Nouveau départ

By Goyata

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Chiara déménage en ville pour ses études. Officiellement. Mais surtout parce que son copain l'a trompé avec... More

1. Nouvelle vie
2. Un relou et une presque mort
3. Révélations
4- Meilleure ennemie
5. Fête imprévue
6. Nettoyage
7. Journée épuisante
8. Mauvaise nuit, bon réveil
Chapitre 9
10. Nouvelle école
11. Le groupe
12. Rendez vous
13. Maudit appel
14. Footing
15. La fête

16. Explications (chapitre final)

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By Goyata



-Tu veux entrer?

-Euh... Hum oui s'il te plaît merci Chiara.

Je fermais la porte sur nous. La soirée promettais d'être intéressante.

Je ne savais pas quoi faire. Ni quoi dire. Je ne savais rien, à vrai dire.

Pourquoi es tu venu, Théo ?

Un peu gênée, je m'asseyais sur la chaise que j'avais délaissé quelques minutes plus tôt.

Tiens, elle était encore chaude.

Le silence se continuait, devenant de plus en plus lourd, de plus en plus inconfortable.  Je ne voulais pas dire le premier mot. Hier, j'étais prête à faire le premier pas, mais les choses avaient changé. Il m'avait trahie, blessée au-delà des mots.

Point de vue de Théo.

Je ne savais plus où mettre. Son air de tristesse me rongeait les sangs. Et j'en étais la cause. Moi, Théo, j'étais la cause de son malheur. J'avais hésité jusqu'au dernier moment de venir la voir, mais attendre le lendemain pour m'excuser me semblait être le dernier acte de couardise dont j'étais capable. Alors j'avais pris mon courage à deux mains, mis ma fierté qui me criait que je m'en foutais de côté, et j'étais allé la voir.

Et maintenant qu'elle était en face de moi, j'étais paralysée. Qu'est ce qu'on dit à quelqu'un qu'on a trahi ?

On s'excuse. On s'excuse encore et encore, avec son âme et son cœur. Et on espère que la personne en face nous croira.

Je pris une grande inspiration. Je pouvais le faire. Je devais le faire.

-Chiara... Chiara écoute moi, regarde moi. Regarde moi dans les yeux s'il te plaît. Les yeux ne mentent pas, dis je avec douceur.

Elle leva doucement la tête, ses yeux, d'abord mobiles virevoltaient sur mon visage, s'attardant quelques fois sur mes mains tordues. Puis, elle les ancra dans les miens. La détresse que j'y lu me fit tressaillir.

Toute cette détresse... à cause de moi.

-Chiara, écoute moi, repris je. Je vais te parler, te dire ce que j'ai à dire, et puis, quand j'aurais vidé mon sac, tu pourras faire ce que tu voudras. Tu pourras ne rien répondre et me dire de sortir, et alors je te laisserais seule, et je ne t'embêterai plus. Ou alors, tu pourras me répondre, et je serais l'homme le plus heureux du monde.

Point de vue de Chiara.

"L'homme le plus heureux du monde"... si seulement je pouvais le croire.

Et alors, les mots commencèrent à sortir de sa bouche, d'abord hésitants, puis se bousculant pour sortir. Je l'écoutai, estomaquée.

Il me racontait son enfance, heureuse mais assombrie par le mystère entourant ses parents, le doute, toujours, de ne pas être à la hauteur et d'être abandonné de nouveau. L'amour fraternel qu'ils se vouaient avec Luc, l'amour et la reconnaissance qu'il avait pour ses parents de l'avoir adopté et ainsi sauvé d'une enfance triste, qu'il aurait passé dans un orphelinat perdu dans le beaujolais.
Mais, toujours, cette sensation de solitude, ténue mais insidieuse. Et puis elle. Elle, qui, souriante, se dirigeait vers sa cabine pour se changer. Le sentiment qu'il ne pouvait la laisser partir sans lui. Alors, il avait ouvert le rideau, amusé et attendri par son air choqué. La gifle qu'elle lui avait mis, qui l'avait un peu réveillé, mais pas tout à fait. La décision qu'il avait fait de la suivre jusqu'à ce qu'elle veuille de lui. La peur qu'il avait ressenti lorsqu'il avait vu la voiture filer à vive allure vers elle, le réflexe surnaturel qui s'était emparé de lui et lui avait permis de lui sauver la vie. Et de gagner sa reconnaissance. Son amusement, et encore, sa joie lorsqu'il s'était rendu compte que c'était elle la nouvelle colocataire de son frère. Son stress lorsqu'ils étaient sortis ensemble au restaurant, sa jalousie et sa colère lorsqu'il avait compris qui était Connor et ce qu'il lui avait fait. Son bonheur lorsqu'elle l'avait embrassé une fois, puis encore, puis encore. Le désir qui avait embrasé chaque parcelle de son corps. Le respect qu'il avait pour elle. L'inquiétude et la peine qu'il avait ressenti lorsqu'il avait entendu sa conversation avec sa mère. Son sentiment d'impuissance devant sa peine et sa rage.
Et puis sa douleur lorsqu'elle l'avait repoussé. Une douleur comme il n'avait ressenti qu'une seule fois dans sa vie : lorsqu'il avait appris qu'il était orphelin. La douleur de l'abandon. Les paroles envers Luc, son frère, son confident, son tout, qui avaient dépassé ses pensées et qu'il regrettait terriblement. L'alcool qu'il avait ingurgité à la fête. L'alcool, et les jeux qui l'accompagnent, qui lui avait fait faire le dernier geste irréparable qu'il pouvait commettre. Mais la pression des autres, la bouteille qui s'était arrêté sur lui, et il avait accepté, joué le jeu, toujours plus dégoûté de lui même. Les lèvres de l'autre qui se pressaient sur les siennes, inquisitrices, mais qui ne lui faisaient rien, tant il ne pouvait oublier les siennes. Sa confusion, sa honte quand il l'avait vu. Quand il avait compris qu'elle l'avait vu. Il l'avait appelé, mais il n'avait pas osé la rattraper. Et elle courait vite. Elle courait si vite qu'on aurait dit qu'elle avait vu le diable, avait rajouté Malorie. Peut être que c'est vrai, avait il pensé. Le sentiment d'être une ordure, qui l'avait poursuivi sans relâche toute ma journée. La décision qu'il avait pris d'aller la voir, incapable d'attendre le lendemain.

Lorsqu'il eu fini son discours, je restai bouche bée. Jamais, au grand jamais, quelqu'un s'était livré à moi si complètement, si pleinement. La lumière dans ses beaux yeux verts me disait qu'il disait la vérité. Qu'il avait merdé. Et qu'il s'en voulait.

Comme je ne répondais pas, un silence s'installa. Mais, contrairement au premier, ce dernier n'était pas inconfortable. C'était le silence de celui qui avait dit ce qu'il avait à dire, et de celle qui avait entendu ce qu'elle avait besoin d'entendre.

Qu'est ce qu'on répond à ça ?

La réponse s'imposa à moi, d'abord timidement, puis avec de plus en plus de force. On ne répond pas à une déclaration comme ça, on agit.

Alors, j'avançais mes doigts tremblants vers son visage. Il retenais son souffle. L'espoir avait remplacé la détresse sur ses traits. Tout en lui semblait m'encourager. Alors, doucement, tout doucement, comme on embrasse pour la première fois, je m'avançais. Lorsque nos bouches se touchèrent, tout le stress, toute la peine que je ressentais s'envola, chassé par sa chaleur à lui. Alors, il me pris dans ses bras, osant me toucher à nouveau. Il me porta sur le bar, ou je m'assis. J'enroulais mes jambes autour de sa taille musclée.
Après avoir fait parlé nos cœurs, nous faisions parler nos corps.

*

Mes mains se faisaient de plus en plus inquisitrices, passant sous son t shirt. J'explorais les muscles de son dos et de son ventre du bout des doigts, peinant à croire que c'était la réalité. Il était devant moi, et il était à moi.
Théo, lui aussi, commença à glisser ses mains sous mon t shirt. Il dû se rappeler mon refus la dernière fois, puisqu'il s'arrêta net.

-Je peux? demanda t il

Pour toute réponse, je lui soufflais de nous emmener dans ma chambre.
Je le voulais, plus que je n'avais jamais désiré quelqu'un.

Arrivé dans ma chambre, il m'enleva mon t shirt. Je ne portais pas de soutien gorge. Il me sourit.

-Aussi beaux que la fois où je les avais aperçus à travers ton chemisier en lambeau.

Et il commença à les embrasser.

Tout se passa très vite. Rapidement, nous n'avions plus aucun habit entre nous pour séparer nos corps. J'avais l'impression que sans lui, jamais je n'avais été complète. Ses doigts m'exploraient, ne laissant rien au hasard. Il était bon. C'était bon. Rapidement, nos souffles s'accélérèrent, et nous ne firent plus qu'un.
J'étais heureuse. Heureuse de m'être donnée à lui, heureuse qu'il se soit donné à moi.

*

Lorsque je m'endormis, son bras m'entourait.

Cette nuit là, aucun cauchemar ne vint me tourmenter. Je n'étais pas seule. Il n'était pas seul. Nous étions ensemble.

Le lendemain, mon réveil strident nous réveilla.

Je grognai.

Quelle imbécile de l'avoir laissé aussi fort.

Mais, lorsque je me retournai, la mine déconfite de Théo me fit éclater de rire.

Lui aussi aurait préféré un réveil plus doux, pensais je le sourire aux lèvres.

-Jsuis où déjà ? grogna t il.

Puis, les souvenirs de la soirée semblèrent lui revenir puisqu'il me sauta dessus et m'embrassa.

-Ttttt ne dis rien, je me rappelle de tout ! s'exclama t il entre deux embrassades.

Puis, regardant l'heure :

-Bon, va te laver, je prépare le petit déjeuner, ordonna t il, autoritaire.

Avec un sourire et un dernier bisou, j'abandonnais le lit pour le réconfort de la douche bien chaude.

C'est fou ce qui peut se passer en une soirée ! Hier encore je me morfondais, et me voilà heureuse comme jamais !

La délicieuse odeur du Nutella me fit finalement sortir de la douche, et je retrouvais Théo, déjà habillé et concentré à étaler la fameuse patte à tartiner. Il ne vit pas arriver, tout absorbé par sa tâche qu'il était.
Je le surpris donc en l'enlaçant par la taille, lovant ma tête dans le creux de son coup.

-T'es le meilleur, merci Théo.

-Tout pour toi ma princesse. J'ai des erreurs à me faire pardonner, je ne suis pas prêt de l'oublier.

-Tu es déjà tout pardonné, soufflais je dans son oreille. Il frissonna.

Après avoir mangé notre petit déjeuner où nous parlâmes de tout et de rien, nous nous dirigèrent vers l'école.
Je n'étais pas sûre de l'attitude à adopter là bas, mais Théo, balayant mes hésitations, me tint fermement par la taille alors que nous nous dirigions vers l'entrée. Aussitôt, Leïla nous repéra. Elle fondit sur nous, rose de bonheur:

-Vous vous êtes réconciliés !! J'en étais sûre !! Théo et Chiara le retouuuur! Vous nous avez fait peur, vous le savez ça ? Plus jamais, ah ça non ! s'exclama t elle.

-T'inquiète Leïla, des erreurs comme ça on en fait une fois dans sa vie, pas deux, la rassura Théo.

-Mais sinon, depuis quand tu as cours ici ? Demandai je.

Leïla paru soudain gênée.

-Ben... euh tu sais, samedi, t'étais pas trop en bon état moralement parlant... alors comme j'étais pas sûre de ce que t'allais faire Théo, comme je commence plus tard aujourd'hui, je m'étais dite que j'allais t'attendre devant ton portail, juste au cas ou tu sais ? Mais bon... apparement c'était une précaution inutile... enfin bon, bref me voilà...

Ce disant, elle rougissait comme une pivoine.

Elle a fait ça pour moi ? D'où viens cet ange ?

Je lui sautai dans dans les bras, reconnaissante.

-T'ES LA MEILLEURE! JE T'AIME TOI TU SAIS ?!!?

-Je sais je sais... répondit elle avec un petit sourire. Mais tu comprends, j'ai eu tellement peur pour toi ! T'as été sacrément con Théo, tu le sais??

-Oui je sais... mais comme je t'ai dit, une fois mais pas deux !

-Bon, c'est pas tout mais je dois y aller, ou je vais rater mon bus moi! C'est pas que mon école est à l'autre bout de la ville, mais quand même !

Et elle nous claqua la bise, vague de bonne humeur sautillant dans la brise matinale.

Le reste de la journée se passa comme sur un nuage. On nous félicitait de toute part, et seule Pauline nous lança des regards noirs au loin. Depuis qu'elle s'en était prise à moi, Théo, tenant sa promesse et à l'aide d'amis du groupe de Fatma en avait fait une pestiférée. Ses amis, ne pouvant plus rester avec elle sous peine d'être des persona non grata eux aussi l'avaient laissée seule à son sort. Je ne lui prêtait pas attention. Mon bonheur était trop complet pour la laisser m'atteindre.

Lorsque la sonnerie retenti, je rejoignis Théo devant le portail.

-Tu veux venir à l'appart ? lui proposais je

-Y aura Luc?

-Oui je pense... Tu ne veux pas le voir ?

-Si si justement ! Je voudrais m'expliquer avec lui. Ce que je lui ai dit, comme quoi il n'était pas mon frère, était méchant et injuste. Faut que jme rattrape, ou mon bonheur ne sera pas complet.

Je lui souri, et l'entraîna vers la bouche de métro.

Lorsque nous somme arrivés devant la porte, je le sentais tendu comme un arc.

-C'est bon Théo, t'inquiètes, Luc il t'aime à la folie, tu le sais. Si tu lui dit la moitié de ce que tu m'as dit hier, ça sera bon, le rassurais je doucement.

Lorsque je rentrais dans l'appartement, Luc était allongé sur le canapé.

Il semble fatigué...

-Luc? Ça va ? Tes examens se sont bien passés ?

-Mes examens? Bien passés? C'est une utopie ça ! C'était un désastre ! J'avais révisé comme un fou, et devant la feuille, plus rien ! Rien! Nada peanuts cacahuète, le néant ! Je suis une merde. Les études c'est pas fait pour moi. J'aurais dû écouter mes profs au lycée qui me disaient que j'étais un bon à rien.

Je ne l'avais jamais vu si abattu. On répond quoi à quelqu'un qui a perdu foi en lui ? Théo ne me laissa pas le loisir de me laisser répondre. Il dégagea doucement ses bras de ma taille, pour s'approcher de Luc. Lorsque celui ci l'aperçu, ses yeux s'agrandirent de surprise.

-Luc, écoute moi. T'es pas nul. Tu le sais bien. T'as toujours été meilleur à l'école que moi, alors si toi t'es nul, qu'est ce que je suis moi ? Hein? T'y as pensé ? Des examens, t'en as plein. C'était que la première phase ! Crois moi, t'en aura plein pour te rattraper, et bientôt tu regretteras tous c'que tu viens de dire.

Luc le regardait, ébahi.

-Ben... merci mec... c'est gentil, mais jcroyais que t'étais pas mon frère comme tu l'as dit, répondit sèchement Luc. Il en voulait encore à Théo pour ses paroles.

-Si jsuis ton frère. Y a des liens du cœur qui sont plus fort que ceux du sang. Écoute, je regrette ce que j'ai dit, j'aurais jamais dû. T'es mon meilleur ami et mon confident, mon frère. Je m'excuse. Sincèrement.

Luc le pris dans ses bras.

-Bien sûr que t'es excusé ! Jcommençais à me morfondre moi tout seul là !

-Eh! protestai je. Comment ça tout seul, c'est quoi ton problème ??

Les deux frères éclatèrent de rire.

-Ben... t'es gentille, mais tu remplaces pas un frère, et encore moins Théo.

Ma mine outrée les obligea à s'effondrer pèle mêle sur le canapé.
Ils en pleuraient les ingrats !

-C'est pas drôle !! Arrêtez !!

Puis, contredisant complètement mes dernières paroles, j'explosais de rire également.

Ils m'avaient manquée.

Lorsque nous nous sommes un peu calmé, Luc demanda:

-D'ailleurs sinon, vous deux ça va mieux à ce que je vois.

-Et même plus! déclara Théo, goguenard, en m'enlaçant puis m'embrassant.

Luc sauta hors du canapé, les bras levé, la tête baissée et rentrée entre ses épaules, les jambes semi pliée et écartées, dans un simulacre de position de victoire.

Vraiment, vraiment, vraiment bizarre le Luc.

-YEAAAAAAH! ILS SONT ENSEMBLES ILS SONT ENSEMBLES, ILS ONT KEN!!!

-Comment tu sais la dernière partie ??? demandais je, mi surprise mi révoltée.

-Instinct fraternel, déclara il en un clin d'œil.

-Je commande pizza pour fêter ça ? proposa Théo.

-OUIIIIIIII, hurlons Luc et moi simultanément.

-Pizza ce sera alors ! rigola Théo, amusé de notre enthousiasme.

-J'invite Leïla! ajoutai je, n'oubliant pas son implication et la prévenance dont elle avait fait preuve envers moi.

Cette pizza fut la meilleure de ma vie. Melissah avait raison. Le bonheur c'était partout, et surtout dans une pizza partagée avec son colocataire déluré, son copain qu'on aime à la folie, et une amie qui nous a prouvé qu'elle était là, surtout dans les moments difficiles.

FIN

🌺🌺🌺

Et voilà ! La fin de mon roman, enfin !

Je sais qu'il y a de nombreux aspects que j'ai négligé dans cette fin "précipité", mais je pense avoir quand même répondu aux éléments principaux de l'intrigue sans déprécier la qualité que je m'étais efforcée de donner à ma fiction...

J'ATTEND VOS AVIS ❤️❤️❤️

Maintenant que l'histoire de Chiara est finie (peut être sera t elle de retour dans un second tome ou une partie secondaire de ce roman...? L'avenir nous le dira, mais je me suis laissée quelques lignes directrices pour pouvoir la faire revivre)

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