Salut tout le monde !
Pour vous remercier des vues et petites étoiles, voici un très long chapitre avec quelques petits rebondissements !
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L'astre de Nerezh est la projection de son monde sur le nôtre. Mais la lumière qui nous guide dans le réel se trouve au fond de nous.
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L'oeil averti rencontra celui de la proie. Elle l'engloutit sans plus de procès.
_ C'est intriguant tout de même, d'observer un astragan dévorer un slyn au détour d'un couloir...
_ Ici, c'est monnaie courante. Tu ne verras pas ça dans l'aile Royale ou dans celle des nobles, mais dans ce type de petit couloir excentré, c'est habituel.
Ada se redressa, le nez froncé face au sang que rependait au sol la petite carcasse de l'animal bleu. Ses trois yeux à présent rouge carmin s'étaient floutés à l'instant où l'astragan avait planté son unique rangée de dents aiguisées et rétractables dans sa peau rappeuse.
_ Les astragans sont plus clairs chez nous. Et ils n'ont pas ces...petites taches violacées sur le poil, fit remarquer Ellinanh.
_ Il faut croire que chaque espèce évolut différemment avec son environnement. Par exemple, même si initialement, la même branche les a créée, les bourgeons qui s'y épanouiront serons tantôt petits, tantôt rosés. Le soleil fait tout.
L'exemple de kiltana suffit à la rouquine, qui se redressa doucement à son tour, laissant le prédateur se délecter de sa proie en paix.
Mais au dernier moment, elle tendit la main vers le pelage à l'aspect soyeux de l'animal. Elle avait l'impression que la fourure de celui-ci était plus épaisse que cette de Mumuse, l'astragan domestique de son cousin Hayrisen.
_ Et puis...
_ Non, attends !
La quadrupède affamé se retourna vite et failli planter ses silex dans la main d'Ellinanh, juste avant que celle-ci ne la recule.
Ellinanh se releva en vitesse, ébahie.
_ Tu as oublié l'essentiel : les astragans sont des animaux. Si tu tente de le toucher lorsqu'il dévore son repas, il redevient sauvage.
Les astragans étaient des canidés de tailles moyennes et variables. Leur fourure sablée ( au Fäal-Erol ) ou couleur bois ( à Tanderrar ) se baladait partout dans les rues ou les foyers, et était devenue le symbole de l'animal domestique par excellence.
Les slyns s'apparentaient à la famille des rongeurs et n'étaient que les "bestioles bleu à trois yeux" préférées des astragans. On les trouvait souvent dans les lieux sombres et mal entretenu, ou encore dans les égouts.
Ada glissa une main sous le bras de la jeune reine et l'entraîna à la suite de kiltana, qui avait déjà changée de sujet. Visiblement, passer du bazough à l'iliere était son dada.
Et l'après-midi semblait passer à une vitesse folle, puisque la cadran horaire miniature dans la poche de kiltana indiquait déjà 17 heures.
_ Savez vous que dans quelques jours, le roi a prévu une grande chasse en l'honneur de votre union ?
Non, bien sure qu'elles n'en savaient rien. On ne leur disait jamais rien.
Elle continua sa lancée sur la description d'une branche de la coure.
_ Il faut que vous sachiez que la famille Bran est la plus redoutable à la chasse. Ce n'est pas qu'une question de jeu et de technique, c'est aussi une question de pouvoir.
La plupart du temps, les munitions s'enflamment en plein vol, si vous voyez ce que je veux dire. Ou bien, il peu arriver qu'un groupe se fasse emporter par une malheureuse avalanche à quelques points de la victoire.
La bouche entrouverte, Ada écoutait attentivement ce que décrivait l'oracle. Cela ressemblait plus à un combat qu'à un jeu. Y avait-il des morts ?
_ Qui peut y participer ?
Au Fäal-Erol, la chasse se faisait à dos de pégases et se déroulait dans les airs, à la poursuite d'oies sauvages. Mieux valait ne pas être en dessous...
_ Tout les nobles on le droit d'y participer, enfin, j'entends par là tout les hommes. Les femmes peuvent regarder dans une zone limitée, et certaines peuvent intervenir. Je fais partie de ces cas particuliers, tout comme les femmes Bran et de Guildader...et toi aussi Ellinanh.
L'intéressée braqua son regard sur le dos de sa nouvelle comparse, toute ouïe.
_ C'est en ton honneur qu'il a organisé cette chasse, il est donc de ton devoir d'y participer.
Elle repris en parlant plus pour elle même :
Je pense que ce sera une manière pour lui de te tester...
Ses mots se perdirent lorsqu'elles pénétrairent dans une immense salle voûtée, où le vent frais et les échos formaient un timbre sonore particulier.
Le bruit d'un clapotis régulier attira l'attention du groupe au centre de la pièce, là où un bassin rempli d'eau y faisait toute la longueur.
La salle était vide de monde, ce qui était chose normal à cette heure de la journée.
L'eau du bassin était lisse. Même le vent ne parvenait pas à perturber cette étandue miroitante.
Les flammes des petits braseros disposés le long du bassin s'y reflétaient, tout comme le reste de la salle en réalité. Des murs au plafond, sans oublier chaque couleur.
L'entité liquide était devenue un tableau vivant.
La hauteur sous plafond était pareille à celle d'un temple Selyrien des temps anciens.
Ada remarqua aussi une similitude avec les motifs assemblés à même le sol - de la même technique que la petite courelle - et ce type de temple. Des motifs dans lesquels l'œil curieux se perd si il n'est pas assez prudent...
Envoûtant.
Les temples Selyriens étaient les édifices religieux les plus ancien du monde Elfennel. Et les plus magique. Ils avaient été édifiés par les divinités elles mêmes, disaient les anciens.
Il en restait des ruines, parfois, dans les villes et notamment à Glëmon. Mais on les observait grâce aux livres d'histoire religieuse, notamment dans l'un que l'on étudiait obligatoirement à l'école élémentaire.
Alors voir cette salle aux motifs et à l'architecture semblable à ces monstres du passé émerveilla plus encore les Fäal-Eroliennes.
_ C'est magnifique n'est-ce pas ?
_ Énormément. Mais comment avez vous fait pour reconstruire ces éléments ? Je pensais qu'il ne restait que des dessins et des ruines des temples Selyriens.
Un petit sourire énigmatique germa au creux des lèvres de la Tanderrarienne.
_ Vous avez encore beaucoup de choses à apprendre mes chères. Dans nos bibliothèques, le savoir d'antan est prospère. Comment cuisiner un plat vieux de dix mille ans ? On a la recette. Comment pratiquer l'art de la mosaïque et créer ces pierres ? On a la technique. Comment construire un temple Selyrien à l'égal des dieux ? On a les écrits et les plans...
Ce lieu n'est qu'une esquisse de ces temples, vous n'avez pas vu le grand temple D'Eraz, au cœur de la montagne d'Iv-lour, plus loin derrière. C'est une merveille ! Et c'est là bas que je pratique la plupart des grands rites lors des fêtes, d'ailleurs. Vous y viendrez au solstice prochain.
Comme à son habitude depuis leur rencontre, kiltana avait la capacité inouïe de surprendre les deux étrangères.
Ils avaient tout cela ici ? Dans ce pays de barbares ?
Jamais Ellinanh ne l'aurait cru. Elle n'aurait même jamais imaginée qu'il puisse exister de pareils vestiges du passé. Car même elle en ignorait les détails d'avant la grande guerre, celle qui avait opposée le monde Elfennel aux mondes du nord il y a environ 200 printemps.
Celle qui avait morcelée les territoires et les populations, révélant le roi de Tanderrar et son armée comme seul barrage à la barbarie du Nord.
Kiltana se laissa glisser au bord du grand bassin, à croupie. Ellinanh et Ada la rejoignirent.
_ Ici, c'est comme la salle du trône aux heures de procès et discussions. Mais pour les femmes de haut rang seulement. Tu n'y as par exemple pas accès, Ada. Mais je pense que si la reine le souhaites, cette petite règle pourra être transgressée de temps en temps...
Toujours ce petit sourire malicieux collé aux lèvres.
A croire qu'elle a toujours quelque chose derrière la tête, pensa Ellinanh, mi-figue mi-raisin.
_ Il faut savoir qu'ici, c'est l'arène de la femme. En ce lieu, la seule arme que nous ayons est notre prestance et notre langue.
Ni parure, ni armure.
La nudité est obligatoire et elle nous permet de nous comparer. C'est un lieu de pouvoir. Tu seras obligé d'y aller Ellinanh, pour affirmer ta place aux côtés de ton mari et mettre en avant ta puissance et tes atouts physiques et psychiques.
Au vue des têtes que firent ses interlocutrices, elle repris sur un autre ton.
_ Je sais que c'est bizarre et que c'est contre vos mœurs, mais il va falloir vous y habituer. Ici, c'est de rigueur.
Elle se tourna vers Ellinanh et lui confia sur le même ton ;
Si tu n'y va pas, tu seras vue comme, disons, une désertrice peureuse et pas digne d'être femme du roi. Ces rapaces auront une petite excuse pour te pourrir la vie après ton union.
Ellinanh resta pensive tout en glissant un orteil dans l'élément eau.
Ce contact, comme à chaque fois, la revivifia.
Se mettre à nue devant des inconnues, qui plus est, des femmes qui lui voulaient du mal ?
Elle ne s'en sentait pas capable.
Elles allaient tout de suite deviner que sous cette peau claire, ces tâches de rousseur et cette tiniasse feu se cachait une enfant qui a peur de l'inconnu.
Et que lui devait-elle au roi exactement ? Rien. Elle lui donnait déjà tout ce qu'elle possédait, elle n'allait pas, en plus, redorer son image.
_ Je vois à quoi tu penses, merig Wenann. Tu reperds courage, mais n'oublies pas, luciole, le chant des oiseaux ne s'est pas encore éteint...
Comment ? ... Qu'est-ce ?
Cette voix, Ellinanh avait l'impression de l'entendre dans sa tête, à travers des rideaux de coton épais. Elle était tellement lointaine et pourtant si familière, quoique plus rocailleuse et porteuse d'âges.
Sortant du monde des songes dans lequel elle s'était enfermée sans s'en rendre compte, la jeune femme tourna brusquement la tête vers l'oracle.
Celle au don du troisième œil.
_ Comment as tu pu accéder à ce souvenir ? C'est impossible... et privé aussi !
Sur ce dernier mot, son pied avait remué la surface de l'eau par mécontentement.
Elle lui faisait confiance, mais de la à ce qu'elle viole ses souvenirs et pensées les plus profondes, il y avait une limite.
_ Tu ne retiens pas l'essentiel mais le superficiel. La manière de faire et pas le pourquoi.
Elle n'avait pas parlée à voix haute mais ses paroles avaient résonnées aux oreilles d'Ellinanh comme si.
L'oracle était calme, presque normale à l'exception de ses yeux noirs ayant pris des reflets argentés.
_ Je ne t'ai pas pris ce souvenir, si tu veux savoir. J'étais là.
Était-ce réellement Kiltana qui lui parlait ? Elle ne l'a reconnaissait pas. Elle ne reconnaissait pas la femme en apparence jeune, qui semblait si joyeuse et profiteuse de la vie.
Mais pouvait-elle vraiment penser qu'elle la connaissait ? Tout ce qu'elle savait d'elle, c'était ce qu'elle avait bien voulue lui raconter.
Devait-elle douter d'elle ou de sa sincérité ? De ses intentions ?
Les tergiversations d'Ellinanh semblèrent peser sur son visage - ou à la limite d'un monde psychique perceptible par le troisième oeil -, puisque Kiltana se calma et tenta de se retrouver. Là était aussi la malédiction de l'oracle et la menace qui pesait sans cesse sur ses épaules : celle de se perdre parmi le monde du rêve et de l'immatériel. Se perdre parmi les visions, les paroles et les voix. Devenir parfois quelqu'un d'autre , ou du moins, une simple âme de sagesse et de prophéties. Dénuée de sentiments humains.
Pendant cela, Ada assistait, elle, impuissante, à un spectacle qu'elle pensait muet. Même Ellinanh n'avait pas parlée à voix haute.
_ Je suis désolée si tu as eu peur, ça m'arrive parfois de déraper de la sorte. Tout étant que ce que je t'ai dis, ou fait savoir, n'est que pure vérité. Tu peux me faire confiance ; je suis sûrement l'une des seules alliés que vous trouverez dans ce château...
_ Mais....C'est impossible que tu ais été présente ce jour là, la première fois que ma mère a prononcée cette phrase. Nous étions seules et je n'avais que 5 ans !
Elle se calma quelques peu ; tu aurais été là sans vraiment l'être ? Pourquoi ?
_ Enfin de bonnes questions, souria t-elle. Ta mère possède un pouvoir sur ton psyché, mais je suppose que tu le sais déjà. Chaque fois qu'elle répète cette phrase, tu redeviens calme. Si je sais cela, c'est parce que j'étais présente dans cette chambre, mais personne ne savait que c'était moi...
_ Tu es une changeuse... souffla Ada, médusée.
_ Oui.
Les changeurs formaient une toute autre catégorie de sorciers.
Leur particularité était qu'ils pouvaient changer de corps.
Certains, et là était la mutation la plus banale, pouvaient simplement changer l'intégralité de leur corps en celui d'un corps qu'ils avaient en mémoire , qu'ils avaient déjà vu. Cela pouvait donc autant être celui d'un ami que celui d'un passant. Mais les effets n'étaient bien entendu pas éternel et sans conséquences....
Il y avait une seconde mutation, moins rependue et interdite au Fäal-Erol : celle de posséder le corps d'un humain. D'anesthésier son âme le temps de la possession, généralement sans l'accord de la personne.
C'était une pratique que l'on qualifiait de Barbare, dangereuse et inhumaine, et qui en avait rendu fou plus d'un.
Il y avait une dernière mutation dont on parlait peu et qui restait très obscure pour Ellinanh et Ada : celle de posséder le corps d'un animal, ou d'en prendre la forme.
Mais chacune supposait que Kiltana avait utilisé cette mutation ce jour ci.
Si non, comment expliquer sa vision de la scène si ce n'est par les yeux du corbeau, qui s'était tenu près de la porte fenêtre cette nuit là ?
_ Je suis désolée, c'est vrai, je n'aurais pas dû entrer dans ta tête comme je l'ai fais mais je... j'ai voulue être prévenante et tester tes barrières mentales. Elles étaient baissées.
Elle paraissait, pour la première fois, gênée devant les deux femmes.
C'était presque attendrissant.
_ Me tester ? Pourquoi ?
_ Le roi ta déjà montré une petite partie de ses capacités, il n'hésitera pas à recommencer et à aller plus loin, à te détruire. Seulement si tu n'est pas sage bien sûre, il n'est pas de nature sadique avec les femmes. Mais il recommencera et il ne se contentera pas de voyager dans tes souvenirs....
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Le groupe que formaient les trois jeunes femmes était passé par un petit passage caché dans les murs pour la vingtième fois au moins.
Les pieds d'Ada commençaient à crier défaite mais Kiltana ne voulait pas ralentir la cadence.
Elle avait tenue à les guider jusqu'aux mines, et à présent, elle devait assumer.
Non pas qu'y aller soit difficile. Pour elle, c'était un jeu d'enfant, il suffisait de suivre les intersections et les couloirs tout en descendant toujours plus profondément au coeur de la montagne. Cela demandait une petite trotte mais elle y était habitué, elle le faisait tellement souvent.
Non, la difficulté était de passer dans ces petits couloirs étroits et insalubres; de prendre le chemin des gardes accompagnée de la reine et sa suivante.
L'oracle faisait donc bien attention à ce que personne ne les suivent, tournant au moment où il fallait tourner, courant lorsqu'il le fallait...
Ada avait l'impression de jouer à cache cache avec des fantômes, et même si cela l'avait amusé au debut, à présent, elle était exténuée. Il y avait cette sensation d'interdit qui était présente et quelques peu excitante, mais néanmoins inquiétante.
Ada n'était pas rassurée lorsqu'elle voyait ces flaques de liquides non identifiées au sol, près de leurs bottes, ou lorsqu'elle entendait ces rires gras résonner contre les murs, tout près d'elle. Mais elle faisait confiance à kiltana . Un peu.
Une éternité plus tard, parut-il à Ada, elles débouchèrent sur un large couloir humide et mal éclairé.
Kiltana se stoppa net et leur fit de grands signes, leur signifiant de faire demi tour pour se remettre à l'abri dans le petit couloir de pierre.
Des éclats de rire gras, un éternuement, un rot.
"J'ai niqué son p'tit derrière à c'te chienne"
"C'est vrai qu'elle est bonne Gigi"
"Si j'pouvais m'en trouver une aut' de comme ça, j'la baiserais bien et j'...."
Un groupe d'hommes passa devant elles sans les voir, continuant de discuter de manière cru et vulgaire.
Ellinanh souffla. Si ils les avaient vu...
_ Ouf, c'était moins une ! Kiltana retira sa veste rouge et la tendit à Ellinanh. Pourrais tu mettre la capuche ? Autant prendre toutes les précautions nécessaires, et puis, tu as vu comment ils sont par ici.
_ Merci mais je croyais qu'on avait le droit de visiter les mines, pourquoi toutes ces précautions ?
Kiltana se rembruni, nerveuse.
_ Ce n'est pas qu'on a pas le droit, enfin... oui et non.
En vérité, je n'ai pas demandé l'autorisation au roi, et on est plus exactement dans la partie "réservée" à la reine. Tu nas techniquement pas le droit d'aller par ici sans une escorte et l'accord du roi. Mais bon, c'est excitant non ?
Leur offrant le plus grand sourire aux dents blanches qu'elle était capable, kiltana essaya de faire passer sa faute pour une bonne chose aux yeux des jeunes femmes. L'effet ne fut malheureusement pas celui qu'elle attendait, puisque Ellinanh lâcha un long soupir à fendre l'âme.
Mais pourquoi, pas après tout ?
_Bon, à présent, on va y retourner. Il y a souvent une foule là bas, à l'entrée des mines pour passer la garde. Mais ne vous inquiétez pas, je dirais que vous êtes des amies et temps que tu caches ta chevelure tout ira bien.
Ils savent que je viens souvent ici. Mais un conseil : restez près de moi. Ce sont des hommes , ne l'oublier pas. J'ai créé un sort de répulsion pour les éloigner d'un ou deux mètres, et avec ça, vous ne risquez normalement rien. Et puisque je suis là et que je suis génialicime, tout ce passera bien ! Mais on reste près de moi.
Kiltana attrapa chacune des étrangères par un poignet, Ellinanh réajusta bien sa tignasse dans sa capuche, et elles s'engagèrent sur la petite allée pour rejoindre le couloir principal.
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PS : désolée pour les fautes, je ne me suis pas relue mais tout à l'heure, promis.
Merci d'avoir lu cette partie 😁, la deuxième aujourd'hui ou maximum demain.
Des petites réactions ? 😘