N.D.A : Bonne lectures les amis ^^
Lorsque enfin on arrivait au niveau de Los Angeles, on était tous heureux d'arriver à la maison. On déposait Carly, Scott et Shanna chez eux puis Chris et moi allions chercher Dodger. En fait, on avait juste à rentrer et sonner à coté. La dame qui garde Dodger s'appelle Elena, c'est une dame d'un certains age, c'est la mère d'un acteur célèbre mais elle ne nous dira jamais qui. D'ailleurs, Elena elle même a eu une carrière. Elle avait déjà un petit chien qui s'entendait très bien avec Dodger.
Donc, une fois à la maison, on déposait rapidement les valises à l'intérieur. Lorsqu'on ressortait, des aboiements connus nous disait que Dodger aussi avait compris qu'on était rentré. On se dépêchait donc d'aller le chercher.
Après avoir sonné et récupéré le phénomène on remerciait Elena et on repartait avec la bête.
Une fois rentré, il ne nous avait pas quitté pendant un certain temps, nous suivant, se montrant parfois insistant pour qu'on s'occupe de lui.
- Lui aussi il est content qu'on soit rentré.
- Apparemment, rétorquais-je.
Soudain, Chris regardait ma valise et me demandait :
- On en a pas parlé. On en fait quoi ?
- Et bien, elle va rentrer avec moi...
- Ah... Tu ne restes pas...
- Je crois qu'on devrait en parler non ?
- Oui.
Chris me proposait de m'asseoir sur son canapé, on se collait tous les deux, puis il prenait la parole.
- Mes plans sont compromis du coup ! Commença Chris.
- Pourquoi ?
- Je voudrais vraiment passer tout mon temps avec toi mais... tu as ta maison et moi... J'ai la mienne alors...
- Je sais bien.
- C'est toi qui décide mon cœur.
- Pourquoi moi ?
- Et bien, parce que... je serais d'accord avec ce que tu vas dire.
- Tu en es sur ?
- Plus trop.
- Je pense qu'on devrait garder chacun notre maison... Pour le moment.
Il avait l'air déçu.
- Hum. Effectivement je ne suis pas d'accord.
- Mais rien ne nous empêche de rester ensemble autant que possible. C'est juste que... tu as du travail, moi aussi, je ne sais pas trop comment ça va fonctionner. Et puis ça fait quoi, 3 jours qu'on est ensemble.
- 71 heures...
Je le regardait avec de grands yeux.
- J'ai compté.
- Ok. Tu m'étonneras toujours.
- C'est pour ça tu es avec moi.
- Evidemment.
- Donc, on reste comme ça... mais je vais quand même t'envahir, tu en es consciente.
- Voila. Oui je sais... Pour mon plus grand plaisir.
On sait tous les deux très bien qu'on voudrait pouvoir rester H24 ensemble mais vu l'état de la situation, il est préférable de prendre notre temps et de prendre un peu de recul : pas sur le fait d'être ensemble mais sur comment se passe la vie, les embrouilles, les emmerdes, tout. On en avait discuté un moment. D'abord, on avait pensé à faire un essai puis on trouvait que c'était ridicule, finalement, Chris m'avouait que depuis le temps qu'on se connaissait, il n'y avait peut-être pas de doutes à avoir mais finalement, on avait décidé d'attendre et de prendre un peu de temps. Du coup, on avait tranché tous les deux et on restait comme ça. Le fait est que même si officiellement on n'habite pas ensemble, on se voit déjà presque H24. Vous imaginez bien qu'on ne va pas passer des journées entières sans se voir.
Ce soir là, ça faisait une bonne semaine qu'on était rentré. J'avais eu beaucoup de boulot. Lorsque je m'apprêtait à rentrer et fermer le bureau, je voyais Chris entrer. Il était tard mais en regardant ma montre il était 18h45, je ne pensais pas qu'il allait venir me chercher.
- Bonsoir Monsieur.
- Bonsoir.
- Que puis-je faire pour vous ?
- J'aimerai faire un casse.
- Pardon ?
- Je viens vous voler Lola Lewis.
- Je vois. Où veux-tu qu'on aille ?
- Si je te le dis, ce n'est plus un casse.
- Non mais je te jure.
- Allez range tout ça.
Je finissais donc de rassembler mes affaires. Je rangeais mon appareil. Pendant ce temps, Chris passait derrière mon bureau.
- Elle est là cette photo ?
Je me tournait et voyait qu'il parlait de la photo de Hopper. Je l'embrassais en passant.
- Oui. Je t'ai avec moi tous les jours.
- Si c'est pas mignon.
Il s'approchait pour m'embrasser encore.
Je finissais par prendre mon sac et le suivre. J'éteignais les lumières et fermait la porte, direction... inconnu.
Dans la voiture, je cherchais à savoir où on allait. Chris ne s'est pas habillé plus classe que d'habitude, on ne va donc pas au restaurant. il n'est pas spécialement habillé pour se balader au milieu de la foule, donc on ne va pas en ville...
En arrivant, je comprenais... On va à la plage, la nuit...
- je t'ai pris ça (il tendait le bras à l'arrière pour attraper un de mes blousons), il ne fait pas très chaud dehors.
- Merci. Tu penses à tout, répondis-je en l'embrassant.
- J'essaye.
On descendait donc, Dodger aussi car évidemment il est là, il fait parti du crew. Chris s'arrêtait au coffre.
- Alors... Il est tard, il fait beau, nuit mais beau, et même s'il ne fait pas chaud, c'est sympa de manger à l'extérieur.
Je souriais et ne répondait rien. Je m'approchais du coffre pour l'aider à attraper les trucs. Puis, une fois la voiture fermée, on allait sur la plage. Je voyais qu'il avait vraiment tout préparé... Tout était vraiment parfait, il n'avait rien oublié... pas même une lumière pour qu'on y voit quand même un peu.
- Si je fais ça, c'est que... quand on était à San Francisco, tu as eu des doutes sur mes talents de cuisinier. je vais te prouver que je suis bon.
Je souriais encore et une fois de plus, je ne répondais rien. Que voulez vous que je dises...
On prenait donc notre repas sur la plage tout en discutant de chose et d'autre. Pour ceux qui se demandent, mon frère est bien arrivé sur son porte avion et sa famille lui manque déjà, j'ai reçu un message ce matin.
Bref, revenons. Donc, on finissait le plat lorsqu'il me sortait le dessert magique.
- Pour le dessert, j'ai pas cherché loin, me répondait-il.
- Chocolat ?
- Exactement, répondait-il en sortant la tablette.
Il me faisait un clin d'œil avant de me la donner. J'en coupais un morceau et le lui donnait. Puis, j'en coupais un bout pour moi tout en pensant au moment...
Moment parfait. On est sur la plage, tous les deux, avec Dodger qui vadrouille autour... on mange du chocolat (oui c'est important), on est dans un moment très paisible. Chris aussi devait réfléchir ou avoir la tête dans les nuages. Il n'était pas très concentré.
Après avoir fini, on repliait tous pour ramener les trucs inutiles à la voiture pour pouvoir partir marcher tranquille. Chris avait raison, il ne fait pas chaud, mais pas froid non plus, il y a une petite brise qui nous rappelle qu'on est pas en été mais quand même qu'on est bien sur un temps qui va se refroidir.
- Il faut profiter tant qu'on peut... disait Chris.
Pendant qu'on marchait j'ajoutais : Je dois avouer que je n'ai pas de doute sur tes talents de cuisinier.
- Je le savais. Tu me fais confiance sur ça donc ?
- Evidemment.
- Je vais te montrer plein d'autre chose que je sais faire.
Je rigolais tout en ne lâchant pas la main de Chris. Il est trop mignon quand il essaye de m'impressionner avec ce qu'il sait faire. Comme s'il avait quelque chose à me prouver.
- Pourquoi tu rigoles ? Disait-il faussement contrarié...
- Mais mon amour, tu n'as rien à me prouver tu sais ?
- Je sais mais... Je t'aime, c'est pour ça que je le fais.
Je le regardait dans les yeux et l'embrassait.
- Qu'est ce que tu as dit ?
En fait, ce que j'avais oublié de vous dire c'est que Chris et moi avions eu une discussion sur ces 3 petits mots lorsqu'on était pas encore ensemble. Il savait que je ne prenais pas à la légère le fait de dire à quelqu'un que je l'aimais. je lui avait avoué que je n'ai dit à Charlie que rarement "je t'aime" et que si la bonne personne venait, je n'aurais aucun problème de le dire. Un soir, alors qu'on avait rien à faire on avait passé une soirée devant Bridget Jones et sa vie un peu... compliqué... Et j'avais donc dit à Chris que j'avais du mal à comprendre les gens qui se rencontre un jour 1 et se disent je t'aime le jour 3... Pour moi, il était évident qu'on pouvait avoir un coup de cœur mais on ne disait pas ça pour rire et surtout, on ne le dit pas pour rien.
Donc là, entendre Chris me fait bizarre, car pour dire vrai, je le connais depuis 2 ans et j'attendais qu'il me le dise car je suis le genre de personne qui n'est pas sure d'elle et qui attend au cas où l'autre n'aurait pas les sentiments... Si vous ne l'avez pas encore remarqué...
- Je t'aime, répétait-il.
- Je t'aime aussi.
Il avait soudain un sourire jusqu'aux oreilles et me regardait avec des yeux qu'il ne m'avait jamais fait. Je faisais de même. Même Dodger ne faisait pas de bruit comme s'il avait compris que ce moment était parfait.