(À lire avec : What You Wanted - OneRepublic, dans le média.)
Mes yeux me brûlaient tellement que je dû ouvrir les yeux. Le soleil vint immédiatement agresser mes yeux ce qui les referment automatiquement. J'essaya une nouvelle fois de les ouvrir, m'adaptant à la lumière du jour. Ma tête me faisait horriblement mal comme si un marteau tapait sur mon crâne. Je me redressa doucement en frottant mes yeux.
« Oh tu es réveillée. » Entendis-je.
Je releva la tête pour voir que Anne venait d'entrer dans la chambre. Je sentis mes joues rougir en me souvenant d'hier soir. J'avais honte. Vraiment. J'étais gênée alors que Anne me fit un sourire chaleureux. Elle s'approcha de moi et s'installa sur le lit.
« Ma puce. » Dit-elle en ouvrant ses bras.
Je ne pu retenir mes larmes. Je glissa dans les bras de Anne qu'elle referma autour de moi pour m'offrir un câlin. Elle frottait doucement mon dos pour essayer de calmer mes pleurs. Elle était si douce dans ses gestes que ça me surprenait car je n'avais pas l'habitude.
« C'est fini. » Souffle-t-elle. « C'est fini, je suis là. »
Je ne comprenais pas comment une autre femme pouvait me donner tout l'amour que ma propre mère ne voulait pas me donner. Je remerciais intérieurement cette femme d'être là et d'être aussi adorable avec moi. Cette femme était un bijou. Tout comme Harry. Ces deux la se ressemblaient physiquement mais avait aussi le même caractère.
Je releva la tête et je m'écarta un peu de la femme qui avait mît au monde le garçon pour qui j'ai des sentiments. Elle posa sa main sur mes joues pour essuyer mes larmes. Je souffla un merci.
« Harry m'a raconté. » Dit-elle simplement. « Je suis désolée, vraiment. Personne ne mérite ça, Marie. »
Je ne savais pas quoi lui répondre. J'étais gênée qu'elle soit au courant de ce qu'il se passait chez moi.
« Que c'est-il passé hier quand tu es rentrées ? » Demande-t-elle d'une voix douce.
« Je.. Je-je ne.. » Bégayais-je.
« Tu n'es pas obligée d'en parler, je comprends. » Souffle-t-elle chaleureusement. « Harry rentre bientôt des cours, tu veux venir m'aider à faire la cuisine pour ce soir ? »
J'accepta d'aider Anne pour me changer les idées. Elle m'aida à me lever. Elle me tendit un pull de Harry pour que je me réchauffe. Je l'enfila. L'odeur de Harry me rappelait que j'étais en sécurité avec lui et que rien ne m'arriverait. Anne me sourit avant de me prendre la main et de m'entraîner en bas. Une fois dans la cuisine elle sortit toutes sortes d'ingrédients.
« Peux-tu éplucher les légumes le temps que je m'occupe de la viande ? » Demande-t-elle.
« Bien sûr. » Dis-je d'une voix fatiguée.
J'étais toujours aussi fatiguée. Je n'arriverais pas à récupérer. Tout ce qui s'est passé hier me revenait en tête et ça jouait en boucle, comme un disque. Je me sentais bien, ici, dans la famille de Harry. Il avait beaucoup de chance d'avoir des parents aimant et d'être heureux. Je l'enviais beaucoup mais je n'étais pas jalouse. Je crois que si j'avais pas vécu ça, je ne l'aurai jamais rencontré, je pense.
J'épluchais les légumes en essayant de penser à autre choses que mes parents. Je ne sais même pas si je peux encore les appeler comme cela. Ils m'avaient détruit. Ils m'ont fait tellement mal. Je secoua la tête pour penser à autre chose. Maintenant ils faisaient partit de mon passé. J'allais les oublier et j'allais me reconstruire.
« Salut, maman. » Entendis-je.
Je me figea sur place. Harry venait de rentrer. Je l'attendais depuis mon réveil. Sa voix m'avait tellement manqué alors que la dernière fois que je l'ai entendu, c'était hier. Quand Harry arriva dans la cuisine, j'étais dos à lui, continuant d'éplucher les légumes.
« Est-ce qu'elle- » Harry arrête de parler quelques secondes avant de crier. « May! »
Je me retourna doucement, il se tenait là, à quelques mètres de moi. Il contourna l'îlot central de la cuisine et me prit dans ses bras. Je nicha ma tête dans son cou et le serrais aussi fort que je le pouvais. Ses bras qui étaient autour de ma taille me tenaient fermement contre lui comme s'il avait peur que je disparaisse. Harry recula et scruta mon visage. Ses mains tenaient mon visage en coupe et il me regardait comme si j'étais la plus belle chose qui soit.
« On va dans ma chambre. » Harry me prend la main et commence à m'entraîner avec lui.
« Attend, j'étais en train d'aider ta maman. » Dis-je d'une petite voix.
« Ce n'est pas grave, ma puce, je vais continuer toute seule. » Assure-t-elle avec un sourire.
Harry sourit à sa mère et m'entraîna à nouveau avec lui. Je savais que j'allais devoir lui expliquer mais je ne le voulais pas. J'avais peur de craquer à nouveau même si je sais que ce n'est pas la première fois que craquerai devant lui. Il ferma la porte et me plaqua contre celle-ci. Je n'avais même pas le temps de dire un mot que ses lèvres étaient déjà sur les miennes.
Le baiser était remplit de tristesse, de peur et d'amour. Main mains venaient directement jouer avec ses boucles brunes. Harry rapprocha encore son corps près du miens et il tenait fermement mes hanches contre lui. Il demande accès à ma bouche entière en mordant délicatement la lèvre. Je ne pouvais pas refuser. Sa langue rejoignait la mienne pour s'emmêler ensemble. Le baiser était toujours aussi doux mais à la fois passionnel. Je lâcha un gémissement quand il passa ses mains en dessous de mon t-shirt pour caresser mon dos.
« J'ai eu tellement peur. » Fit-il à bout de souffle.
« J'ai.. » J'essaye de reprendre mon souffle correctement. « Je suis désolée.. »
« Chaton, dis moi ce qu'il se passe. » Chuchote-t-il en caressant ma joue.
« Ma.. Je n'ai plus de famille. » Dis-je en posant ma tête sur son épaule, ne pouvant pas assumer son regard sur moi.
Harry passa ses bras autour de mes cuisses et me souleva pour que j'entoure mes jambes autour de sa taille. Il s'avança vers le lit et s'assit. J'étais sur ses genoux et ma tête était toujours posé sur son épaule. Il remonta ses mains dans mon dos et le caressa doucement. Ses caresses me faisaient du bien et me procuraient des frissons.
« Comment ça ? » Demande-t-il.
« Hier quand je suis rentrée, personne n'était à la maison.. Et.. Et il y avait des papiers exposer sur la table à manger. » Expliquais-je avec la boule au ventre. « Harry.. Ma mère non plus ne m'aime pas.. »
« Hey, pourquoi dis-tu ça ? » Harry nous renversa dans le lit de façon à ce qu'on soit allongé. « Elle t'ai- »
« Non, Harry. » Je relève la tête et le regarde. « J'ai.. J'ai trouvé des lettres de ma mère qui étaient destinées à mon père.. Elles.. »
« Dis moi. »
« Elle disait qu'il fallait que mon père trouve une solution pour se débarrasser de moi. Elle ne m'a jamais désiré. Ils ne m'ont jamais désiré, Harry. Ils ne m'ont jamais aimé. Harry, Harry, j'ai... Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Pleurais-je, à nouveau.
« Chut. » Harry essuie les larmes qui coulent sur mes joues. « Ce n'est pas de ta faute. Ils sont juste cruels. Oh mon dieu, ils sont si différent de toi, chaton. Regarde toi. Tu es la personne la plus douce, la plus gentille, la plus généreuse que je connaisse et tes parents sont juste.. »
« Horribles. » Terminais-je.
« Pire que ça. » Grogne-t-il.
« Je ne peux pas.. Je ne peux pas retourner chez moi.. Je n'ai plus que toi, Harry. » Soufflais-je en le regardant.
« Et jamais je ne te laisserai. » Répond-t-il. « Je te l'ai promit et je te le promets encore. »
« Je.. »
Je voulais lui dire que je l'aimais. Mais ce mot n'était pas sortit de ma bouche depuis la mort de mon grand-père et je ne voulais pas lui dire dans une situation pareil. Pas comme ça.
« On va trouver une solution. » Souffle Harry.
Prise d'un élan de courage je posa mes lèvres sur les siennes. Choquée par mon action il ne répondit pas toute suite. Il passa ensuite ses mains dans mes cheveux et répondit à mes lèvres. Il se redressa doucement et prit mon visage en coupe et approfondi le baiser. Mes mains étaient sur son torse et je pouvais sentir son cœur battre contre la paume de ma main ce qui me procurerait une sensation bizarre dans tout mon corps.
À bout de souffle je me sépara de Harry. Je baissa automatiquement la tête sentant mes joues rougir. Harry lâcha un petit rire ce qui me fit sourire.
« Recommence. » Souffle-t-il.
« Qu-quoi ? »
« Embrasse moi. » Murmure-t-il.
Harry approcha son visage du miens et colla nos fronts ensemble. Il avait un petit sourire qui ornait son visage. Le genre de petit sourire qui voulait tout dire. Je pris timidement son visage en coupe et je posa encore une fois mes lèvres sur les siennes. Je sentis le sourire s'élargir contre mes lèvres ce qui me fit sourire à mon tour.
« Les enfants! » La mère de Harry toc contre la porte et je m'écarte immédiatement de lui quand elle rentre. « C'est prêt, vous venez manger ? »
« On arrive. » Dit Harry en se retenant de rire.
Elle me sourit et referma la porte. Une fois que nous sommes à nouveau seuls dans la chambre, nous rigolons comme deux enfants. On a failli se faire prendre et la seule chose qu'on fait c'est de rire. Peut-être que Harry s'en fichait de se faire prendre ?
« Aller, viens, chaton. » Harry se lève et me prend la main pour que je me lève. « Tu sais que tu es adorable quand tu rougis ? »
« Arrête! » Dis-je gênée.
« Je n'ai rien fait! » S'écrie-t-il en levant les mains en l'air.
« Idiot. » Rigolais-je avant de quitter la chambre.
Harry avait le dont de me changer les idées en si peu de temps. J'avais réussi à oublier mes parents en quelques minutes rien qu'en passant du temps avec lui. Je commençais à me demander s'il n'était pas magicien.
Robin venait de rentrer du travail. Je m'avança vers lui pour lui dire bonsoir. Harry me rejoignit et salua son beau-père avant de s'installer à table. Anne arriva avec le plat qu'elle posa sur la table. Je m'installa timidement près de Harry. Je me sentais gênée de dîner avec eux. Je ne voulais pas paraître impolie et profiter de leur gentillesse. Il fallait que je trouve quelque par où aller. Je n'allais pas rester ici et attendre que Harry passe son diplôme pour ensuite partir.
« Ton assiette, Marie, s'il te plaît. »
Je pris mon assiette et la donna à Anne. Elle y mît ce bon repas qu'elle avait préparé un peu plus tôt. Je la remercia et on commença à manger. Anne et Robin discutait du boulot tendit que Harry et moi on restait silencieux.
« Maman ? » Interpelle Harry.
« Oui, Harrybo ? » Elle tourne la tête vers son fils en souriant.
Dieu, cette femme avait toujours le sourire. J'aimais beaucoup Anne. elle était toujours positive. Elle me fascinait beaucoup, j'aimerai être autant optimiste qu'elle et avoir toujours le sourire aux lèvres.
« J'aimerai t'annoncer quelque chose. » Souffle Harry en me jetant furtivement un regard.
Je me figea sur place. Mon cœur se mit à accélérer comme à chaque fois que j'appréhendais quelque chose. Je ne savais pas ce que Harry allait lui dire mais j'avais peur. J'avais peur de ce qu'il allait dire car je ne savais pas ce qu'il allait dire et j'avais peur que ça me concernait.
« Je t'écoute, mon chéri. » L'encourage-t-elle.
« J'arrête mes études. » Lâche-t-il d'une traite comme une bombe qui vient de s'écraser sur le sol.
« Quoi ? » Dis-je, choquée.
« Pardon ? » Anne regarde regarde bizarrement son fils, Robin l'observe sans rien dire.
« Je n'ai jamais voulu être avocat et vous le savez et- »
« Mais tu es à quatre mois de ton diplôme, Harry! » S'écrie sa mère en le coupant.
« Maman, tu sais très bien que je n'ai jamais voulu être avocat. » Grogne Harry. « Et je ne vais pas non plus rester ici. »
Sa mère regardait son fils comme s'il avait prit de la drogue. Je me sentais de trop ici. J'assistais à une espèce de dispute familiale. Robin ne disait rien mais je pouvais remarquer que ça le démangeait d'ouvrir sa bouche pour sûrement engueuler mon boucler.
« Écoute maman, Marie n'est pas heureuse ici. Tu le sais je te l'ai dit et elle ne peut plus retourner chez elle. Et- »
« Harry, non. » Le coupais-je à mon tour.
« Laisse moi finir. » Lâche Harry sans me regarder. « Maman, ne m'en veux pas.. »
« Il faut que tu m'expliques ce qu'il se passe, Harold. » Souffle-t-elle, perdue.
C'était la première fois que j'entendais Anne appeler son fils par son prénom entier. Ça sonnait bizarrement. Sa voix n'était pas remplit de colère mais d'incompréhension, tout comme moi.
« J'ai fait ça pour que tu sois fière de moi, comme tu l'es de Gemma. Je ne voulais pas te décevoir mais maintenant je peux plus te mentir. J'ai toujours détesté te mentir, maman. » Explique Harry en se grattant la nuque. « On va partir. Marie et moi. Je sais qu'elle rêve d'aller à New-York et je pensais qu'on pourrait s'installer là-bas; trouver un boulot et- »
« Harry, es-tu fou ? » Dis-je en me levant.
« Oui, probablement. » Dit-il sérieusement.
« Mais Harry, je ne comprends pas. Tu dis que tu pars avec Marie à New-York ? » Demande Anne complètement perdue.
« Oui, c'est ce que je veux. » Répond-t-il à sa mère. « Normalement j'aurai du partir à Los Angeles rejoindre Gemma et Marie m'aurait suivit. Mais je ne veux pas ça, maman, comprends le. »
« Je comprends, Harry. » Dit-elle. « Même si je suis un peu déçu de ton choix, je comprends. C'est ta vie, après tout. Je n'ai pas trop le choix d'accepter. »
Anne sourit à son fils pour le rassurer. Harry me regarda et me demanda de me rasseoir. Je ne savais pas quoi dire. J'étais complètement choquée de ce que Harry venait de dire à sa famille. Je ne m'y attendais pas du tout.
« Mais vous allez faire comment ? » Robin se décide enfin à parler.
« On va chercher un appartement avant de partir. » Explique Harry.
« Et pour le boulot ? »
« On cherchera une fois qu'on sera sur place, à moins que Marie veuille continuer ses études là-bas. J'ai bien assez d'argent grâce à mon père pour payer les premiers mois de loyer. » Harry me regarde comme pour essayer de me rassurer.
« Et vous partirez quand ? » Anne ose à peine toucher son assiette maintenant.
« Le plus tôt possible. » Souffle Harry en me prenant la main.
Une fois le repas terminé, j'aida Anne à débarrasser et à ranger la cuisine. Je me sentais gênée d'être avec elle, seule dans la cuisine. J'avais peur qu'elle pense que j'ai influencé Harry dans ses choix. Est-ce le cas ?
« Anne, je- »
« Je suis heureuse que tu rends mon fils heureux, ma puce. » Dit-elle en me prenant dans ses bras. « Je savais qu'il ne voulait pas être avocat. Je t'avoue que ça m'inquiète vos plans. »
« Il les a planifié tout seul ces plans la, je ne savais même pas. » Dis-je, sincèrement.
« Je sais que tu aimes mon fils, Marie. Ça se voit. J'ai juste peur que vous ne réussissez pas tout ce qu'il a dit tout à l'heure à table. Je le vois toujours comme mon petit garçon et je ne réalise pas qu'il grandit et qu'il veut quitter sa mère. Mais je savais que ça allait arriver à un moment mais j'essayais de ne pas y penser. »
Anne avait les larmes aux yeux ce qui me déchira le cœur. Je n'aimais pas voir les gens pleurer et encore moins Anne.
« Je prendrai soin de lui. Il est tout ce que j'ai, Anne. » Dis-je, timidement.
« Je le sais, je te fais confiance sur ça. » Elle me sourit essayant de me rassurer et de me prouver qu'elle ne m'en voulait pas.
Je rejoignis Harry dans sa chambre. Il était dans son lit et il regardait son portable. Je pris un pyjama dans ma valise et alla dans la salle de bain me changer. Une fois prête à me coucher je me mis sous la couette mais je ne collais pas Harry. Je lui en voulais un peu d'avoir dit ça sans m'avoir demandé mon avis.
« Chaton. » Souffle-t-il.
« Non, Harry. » Dis-je. « Tu peux pas prendre cette décision sans me demander ce que j'en pense! Même si ton idée est très tentante et que je rêve de partir, tu aurais dû m'en parler avant. Je viens d'apprendre que ma mère ne m'aime pas comme elle l'a prétendu pendant des années et tu changes tes plans pour moi. C'est trop Harry, je ne veux pas que tu le regrettes et je- »
Il me coupa en posant ses les lèvres sur les miennes. Je recula immédiatement en le fusillant du regard. Il avait un petit sourire sur le visage qui m'agaçait. J'avais envie de lui mettre une claque mais j'avais aussi envie de l'embrasser.
« Je sais ce que je fais, May. » Dit-il. « Que je sois avocat ou non, qu'on soit à Los Angeles ou New-York. Ça change quelque chose ? »
« Ça change tout, Harry. Une fois qu'on sera là-bas, imagine tu ne trouves pas de boulot ou que moi non plus. On fera quoi ? » Demandais-je.
« On trouvera. Tu pourras même continuer tes études mais moi j'arrête. » Assure-t-il en caressant ma joue.
« Tu es fou. » Chuchotais-je. « Tes plans sont fous. »
« Il faut parfois pimenter la vie et la rendre folle. » Répond-t-il en m'embrassant le bout du nez.
« C'est bien ce que je dis, tu es fou. »
« Je t'ai promit que je t'emmènerai loin de tout ça. Je compte bien le faire, chaton. » Dit-il en posant ses lèvres sur les miennes.
Il venait de chambouler son avenir pour la sauver, il avait promit, il avait promit qu'il ferait tout pour qu'elle ne soit plus blessée.
BONSOIR!
Et voilà un autre chapitre en trois jours! Avouée c'est un record. J'espère qu'il vous a plu!
• Que pensez-vous de ce chapitre ?
All the love. P