Arabella

By foxscamp

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Arabella, seize ans, n'avait jusque là aucun problème avec le fait de vivre dans l'ombre de ses deux grands f... More

Prologue
Chapitre premier
Chapitre second
Chapitre troisième
Chapitre quatrième
Chapitre cinquième
Chapitre sixième
Chapitre septième
Chapitre huitième
Chapitre neuvième
Chapitre dixième
Chapitre onzième
Chapitre treisième
Chapitre quatorzième
chapitre quinzième
chapitre seizième
chapitre dix-septième
PART II
Chapitre Premier
Chapitre Second
Chapitre Troisième
Chapitre Quatrième
Chapitre Cinquième
Chapitre Sixième
Chapitre Septième

Chapitre douzième

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By foxscamp

Bella était assise face à l'une des tables en pierre devant l'entrée du lycée, scrutant le parking à la recherche de Mike. Non pas qu'elle avait vraiment hâte de le voir, car elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire.. ou faire. La rouquine n'avait certainement pas l'habitude d'avoir un copain, c'est pourquoi elle ne savait absolument pas de quelle manière se comporter. Est - ce qu'elle allait devoir l'embrasser ? Ou juste lui faire une bise sur la joue. Etait - elle supposée lui sauter dans les bras ? Non. Ce n'était pas vraiment son genre. Et puis son mal - aise actuel ne lui permettrait pas de se laisser aller de la sorte. Bella ne pouvait s'empêcher de se dire que ces choses là étaient censées être naturelles, pourtant elle avait une boule au ventre qui lui rappelait qu'agir naturellement allait s'avérer difficile.

Son coeur fit un bond lorsqu'elle aperçut Mike descendre du bus. Il avait l'air de bonne humeur, ce qui intimida encore plus la jeune fille. Elle déglutit bruyamment et s'empressa de se lever avant qu'il ne l'a voit. Mais bien évidemment, c'était déjà trop tard, elle l'entendait l'appeler dans son dos, pourtant elle n'osa même pas se retourner vers lui et se contenta de faire la sourde oreille. Mike accéléra le pas et la saisit par le poignet afin de stopper sa fuite. Bella se retourna enfin et lui sourit comme si elle n'avait aucune idée qu'il la suivait depuis tout à l'heure.

_ Sa.. salut, lança - t - elle en rougissant de plus en plus.

_ Hey ! Tu marches vite pour ta taille.

Bella ria nerveusement et se figea lorsque que Mike lui prit les mains et l'approcha un peu plus de lui. Elle leva les yeux vers lui et il lui sourit. Ce qu'elle pouvait le trouver adorable. Ses joues semblaient ne demander qu'à être pincées, Bella se perdit dans son regard et ses doutes quand à sa potentielle relation avec le jeune homme s'envolèrent l'espace d'un instant. Mike remonta ses mains au niveau du visage de la rouquine et approcha son visage du sien. Au dernier moment, le jeune homme baissa la tête de Bella et lui embrassa le front avant de s'ecpliser sans mot dire vers ses amis.

Bella qui n'osa pas vraiment bouger le regarda s'éloigner en silence. Elle pensait vraiment qu'il allait l'embrasser, et ça ne l'aurait pas dérangée, finalement. Elle soupira, écrasa sa paume contre son visage et franchit à son tour les portes de l'établissement.

____________________________________________________________________________________

Deux heures ont passé et Bella est déjà au bord du suicide. Ces heures de philosophie l'ont définitivement achevée, et ce n'est que le début de la journée. Mme. Kyle semble avoir un don pour endormir ses élèves, elle et sa voix soporifique. Et puis pourquoi est ce que cette vieille dame se sentait - elle toujours obligée de porter du vert. Du vert, du vert, encore du vert, Bella n'en pouvait plus de se vert qui lui piquait les yeux dès huit heure du matin.

L'adolescente se dirigea péniblement vers son casier pour changer de livres de cours et sursauta en voyant Zac s'y adosser quelques secondes plus tard.

_ C'est pas drôle, tu ne me laisses même pas le temps de dire "bouh" que tu sursautes déjà.

_ Faut dire qu'avec ta tête.

_ Hm, oui, c'est vrai que tu es plus du genre à être attirée par les blondinets au visage de bébé.

Bella leva brusquement les yeux vers le brun et le fusilla du regard. Il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour savoir qu'il parlait de Mike. Il les avait donc vu. Est ce que les murs de ce lycée étaient dans son camp ? Non, parce que c'était affolant comme il savait absolument tout ce qu'il se passait ici. La rouquine resserra sa queue de cheval et posa ses mains sur ses hanches avant de se tourner vers Zac qui se redressa en la reluquant sans gêne.

_ Je ne vois pas en quoi ça te regarde.

_ Ah, tu es de nouveau agressive.

_ C'est parce que tu te mêles de mes affaires.

_ Je suis simplement étonné qu'un abruti comme lui soit ton genre.

_ Je n'ai pas de genre, dit Bella en imitant des guillemets avec ses doigts, et puis Mike est très gentil.

_ On peut être con et gentil.

_ On a pas tous ton niveau d'intelligence, Blackwell.

_ Malheureusement, non.

La jeune fille laissa s'échapper un rire outré de sa bouche puis sortit quelques bouquins de son casier avant de les mettre dans son sac à dos.

_ Tu vaux mieux que ça, ajouta finalement le jeune homme en passant sa main dans ses cheveux sans daigner de poser son regard sur la rouquine.

_ Est ce un compliment ?

_ Prends ça comme tu veux.

Bella claqua la porte de son casier et s'adossa également contre ce dernier, aux côtés de Zac. Elle leva les yeux vers l'adolescent dont le regard s'était visiblement perdu dans le vide. Son visage était encore marqué. La rouquine eut un peu de peine pour lui. Il était souvent défiguré, mais il n'avait pas souvent l'air de se plaindre. Il avait même voulu refuser son aide, la dernière fois, dans la ruelle. Il ne voulait probablement pas de sa pitié, et pourtant, elle avait terriblement envie de savoir tout ce qui pouvait bien se passer dans sa tête et pourquoi il se montrait toujours si exécrable. Qu'est ce qu'on a bien pu te faire pour que tu sois comme ça, Blackwell... songea Bella sans détacher ses yeux du visage du brun.

_ Je voulais m'excuser pour la dernière fois... C'est vrai que je ne sais rien à propos de ton ami, mais c'était écrit dans le journal de la ville, je pensais que c'était une source sûre, pourtant...

_ C'est pas grave, va, évite juste de gober tout ce qu'on te raconte tant que tu n'as pas de preuve. Et non, un article, c'est pas une preuve, ajouta -  t - il comme s'il anticipait sa réponse.

Si, un peu, quand même... pensa Bella. Pourtant elle ne dit rien, elle jugeait inutile d'envenimer les choses alors qu'elle essayait tant bien que mal de recoller les morceaux. Au moins il avait accepter ses excuses. Elle espérait juste ne pas trop avoir baissé dans son estime, s'il lui en accordait ne serait - ce qu'un minimum.

Le silence s'installa entre les deux adolescents et Bella ne faisait même plus vraiment attention aux curieux qui les observaient de travers en passant dans les couloirs. C'était probablement étrange de les voir côte à côte, discuter comme si de rien était. Zac était tellement différent de la jeune fille. Lorsqu'on le regardait, il donnait tout de suite l'impression de toute connaître de la vie, d'être en quelque sorte inaccessible, presque irréel. Tandis qu'elle, était maladroite, un peu gamine, elle n'avait pas vécu beaucoup d'expériences palpitantes, et pourtant, il prenait le temps de lui parler. Ce que ça sonnait cliché. Mais comme il est étrange comme parfois les contraires s'attirent.

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La journée était passé relativement vite après la discussion que Bella avait eue avec Zac. Elle quittait tôt ce jour là, elle en avait donc profité pour s'avancer dans ses devoirs. La rouquine n'était pas vraiment une intello qui faisait passer les cours avant tout et qui travaillait pour le plaisir, seulement, ce soir là, elle n'avait vraiment rien de mieux à faire. Vers dix - sept heure, le bruit de la porte qui claquait résonna dans l'escalier jusqu'à la chambre de l'adolescente. Elle leva légèrement la tête et se replongea dans son jeu de Nintendo.

Elle fut vite de nouveau interrompue puisqu'Isaac déboula dans sa chambre sans prévenir. Il ferma la porte derrière lui et s'assit sur le lit à côté de sa soeur qui s'était redressée, prête à lui refuser de l'argent ou quoique ce soit qu'il était sur le point de lui demander.

_ J'aimerais te parler une minute. C'est important, dit - il finalement ce qui ne soulagea pas plus l'adolescente.

_ Ben vas - y.

_ C'est au sujet de ton nouveau pote.

Bella se raidit. Mike ? Est ce qu'Isaac aussi les avait vus ? Il allait probablement devenir furax si c'était le cas. Après tout, c'est lui qui lui avait conseillée de rester loin du jeune homme en lequel il n'avait absolument pas confiance. Pourtant il n'avait pas vraiment l'air en colère.

_ Je parle de Zac, continua Isaac en voyant que sa soeur ne réagissait pas.

La rouquine ne se détendit pas vraiment plus. Après tout, son frère détestait Zac, et pas qu'un peu. Elle aurait peut - être préféré qu'il s'agisse de Mike, finalement.

_ Je vous ai vus parler dans les couloirs ce matin. Je veux pas qu'il te monte à la tête.

_ Il ne me monte pas...

_ Il a toujours eu un don inné pour manipuler les autres. Tu sais, même s'il arrive à te le faire croire par je n'sais quel moyen malsain, c'est vraiment pas un type bien.

_ On faisait que parler.

_ Oui, puis tu finiras par l'apprécier de plus en plus et tu regretteras de ne pas m'avoir écouté.

_ J'en ai marre de vous écouter, toi et Charles. Laissez - moi décider moi - même des gens avec qui j'ai envie de parler. Et puis je n'apprécie pas Zac, alors tu peux dormir tranquille.

Isaac ne semblait pas convaincu. Il soupira longuement puis leva son jogging au niveau de son genoux entouré d'une attelle. Bella ne comprit pas vraiment pourquoi il lui montrait sa blessure. Certes, elle savait qu'il s'était fait mal au foot, en quoi est ce que ça avait un rapport.

_ Tu vois ça ? C'est pas arrivé au football. Enfin, j'veux dire, à la base, car évidemment, le sport n'a pas arrangé la chose.

_ Où est ce que tu veux en venir ?

_ Bon, j'vais essayer de t'expliquer rapidement la situation...

***

Il devait être aux alentours de trois heures du matin. A l'intérieur de la boîte de nuit, la musique couvrait tous les sons provoqués par la vie qui se déroulait dans la pièce. Un nombre incalculable de jeunes dansaient au milieu de la piste, certains étaient clairement bourrés, tandis que d'autres, dans un état encore plus piteux vomissaient contre les murs et se faisaient sortir les uns après les autres par la sécurité.

Isaac sentit son crâne violemment heurter le béton et se releva péniblement en insultant le garde de tous les noms. Sa tête tournait, on ventre le faisait terriblement souffrir mais malheureusement pour lui, il n'avait plus rien à vomir de plus. Il tenta de faire quelques pas mais défaillit de nouveau sur ses genoux, éraflant les paumes de ses mains contre le bitume. La rue, les bâtiments, le peu de gens qui passaient prenaient des formes diverses et variées à travers les yeux du jeune homme qui semblait au bord du coma éthylique. Pourtant il se leva de nouveau, s'accrochant à un lampadaire puis vomit encore une fois avant de faire quelques pas en arrière et de heurter quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.

_ Mec, fais gaffe où tu marches, lui lança une voix qu'il ne reconnut pas.

L'adolescent se retourna vers son interlocuteur qui sembla particulièrement surprit par le visage du jeune homme.

_ Eh beh, t'es dans un sale état, toi.

_ Ta gueule, connard, cracha Isaac au brun devant lui.

_ C'est pas super sympa de traiter les gens de connard, tu le sais ça ?

Soudain une douleur quasiment insoutenable se fit ressentir dans le genoux de l'adolescent. Il hurla en s'agrippant à sa jambe et n'eut même pas le temps de riposter, son oreille droite siffla sous le coup violent qu'il venait de se prendre dans la mâchoire. Il voulut se relever mais sa vision était complètement brouillée, plus rien autour de lui ne semblait appartenir au monde qu'il connaissait. Tout ce qu'il entendait (et encore, que d'une oreille), c'était les rires d'une bande de mecs probablement accompagnant celui qui venait de le frapper. Et cette personne n'était autre que Zachary Blackwell. Puis, avant même d'avoir eu le temps de vérifier que son assaillant s'agissait bien du fameux rebelle du lycée, ce fut le noir complet.

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Surpriiiise ! *rire nerveux*

S'il vous plait, ne me tapez pas, je sais que ça fait des mois que vous attendez la suite. ; - ;

Je n'ai trouvé ni le temps, ni l'inspiration nécessaire pour vous fournir une suite correcte jusqu'ici et voilà que je me manifeste enfin ! Je sais que ce chapitre n'est pas super, mais je me remets tout juste dans le bain après plusieurs mois d'arrêt complet, donc ne soyez pas trop furax, aha ! Bon, comme vous le savez, nous sommes à deux semaines de la rentrée, donc je ne peux vous promettre de poster toutes les semaines comme pendant les débuts de la fiction mais je vais essayer d'éviter de vous laisser tomber aussi longtemps encore une fois.

Bon, me revoilà donc sur wattpad, prête à faire des efforts !

Tchou, keur sur vous. <333

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