La légende de l'alter de Dieu...

By Celiaeonnet

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Il existe une légende que bon nombre de parents utilisent pour faire taire leurs enfants bruyants. "Calme-toi... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
Un grand merci à vous

Chapitre 4

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By Celiaeonnet

— Maman ! Je suis rentré !

Sans le vouloir, la porte claque lorsqu'il rentre chez lui. A part le bruit sec qui résonne jusqu'au salon, tout semble calme. Au rez de chaussé, pas une seule trace de sa mère. Ce qui est étrange étant donné le retard qu'il a pris en bavardant en chemin avec le bicolore. Il doit bien avoir une bonne demi-heure de retard et pourtant, sa mère ne lui saute pas dessus, les larmes prêtes à rouler sur son visage crispé par l'inquiétude. Il faut dire qu'il lui ressemble beaucoup sur ce trait de caractère. Comme elle, il a tendance à ne pas contrôler ses émotions.

— Maman ?

Izuku vient poser son sac dans l'entrée, s'avançant à petit pas vers le salon. Le silence qui règne lui semble bien étrange. Est-elle sortie de l'appartement avant qu'il n'arrive ? Peut-être qu'elle dort juste à l'étage. Mais ce n'est pas le genre de sa mère de le laisser seul...

Puis quelque chose vient briser cet affreux silence. Quelque chose de banal, que nous entendons tous dans une maison. Un craquement, celui du plancher. Mais le pire, c'est que ce craquement vient de derrière lui.

Il n'a pas le temps de se retourner pour apercevoir le visage de cette personne. Très vite, des bras puissants viennent l'entourer et l'immobiliser. Sur le coup, le vert essaye d'activer son alter, la seule chose capable de l'aider dans cette situation. Mais avant qu'il ne puisse atteindre son revêtement intégral, il sent ses paupières devenir lourdes accompagnées d'un picotement dans la nuque. Cette personne inconnue vient de lui injecter un puissant sédatif, l'immobilisant dans les secondes qui suivent. Son corps lourd vient percuter le sol, puis le silence règne à nouveau sur les lieux.

Mais le vert reste tout de même conscient. Il sent le parquet dur sous ses vêtements, il entend les bruits de pas environnants, il a conscience qu'il est à la merci de plusieurs inconnus, incapable de bouger.

— Apportez-moi le colis.

Une voix rauque, masculine, sûrement déformée par le tabac. Le vert entend ses pas brutaux sur le parquet, les planches grincent sous son poids. Sait-il qu'il est encore conscient ? Est-ce voulu ou une simple erreur de leur part ? D'autres pas résonnent autour de lui. En tout, il doit bien y avoir quatre personnes.

Soudain, il sent une poigne se refermer sur son bras. Dans une brutalité sans nom, il vient l'assoir sur une chaise, attachant ses poignets sur les accoudoirs en bois de la chaise. Désormais, il peut apercevoir la forme d'un des visages à travers ses yeux à-demi clos. Au travers de sa vision ternie par le médicament, il pense deviner qu'un des hommes possède des cheveux mi-longs. Bientôt, une ombre s'approche de lui et lui attrape son épaisse tignasse verte sans aucune douceur. Il sent d'épais tiraillements à la racine de ses cheveux tandis que ses yeux brumeux se lèvent vers un visage carré rasé de prêt.

— Il est encore conscient, déclare t-il d'une voix forte.

— Laisse-le, j'ai besoin qu'il soit conscient pour ce qui va arriver.

Malgré cette drogue qui s'écoule dans ses veines, Izuku parvient tout de même à enregistrer certaines informations quant à son physique. Un homme fort, des yeux bleus, chauve, un percing au sourcil droit.

Sans douceur, il relâche sa tête qui tombe mollement vers l'avant. Dans ce pur instant d'incompréhension, le vert repense à la main du bicolore dans ses cheveux. Une poigne douce, accueillante, tout le contraire de cet homme à la peau moite.

Dans la confusion, Izuku tente de prononcer quelques paroles. Pourquoi font-ils ça ? Que veulent-ils ? Ont-ils fait du mal à sa mère ? Qu'attendent-ils de lui ? Mais aucun mot ne daigne franchir la barrière de sa bouche. Elle semble paralysée, et ses mots, bloqués au fond de sa gorge. Soudain, l'homme aux longs cheveux s'approchent de lui à pas lents. Dans le silence presque religieux qui règne dans la pièce, le son des pas sur le plancher semble être la pire chose qui soit. Une fois devant lui, l'homme pose sa main sous son menton sans douceur, lui tournant le visage sous plusieurs angles. Il semble l'observer, l'évaluer sous toutes ses coutures.

— Dis-moi, tu es sûr que tu ne t'es pas trompé de garçon ? Il me semble un peu gringalet.

Ses paroles étaient à peine audible, comme s'il s'adressait à lui-même ou à quelqu'un d'autre de très proche. Hors, les trois autres hommes semblent éparpillés dans le salon. Alors, a qui parle t-il ?

C'est bien celui-là.

— Très bien.

Sa main quitte son menton, laissant à nouveau son visage rouler en avant. A nouveau, l'homme le toise, se tenant fièrement devant le vert.

— Dis-moi ce que je dois faire, chuchote t-il pour lui-même.

Fais en sorte que je puisse me mélanger avec lui.

— Très bien, je vais faire ça.

Puis l'homme s'éloigne de lui. Mais sous la lumière du soleil filtrant à travers les rideaux, quelque chose semble briller dans sa main droite. Un éclat argenté, du moins, c'est ce que le vert a cru voir.

Pendant son absence, un autre homme s'approche de lui. Métissé, de grand yeux marrons ainsi que des cheveux crépus. Cet homme n'est pas japonais.

— J'ai du mal à croire qu'il t'ai choisit toi. Tu n'imagines même pas quel privilège nous sommes prêts à t'offrir.

A travers sa demi-conscience, le vert s'aperçoit que l'homme sourit. Un sourire heureux, soulagé, un sourire qui ne semble pas présenter la moindre hostilité. Mais de quoi parle t-il au juste lorsqu'il évoque un privilège ? Et qui l'a choisi et pourquoi ?

L'homme métisse s'éloigne rapidement lorsque celui au cheveux mi-longs revient dans le salon. Cette fois-ci, quelque chose d'autre brille dans sa main gauche. Quelque chose de grand et large.

Un couteau.

Ni une ni deux, l'homme s'approche du vert, la lame fermement empoignée dans sa main. A l'instant, un éclat d'effroi traverse son corps endormi. Mais il lui est impossible de bouger le moindre membre, de parer cette lame qui semble être prête à s'en prendre à lui. C'était-il trompé à propos du sourire de ce garçon métissé ? Ces hommes étaient-ils venu ici pour s'en prendre à lui finalement ?

Puis le couteau vient rencontrer sa chaire. Dans un geste brusque, il sent sa paume droite s'ouvrir sous la lame tranchante du couteau. Une douleur atroce se repend dans son bras, mais il lui est impossible de le bouger, ou même de hurler.

— Maintenant dis-moi, que dois-je faire ?

Brise le receptacle.

Aussitôt, l'homme balance ce qu'il possédait dans son autre main sur le sol. Il écrase quelque chose puis le ramasse. C'est alors qu'Izuku comprend de quoi il s'agit. C'est un médaillon, ce genre qui renferme deux photos que l'on peut intégrer. Il est rattaché à une fine chainette en argent. La chaine semble tellement petite qu'elle pourrait tenir sur le poignet.

Rapidement, l'homme ouvre la paume du vert déjà tranchée pour y installer le médaillon brisé. Izuku peut sentir le froid du métal pénétrer sa plaie ouverte tandis que le sang continue de s'écouler jusqu'au sol. Ensuite, l'homme referme son poing sur le médaillon, de manière à ce que le vert le tienne fermement dans sa main. Bientôt, c'est de légers bouts de verres qu'il peut sentir s'enfoncer dans sa peau. Puis, l'homme recule d'un pas précipité, comme-ci le vert venait d'être contaminé par un quelconque virus mortel prêt à les exterminer.

Presque aussitôt, tous se réunissent prêt de lui, les regards rivés sur le vert qui commence à ressentir quelques picotements dans ses jambes, signe que la drogue commence peu à peu à se dissiper. Mais qu'attendent-ils au juste ? Pourquoi restent-ils plantés en face de lui, le regard brillant d'impatience suite un un déroulé d'actions qui n'ont ni queue ni tête ?

Après presque une minute de silence, le vert s'aperçoit de l'aspect dépité de certains hommes en face de lui. S'ils attendaient quelque chose de précis, ce n'est certainement pas ce qu'ils avaient prévu. De plus, le vert peut à présent sentir ses jambes et les bouger. S'il attend ne serait-ce qu'une minute de plus, peut-être sera t-il capable de mettre fin à toute cette mascarade et appeler de l'aide. En attendant, il se doit d'être patient.

— Pourquoi il ne se passe rien ? demande le chauve.

— Patience, répond celui qui lui a tranché la main, ça ne devrait pas tarder.

Plusieurs autres secondes, rien ne se produit.

— Putain mais c'est quoi ce bordel ? Se révolte un gringalet qui était resté silencieux jusqu'à maintenant.

— Patience, répète celui aux cheveux mi-longs, agacé.

Maintenant, Izuku peut sentir la corde autour de ses poignets. Encore quelques secondes de plus et il sera capable d'agir.

— C'est pas normal, renchérit le métisse, tu es sûr d'avoir tout bien fait ? demande t-il au meneur.

Celui soupir bruyamment, serrant les poings face aux remarques de ses confrères.

— J'ai fait tout ce qu'il m'a dit.

Désormais, sa vue redevient normale. Il peu à nouveau discerner les formes.

— Tout ça c'était du bidon, s'énerve à nouveau le gringalet.

Cette fois-ci, l'homme à la longue chevelure vient lui attraper la gorge. Il pâlit, sentant sûrement la force dans les doigts qui empêche l'air de se frayer un chemin à travers son œsophage.

— Je te conseille de bien fermer ta gueule !

— Calme-toi ! intervient le chauve.

Sa bouche redevient normale. S'il en éprouve le besoin, il sera capable de crier pour appeler à l'aide. Un bon héros se doit de savoir lorsqu'il n'est pas à la hauteur de ses adversaires. En l'occurence, il ne sera pas capable de contrer ces quatre hommes. Surtout qu'ils peuvent tous être armés.

Profitant de leur dispute, Izuku essaye de se dégager de ses liens, en vain. La corde lui scie la peau tandis qu'il tente de s'en débarrasser. Mais il commence à retrouver toute sa force. Bientôt, il sera capable d'utiliser le One for All pour se libérer et courir chercher de l'aide.

Plus que quelques secondes, et tout sera fini.

Dans quelques secondes, il pourra franchir la porte de l'appartement, sentir l'air lui fouetter le visage tandis qu'il courra dans la rue, loin de ces hommes étranges.

Mais la douleur dans sa main droite se fait de plus en plus forte. Est-ce à cause des morceaux de verres et de métal qui s'enfoncent peu à peu dans la plaie ? La douleur s'avance jusqu'à son poignet, remontant doucement le long de son bras. Bientôt, il sent d'affreux picotement lui engourdit l'avant-bras. Puis jusqu'à l'épaule. Et avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir sa paume pour laisser tomber le médaillon, une douleur atroce se repend dans son crâne.

Quelque chose de si violent qu'il en lâche un horrible cri qui résonne dans la maison. Les quatre hommes se tournent vers lui, soudain sortis de leur torpeur. Devant eux, le vert se plie de douleur, hurle, se tord, tire sur ses bras attachés en secouant la tête dans tous les sens.

— Ça commence, commente le meneur.

La douleur est horrible, insupportable. C'est comme-ci quelqu'un était de vous broyer le cerveau à main nue, lentement. Quelque chose circule dans son corps, quelque chose qui est en train de lui faire perdre pieds. Bientôt, il a l'impression qu'on le force à lâcher prise, que quelque chose chercher à pénétrer ses pensées.

Soudain, un flash, quelque chose se projette devant ses yeux.

Une maison, des flammes.

Des cris, un douleur atroce.

Des blouses blanches.

Un collier en argent.

Enfin, le noir total.

*******

Cela doit bien faire une heure qu'il attend sur un des sièges inconfortables de l'aéroport. En une heure, il a bien dû envoyer un quarantaine de messages à sa femme, passé vingts coups de fils sur son fix, le portable de Inko ou même celui de son fils. A chaque fois, c'est la même rengaine, le répondeur. Malgré tout, la colère commence à monter en lui. Ils savaient tous les deux qu'il devait atterrir aujourd'hui. Il avait même convenu avec sa femme qu'elle vienne le chercher avec son fils qu'il n'avait pas vu depuis six longs mois.

Mais il est toujours là, la valise à sa droite, les fesses plantées sur un siège que beaucoup d'autres personnes crades avaient dû utiliser avant lui. Encore une fois, il appelle sa femme. Bien sûr, celle-ci ne répond pas, pas plus que son fils. Ce retour chez lui commence très mal.

Soudain, il craque. Il se munit de son téléphone, compose rapidement un numéro pour appeler un taxi. Ce qui est sûr, c'est qu'il risque d'être encore plus énervé en rentrant, d'autant plus que son vol a été insupportable. Entre ce vieux qui avait une peur bleue de décoller — et qui a failli lui vomir dessus — ainsi que le gamin juste derrière lui qui hurlait à la mort pendant tout le trajet, le vol a été très long.

Une poignée de minutes plus tard, le taxi arrive enfin. Ni une ni deux, il se fourre à l'intérieur, indiquant rapidement son adresse. Tout ce qu'il a envie, c'est de rentrer chez lui, poser ses fesses dans le canapé avec un bon thé et sa petite famille.

Après les avoir sermonné bien évidemment !

Il passe machinalement une main dans ses cheveux bouclés qu'il n'a jamais réussi à dompter. Cette même chevelure dont a héritée son fils.

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu'il repense à lui. Malgré sa dose importante de travail, il a vu la diffusion du festival à la télé. Qu'il était fier de le voir aussi grandi et mature ! Il n'a pas hésité à le vanter face à ses collègues ébahis par son combat entre le jeune garçon à la chevelure bicolore. Cette gentillesse dont il a fait preuve, cette manière de tendre la main aux autres, même à ses adversaires, lui rappelait bien sa femme. Malheureusement, il n'avait pas pu s'empêcher de grimacer lorsqu'il a vu son fils s'écrouler des suites de ses blessures. A cet instant, il avait harcelé U.A pour qu'il lui donne des nouvelles de son garçon. Heureusement, il allait bien.

Qu'est-il devenu maintenant ? A-t-il encore grandi ? Est-il toujours aussi fan de All Might ? A-t-il enfin réussi à contrôler cet alter qu'il possède depuis si peu de temps ? Toutes ces questions se bousculent dans sa tête, ce qui lui donne encore plus envie de le revoir.

Lorsque le taxi s'arrête devant son immeuble, la colère est passée. Seule l'impatience a pris place dans son coeur, celle de revoir sa famille. Rapidement, il enjambe les marches, pressé de rentrer chez lui. Mais lorsqu'il arrive enfin devant sa porte, quelque chose le trouble.

La porte est entre-ouverte, et aucun bruit ne résonne à l'intérieur. Inko est tellement paranoïaque qu'elle ferme la porte à double-tour lorsqu'elle est à l'intérieur. Bien sûr, elle a appris a Izuku à faire pareil. Alors pourquoi cette porte est-elle ouverte ?

Prudemment, il pousse la porte, pénétrant dans la pièce. Il fait sombre à l'intérieur, les rideaux ont été tirés. Alors, il presse le bouton qui allume enfin la lumière. Et ce qu'il voit lui fait manquer un battement.

Son fils est là, allongé sur le sol, le visage face contre le sol. Ce qui lui fait perdre contenance, c'est cette flaque de sang qui s'est formée autour de sa main droite.

— Oh mon dieu Izuku !

Il se précipite vers lui, le mettant doucement sur le dos. Il est inconscient, et son corps est atrocement froid.

— C'est pas vrai. Inko ! Inko !!

Mais personne ne lui répond. Il passe un bras sous la nuque de son fils, le redressant lentement. Il respire, mais faiblement. Quant à son poux, il est tout aussi faible. Rapidement, il se munit de son téléphone, composant le numéro des urgences. Bientôt, une voix féminine lui répond.

— Je suis avec mon fils qui a perdu conscience et... non... non je ne sais pas, je viens de rentrer... il était face contre le sol et il respire faiblement... oui... son corps est froid et...

Mais il n'a pas le temps de répondre à la jeune femme qu'il voit les yeux de son fils s'ouvrir brusquement. Il inspire goulument, comme s'il avait été privé d'oxygène pendant un long moment. Dans son sursaut, il s'est accroché à la veste de son père, faisant tomber le téléphone de son oreille.

— Les laisse pas me faire du mal ! Je veux pas qu'ils m'emmènent ! Je veux pas qu'ils...

— Ça va aller fiston, je suis là ok, tout va bien.

— Non ! Tu ne comprends pas ! Ils ne doivent surtout pas m'emmener là-bas ! Sinon ils vont me tuer.

— Personne ne va te tuer tu comprends, personne !

Mais c'est comme parler à une autre personne. Ce regard, cette force dans ses gestes, ce rictus de haine qui ne lui a jamais connu. Le Izuku qui se tient devant lui semble totalement différent.

Soudain, il fait un bond en arrière, se tenant debout face à son père toujours sur le sol. Cette haine peinte sur son visage semble s'accentuer au fil des secondes. Sans s'en apercevoir, sa main droite se referme d'autant plus sur le médaillon cassé, faisant couler quelques goutes de sang sur le sol.

— Izuku, tente son père, écoute je...

— Plus personne ne me touchera tu m'entends ? Plus personne ne me fera du mal.

— Tu es en train de délirer, je dois t'amener à l'hôpital.

— Désormais, plus personne ne pourra me faire du mal. C'est moi qui possède ce qu'ils veulent. J'ai le pouvoir sur tout.

Un étrange rictus se dessine sur son visage.

— C'est moi qui décide maintenant, plus eux.

— Oui, c'est toi qui décide.

Il se lève lentement, s'approchant doucement de son fils. Rentrer dans son jeu doit être la meilleure façon de le faire sortir de son délire. De toute façon, il n'a pas d'autre choix.

Mais tandis qu'il s'approche de lui, son visage se change une expression de tristesse affreuse.

— Ils m'ont tous pris !

— Izuku, tu dois te calmer...

— Je... des flammes. J'entends... cris... pleurs... moi.

Plus les secondes passent, plus ce qu'il dit devient incompréhensible. Bientôt, il se recroqueville même sur lui-même.

— Je dois prier pour eux... je dois demander pardon

— Tu n'as pas à t'excuser.

— J'ai péché, je dois m'excuser.

Timidement, il joint ses mains devant son visage, s'accroupissant face à son père.

— Pardonnez-moi j'ai pêché, je dois me racheter et prouver ma grandeur.

Sur le coup, son père reste déconcerté. Du français ?

— Izuku, je t'en pris calme-toi.

Soudain, un silence se propage dans la pièce. Izuku a arrêté de parler, plus aucun bruit ne résonne autour d'eux.

— Izuku ? demande t-il inquiet.

Son fils est là, les mains jointes devant son visage, les genoux sur le sol, mais il ne parle plus.

— Izuku tu m'entends ?

— Je dois les tuer.

Cette phrase lui fait l'effet d'une bombe. Est-ce bien son fils qui vient de prononcer ces quatre mots ? Mais avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que se soit, son fils retombe face contre sol. A nouveau, il vient de prendre conscience.

________________________________

Oh mon dieu ! J'ai mis tellement de temps à sortir la suite, désolée ! La cause est toujours la même, mais tout devrait bientôt se régler (du moins on fait tout pour). Peut-être qu'alors je pourrais sortir la suite de manière plus régulière, j'espère. En tout cas, j'espère que la suite vous a plu car elle estbeaucoup plus longue que les autres chapitres. J'ai eu un peu de mal à termienr donc j'espère que ça ne fait pas trop "baclé".

En tout cas, à bientôt pour la suite !

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