Puissance 1 000 (Terminée)

By aepompom

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Elle était son assistante dévouée corps et âme, mais transparente. Elle l'a surpris dans une position inconfo... More

Prologue
Action ...
... Réaction
Diversion
1er matin
Nouvelle mission
Préparation
Transformation
Tel est pris ...
... Qui croyait prendre
Enfin savoir ....
Atterissage
Echappatoire
Surprise...
Fin ?
Retrouvailles ?
Arrêt sur image
Reprendre le flambeau
C'etait pourtant si bien parti ...
Premières stratégies
Baisser la garde
Chute libre
" Stagiaire Eté "
And the winner is ...
Signera, signera pas ... ?
Associés
Lancement des festivités
Volutes et Conséquences
Folie douce
Douche froide
Plan d'attaque
Règlement de compte à O.K Corral
Retrouver son axe
Tout mettre à plat
Boulettes en 3 variantes
Epilogue

Fer rouge ...

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By aepompom




Bien que je l'eus pourtant parfaitement anticipé, le bruit de la porte qui claqua me fit sursauter puis grincer des dents dans la foulée. Je la fixai bêtement, comme si sa contemplation allait m'aider à faire la lumière sur ce qui venait exactement de se passer.

Mais c'était toujours le trou noir. Quoique j'ai pu ingurgiter hier soir, j'avais forcé la dose au point d'être encore en plein black out ce matin. Ou plutôt ce midi d'après l'heure qui s'affichait sous la télé gigantesque accrochée en face du lit tout aussi démesuré.

Les questions me venaient en rafales, sans ordre apparent ou semblant de logique, et surtout sans que j'arrive à répondre à la moindre d'entre elles.

Quel jour on était ? Qu'est-ce qu'Alex foutait là ? / Et depuis combien de temps ? / Pourquoi j'étais à poil dans ce lit ? / Et pourquoi avait-il eu l'air si énervé et ... déçu ? / Est-ce que je lui avais fait des avances et qu'il avait dû me repousser comme une pauvre fille en manque ? Est-ce qu'il m'avait dit la vérité ? Est-ce que j'avais envie que ce soit la vérité ? Où étaient les filles ? Et Charlie ? J'avais plus trop de souvenirs après qu'on a quitté ce salon de ta...

Oh bordel de merde...

Un premier souvenir bien trop vivace à mon gout m'éclata à la figure comme une bulle de savon et mes yeux se posèrent aussitôt sur mon poignet, bien emballé comme un rouleau de printemps dans sa cellophane.

Le salon de tatouage. Avec Charlie. En mode collégiennes bêtasses, gloussant à qui mieux mieux et qu'aucun tatoueur un tant soit peu professionnel n'aurait normalement accepté de marquer à vie dans cet état-là. Sauf envoyées par Léo, évidemment.

Léo... Et dire qu'on disait que souvent le hasard faisait bien les choses. J'aimerais bien qu'on m'éclaire pour le coup sur le positif à retirer de tout ça... Quand on l'avait croisée plus tôt dans la journée et que Charlie lui avait parlé de son envie de tatouage, elle avait sauté de joie et s'était empressée d'appeler son meilleur ami qui tenait LE salon de Londres. Voilà pourquoi il avait accepté de nous recevoir malgré l'heure tardive et notre état de décomposition légèrement avancé...

Fichue Léo. Et fichue Charlie qui avait son mec à tel point dans la peau qu'elle avait voulu l'afficher au monde entier. En m'entraînant au passage dans son délire. J'étais devenue un dommage collatéral.

J'avais encore de l'espoir cela dit.
Parce que tant que je ne l'avais pas sous les yeux, je pouvais encore espérer m'en sortir avec une connerie de fille bourrée qui ne prêtait pas vraiment à conséquences : un papillon dépressif, une licorne pétant des paillettes, une fée clochette extatique. Même un putain de dauphin aux contours baveux, je prenais.

Même si en mon for intérieur, je savais que j'étais loin de la réalité.
Très loin.

Absolument pas courageuse pour deux sous, et dans une tentative de dédramatisation désespérée, je glissai un tout petit bout d'ongle sous la bande collante, tentant d'apercevoir un indice, n'importe lequel, sur la folie marquée au fer rouge sur mon poignet. Mais rien. Quel qu'il soit, il était quand même moins grand que la surface recouverte de gaze, ce qui me rassurait un chouia.

Une minute plus tard, à deux doigts de l'hyperventilation, j'avais réussi à décoller presque 2 cm du pansement mais aucune trace d'encre ne m'agressait encore. Ce suspense allait avoir ma peau, d'autant que j'étais totalement incapable d'y aller franchement. Comme si, tant que je ne l'avais pas vu, il n'existait pas. Et qui sait, peut-être qu'en fait ce n'était même pas un tatouage, mais un gros bobo, n'importe lequel qui m'aurait valu un bon gros pansement réconfortant. Une coïncidence un peu grossière mais qui serait totalement la bienvenue. Après le dauphin, même une vilaine cicatrice de baroudeuse de seconde zone qui se serait mangé un trottoir, je prenais aussi.

Mais toujours cette intuition chevillée au corps, celle qui me criait haut et fort que j'étais loin du compte et que ca n'allait pas me plaire du tout...

Finalement poussée par un accès de courage inattendu, je soulevai d'un coup la moitié du pansement.
Et restai figée.

...

C'était pire que tout ce que j'avais imaginé.
Un cauchemar.

Non.
Mon pire cauchemar.

Non plus.
Pire que mon pire cauchemar 

...

Pire que des aveux signés.

Ma vie était foutue. Ni plus ni moins.
Jamais plus je ne pourrai porter autre chose que des manches longues et des gants. Du moins tant que je n'aurai pas la possibilité de le faire recouvrir. Et j'avais pas la moindre idée du temps qu'il fallait laisser « reposer le tatouage » avant de pouvoir le faire. Des années si ça se trouvait.

Tatouage de merde
Charlie de merde
Léo de merde
VIIIIIIE DE MEEEEEERDE !!!

Tant que je serai vivante, plus jamais la moindre substance illicite ou la plus infime dose d'alcool ne s'approcherait de moi ! 

Sans prévenir, les larmes se mirent à dégringoler sur mes joues, pendant que le reste de mon corps était secoué par un fou-rire dément et incontrôlable.
Les vannes lâchaient. En bonne et due forme

Quand Zoé entra dans ma chambre à peine 5 minutes après le départ fracassant d'Alex, elle s'arrêta net sur le seuil, jeta un coup œil circulaire à la pièce et prit quelques secondes pour évaluer la situation. Habituée à mes excès et dérapages émotionnels, elle se mit aussitôt en mode "gestion de crise stade 5"
Sans un mot, guidée par la routine, elle traversa la chambre pour se rendre dans la salle de bains et fit couler l'eau dans la baignoire avant de revenir me chercher une fois remplie. Après avoir attendu tranquillement que je me sois glissée dans l'eau chaude, elle vint s'installer derrière moi sans prendre la peine d'ôter son pyjama et me prit dans ses bras, avant de commencer à me laver les cheveux en douceur. L'opération dura de longues minutes, le temps nécessaire à ma résurrection de s'amorcer.

Quand nous repartîmes nous coucher, emmitouflées dans nos épais et moelleux peignoirs, le débrief pu enfin commencer.

- Alors Lise, combien ?

Je la regardai sans vraiment la voir, incapable de répondre à sa question rituelle.
J'étais pourtant plus qu'habituée à cette drôle de manie que ma cousine avait depuis toujours d'évaluer chaque situation de crise sur une échelle allant de 1 à 10.

Devant mon absence de réponse, elle renouvela sa question, son sourcil droit froncé en signe d'intense réflexion

- Je vois ... Vu l'état dans lequel j'ai vu partir Alex, j'imagine que je peux très exceptionnellement ouvrir l'échelle ... alors, combien ?

Sans le vouloir, mes yeux se posèrent une micro-seconde sur mon poignet avant de revenir se planter dans ceux de Zoé.

- 1 000... au bas mot

Toutefois, le coup d'oeil que j'avais espéré fugace et surtout discret ne le fut pas. Avant que j'ai le temps de finir ma phrase, Zoé s'était emparé de mon poignet, les yeux grands ouverts.

- Est-ce que c'est ce que je crois ? Parce que Charlie en a un aussi, un dont elle est particulièrement fière. Et je te parle pas de Camille qui bombe le torse depuis une heure comme Tarzan.

C'était encore pire que ce que je croyais.
Tout le monde allait faire le rapprochement en moins de deux.
Une nouvelle fuite vers mon Brésil chéri semblait se profiler à la vitesse grand V.

- Tu me laisses voir ?

- Non ...

- Allez !

- NON !

- C'est à ce point Lise ?

- Ca peut pas être pire ...

- Laisse-moi juger de l'étendue des dégats, s'il te plait.

J'acquiesçai silencieusement, résignée. Son index se glissa alors délicatement sous la bande collante et le souleva juste assez pour voir la preuve du crime. Bien qu'elle essaya à son tour d'être discrète, je vis très bien le petit sourire en coin qu'elle tenta de masquer. Et j'entendis parfaitement son premier petit rire étouffé ...

- Je vois ...

- Si tu en parles à quelqu'un Zoé ...

Mais mon début de menace mourut tragiquement dans son fou rire.
En même temps que ce qui me restait de ma dignité et de mon ego.
Emportant avec eux mon amour propre...

Plusieurs (très très longues) minutes plus tard, ma cousine se redressa dans un dernier hoquet, le visage couvert de larmes et me regarda le plus sérieusement du monde.

- Désolée Lise. Mais avoue que la situation est plutôt ... cocasse... non ?

10 minutes que je rongeai mon frein, partagée entre l'idée de lui coller une baffe pour la calmer et celle de quitter cette chambre sans un mot. Et elle me balançait du cocasse comme ça ?

- Pas franchement non.

- Je trouve pourtant...

- On doit pas avoir la même définition du mot alors.

- Sérieusement Lise, votre histoire avec Alex c'est du grand n'importe quoi. Même les scénaristes du pire soap de l'histoire oseraient pas.

- On a pas d'histoire avec Alex

- Oh que si Lise, oh que si ! Et j'ai tellement hâte d'arriver au happy end ! Mais en même temps, je me régale tellement de vos « je t'aime moi non plus » que j'ai peur d'être déçue quand on arrivera à la page du « ils se vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » !

- T'es bourrée ou bien, Zoé ? Personne n'aime personne, et personne n'aura non plus des enfants avec qui que ce soit, calme tes ardeurs !

Son fou-rire repartit de plus belle. 

- Mes ardeurs ? Les miennes ? T'oserais pas me jouer la grande scène de la fausse amnésique, pas à moi ? Pas après ce que tu as fait avec Alex cette nuit et qu'on a tous entendu ? Enfin sauf Camille et Charlie qui étaient dans le même état que vous ... Peut-être même qu'un mini-vous est déjà en fabrication, qui sait ?

Moment de blanc. De gêne. D'absence. De honte suprême

Parce que bon... De deux choses l'une.
Ou j'étais en plein cauchemar, et je venais d'apprendre que non seulement j'avais couché avec Alex (contrairement à ce qu'il m'avait dit) mais qu'en plus tout le monde nous avait grillés, ou alors ... j'étais le dindon d'une farce de super mauvais goût, tout le monde était planqué derrière une vitre sans tain à nous observer, morts de rire, et j'allais me traîner cette blague pourrie jusqu'à la fin de mon interminable et misérable existence.

Entre la peste et le choléra...

En même temps, mon poignet ET les courbatures qui commençaient à se réveiller à des endroits plutot ... exotiques ... me donnaient une vague idée de la réponse.

- C'était bien au moins ?

- Ta gueule Zoé !

Si son fou-rire pouvait l'étouffer ... 

- Oh merde, si j'ai droit à un "ta gueule", c'est que la situation est pire que ce que je croyais... Tu te souviens de rien c'est ça ?

Allongée sur le lit, fixant désespérément les moulures ornementées de ce fichu hotel qualifié de bâtiment le plus romantique de Londres, je fulminai.
Si Zoé disait vrai, (et plus le temps passait, moins je me faisais d'illusions sur les raisons de la présence d'Alex dans ma chambre), nous avions franchi le point de non retour. Et je n'en avais que de vagues souvenirs, même si quelques-uns commençaient à revenir d'entre les limbes.

Zoé attendait patiemment que mes tribulations cérébrales prennent fin, son visage mutin tourné vers moi, bien calé dans sa paume gauche. Un coup d'œil vers elle et toute ma concentration s'envola.

- Décroche ce sourire horripilant de ta face Zoé et aide-moi plutôt. Qu'est-ce que je suis censée faire maintenant ?

Elle se rallongea sur le dos et ferma les yeux avant d'inspirer et expirer plusieurs fois. Ce qui voulait dire que dans ... 5 ... 4 ... 3 ... 2 ... 1... maître Zoé allait m'abreuver de sa science légendaire.

- Voyons voir petit scarabée... Nous avons une femme mariée mais sur le point de divorcer, un homme qui n'est pas son mari mais qui dépose le monde à ses pieds, un tatouage mystérieux, une nuit de sexe débridé, des aveux téléphoniques pas très clairs, des ...

- DES QUOI ???

- Des aveux téléphoniques ?

- Hein ? De qui ? De moi ?????

- Apparemment ...

- Oh nooon... mais ce cauchemar ne s'arrêtera donc jamais !!!

- C'est Camille qui nous a raconté hier soir apres qu'on leur ait parlé de votre disparition. Il a profité qu'Alex s'éclipse pour passer en coup de fil, pensant que ça aiderait peut-être 

- Que ça aiderait en quoi ? A nous trouver avec Charlie ? Ou à bitcher gratos ?

- Arrête de me couper Lise ! Tu veux les détails de ta confession ou pas ? Et pas la peine d'en vouloir à Camille, la fautive ici c'est toi !

- Mmmm... je suis plus à ça près de toute façon. Vas y, crache-là ta Valda. 

- T'es sure que tu veux savoir Lise ?

- PUTAIN ZOÉ !!!!!!

- Bon bon bon ... hum ... donc ... apparemment, en pleine pause pipi, juste avant que vous ne jouiez les filles de l'air avec Charlie... et bah ... il semblerait ... que tu aies passé un appel sans trop t'en rendre compte...

Une petite bulle de savon éclata à nouveau dans mon cerveau brumeux et paniqué, me renvoyant des images morcelées et un sentiment de déjà-vu désagréable.

- Me dis pas que j'ai appelé qui tu sais et dit un truc que je vais regretter pendant les quarante prochaines années ? ...

- Je le dis pas ...

- ZOE !

- Ok ok, tu l'as fait ! Tu as appelé Alex totalement défoncée pour lui balancer que tu étais raide dingue de lui mais que pour lui tu n'étais qu'un jeu... 

Un couinement sorti du fond de ma gorge, suivi d'une supplique ridicule et pas du tout exagérée.

- Zoé, si tu m'aimes, tue-moi, je veux mourir. Jamais je pourrai me relever de cette honte.

- Hey miss Mélo, redescends en pression là ...

- T'as raison, je veux pas que tu croupisses en prison. Prête-moi plutôt ton téléphone, il faut que j'achète un billet d'avion, un aller-simple vers un nulle-part affreux, où personne ne pourra me retrouver avant que je ne sois entièrement dévorée par les bêtes sauvages ou des insectes carnivores assoiffés de chair fraîche. Ou même décimée par un virus violent et totalement inconnu.

Zoé soupira. Fort. Avant de s'énerver en poussant un cri primaire. Sa patience venait de trépasser.

- Bon ca y est, t'as fini ta complainte misérable Calimerette ? On peut passer aux choses sérieuses ? Rien n'arrive par hasard dans la vie et tous ces actes manqués de ta part sont plus que révélateurs. Si on ajoute le fait qu'Alex est dingue de toi aussi, on a une équation on ne peut plus simple à résoudre. Alors pourquoi tu ne veux pas ouvrir les yeux ?

- Mais ouvrir les yeux sur quoi Zoé ? Tu connais Alex aussi bien que moi. Ce qu'il aime plus que tout, c'est la chasse, le défi. Rien ne l'intéresse plus que débusquer une nouvelle proie, la traquer sans répit, l'acculer et la fatiguer jusqu'à ce qu'elle lui tombe enfin dans les bras. Il a visiblement obtenu ce qu'il voulait puisque, si j'ai bien compris, tout l'étage a partagé notre partie de jambes en l'air. Donc maintenant je n'ai plus aucun intérêt. D'ailleurs il s'est barré sitôt l'affaire dans le sac, si je peux me permettre ce jeu de mot un peu crado. Donc je vois même pas pourquoi on en parle maintenant toi et moi. Je suis juste la dernière idiote en liste, d'ailleurs je te fous mon billet que pendant qu'on parle dans le vide en ce moment même il est déjà sur sa prochaine dinde.

Et moi je me retrouve comme une couillonne, quasiment sans aucun souvenir de cette nuit hormis des courbatures, ce qui est quand même con vu la réputation de demi-dieu du sexe qu'il se trimballe, j'ai la tête dans le cul et je suis agressée par ma cousine qui me prend la tête avec des conneries romantiques pour accros aux téléfilms de Noël sur M6 ... Difficile d'imaginer pire

Zoé attrapa mon visage pour le positionner juste en face du sien, histoire que je ne puisse pas échapper à ses yeux furieux, écrasant au passage mes joues contre mes dents. L'heure était encore plus grave que prévue

- Bon ça y est, t'as fini ? Tu te sens mieux ? Tu mériterais des baffes Lise Caminsky ! Ce qui est fait est fait ! Et même bien fait si tu veux mon avis. Ce sac de nœud va enfin pouvoir se dénouer, Dieu merci ! Tu ...

Mais je la coupai sans attendre

- Laisse Dieu où il est Zoé, et je t'arrête tout de suite. Je connais par coeur ce petit air que tu affiches. Je t'interdis de te mêler de ça, la situation est assez merdique comme ça pour que tu n'y ajoutes pas ta touche perso. Ok je reste ici, je ne m'enfuis pas cette fois, je te le promets. Mais jure moi que ce qui s'est passé à Londres reste à Londres. Dès demain je dois commencer à bosser avec Alex alors à partir de maintenant, j'aimerais autant oublier tout ça.

- Parce que tu crois vraiment que tu peux laisser tout ça ici ? Que tu vas pouvoir bosser comme ça avec lui l'air de rien ? Laisse-moi rire

- Et pourquoi non, hein? Pourquoi on pourrait pas faire comme si tout ça n'avait jamais existé, hein?

- Pourquoi ? Tu te poses pas vraiment la question, rassure moi ? Parce que c'est le cas, je te conseille de regarder ton poignet, t'as du oublier ce que TOI tu as demandé qu'on y inscrives pour le reste de ta vie. Et tu pourras jeter un oeil aussi au chapelet de suçons qui partent de ton cou pour descendre je ne sais où et qui affichent un peu plus s'il le fallait l'instinct de propriétaire d'Alex. On peut dire que vous vous être bien trouvés tous les deux, pas un pour rattraper l'autre.

En un déplacement aussi vif que me le permettait mon corps tout fourbu, je me retrouvai devant le miroir et laissai tomber le peignoir sur le sol.

Nue comme un ver, le constat était sans appel :

De la tête aux pieds, intérieurement et extérieurement, j'étais estampillée "Alex Miller" ...

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