Spirits of The New Orleans

By LarahMayCros

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Catherine et Morgane sont deux étudiantes de la Nouvelle Orleans, elles vont se retrouver mêlées aux histoire... More

Chapitre 1, partie A : Catherine Clark
Chapitre 1, partie B : Morgane Shield
Chapitre 2 : I don't know if I appreciate you
Chapitre 3: Remember
Chapitre 4 : I can't help this awful energy
Chapitre 5 : Forget it
Chapitre 7: Thank You
Chapitre 8 : Amalia
Chapitre 9: Surprise of Christmas
Chapitre 10 : Spirits Festival
Chapitre 11 : Wolf
Chapitre 12 : La partie vient de commencer
Chapitre 13: Révélation

Chapitre 6 : The ugly truth

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By LarahMayCros

Point de vu : Catherine

"Les derniers événements m'avaient poussé à la curiosité. Je voulais en savoir plus mais je n'osais pas le dire à haute voix, j'avais l'impression que ce monde obscure m'attirait à lui et que je ne pourrais pas résister longtemps". - Catherine. 

La brune lança un regard de mort à son amie, Catherine n'avait pas du tout la tête à travailler. Vraiment très sérieuse pour une adulte de vingt-deux ans. Elle lui jetait des petits bouts de papier à la tête tout en étant affalé sur le dos sur son lit.

- Catherine, on doit avancer dans l'exposé ! la réprimanda Morgane en mettant les poings sur les hanches.

- On a le temps, nous sommes en vacances, s'agaça Catherine en faisant une natte dans ses propres cheveux. D'ailleurs, tu sais ce qui arrive bientôt ? Nouvel An et les supers fêtes d'enfers ! On devrait faire les boutiques dans les jours qui suivent.

- Je croyais que tu ne voulais pas y aller ? Après ta confrontation avec Emilie, tu as dit, je cite "je ne retournerai jamais à l'une des ces fêtes pourris tant qu'elle y sera, hors de question" !

Catherine la regardait, la tête à l'envers avec ses yeux tout arrondis. Morgane était assise sur un tapis, sur le sol de la chambre, des tas de feuilles éparpillés partout. Elle portait une chemise à carreaux rouges, un jean et un bonnet noirs sur ses cheveux parfaitement lisses. Catherine n'avait pas cette chance, ces propres cheveux étaient totalement rebelles.

- J'ai changé d'avis, grimaça Catherine. Et puis, j'ai aussi prévu d'emmener Bob et Kwan, on s'amusera encore plus. D'ailleurs, tant que j'y pense, je voulais te proposer quelque chose...

Elle piqua soudainement la curiosité de Morgane, elle prit encore plus le temps de faire une pause théâtrale.

- Bon, tu sais je t'avais dit que mon père partait pendant toute la période de noël ? Pouvoir danser, chanter, hurler comme je veux, foutre le bordel et tout c'est bien drôle mais on finit par s'ennuyer. A deux c'est mieux. On a une chambre d'amis, ça te dirait ?

- Ecoute, Cath', il faut que je réfléchisse, tu sais j'ai un appart...

- Je vais reformuler, "tu viens chez moi à partir de ce soir". C'est pas une question finalement.


Après avoir mangé un morceau, Catherine et Morgane prirent la voiture direction le Carré Français pour que Morgane puisse chercher ses affaires dans son appartement. Même en hiver, le soleil tapait fort avec la conductrice avait prit ses lunettes de soleil, la ville était bondée comme d'habitude ce qui suscita son énervement. Elles trouvèrent finalement une place en face de l'appartement.

- Tu veux que je t'accompagne ?

- Non ça ira, t'inquiète.

Catherine hocha la tête avant de monter le son de la radio tandis que son amie traversait la rue. Après une bonne musique, il y eut un flash info des plus étranges.

"Ce matin même, au cimetière Lafayette, dans le Quartier Français, durant une visite guidée de touristes allemands, une jeune fille est sortie d'une tombe scellée en hurlant. Les touristes ont déjà publié la scène sur les réseaux sociaux en signalant une bonne blague à la Nouvelle Orléans."

Cette information interpella Catherine, Bob leur avait parlé des sorcières, des loups garous, des vampires, des moyens de défenses etc. Le cimetière Lafayette était le repère de la plupart des sorcières. Catherine avait envie de savoir ce qu'il se passait là-bas alors elle envoya un message à Morgane en lui disant qu'elle allait juste faire une course, puis elle partie sur les chapeaux de roues. Le trafic n'était pas très dense pour une fois alors elle arriva très rapidement sur le parking du cimetière. Après avoir coupé le moteur et être descendu de la voiture, Catherine s'engouffra dans une allée de grands pavés gris encore humide à cause de la pluie de la veille. Le cimetière semblait désert, il y régnait un vrai silence de mort. D'ailleurs, c'était le cas de le dire. Si l'on oubliait le fait que des personnes étaient enterrées ici, c'était un endroit assez jolie. Ce n'était pas de simples tombes, c'était des genres de caveaux dont la tradition venait en faite de France, le plus célèbre étant à Paris. Des voix surgirent à l'oreille peu attentive de Catherine, elle releva la tête, tenta de discerner la provenance de ce son. Elle se faufila dans un étroit chemin de terre entre deux caveaux qui menait dans un grand "cul-de-sac", deux femmes étaient assises sur des escaliers, devant un caveau beaucoup plus grand que les autres et dans lequel on pouvait entrer. Elles se ressemblaient beaucoup, hormis le fait que l'une semblait plus jeune et avait les cheveux bouclés, sinon, elles avaient le même teint foncé, les mêmes traits de visage...

- Tante Sophie, dis moi comment maman est morte ?

- Ta mère, elle t'aimait tellement. Elle avait la foi mais elle a fait tout son possible pour compléter la moisson et pouvoir te ramener à la vie. A la fin, elle a sacrifié sa vie pour la cause, pour les sorcières, pour la famille mais surtout pour toi.

- Et toi ? As-tu la foi ?

Sophie sembla hésiter, elle se mordit les lèvres. Avant même qu'elle ait l'occasion de répondre à cette question piège, la jeune leva les yeux vers la tombe derrière laquelle s'était cachée Catherine.

- Quelqu'un nous écoute.

Catherine se mit à reculer sans faire le moindre bruit mais elle n'eut pas le temps de toucher les pavés de l'allée qu'une force invisible la forçait, contre son gré, à avancer vers les deux sorcières. La jeune femme paniquait, elle ne voulait pas y aller ! Pourquoi son corps n'écoutait-il plus aucun de ses mouvements ? Quelle foireuse idée de venir dans un cimetière grouillant de sorcière... Lorsqu'elle semblait pouvoir enfin récupérer le moindre de ses mouvements, Catherine faisait face aux deux sorcières, la jeune la fixait juste, peu surprise mais l'autre fronçait les sourcils, comme si elle ne comprenait pas.

- Qui es-tu ? demanda Sophie.

- Ne vous m'éprenez pas, je... j'allais juste voir la tombe de l'un de mes proches... Le cimetière me paraissait étrangement vide et j'ai entendu vos voix alors je me suis juste rapprochée pour voir si vous pouviez m'aider à trouver cette fameuse tombe... Je suis venue exprès d'Angleterre pour rendre hommage à mon cousin, ne me faites pas de mal.

Catherine prenait une voix apeurée, de petite fille étrangère à tout ce monde, de fille effrayée mais c'était tout sauf ce qu'elle était. Elle n'avait pas peur, elle trouvait ça même excitant d'être confronter au danger d'aussi près, enfin si l'on pouvait qualifier les deux femmes présentes de "danger". Et puis, Catherine trouvait la situation intéressante, une étudiante en psychologie face à une personne revenant tout droit de la mort.

- Effectivement, tu as l'accent de là-bas mais tu mens, déclara la jeune fille.

- Je suis désolé, s'excusa Sophie, mais je ne peux pas prendre le risque de te laisser repartir avec ce que tu as probablement entendu.

Cette fois-ci par contre, Catherine eut un mouvement de recul.

- Non, tante Sophie, dit la jeune en la fixant de ses yeux noirs et étranges. C'est l'une des nôtres, tu ne peux pas la tuer, ce serait un crime envers notre communauté.

- Pardon ? s'ébahit Catherine.

Une des leurs ? La mort ne lui avait pas réussit à celle-la... Catherine, une sorcière ? Et puis quoi encore ! Complètement folle, voilà ce qu'elle était cette gamine !

- Les ancêtres me l'ont dit, elle est spéciale.

Les ancêtres ? Bonjour, Jeanne d'Arc. Catherine s'apprêta à répliquer.

- Monique Deveraux ? dit une voix à quelques pas d'eux.

Encore mieux, maintenant, il y avait un vampire... C'était Marcel Gérard, le métisse qui était dans la forêt avec les deux autres, l'organisateur de fête. Catherine se dit que la situation ne pouvait pas être pire.

- J'ai besoin de ton aide.

- Tu as tué sa mère et maintenant tu reviens faire chier la fille ? Laisse nous un peu tranquille, ragea Sophie en fronçant les sourcils.

- Je veux que Monique m'aide à savoir quel sorcier a prit la place de Davina pour que je puisse la libérer, expliqua Marcel d'une voix posée.

- Tu veux que Davina redevienne ton arme, comme autrefois ! lui reprocha la sorcière.

- Il dit la vérité, la coupa Monique en fixant Marcel.

Ancêtres, résurrections, sorcières, vampires, pfiiiiouh ! ça faisait beaucoup d'informations en peu de temps. Tandis que Marcel tentait de convaincre les deux sorcières, Catherine, puisqu'on ne s'occupait plus du tout de son cas, en profita pour reculer vers le petit chemin étroit entre les caveaux qu'elle avait prit pour venir dans ce cul-de-sac, ainsi, si personne ne la voyait, elle pourrait retrouver l'allée principale qui la mènerait tout droit vers la sortie et donc vers un échappatoire direct. Après avoir reculé de plusieurs pas, alors qu'elle n'apercevait déjà plus les trois créatures surnaturelles, son pied buta contre quelque chose. C'était un pieu taillé dans du bois. Que faisait-il là ? Catherine n'en avait aucune idée. La pointe était rougeâtre, quelqu'un s'en serait-il déjà servit ?

- Où est-elle passée ? dit la voix quelque peu lointaine de Monique.

A partir de ce moment là, le sang de Catherine ne fit qu'un tour : elle se jeta sur le pieu avant de faire volte-face et de foncer dans l'allée principale aussi vite qu'elle le pouvait. En course, au collège et au lycée, elle avait toujours eu de bonnes notes, les profs disaient qu'elle avait une sacrée endurance et une sacrée vitesse pour une fille qui ne faisait pas réellement d'athlétisme en sport extrascolaire. Les grilles se rapprochaient, Catherine se disait qu'elle allait y arriver, qu'en allongeant ses foulées, elle les attendrait en quelques secondes mais malheureusement, le Destin n'en décida pas ainsi. Marcel apparut devant elle, comme matérialisé, il avait les mains levées, paumes vers elle. La jeune étudiante s'arrêta nette, essoufflée.

- Je veux pas te faire de mal.

Il s'approchait doucement mais il s'approchait, Catherine se raidit. Sa voix incitait à faire confiance mais la raison de la jeune femme lui conseilla de ne pas le croire.

- Je me souviens t'avoir vu dans la forêt, puis ton amie et toi vous êtes allées chez Klaus et Elijah, pas vrai ? Tu es Morgane c'est ça ?

Sans réfléchir un temps de plus, Catherine bondit en avant, et d'un mouvement brusque, elle enfonça le pieu dans le ventre du vampire métisse. Sa force la surprit. Elle lâcha prise. Marcel se courba en deux, tomba à genoux en gémissant puis s'écroula sur le sol.

- Faux, je suis Catherine.

A ces mots, elle enjamba le corps et partie en courant vers sa voiture qu'elle s'empressa d'allumer. Sa respiration était entrecoupée d'un rire, un rire nerveux. Woua, c'était vraiment... Etrange.

Maintenant, il fallait retourner chercher Morgane, entre temps, elle passa chercher des plats asiatiques pour le soir. Histoire de ne pas être partie pour "rien".


Le soir, après que les deux femmes eurent mangé, Morgane alla se coucher sous prétexte qu'il était tard et qu'elle était épuisée. Catherine ne l'était pas du tout, l'adrénaline, même plusieurs heures plus tard, était toujours présente dans ses veines accompagnée d'un lointain sentiment de peur. Et si Marcel venait se venger ? Non, il fallait empêcher ça. Pour cela, elle prit soin de fermer les volets, de verrouiller la porte et puis, elle s'assit sur une chaise, un couteau à la main et un gros bout de bois dans l'autre. Elle entreprit de le transformer en pieux, ce qui lui prit une grande partie de la nuit et quelques coupures aux doigts.

Le matin, les chauds rayons du soleil sur son visage la réveilla. La télé était allumée sur une chaîne de dessins animées, une couverture avait été jetée à ses pieds. Catherine se redressa, les paupières encore lourdes et les cheveux totalement ébouriffés. Morgane était assise dans la cuisine, sur son portable, en train de manger son petit déjeuner. La jeune femme releva la tête.

- Bien dormi ?

Catherine répondit par un sourire en coin. Elle sauta sur ses pieds avant de se précipiter dans les escaliers, elle se changea, coiffa ses cheveux en une queue de cheval avant de se brosser les dents.

- Où vas-tu ? lui demanda Morgane tandis qu'elle redescendait.

- Courir, j'en ai bien besoin. Ça va me réveiller.

L'étudiante s'empara de ses écouteurs, demarra une chanson puis fila à l'extérieur. L'air était frais, la rue était encore déserte. En courant, elle arrivait à se vider l'esprit, à faire le point sur elle-même. Devenait-elle folle ? Parce que tailler un pieu, ce n'était pas une réaction de personne normale. De plus, elle ne savait pas si Marcel était toujours vivant, en tout cas, elle n'éprouvait aucun remords. Parfaite réaction de psychopathe, Catherine.

Finalement, au bout d'une trentaine de minutes, elle reprit le chemin de la maison en empruntant un raccourci. Rien n'avait changé, la rue était toujours aussi déserte. Elle pénétra dans sa maison, une étrange ambiance y régnait, un silence pesant surtout. La télé était éteinte, Morgane n'était plus là où elle était auparavant.

- Morgane ? appela Catherine.

Personne ne répondit. Elle appela une deuxième fois avant de se décider à fouiller la maison. Son amie n'était pas dans la salle de bain, ni dans sa chambre, ni dans le garage. Nul part. Catherine fit sonner son téléphone, il était posé sur la table de la salle à manger. Dessus, il y avait une enveloppe blanche avec un sceau rouge représentant un M calligraphié. Qui utilisait ça de nos jours ?

Bien le bonjour,

Nous avons Morgane, il me serait très désagréable de lui faire du mal.

C'est ainsi que je vous demande bien gentiment de vous présenter à l'adresse ci-dessous sous peine du meurtre de votre amie.

Merci,

A tout de suite, je l'espère.

Elijah Mikaelson.

La peur envahit Catherine : tout cela était de sa faute, elle l'avait cherché. En essayant de garder son calme, elle se dirigea dans le garage pour prendre sa voiture et se rendre au rendez-vous. Si Morgane mourrait par sa faute... Non, il ne fallait pas y penser, elle allait arranger ce malentendu. La jeune étudiante ne respecta pas tout à fait les limitations de vitesses ni les feux qui menaçaient de passer au rouge. Evidemment, le quartier français était bondé de monde, il n'y avait aucune place de libres sauf dans un parking à cinq minutes de la maison des Mikaelson, bon c'était mieux que rien. Elle sortit de sa voiture comme une furie puis se mit à marcher rapidement voir à courir en jouant du coude pour passer entre les gens qui ne savaient pas ce que c'était d'avancer ou juste de laisser de la place. Catherine arriva enfin devant la grille de la bâtisse, un jeune d'à peu près son âge attendait sagement derrière, appuyé contre le mur, les yeux rivaient sur son portable. Il avait le teint métisse et une crinière de lion.

- Eh, toi, l'interpella Catherine. Laisse-moi rentrer, s'il te plait.

Le gars releva la tête, agacé d'avoir été coupé dans son jeu. L'étudiante devina, grâce à son comportement, qu'il devait être un vampire, c'était assez logique aussi.

- T'es qui ?

- Fais pas semblant, souffla Catherine. Elijah m'attend.

- Ah, gloussa-t-il. T'arrives à temps, Marcel était prêt à lui dévorer la gorge.

A ces mots, il lui déverrouilla la grille.

- Tu montes les escaliers, tu tournes à droite, troisième porte.

Sans demander quoi que ce soit de plus, Catherine se précipita dans la direction indiquée, faisant virevolter sa queue de cheval. Sans prendre la peine de toquer, elle déboula dans la pièce. C'était en faite, un petit salon/bureau très cosy, des fauteuils en cuir, une table basse, une grande bibliothèque et dans l'autre moitié de la pièce, un siège devant un bureau en bois. C'était un style ancien mais très classe. Morgane était assise sur l'un des fauteuils, les bras croisés sur son haut bleu, ses cheveux bruns entourant ses épaules. Debout près d'une fenêtre, Marcel, il était donc bel et bien vivant. Elijah buvait une tasse de thé, probablement, assis près du bureau. Les trois têtes convergèrent vers Catherine.

- Ah, Catherine, nous vous attendions, lança Elijah. Vous êtes pile à l'heure.

- Relâchez Morgane d'abord, exigea Catherine en serrant la mâchoire.

- Bien sûr, nous n'avions pas l'attention de toucher à Mademoiselle Shield.

Elijah pria celle-ci de bien vouloir sortir pour les laisser discuter, la jeune feme s'exécuta en maugréant dans sa barbe. Marcel n'avait pas encore lâcher un mot.

- Mademoiselle Clark, je vous prierai de nous faire gagner du temps en nous avouant où Geneviève et Celeste ont emmené mon frère et ma sœur.

- Pardon ?

- Bon sang, s'énerva Marcel. Nous savons que tu es une sorcière ! Tu me plantes un pieu dans le ventre et le lendemain, Rebekah et Klaus disparaissent ! Tu es forcément au courant de tout ça alors dis nous où sont Geneviève et Celeste !

- Je ne sais même pas de qui vous parlez ! gronda Catherine. Alors comment voulez-vous que je vous dise où sont Rebekah et Klaus ?

- Etes-vous la réincarnation d'une autre sorcière, plus puissante qui aurait, elle aussi, une dent contre ma famille ? lui demanda posément Elijah.

- Votre famille, je ne la connaissais pas avant que vous tuiez des hommes devant moi et mon amie dans la forêt ! Et je ne suis pas une sorcière ! Je n'ai aucun pouvoir et surtout, je m'en contrefiche de vos stupides histoires de magie et de vampires !

Marcel sauta sur ses pieds, s'approcha dangereusement d'elle mais Elijah le retint.

- Alors pourquoi Monique Deveraux aurait dit ça ? la questionna Marcel.

- Elle est folle cette gamine, c'est tout !

Un silence tomba dans la pièce. Elijah semblait la croire alors que Marcel doutait.

- Eh bien si c'est la vérité, et je l'espère pour vous, vous pouvez repartir toutes les deux.

- Trop de gentillesse en monsieur, souffla Catherine en imitant une révérence.

Et elle tourna les talons en prenant soin de claquer la porte. Pour qui se prenaient-ils avec leurs grands airs ceux-là ? Je suis un originel, je suis un vampire, je suis le roi du monde ! Catherine descendit les escaliers et trouva Morgane assise sur l'un des canapés du salon de jardin.

- De quoi avez-vous parlé ?

- Je t'expliquerai, viens on rentre.

Catherine commença à se diriger vers la sortie mais Morgane ne la suivit pas.

- Ecoute, dit lentement Morgane. Tu ne penses pas qu'on pourrait les aider ?

- Non, ce ne sont pas nos affaires.

- Cath', il vaut mieux qu'on soit allié à eux plutôt que contre eux.

- Pourquoi tu y tiens tant ? demanda la jeune femme en fronçant les sourcils.

- Parce que si j'étais dans leur situation, j'aimerai aussi qu'on m'aide.


Quelques heures plus tard, tout le monde était au boulot. Elijah avait accepté leur aide avec enthousiasme, si l'on pouvait le dire, puis les deux vampires leur avait expliqué l'histoire en entier. Tous les 300 ans, les sorcières participent à la Moisson qui permet de solidifier le lien entre les ancêtres, tous les sorciers qui sont dans l'Au-Dela, et les sorciers encore vivants. Quatre jeunes sorcières sont choisies pour être sacrifiées puis sont ramenées à la vie lors de la Récolte. Marcel était le chef de la ville lors de cet événement, il l'avait stoppé avant que toutes les filles ne soient sacrifiés pour éviter que les sorcières ne deviennent trop puissantes alors Davina, la dernière fille encore vivante, était devenue sa protégée. Davina avait le pouvoir en elle de toutes les autres filles ce qui la rendait dangereuse pour tout le monde. Après le retour en ville des Mikaelson, les pouvoirs de Davina devenaient incontrolables et menaçaient de la tuer si la Moisson n'était pas accompli alors ils l'ont tous fait avec l'aide de Sophie Deveraux. Sauf qu'aucunes des jeunes filles n'aient revenu à la vie. Et mystérieusement, trois anciens sorciers ont réapparu du passé, des sorciers tués par les Mikaelson et désirant se venger. Un jour, l'un d'entre eux, après avoir visiblement accompli sa mission, s'est sacrifiée et Monique est revenue la vie. Ce fut donc de l'espoir pour Marcel qui avait décidé de rendre visite à Monique et Sophie pour recevoir de l'aide, c'est ce jour-là que Catherine avait poignardé Marcel. Entre temps, Elijah avait découvert que Sabine, une sorcière-guide de la Nouvelle Orléans était en faite son ancienne amante tuée par Klaus au 19ème siècle. Elle avait donc organisé tout cela pour se venger des Mikaelson. La veille au soir, elle avait lancé un ultimatum à Elijah : sauver son frère, sa sœur ou une petite fille innocente. Depuis, Klaus et Rebekah avait disparu. En plus, Celeste avait créé un jeu sur le corps d'Elijah, une énigme qu'ils devaient déchiffrer avec des noms. Ils en étaient venus à la conclusion que c'était toutes les femmes que Celeste avait incarné au cours des deux cents dernières années. Maintenant, il fallait découvrir les liens entre chacune.

Catherine et Morgane, sans expliqué pourquoi, avaient contacté Kwan pour qu'il fasse quelques recherches pour elle pendant qu'Elijah et Marcel étaient partis.

- J'ai froid, dit soudainement Catherine.

- Quelle idée de sortir avec des vêtements aussi fins.

- Je n'avais pas prévu ton enlèvement, soupira Catherine avant de se lever.

Elle se dirigea vers un porte-manteau, prit un gilet noir un peu grand et l'enfila.

- Il n'est pas à toi, lui reprocha Morgane en relevant la tête des papiers qu'elle lisait.

- Non mais il sent bon et il tient chaud. J'adore les parfums d'homme.

Morgane gloussait lorsque Elijah et Marcel rentrèrent de leur petite excursion. Ils avaient apprit quelques petites choses qu'ils s'empressèrent de révéler aux jeunes filles.

- Mais nous ne connaissons toujours pas l'endroit où sont Rebekah et Klaus, se deséspera Marcel.

- Nous avons peut-être trouvé quelque chose, leur dit Morgane en sautant sur ses pieds.

Elle leur tendit une vieille photo du siècle dernier, on y voyait des infirmières devant un vieil hôpital inconnu de Catherine et Morgane.

- Vous connaissez l'une de ses filles ? demanda Catherine.

En voyant la tête de Marcel, les jeunes femmes savaient qu'elles avaient trouvé une réelle information.

- Fleur-de-Lys, Sanatorium, c'est là-bas qu'ils sont, avoua Marcel.

- Comment le sais-tu ? l'interrogea Elijah en plissant les yeux.

- Je le sais c'est tout.

- Marcellus, comment le sais-tu ? répéta Elijah. Rebekah et Klaus sont retenus par des sorcières pour une raison que tu connais visiblement, laquelle, parle !

- Il se peut que Rebekah et moi ayons fait une bêtise, dit-il en marchant à l'autre bout de la pièce. Tu ne vas pas aimer du tout... Nous avons fait appel à Geneviève pour... pour appeler Mikael.

Silence. Elijah ne montrait aucune émotion sur son visage.

- Toutes ces années, je me suis demandé comment mon père avait fait pour nous retrouver, quelle erreur nous avions commise pour détruire notre ville, le seul endroit que nous pouvions appeler maison. Je me suis même blamé pendant un temps, Marcellus.

Et d'un seul coup, sans prévenir, Elijah se jeta sur l'autre vampire, le plaqua contre le mur en le soulevant du sol, une main autour de son cou.

- Klaus te considérait comme un fils et Rebekah...

- Je l'aime toujours, Klaus nous empêchait d'être ensemble, gronda Marcel en serrant les dents.

Elijah ressera sa prise quelques instants avant de lâcher sa proie qui retomba violemment sur le sol. Que pouvait-il y avoir de mal à appeler son père ?

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Bonjour ! Excusez-moi du retard, j'ai eu un gros problème avec le chapitre qui normalement était déjà posté la semaine dernière, les 3/4 se sont effacés alors j'ai dû tout recommencer.

Encore désolé pour l'attente,

Bonne soirée :)

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