« Noirceur de nos cœurs »

By Joker_s_Property

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Sa voix résonnait sans cesse, m'arrachait la raison. Son parfum me collait à la peau, il me hantait... More

1. Savais-tu que tes yeux contenaient un océan à eux seuls, et bien plus...
2. Il a le regard froid, le sourire qui rend fou...
3. Il a le regard revolver, des yeux qui m'assassinent...
4. Tu es le risque que je veux prendre...
5. Nos yeux se sont promis ce qu'aucun mot n'aurait su dire...
6. Je resterai à tes côtés de l'aube au crépuscule...
7. Je suis sortis pour faire la guerre, j'ai perdus le chemin de la maison...
8. Ne laisse pas ton odeur imprégner mes draps si tu m'abandonnes...
9. Je ferais tout pour son sourire...
10. Il l'a fuyait en pensant qu'elle cesserait de l'aimer...
11. Il l'aime à la mort, elle l'aime à la vie...
12. Je t'ai dans la peau et dans les veines...
13. Je le supporterai toda la vida...
14. Quand tu diras que je n'ai jamais su t'aimer...
15. J'aime quand il pleut car on ne vois plus tes larmes...
16. Elle m'a dis, je t'ai dans la peau...
17. Je connais ses yeux qui brillent comme mille et un diamant...
18. Mon cœur lui sera à tout jamais destiné...
19. Quand la peine dépasse les limites du coeur...
20. Bébé tu es partis trop vite, reviens moi...
21. Les grands amours sont en détresse lorsque l'un part et l'autre reste ...
22. Je connais ses yeux qui brillent comme mille et un diamant...
23. Levons un verre ou deux à toutes ces choses perdus pour toi...
24. On dis toujours que l'on a que ce que l'on mérite...
25. De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas...
26. Je l'ai aimé jusqu'à atteindre la folie...
27. On s'est consommé jusqu'à en saigner le coeur...
28.Elle cherche tes yeux dans tous les regards qu'elle croise...
29. Pour toi, j'aurais pu tuer...
30. Que Dieu te pardonne, moi je n'y arrive plus...
31. Il était une fois toi et moi, puis moi sans toi....
32. Amour éternel, histoire éphémère...
33.Bébé, tu es partis trop vite, reviens-moi...
34. L'amour ne m'a ni tué ni fait vivre...
36. Et si demain je meurs, dites lui que même sous ma tombe je l'aimerais...
37. Pourquoi tu me blesses, pourquoi je reste....
38. Je te fusille par folie, je te fusille par amour...
39. C'est vrai je t'ai haï...je t'ai aimé comme pas deux...
40. On s'aimera autant que l'on se déteste...
41. Fuis-moi, je te suis...suis moi, je te fuis...
42. Retombons amoureux...pour voir...
43. Plus jamais des adieux...rien que des au revoir...
44. Je serai prête à faire la guerre quitte à mourir pour toi...
42. On s'aimera autant que l'on se déteste...
- Remerciements -

35. Ce soir, ma solitude et moi on ne parle que de toi...

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By Joker_s_Property

Étendu sur mon lit d'hôpital, je contemplais mon petit garçon endormi dans son berceau. J'avais peine à croire à l'existence de ce petit-être tout juste sorti de mes entrailles quelques heures plus tôt. Bien sûre, j'étais déçu que cela ce soit passé comme ainsi. Et surtout que cet enfant était aussi celui de Karim. Rien qu'à y penser, j'étais dégoûté.

Avant que l'on me l'apporte, je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas de lui, j'étais bien trop choqué. Mais dés que j'ai aperçu son petit visage, j'ai littéralement fondu. Après tout, rien n'était de sa faute. Il était là, alors...si tel était mon destin...pourquoi résister.

J'étais encore à admirer ses minuscules mains fermées, sa  petite bouche en forme de cœur quand la sage-femme qui s'occupait de moi frappa à la porte. Elle m'annonçait que c'était le moment de le faire manger. Elle me mit mon fils, à présent éveillé, dans mes bras et me tendit un biberon.

Il buvait goulûment, les yeux fermés. Son petit corps paraissait tellement fragile que j'avais peur de lui faire mal.

La tété terminé, la sage-femme le remis doucement dans son berceau. J'avais du mal à y croire. J'étais maman!


[...]


Surlendemain...

Je devais sortir le lendemain matin de la maternité. Par chance, j'avais droit à la garde de mon fils à condition d'être surveillée. Je pouvais donc sortir de l'hôpital psychiatrique.  Mais le soucis était que je n'avais nulle part où aller. Je ne pouvais pas me pointer chez mes parents avec un gosse dans les bras, alors on avait décidé de m'envoyer dans un foyer d'accueil pour mère en situation précaire. Ça devrait faire l'affaire le temps que je trouve un travail et un appartement.

Un officier d'état civil devait passer pour que je puisse déclarer mon fils. Il arriva aux alentours de 14h.

Il dressait l'acte de naissance, y inscrivant mon nom, l'emplacement du père demeura vide. Puis toutes autres informations nécessaires.

Officier: quel prénom désirez vous lui donner?

Moi: il s'appellera Iyêd.

Iyêd, c'était le nom de mon grand-père. 

Officier: Très bien. A votre nom?

Moi: Oui, Bader.

Aussitôt l'officier sortit, j'ai commencé à préparer et ranger mes affaires pour sortir demain. Vu mon arrivée en catastrophe, je n'avais pas grand-chose. Il fallait d'ailleurs que j'achète tout ce dont un bébé avait besoin. Ce sera compliqué, je n'étais pas riche, j'ai toujours vécu chez mes parents mais l'argent que j'ai pu récupéré de mes précédents emplois me sera bien utile.

Je pensais à mes parents, à mon frère, pourrais-je les revoir la tête haute un jours? Comprendraient-ils? Et ma grand-mère, que vais-je bien pouvoir lui dire? Je pourrais leur cacher l'existence d'Iyêd pour un moment. Mais pas pour longtemps, la vérité finit toujours par éclater quoi qu'il en soit.


[...]


Lendemain...

Je me suis habillé, j'ai habillé Iyêd, l'ai emmitouflé dans une couverture et suis sorti direction le centre commercial. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mis le nez hors de mon centre psychiatrique. La liberté m'avait tellement manqué...

Au centre commercial, j'ai acheté les choses de premières nécessité pour Iyêd, en plus d'une poussette. Le reste, pourra attendre.

Mes emplettes terminés, je me suis assise dans un parc non loin des magasins. Autant dire que j'ai fais chauffé ma carte, moi qui était si peu dépensière. C'est que ça coûtait cher un bébé....

Je le regardais dans sa poussette, il avait les yeux grands ouverts. Il avait la peau très mate, de beaux yeux et ce qui était amusant était sa petite houppette de cheveux bruns. 

Iyêd de mit à pleurer, je le pris délicatement dans mes bras et entreprit de le bercer.

Moi: qu'est ce qu'il a mon bébé, pourquoi il pleure?

........: peut-être qu'il a faim

Je suis resté immobile une seconde avant de me retourner. Ce genre de chose n'arrivait évidemment qu'à moi.

Habillé d'un jean et haut de survet, Wassim se tenait derrière moi.

Wassim: c'est qui ce petit bonhomme?

Je ne sus que lui répondre.

Moi: bh c'est...mon f...neveu.

Wassim: *rire* il est chou, qu'est ce que tu fiche avec?

Moi: sa maman était fatigué

Wassim: donc c'est le fils de ta sœur?

Moi: euh...voilà

Wassim: c'est marrant comme il te ressemble

Moi: tu trouves?

Wassim: de ouf !

Moi: ah...

Wassim: *sourcils froncés* mais au fait, tu n'es pas sensé être au centre?

Moi: bh si...mais je...je suis sortis aujourd'hui, tu vois?

Wassim: ah d'accord

Moi: oui

Wassim: tu es bizarre aujourd'hui, tu m'as l'air fatigué

Moi: j'ai mal dormi, c'est pour ça

Wassim: mmh. J'attendais Hanan, tu veux l'attendre avec moi? Elle sera contente de te voir.

Moi: ah non, non! Il faut que je rentre ma sœur veut Iyêd

Wassim: Iyêd?

Moi: lui *rire*


[...]


Soir...

J'ai lavé Iyêd, lui ai fais son biberon et l'ai couché dans son lit. Je le regardais dormir paisiblement. Sa poitrine s'abaissait et se relevait lentement au rythme de sa respiration. J'avais encore du mal à croire que Iyêd était mon fils.

Avant, je m'imaginais que Youssef serait le père de mes enfants. Le destin en avait décidé autrement, malheureusement. J'ai essuyé ma première larme et suis sortis de la pièce. 

Dans la salle commune, j'y ai trouvé d'autres mamans. Certaines paraissaient encore toute jeune. Toutes rigolaient entre elles, jouaient avec leurs enfants...alors j'ai passé mon chemin et suis sortis devant le bâtiment. Je me suis assise au sol en fourrant mes mains dans mes poches. L'une d'elle est tombé sur une boîte de cigarette. Je  l'ai sortis de ma poche, l'ai ouvert et en sortis mécaniquement une cigarette. J'allais l'allumer quand je me suis reprise. Je devais faire plus attention à ce que je faisais maintenant. Oh, et puis de toutes façons, Iyêd dormait, j'étais seule ! Ma petite voix me soufflait de ranger cette cigarette et de me tenir tranquille, alors en soupirant j'ai pris partis de l'écouter pour une fois.

Je me suis mise à réfléchir, comme toujours quand je me suis rappelé toute la fumée que j'avais avalé durant ma grossesse. J'étais horrifié ! Resté à espérer qu'Iyêd n'en fasse pas les frais. 

Les vibrations de mon téléphone me tirèrent de mes pensée, c'était Sarah. J'ai rangé on téléphone avant de me décider de le sortir.

Moi: allo?

Sarah: mon chou à la crème !

Moi: hbiba, ça va *rire*

Sarah: c'est à toi qu'il faut poser la question

Moi: ça va. Je...je suis sortis.

Sarah: *crie* sérieux?!!

Moi: oui

Sarah: c'est super, ça! Alors, tu reviens?

Moi: ah, non. Je reste à Nice.

Sarah: je viendrais te voir aussi tôt que je pourrais

Moi: inch'Allah

Sarah: qu'est ce qu'il y a? Tu n'as pas l'air contente...

Moi: ah si! Au contraire, c'est une super nouvelle.

Sarah: *rire* je préfère ça.

J'avais longuement parlé avec Sarah. Aussitôt que j'eus raccroché, mon téléphone sonna de nouveau. Cette fois-ci, c'était Hanan.

Hanan: wech! Tu es sortis sans me prévenir !

Moi: *rire* désolé, je n'ais pas eu le temps.

Hanan: c'est pas grave. Wassim m'a dit que tu es partis en vitesse tout à l'heure.

Moi: ah, oui. J'étais pressé.

Hanan: il m'a dit que tu étais aussi avec un gosse. Il faut que me le présente *rire*

Moi: *rire* c'est mon neveu.

Hanan: ah bon? Le fils de ton frère?

Moi: oui

Hanan: ah

Moi: sinon, ça va

Hanan: au calme *rire* tu me dis quand tu es dispo, on se voit.

Assia, tu fais une piètre menteuse...


A suivre...


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