrouver mon calme.

Et pour une raison qui m'échappait, aucun de nous ne bougeait. Les paparazzis avaient eu leurs clichés, j'en étais certain. Mais qu'est-ce qui nous empêchait de nous déplacer ?
Mes mains demeuraient sur ses fesses, et ses bras noués derrière mon cou. Nos souffles s'emmêlaient à cause de notre proximité et on n'arrêtait pas de se dévisager, mes yeux étant irrésistiblement attirés par ses lèvres.

Ce fut elle qui mit fin à notre immobilité en m'embrassant à nouveau... pour mon plus grand bonheur.

– Juste au cas où leur première prise n'était pas satisfaisante, se justifia-t-elle entre deux baisers.
Donc je n'avais pas été le seul à être sous le charme ?

Je lui souris et quelques minutes plus tard, on trouva la force de se détacher et d'aller nous promener le long de la plage de sable blond.

C'était clair que cette journée allait enflammer la toile...

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