PHENOMENE - Parce que le comb...

By Roman-e

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Eireen vit depuis toujours dans un Centre de Conditionnement sans en connaître la raison. Lassée de cette vie... More

PROLOGUE
1. CONTACT (Partie I)
1. CONTACT (Partie II)
1. CONTACT (Partie III)
1. CONTACT (Partie IV)
1. CONTACT (Partie V)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE I)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE II)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE III)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE IV)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE V)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE VI)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE VII)
2. RÉCIT ORIGINEL (PARTIE VIII)
3. INTÉGRATION (PARTIE I)
3. INTÉGRATION (PARTIE II)
3. INTÉGRATION (PARTIE III)
3. INTÉGRATION (PARTIE IV)
3. INTÉGRATION (PARTIE V)
3. INTÉGRATION (PARTIE VI)
3. INTÉGRATION (PARTIE VII)
3. INTÉGRATION (PARTIE VIII)
4. REPÈRES (PARTIE I)
4. REPÈRES (PARTIE II)
4. REPÈRES (PARTIE III)
4. REPÈRES (PARTIE IV)
4. REPÈRES (PARTIE V)
4. REPÈRES (PARTIE VI)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE I)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE II)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE III)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE IV)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE V)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE VI)
5. DIFFÉRENCE (PARTIE VII)
6. VOYAGE (PARTIE I)
6. VOYAGE (PARTIE II)
6. VOYAGE (PARTIE III)
6. VOYAGE (PARTIE IV)
6. VOYAGE (PARTIE V)
6. VOYAGE (PARTIE VI)
6. VOYAGE (PARTIE VII)
6. VOYAGE (PARTIE VIII)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE I)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE II)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE III)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE IV)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE V)
7. HEUREUX ÉLU (PARTIE VI)
8. IDENTITÉ (PARTIE I)
8. IDENTITÉ (PARTIE II)
8. IDENTITÉ (PARTIE III)
8. IDENTITÉ (PARTIE IV)
8. IDENTITÉ (PARTIE V)
8. IDENTITÉ (PARTIE VI)
9. ENGRAMME (PARTIE I)
9. ENGRAMME (PARTIE II)
9. ENGRAMME (PARTIE III)
9. ENGRAMME (PARTIE IV)
9. ENGRAMME (PARTIE V)
9. ENGRAMME (PARTIE VI)
9. ENGRAMME (PARTIE VII)
9. ENGRAMME (PARTIE VIII
9. ENGRAMME (PARTIE IX)
10. RUPTURE (PARTIE I)
10. RUPTURE (PARTIE II)
10. RUPTURE (PARTIE III)
10. RUPTURE (PARTIE IV)
10. RUPTURE (PARTIE V)
10. RUPTURE (PARTIE VI)
10. RUPTURE (PARTIE VII)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE II)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE III)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE IV)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE V)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE VI)
11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE VII)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE I)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE II)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE III)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE IV)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE V)
12. NOS ÉTOILES CONTRAIRES (PARTIE VI)
13. RENDEZ-VOUS EN ENFER (PARTIE I)
13. RENDEZ-VOUS EN ENFER (PARTIE II)
13. RENDEZ-VOUS EN ENFER (PARTIE III)
13. RENDEZ-VOUS EN ENFER (PARTIE IV)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE I)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE II)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE III)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE IV)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE V)
14. HEUREUX ÉVÈNEMENT (PARTIE VI)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE I)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE II)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE III)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE IV)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE V)
15. LE DÉBUT DE LA FIN (PARTIE VI)
16. L'EMBRASEMENT (PARTIE I)
16. L'EMBRASEMENT (PARTIE II)
16. L'EMBRASEMENT (PARTIE III)
16. L'EMBRASEMENT (PARTIE IV)
16. L'EMBRASEMENT (PARTIE V)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE I)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE II)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE III)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE IV)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE V)
17. L'AFFRONTEMENT FINAL (PARTIE VI)
18. JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (PARTIE I)
18. JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (PARTIE II)
18. JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (PARTIE III)
18. JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (PARTIE IV)
18. JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE (PARTIE V)
ÉPILOGUE : POUR TOUJOURS ET À JAMAIS
EN CONCLUSION...
C'EST LE MOMENT DE VOUS REMERCIER...
BIENTÔT...
BIENTÔT... (BIS)
COUVERTURE
MERCI !!!
FREQUENTLY (OR NOT) ASKED QUESTIONS

11. L'OEIL DU CYCLONE (PARTIE I)

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By Roman-e

Dix-sept ans. Dix-sept ans de souvenirs à affronter en moins de deux minutes. La mémoire n'avait guère pris plus de temps pour se frayer un chemin le long de mes synapses, mais j'avais pourtant eu la sensation d'avoir tout revécu une seconde fois. Mon enfance, seule et unique période où j'avais réellement connu un bonheur sans tache et de longue durée, puis la mort de mon père, nos fuites désespérées, le meurtre de ma mère, nos fuites entre orphelines, encore et toujours, et enfin, le jour décisif de mon seizième anniversaire. Où j'avais fait la rencontre de Skyler, et où ma vie avait entièrement basculé. Cette dernière partie avait été la plus éprouvante à revivre, mais celle qui m'avait apporté le plus de soulagement aussi. J'étais incroyablement rassurée d'avoir récupéré ce pan de ma vie qui m'avait été si injustement volé et que j'avais craint de ne jamais retrouver. Aujourd'hui plus que jamais, mes souvenirs étaient nécessaires à ma survie. Je n'arrivais d'ailleurs toujours pas à comprendre comment j'avais pu me les laisser arracher aussi facilement.

Après ma réaction initiale, j'avais été parfaitement incapable de montrer ou d'éprouver quoique ce soit. Je m'étais déconnectée un moment, le temps de faire le point et de pouvoir prendre du recul sur tout ce que j'avais à affronter. Je n'étais pas encore prête à discuter avec Skyler de ce que j'avais découvert sur mes agresseurs, non-plus que du reste d'ailleurs. Il sembla immédiatement comprendre ce qu'il m'arrivait lorsque je me fermai soudain comme une huître, et ne chercha en aucun cas à me faire sortir de ma brusque léthargie. Peut-être avait-il apparenté mon état à une forme de somnambulisme, respectant soigneusement le principe selon laquelle il ne fallait jamais réveiller brusquement un patient endormi. Même si ce n'était qu'une image, je lui étais infiniment reconnaissante du répit qu'il m'accordait. Ce ne devait vraiment pas être facile à gérer de son côté. À sa place, je n'aurais certainement pas été capable de faire preuve d'autant de patience.

Je ne sortis qu'à la nuit tombée du silence dans lequel je m'étais retranchée. L'horloge du tableau de bord indiquait 23 heures passées, ce qui signifiait que Skyler venait de rouler pendant près de dix-sept heures sans pratiquement s'arrêter. Nous venions de franchir les limites d'une ville qui devait se situer dans le Mississipi, Jackson si mon souvenir était bon. Je n'aurais su dire pourquoi, mais j'avais la drôle de sensation que nous n'aurions pas dû nous trouver ici, comme si le danger nous y guettait. Je me creusai la tête pour comprendre d'où pouvait bien me venir ce sentiment et finis par me souvenir d'un détail essentiel.

- On ne doit pas s'attarder ici, m'animai-je pour la première fois depuis des heures.

- Hein ? sursauta-t-il, pris au dépourvu.

- Skyler, écoute-moi bien, insistai-je, il faut qu'on se dépêche de partir. Mets le plus de distance entre cette ville et nous.

- Pourquoi ?

Il continua de zigzaguer entre les immeubles illuminés, déterminé malgré sa consternation.

- Tu m'as entendu ? m'énervai-je.

- Tu vas d'abord me dire ce qu'il se passe, et on y réfléchira ensemble, proposa-t-il sur un ton suffisamment décidé pour laisser entendre qu'il s'agissait de tout sauf d'une proposition.

- Je n'ai pas été la seule à être envoyée en mission, quand je suis partie de l'Iron, expliquai-je, agacée par les minutes que nous perdions à discuter. Il y a eu d'autres groupes qui sont partis pour prêter main-forte à certaines unités, parce qu'elles n'arrivaient pas à se débarrasser des Cérébrals qui étaient venus les débusquer.

- Dis plutôt qu'ils n'arrivaient pas à faire éclater une poche de résistance, oui, rétorqua-t-il en secouant la tête.

- Comment tu peux en être aussi sûr ? Nous avons un réseau très étendu, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher que l'un de nos points de rassemblement se trouve ici, à Jackson. Et qu'il ait bel et bien été attaqué par des Cérébrals.

- Moi, je le sais, assura-t-il en quittant une seconde la route des yeux. J'ai un très bon ami qui vit installé ici et qui est, comme qui dirait, au courant de tout ce qu'il se passe dans cette ville. S'il y avait eu ne serait-ce que l'ombre d'un regroupement de Duplicateurs dans le coin, je peux te dire qu'il aurait déjà fait appel à qui de droit pour les virer – enfin, les éliminer, pour être exact. Tes copains ne peuvent donc pas être installés depuis si longtemps que ça. Je suis passé ici il y a à peine un mois, et tout avait l'air en ordre. Tes copains doivent juste faire des incursions pour essayer de nous renverser.

- Premièrement, ce ne sont pas mes copains, et deuxièmement, quand notre objectif est de tuer une cible, nous n'y allons pas en équipe. Mon cas était particulier.

- Mais quand il y a plusieurs cibles au même endroit ? Vous faites comment ?

- Ils ont parlé d'équipes de renfort, pourtant...

- Bien sûr, acquiesça-t-il avec sérieux. Il s'agit de renforts parce qu'ils n'étaient pas assez nombreux ou assez puissants pour gérer le groupe devant lequel ils sont tombés.

- Ils ne m'auraient pas menti là-dessus.

- Je t'en prie, fit-il en levant les yeux au ciel.

- Gabriel ne m'aurait pas menti, insistai-je néanmoins.

- Tiens, on y revient à celui-là, observa-t-il avec un sourire sardonique. Alors, on fait enfin la lumière sur son vrai visage ?

- Ne recommence pas avec ça, le coupai-je, peu désireuse d'entamer un nouveau débat.

- O.K., c'est toi qui vois. De toute façon, ajouta-t-il devant mon expression contrariée, tu as simplement dû te méprendre. Tu as cru que vous aviez besoin de renfort parce que vous étiez attaqués, alors que c'était seulement parce que vous ne faisiez pas le poids en nous attaquant.

- Sache pour ta gouverne que notre chef de mission a très nettement déclaré que ce point serait le plus facile à soutenir. Toi et ton très bon ami devriez peut-être commencer à vous faire du souci. Jackson n'a pas l'air d'être un point très compliqué à reprendre pour nous. Peut-être que tout ne va pas si bien que tu le penses, en fin de compte.

- Raison de plus pour passer le voir, et discuter un peu avec lui.

- Quoi ? m'exclamai-je. Mais non ! Tu m'as écouté, au moins ?

- Oui, et je t'avoue que ce n'était pas franchement la première conversation à laquelle je m'attendais après que tu aies retrouvé la mémoire.

Pour toute réponse, je croisai les bras et me concentrai sur mon reflet dans la vitre, lui tournant ostensiblement le dos. Je l'entendis soupirer, mais ne desserrai pas les dents jusqu'à ce que nous arrivions à destination. J'avais l'air d'une gamine, et alors ?

La rue dans laquelle nous nous étions arrêtés était étroite et sombre, un peu glauque sur les bords. Les seules sources de lumières étaient les réverbères de la rue droit devant, qui passait perpendiculairement à celle-ci, et qui paraissait être une artère nettement plus fréquentée. Je n'aurais pas été jusqu'à dire que l'endroit était mal famé – il n'y avait pas un bar en vue ou quoique ce soit de ce genre, après tout – mais c'était exactement le genre de lieu que j'aurais déconseillé à une fille seule de traverser la nuit. Certes, je n'étais pas franchement une référence en matière de promenade nocturne, mais nous étions loin des rues calmes de Géorgie.

En dépit de tout bon sens, Skyler éteignit le moteur et sortit de la voiture. Je le suivis rapidement, de peur de le perdre de vue avec les phares éteints, bien que cela paraisse hautement improbable. J'avais toujours une bonne vision nocturne issue de mes facultés de Duplicateur, et qui s'était combinée à celle que m'avait conférée la pratique de mes pouvoirs de Cérébral. Être un Phénomène comportait quand même quelques avantages. Un Phénomène... Encore une chose sur laquelle je n'avais pas vraiment eu le temps de réfléchir et que j'allais pourtant devoir aborder avec mon compagnon.

Celui-ci m'attrapa par la main et nous fit descendre quelques marches sur notre gauche, avant de frapper à une drôle de porte en bois tout à fait dans le style « entrée de repaire secret ». Le perron, situé en-deçà du niveau de la rue, donnait une réelle sensation de confinement, mais aussi, curieusement, de sécurité. Je ne manquai pas de remarquer néanmoins le minuscule voyant de la caméra de surveillance dissimulée dans un coin. Moins de vingt secondes plus tard, des bruits de verrous par dizaines se firent entendre de l'autre côté du battant, ainsi qu'une sorte de déclic métallique. Je fus soudain inquiète de tomber sur une espèce de ninja paranoïaque. Pour quelqu'un de soi-disant tranquille dans sa ville, il paraissait être barricadé comme un forcené. Même Jane et moi, du temps où nous étions revenues vivre dans notre maison d'enfance, n'avions jamais versé dans une anxiété aussi extrême. La porte coulissa – à mon grand étonnement – à peine suffisamment pour nous laisser passer l'un derrière l'autre.

- Dépêchez-vous d'entrer, nous intima une voix grave depuis l'intérieur.





Pour ceux qui se demanderaient le rapport entre le média et la partie publiée, le lien n'est pas direct. Je n'avais pas la chance de connaître ce groupe à l'époque où cette histoire a été écrite, mais la première fois que j'ai entendu cette musique, l'une des paroles m'a fait penser au titre de ce chapitre, et ce rapprochement est resté.

Voir le clip officiel : https://vimeo.com/65464897.

Dans l'idéal, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est encore de regarder intégralement le film "Legion of the Black" :  http://www.dailymotion.com/video/x2yefws (cliquez sur HD, l'expérience n'en sera que meilleur)

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