Puissance 1 000 (Terminée)

By aepompom

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Lise est l'assistante idéale pour Alex : redoutablement efficace, aussi discrète qu'une souris, et physiqueme... More

Prologue
Action ...
... Réaction
Diversion
1er matin
Nouvelle mission
Préparation
Transformation
Tel est pris ...
... Qui croyait prendre
Enfin savoir ....
Atterissage
Echappatoire
Surprise...
Fin ?
Retrouvailles ?
Arrêt sur image
Reprendre le flambeau
C'etait pourtant si bien parti ...
Premières stratégies
Baisser la garde
Chute libre
" Stagiaire Eté "
And the winner is ...
Signera, signera pas ... ?
Associés
Lancement des festivités
Volutes et Conséquences
Folie douce
Fer rouge ...
Douche froide
Plan d'attaque
Retrouver son axe
Tout mettre à plat
Boulettes en 3 variantes
Epilogue

Règlement de compte à O.K Corral

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By aepompom

(Alex)

Un rire effrayant me sortit de ma transe, ramenant illico ma queue à une envergure plus humaine, du moins plus adaptée aux circonstances et au lieu.

Apparemment l'entrée, et surtout la sortie, fracassantes de Lise avaient plu au latin lover qui se délectait sans vergogne de la situation. Puis un sourire flippant remplaça le son sardonique de son rire et ses yeux de greffier totalement flippants me fixèrent, me défiant silencieusement sur l'attitude à adopter maintenant. 

Hum ... oui mais laquelle ?

J'avais besoin d'analyser vite et bien ce qui venait de se passer pour ne pas me retrouver en position de faiblesse et garder la mainmise sur ce rendez-vous ubuesque.

Donc de deux choses l'une.

Ou le type qui squattait momentanément mon Chesterfield chéri était un sociopathe n'ayant aucune idée du comportement juste à adopter dans une situation donnée, ou alors, il connaissait Lise bien plus que je ne le soupçonnais.

Et mes tripes me crièrent soudainement que c'était même très probablement un « profond et très intime » plus. Cela dit, avec les ondes presque maléfiques qu'il continuait à émettre, un mix des deux était aussi plus que probable.

Mais je n'eus pas le temps de pousser plus loin ma réflexion. La porte venait de se rouvrir sur une Lise remontée comme un coucou, bouillonnante de colère ... et so hot ! Ses beaux yeux gris avaient viré à l'orage et sautaient nerveusement de Sandro à moi, se demandant visiblement lequel des deux elle allait dézinguer en premier. L'image d'une mante religieuse s'apprêtant à dévorer son amant du jour s'imposa alors, renforçant mon intuition que le sexe était bien à prendre en compte dans sa relation avec ce lover en carton.

Indéniablement, elle avait fait évoluer ses goûts de merde depuis leurs derniers échanges corporels, mais c'était pas franchement le moment pour se lancer dans une comparaison entre lui et moi

Surtout que l'air enragé de Lise ne faiblissait pas, bien au contraire. 

Le gladiateur que j'étais dans l'âme disparut quelques secondes, priant pour être épargné par le courroux visiblement dantesque de la réplique vivante de Lara Croft ici présente. J'ignorai cependant s'il valait mieux pour moi être éliminé en premier ou en dernier.
Dans le premier cas, je pourrais bénéficier de son inexpérience, de coups donnés un peu au hasard. Je pouvais m'en sortir atrocement blessé et diminué mais vivant.
Dans le second cas, son attaque s'étant rodée et peaufinée grâce à son premier adversaire, je pouvais, avec un peu de chance, mourir rapidement et à peu près proprement 

Choix cornélien.

De toute façon, la décision ne me revenait pas et la question ne se posait même plus puisque le ninja sexy se dirigeait déjà sur Sandro avec détermination. Le sourire moqueur du rital de mes deux disparaissait en même temps que la distance entre lui et Lise s'effaçait, pendant que moi je restait figé sur place comme un spectateur avide de sang qui vient de repérer l'entrée des lions dans l'arène.

Les évènements se précipitèrent alors dans la confusion la plus totale et Cat's Eyes attaqua Michelangelo sans sommation.

Lise commença par lancer sur l'Apollon d'opérette tout ce qui lui tombait sous la main, du plus inutile au plus percutant. Sandro repoussait comme il pouvait les objets qui l'attaquaient, avec plus ou moins de succès si l'on s'en référait à sa lèvre supérieure ouverte ou aux estafilades sur ses avant-bras qu'il avait levés pour protéger son visage. Tout ce qui se trouvait à portée de main de Lise vola dans la pièce. Je n'avais pas la moindre idée du passif qui les liait, mais il avait l'air lourd et bien dégueu pour qu'elle mette tout en œuvre pour l'amocher salement. 

Puis mon petit ninja sexy se déchaussa plus vite que son ombre et écrasa son pied nu sur  l'entrejambe de Sandro qu'il avait stupidement laissé à l'abandon, lui broyant consciencieusement chaque bourse, pendant que la semelle de sa chaussure restée dans sa main s'aplatit dans un bruit sec contre son nez

A priori on se dirigeait vers une victoire par KO du ninja sexy contre la tortue-ninja.

Un grand « Ouch » retentit, suivi d'un « Salope » plutôt confus et faiblard qui n'arrêta pas Lise. Bien au contraire. J'eus plutôt l'impression qu'elle assimila l'insulte à un signe d'encouragement, à la manière d'un César abaissant son pouce pour demander la mise à mort du martyr.

Mémo pour plus tard : ne jamais énerver Lise jusqu'à son point de rupture sans avoir investi au préalable dans une coque à couilles bien rigide.

Et moi j'étais totalement subjugué par cette folle furieuse que je ne reconnaissais pas vraiment mais qui m'émoustillait au plus point.
Comme me le prouvait ma trique qui se fichait bien du pauvre gars malmené sous ses yeux, plutôt réceptive à l'adrénaline et aux phéromones libérées à outrance depuis 3 minutes. Elle était donc revenue, plus dure et plus tendue que jamais, poussant désespérément contre les dents de ma fermeture éclair, avec autant d'envie d'aller à la rencontre de sa bien-aimée que la queue de Sandro désirait, elle, se carapater à mille lieux d'ici.

Mais j'avais beau détester ce gars jusqu'au fond de mes tripes, je me devais de mettre fin à ce massacre, non pas au prétexte d'une solidarité masculine dont je me tamponnais allègrement le coquillart, mais par anticipation des représailles juridiques que le pétage de câble de Lise allait fatalement entraîner.

Je fis donc les quelques pas qui me séparaient d'eux et ramenai d'un geste vif le dos de Lise contre mon torse,  la calant dans mes bras pour l'empêcher de se ruer une nouvelle fois sur Sandro. Sa peau bouillante, sa respiration erratique et son cœur qui battait la chamade ne m'aidaient pas franchement à rester calme, d'autant qu'elle se tortillait dans tous les sens contre ma queue déjà au supplice, cherchant à se dégager coûte que coûte. Mais je restai droit dans mes bottes (et dans mon futal), redoutant plus que tout un dommage collatéral, et ne sachant pas comment ni quelle partie de mon corps protéger.

Sandro profita de cette accalmie provisoire et de l'attention de Lise momentanément détournée pour se relever tant bien que mal, plié en deux à cause de la douleur et de sa virilité mise à mal. Une main en mode coquille au cas où Lise réussirait à lui balancer un autre coup de pied, une autre tâtant son nez pour évaluer les dégâts, il évacua, en crabe, la zone de guerre.

Lise se calma un peu, toujours maintenue fermement entre mes bras, et un fight de regards commença entre nous trois, comme dans un mauvais western, un 2 contre 1 silencieux mais lourd de sous-entendus et menaces en tout genre. J'imaginai déjà le croque-mort sortir sa toise pour mesurer la taille du cercueil qu'il lui faudrait fabriquer d'ici peu.

La voix rauque de Sandro, qui avait un peu récupéré de sa superbe, tonna depuis le fauteuil à roulettes derrière lequel il s'était courageusement réfugié.

- J'ai toujours su que t'étais dingue Lise, sous tes airs de fille à papa. Mais pas à ce point ...

Mon petit ninja sexy rua mais ne broncha pas, ruminant visiblement une répartie qui ne venait pas. Prenant son silence pour un encouragement, le latino de pacotille
se rapprocha de nous, une lueur diabolique dans les yeux. Une idée de merde allait sortir de sa bouche, j'en mettais ma main à couper. Restait à savoir laquelle.

Le téléphone de Barbara sonna au loin, et sa voix d'hôtesse de l'air flotta jusqu'à nous, puis ses pas cliquetèrent jusqu'à la salle de repos et le silence retomba.

Aucun de nous n'avait bougé. J'étais toujours fermement accroché à Lise qui redescendait doucement en pression pendant que Sandro ménageait encore son effet d'annonce. J'attendais que le couperet tombe, ne sachant pas trop quoi faire pendant ce temps-là sans mettre le feu aux poudres.

Sandro tourna tout à coup les talons et avança rapidement vers la porte, s'arrêtant seulement une fois la main sur la poignée. Il sortit alors de sa poche deux photos qu'il balança sur nous avec mépris.

- La donne vient de changer les tourtereaux. Prenez ça comme un acompte, ce sont les plus soft. Rince-toi bien l'oeil Miller, et sache que tu seras pas le premier à te branler dessus. Et toi Lise, tu vas passer à la caisse, une bonne fois pour toutes.

La porte claqua dans la foulée, nous laissant tous les deux enfin seuls et hébétés. Mon regard se posa machinalement sur les photos dont l'une des deux était face retournée à nos pieds.

Et mes neurones grillèrent.

Couchée sur papier glacé, une version à peine plus jeune de Lise me regardait la moue boudeuse et le corps entièrement nu. Allongée sur le ventre sur un lit aux draps froissés, les pieds relevés et croisés en arrière de manière presque enfantine, elle fixait l'objectif les yeux encore voilés d'un désir fraîchement assouvi.

Les émotions qui se dégageaient du cliché étaient juste dingues. Le photographe avait un réel talent pour faire ressortir la substantifique moelle et la sexytude de son modèle, et une petite pointe de jalousie vint piquer mon cœur sans crier gare.

Lise toujours bien au chaud dans mes bras, je me laissai glisser contre mon bureau et m'installai sur la moquette de façon à pouvoir atteindre la seconde photo sans me déboîter l'épaule.

Le petit pincement qui m'avait agacé un instant plus tôt pris une vilaine ampleur. 

Sur ce deuxième cliché, Lise était allongée sur le dos, en travers du même lit aux draps défaits. Le photographe se tenait derrière elle, très probablement à genoux, afin d'être à sa hauteur et d'immortaliser un éclat de rire absolument incroyable. Le visage de Lise, à l'envers et plongeant légèrement dans le vide, fixait l'objectif avec une assurance non feinte. La cambrure de la pose mettait quant à elle en valeur la courbe parfaite de ses seins rebondis et un contre-jour maîtrisé empêchait le spectateur de voir au-delà de son ventre artistiquement creusé.

J'avais beau être totalement accro au modèle, en toute objectivité, cette photo était une tuerie, d'une expressivité ébouriffante et d'une sensualité inouïe, que je voyais déjà accrochée en 70x50 en face de mon lit. Ma queue était à l'agonie. A ce rythme là, elle allait imploser comme un épis de maïs oublié un peu trop longtemps au micro-onde. POP ! Lise du la sentir pousser désespérément contre le bas de son dos, cherchant à aspirer l'air comme un noyé en perdition imminente, car elle se tortilla à son tour comme un petit ver de terre. Dans l'espace réduit qui existait entre mes jambes, elle se démena tant et bien qu'elle se retrouva en moins de deux face à moi, collant immédiatement son torse contre le mien.

Dépassé par ce revirement totalement inattendu, je ne bougeai plus, laissant à Lise une entière liberté sur la suite des évènements à mener. Je n'attendis pas longtemps. Elle colla son front contre le mien, puis sa bouche se posa sur la mienne, tentant de recouvrir de ses lèvres mon sourire niais qui grandissait. J'étais pétrifié et monstrueusement heureux à la fois. J'avais beau me repasser le déroulé de ce début d'après-midi, rien n'avait de sens.

En même temps avec Lise, tout partait toujours en sucette, non ?

Impossible de savoir combien de temps on resta dans cette position symbiotique. Mais tout à coup, Lise soupira contre mes lèvres avant de se reculer. Son regard passa de moi aux deux photos, faisant plusieurs allers-retours. 

Et tout s'enchaîna très vite. Une nouvelle fois.

Ses yeux clignotèrent 1000 fois avant de laisser s'écouler un torrent de larmes.
Son corps tressauta, pris d'un irrépressible et monumental fou-rire.
Sa bouche tenta de marmonner mon nom plusieurs fois, sans succès.

Et tout s'arrêta brutalement dans un évanouissement hollywoodien.

Encore ...

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