" J'envoie un autre message à Djamel " tu fais quoi ? On peut s'voir là ?".
J'attend 10, 15, 20, 30 minutes toujours pas de réponse. Bha tu sais quoi ? Nique ta race.
Le mec il sait faire ses apparitions quand il veux, il croit chez moi c'est le moulin, et dès que moi j'ai besoin de lui il est pas là bha qu'il aille se faire foutre.
Je redémarre et rentre finalement à la maison. "
J'trouve Adah sur le palier, assise en tailleur sur le paillasson. En me voyant elle se lève et applaudit.
Adah : Bien la p'tite crise d'adolescente.
Moi en me tenant la tête : Commence pas stp.
Adah : Tu peux m'ouvrir la porte ou j'vais devoir encore galérer 30 minutes sur le paillasson ?
Je m'avance, elle se décale puis j'insère la clé dans la serrure et ouvre la porte. Je vais directement aux toilettes, en sortant je la trouve sur le canapé avec la tête à Djibou sur ses genoux.
Adah : Sana ?
Moi : Adah ?
Adah : C'est quoi que tu nous a fais là au grec ?
Je passe ma main sur mon visage et soupire.
Moi : J'sais pas, j'suis fatiguée.
Elle : On dirait tu sais pas c'que tu veux.
Moi : Comment ça ?
Elle : J'sais pas, j'crois t'es folle dans ta tête. T'as des réactions bizarres parfois j'te jure, on dirait t'as tes règles toute l'année toi.
Moi : Euuh... Carrément mdr.
Adah : J'te parle sérieux mais bon, toi tu sais pas être sérieuse cinq secondes dans ta vie.
Moi en soufflant : Eh vas-y Titi t'es gentil, tu veux essayer d'arranger les choses et tout mais j'suis pas d'humeur on en parlera une autre fois là.
Elle : Ok.
[...] J'vous passe 2-3 jours, avec Adah on essayait d'occuper nos journées comment il pouvait mais il faisait grave pas beau, depuis elle avait pas reparlé du fameux sujet Yassin.
En ce qui concerne Djamel, le jour-même de quand j'avais été devant chez lui il m'a répondu 3 heures plus tard " j'peux pas ", et depuis plus aucune nouvelles. Euh... ok, dégage.
Donc, aujourd'hui avec Adah on en avait marre de rester enfermer et le temps il avait l'air pas trop dégueu alors on est sortie se balader.
On marchait on savait même pas où on allait et au bout d'un moment il a commencé à faire archiiii froid, j'avais l'impression d'être dans l'Nord Pas-de-Calais geh.
J'commençais à me sentir grave mal et tout, alors le froid ça arrangeait rien. Plus on marchait, plus j'avais mal au ventre.
Moi : Adah vient on rentre ?
Elle : T'as quoi, on dirait tu vas tomber par terre.
Moi : J'ai envie d'chiiiier sa mère.
Elle avec des yeux ronds : Ololo.
On s'est mise à marcher grave vite, j'contractais mes fesses de fou mdrrr c'était un combat mental.
On arrive enfin chez moi, j'me dépêche d'ouvrir la porte et c'es limite si j'cours pas jusqu'au toilette.
Je claque la porte, je baisse mon froc en vitesse quand j'entend " plouf ". J'me relève direct et vois quoi... ?! Mon iPhone dans la cuvette !!!
Oh naaaaaaan putain. J'avais oublié qu'il était dans ma poche arrière, à chaque fois j'oublie putain.
J'étais en train de paniquer quand d'un coup je sens que la sauce salsa va partir, ça m'a fais stressé encore plus. J'vais pas tout lâcher sur mon iPhone wesh ?!!!!
Hop, recontractage de fesses direct et j'tenais mon ventre avec mes mains comme si ça allait changer quelque chose, une vraie hegouna.
Moi : Tiiiiiiiiti !
Rien.
Moi : ADAH PUTAIN VITE RAMÈNE UN TORCHON.
Adah : POURQUOI ? Y A QUOI ?
Moi : TA GUEULE ET RAMÈNE UN TORCHON, VITE !
Adah : ILS SONT OÙ MÊME ?
Moi : OH PUTAIN J'VAIS L'ÉCLATER !
Rien à foutre, y a plus l'temps, j'ai plongé ma main dans la cuvette pour prendre mon iphone, je l'ai tej par terre et j'me suis direct rassis, j'ai touuut lâché. Ça faisait trop du bien.
Ololo c'était l'apocalypse.
J'ai terminé, j'suis partie jetté tout c'qui y avait sur mon iPhone, coque, double-écran, j'ai touuut foutu en l'air et je l'ai nettoyé puis j'me suis lavée les mains après.
Anh c'est la merde, l'écran il faisait des trucs tout chelou puis d'un coup c'est devenu noir.
Adah : Y a quoi ?
Moi : Mon tel il est tombé dans les chiottes, il veut plus s'allumer putaaain.
Elle : Waaah mais c'est un cas cet enfant.
Moi : J'fais comment wesh ?
Elle : Faut que tu l'mettes dans du riz.
Moi : J'ai même pas de riz putain.
Elle : Tout l'monde a du riz wesh.
Moi : Ouais bha pas moi ! Tu viens avec moi en acheter ?
Elle : Nan trop la flemme, en plus ça caille dehors.
Moi en la regardant de travers : Ma Sha Allah la solidarité.
J'prends mes clés et mes sous et j'cours jusqu'à ma voiture, dans ma tête c'est l'compte à rebours, j'me dis que plus j'prends du temps plus mon tel il s'nique.
J'arrive en Fast&Furious à Carrefour, j'me gare en deux-deux puis j'cours jusqu'au rayon où y a l'riz là, j'prends un paquet et j'vais à la caisse mais y a tarpin du monde. J'essaye de doubler mais y a une daronne qui commence à parler chinois.
La daronne : Non mais faut faire la queue comme tout l'monde hein, nan mais c'est quoi ça.
Au début je la calculais pas, wesh sur toute une ligne y a personne qui parle et c'est elle qui ouvre ses fesses, en plus faut pas abuser j'ai qu'un truc, ça passe en même pas une minute.
La daronne : Euh j'vous parle mademoiselle.
J'me retourne.
Moi : Oui oui désolée madame mais j'suis presséeeee.
La daronne : Tout le monde est pressé ici.
Putain elle va m'casser les klewis que j'ai pas encore longtemps elle ? Bon j'crois on va ressortir Sana la mytho du placard.
Moi en faisant une tête de miskina : Mais madame... en fait... - je commence à renifler - C'est... c'est ma grand-mère.
Je m'arrête et fait semblant d'retenir mes larmes, une comédienne j'mérite un oscar.
Moi : Elle est en train de mourir et elle veux à tout prix manger une dernière fois du riz avant de partir... Alala Mamie Marie qu'est-ce qu'elle aimez le riz... Riz-au-lait, paella, tieb...
La daronne : Mais c'est qu'elle s'fout d'ma gueule en plus.
Ma tête change d'un coup et Sana est de retour.
Moi en la regardant mal : Bon tu m'as soulé connasse, j'ai pas ton temps, je passe devant. (à la caissière) Tenez madame.
Je tends le paquet à caissière, je laisse même pas le temps à l'autre connasse de parler que je récupère déjà ma monnaie et cours jusqu'à ma voiture.
Je rentre en vitesse maximale chez moi, je calcule pas Adah, je vide directement dans un grand bol les trois sachets de riz et je plonge mon téléphone dedans.
Moi : ADAH ! C'est bon j'ai mis dans le riz, je fais quoi maintenant ??
Elle : Bha t'attends.
Moi : Quoi ?? J'le sors pas tout d'suite du riz ?
Elle : Bha nan t'es conne ou tu l'fais exprès ? Faut le laisser toute une journée le temps que le riz absorbe.
Moi : Waaah c'est la merde.
Bon bha y a rien d'autre à faire qu'attendre hein. On passe la nuit à regarder des films indiens.
Le lendemain soir j'ai sorti mon téléphone du riz et essayer de l'allumer mais il est mort, foutu. Putaaain. J'avais galéré pour passer de mon samsung galaxy S4 à l'iPhone et maintenant j'me retrouve sans rien, même pas avec un bigo. En plus c'est la hess de fou, j'peux pas me permettre d'en racheter un.
Adah : Tu vas faire comment ?
Moi : Beh j'vais m'acheter un bigo pourri à 10 balles hein, pas l'choix.
Adah : Duuuure la vie.
Moi : Ta bouche ton iPhone tu l'as pété 15 fois, dans ta vie t'as plus utilisé ton bigo que ton tel.
Elle me regarde de travers et pars dans la salle de bain.
Le beau temps is back, faut en profiter, alors Adah m'a ambiancé à aller aux calanques donc on s'est préparé et tout on s'est mise en mode plage tout ça tout ça puis on a décollé.
On a passé une journée grave bien, c'était tranquille, il faisait beau, la mer, le soleil et tout bref c'était hellatomique.
Le soir on rentre et on s'bat pour savoir c'est qui qui va aller s'laver la première parce que ça nous dégoûte d'avoir l'eau salée d'la mer sur tout.
Moi : Nan nan j'en ai rien à foutre, c'est moi la propriétaire des lieux, c'est moi qui m'laver en preum's.
Adah : Et alors ? C'est moi l'invité nan, ahouais c'est comme ça que tu reçois les gens toi ?
Moi : Arrête de faire blatah c'est pas comme si t'étais une inconnue.
Adah : Beh encore heureux que t'invites pas des inconnus chez toi.
Putain elle m'a eu la connasse.
Moi : Tu fais trop la meeeeeuf.
Adah : Beh aux dernières nouvelles j'suis une meuf en fait.
Moi en mettant mes mains sur la tête : Waaah arrête avec tes " beh beh " en dirait une moutonne.
Adah : Beh la femelle du mouton c'est pas la moutonne en fait.
Moi : Retenez-moi j'vais la tuuuuuuuuer. Vas-y, va va c'est bon t'as gagné, va te laver en première.
Elle fait son sourire de vicieuse là, elle prend ses affaires et va s'enfermer dans la douche.
Mdrrr elle a cru qu'elle allait gagner comme ça ? Looool. Je vais éteindre le truc d'eau chaude.
Adah : AAAAAAAH C'EST GLACIALE.
Je rigole comme une sorcière en faisant attention qu'elle m'entende pas.
Moi : Oups, j'ai pas dû payer la facture d'eau chaude.
De base elle prend quinze ans pour se laver mais là sa douche elle a même pas duré cinq minutes. Elle est sortie j'me suis mangée un regard de travers hein, puissant.
Je la regarde en souriant.
Moi : Oulolo t'as été rapide comment ça s'fait ?
Elle m'a tshipé sale.
Je fais attention à bien remettre l'eau chaude et j'vais me laver à mon tour.
Je sors de la douche, on s'prépare et on taille au grec.
On arrive là-bas il est vers 22 heures, c'est l'heure de pointe geh y a tarpin du monde. On fait la queue pour commander puis on bataille pour trouver une table où se poser.
Vous voyez c'est un grand grec, genre y a la salle et y a un p'tit bout qui est sur le côté aussi, nous on était posé dans la grande salle.
On était en train de graille quand d'un coup Adah bloque sur quelqu'un, elle fixe toujours et elle parle en chuchotant.
Adah : Y a un keumé il fait que de bloquer sur toi depuis tout à l'heure, te retourne pas tout d'suite il va cramé.
Moi : Qui ?
Adah : J'sais pas c'est qui moi.
J'me retourne direct dans la direction de son regard.
Adah en soufflant : J't'ai dis de pas te retourner !!
C'était Djamel qui bloquait sur nous. Ahhh monsieur a le temps d'aller s'taper un grec mais pas d'envoyer un message. Eh bha dis donc.
J'fais bleh je l'ai pas vu et j'continue à manger comme si de rien était.
Adah : Allô ?
Moi : Bip bip bip. J'ai raccroché.
Adah : Tsssss. Nan sérieux c'est qui ?
Moi : Tu le reconnais pas ?
Adah : Euuh.. j'le connais ?
Moi : Au mariage de Djoulde.
Adah avec des gros yeux : Djamel ???
Moi en lui fouttant directement la main sur sa bouche : Ouais vas-y crie aussi.
Adah : Haaan il est comme ça à la lumière du jour. C'est pas d'la merde le petit.
Moi : Ta gueule t'as déjà Abib.
Adah en agitant ses sourcils : Ce qu'il se passe à Marseille reste à Marseille.
Moi : Et c'qu'il va se passer avec ma main va rester sur ta gueule.
Elle en rigolant : Oulala c'est qu'elle est susceptible la p'tite Sana.
Je l'écoute pas et termine de manger. On sort du grec sous l'regard de Djamel, il nous a bien suivi du regard là puis il s'est levé à son tour et nous a suivi jusqu'à la sortie du grec.
Moi : Tu veux quoi ?
Djamel : Tu sais pas répondre aux appels ?
Moi en rigolant : C'est toi qui dis ça ?
Djamel : On parle de toi là, pas de moi, change pas de sujet.
Moi : Euuh pardon ? Tu t'prends pour qui pour que toi on blablate pas.
Lui : Attend.
Il se tourne vers Adah.
Lui : Tu peux attendre un peu plus loin steuplai ?
Elle le regarde de haut en bas, elle allait parler mais je l'ai coupée.
Moi : Mais t'es un ouf toi, d'où tu dis à ma pote de partir. Si elle veux rester elle reste.
Lui : Ahouais tu veux faire ton cinéma devant les gens ?
Moi : Déjà c'est pas les gens, c'est ma soeur.
Lui : Ta soeur c'est une kehla zehma ?
Moi : Joue même pas sur les mots ou arrête de faire le teubé.
Lui : Bha vien on re-rentre dans l'grec et on parle devant tout l'monde tant qu'à faire.
Je le regarde avec dégoût.
Moi : Mais t'as quoi dans ta tête de demeuré ?
Lui : Saha, reste avec ta noire si t'as qu'ça à faire. J'me casse.
Adah de base c'est le calme olympique mais là elle allait lui mettre la tr3ha d'sa vie. Je l'ai retenu et laisser l'autre merde partir.
Moi : T'as raison casse-toi trou d'balle.
J'me retourne vers Adah, elle a le démon dans les yeux.
Adah : C'est ça ton p'tit pd de Djamel là ? " La noire " j'vais lui foutre mon poing dans sa gueule à ce bâtard là il va vraiment voir tout noir.
Moi : Vas-y calcule-le pas c'est un gamin. Le mec il a j'sais pas quel âge il parle comme un p'tit con de 16 ans.
Elle me regarde dans les yeux et me pointe du doigt.
Elle : J'te préviens, y a intérêt qui s'passe rien avec cette merde là. Il va t'apporter que d'la merde ce connard.
Je lui ai pas répondu et j'ai avancé directement vers la voiture, direction maison.
Le soir on a mis un film indien, notre rituel, mais je calculais même pas, j'faisais que de cogiter.
Un coup il est bien un coup c'est un vrai trou du cul, laquelle est sa vraie face ?
Si c'que j'viens de voir c'est ça sa vraie face, il me dégoûuute à un point.
[...] Deux jours après, j'avais passé la journée chez Khelti, bien évidemment y avait pas Yassin sinon j'serai pas partie, et j'suis rentrée les bras chargés de sacs avec des plats. Y en avait pour une semaine de bouffe geh, tant mieux ça m'fera faire des économies en nourritures pour financer mon nouveau téléphone. Quand j'vois Djamel adossé contre sa voiture.
Il avance vers moi et essaye de prendre mes sacs mais je les retiens.
Moi : Tu fais quoi là ?
Djamel : J'veux t'aider, on dirait tu vas tomber sur l'côté là.
Moi : Non merci.
Djamel : T'es remplie d'faire ça toi, la meuf froide zehma.
Moi : Ouai si tu l'dis.
Djamel : Que du cinéma.
Moi : Ahouais ? T'es sûr ?
Lui en soufflant : Et c'est bon j'suis pas venu faire la guerre.
Je le calcule pas et continue à marcher vers mon bâtiment.
Lui : Laisse-moi porter tes sacs au moins nan ?
Je lui répond toujours pas.
Lui : Deux sacs c'est bon.
Toujours pas.
Lui : Un ?
Bon j'avoue que c'est un peu lourd alors je lui passe un seul sac.
Lui en rigolant : Ahhh voilà.
Pfff.
J'ouvre la porte du hall et on avance jusqu'à devant l'ascenseur, y avait déjà un mec qui l'attendait.
Moi : Repasse le sac.
Il me le tend, en le prenant y a une boîte dedans qui attire mon attention, j'vois que c'est pas un tupperware, je sors la boîte en fronçant les sourcils. C'est une boîte d'iPhone 6s+.
Moi en montrant la boîte : C'est quoi ça ?
Lui : C'est pour remplacer ton téléphone.
Euhh déjà comment il sait que j'ai cassé mon iPhone ?
Moi en fronçant les sourcils : Quoi ?
Lui : C'est bon c'est pour m'faire pardonner wesh.
Moi en rigolant nerveusement : C'est une blague ? Pour te faire pardonner ? Mais tu crois c'est ça la vie ? Tu fais des conneries, tu donnes des cadeaux et hop c'est fini ? Mais t'as rien compris en fait miskin.
J'voulais lui jetter sa boîte mais on joue pas avec 1000€. Je lui tend, il veux pas la prendre.
Moi : Prend-là.
Lui : Nan.
Moi : J'ai dis prend.
Lui : Et moi j'ai dis nan.
Moi : Mais toi en fait tu m'prends trop pour ta pute ! Tu parles mal aux gens, tu respectes pas après tu viens avec tes iPhone, tes Kenzo, tes khra oula j'sais pas quoi et tu crois ça règle les choses ? T'as cru j'étais une michto ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre moi de tout ça, j'préfère porter du Tati avec mon argent que du Gucci avec celui des gens.
Sur le moment j'me sentais trop fière de ma punchline mais bon j'étais pas trop dans l'humeur donc voilà hein...
L'ascenseur arrive, le mec qui attendait monte dedans et le retiens.
Djamel : Montez c'est bon, elle prendra le prochain.
Moi : (au mec) Nan vous restez-là vous ! (à Djamel) J'sais pas ça s'passait comment avec tes autres meufs mais arrête de croire j'suis un chien que dès qu'on lui achète une croquette c'est bon il ferme sa gueule. Pff tu m'dégoûtes.
Miskin le mec il comprenait rien à sa vie, on s'affichait devant lui mais sur le coup j'en avais rien à foutre.
Djamel en criant, énervé : MONTE TA RACE !
Moi : NAN VOUS PARTEZ PAS !
Il veux pas prendre son iPhone ? D'accord. J'le pose par terre et rentre en vitesse dans l'ascenseur, le mec lâche le bouton et la dernière chose que j'vois c'est le regard zehef de Djamel.
[Leçon n°70 : Tout n'est plus si rose, tout n'est plus si posé, les choses ont déjà changé. ]
| À suivre, To be Continued... |