Le soleil ne semble plus vraiment briller. Et la pluie ne semble plus vraiment pleurer.
C'est fade ici, la chaleur m'emprisonne et la mer me gruge les pieds. Mon souffle est lent dans les bras d'un autre que toi. Sous les arbres de Cuba, je pense à toi.
Le temps est gris, y'a rien à faire. Et pourtant, je me sens bien.
Dans l'avion je pense à toutes sortes d'histoires. Des poissons sans nageoires, des pleurs dans un miroir. Une ombre dans un tiroir. Toi qui m'enlace et puis moi qui pars.
Et n'est-ce pas un peu ironique de faire tout ce chemin-là pour te dire au revoir?