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Point de vue: Miguel
Est-ce que j'ai tout gâcher?
Est-ce que je suis un imbécile?
Peut-être que j'ai juste trop de fierté ...
Mon immaturité, mon impulsivité et mon caractère ont pris le dessus sur les choses.
Est-ce qu'elle m'avait entendu ce soir là avec Ava?
Ce soir là, elle avait décider de m'ignorer. Cela avait débuté depuis le début de la journée, elle avait sûrement pris cette décision. Ils étaient tous en train de chercher un prénom pour cet enfant à venir.
J'allais pas faire l'hypocrite et proposer des prénoms tout en sachant la dispute de ce matin.
« Lucifero Valdez »
J'avoue avoir abuser mais mon ego d'homme en avait prit un énorme coup. Imaginez que la femme que vous aimez tombe enceinte et ne vous dit rien? La douleur que cela peut provoquer et surtout enceinte de votre ennemi qui est son violeur.
Je déteste Ricardo et cet enfant est une partie de lui. Comment ne pas le détester.
Au moment où je vous parle, je suis sur la terrasse en train de fumer une cigarette. Quelques instants plus tard, maman m'avait rejoint.
- Comment tu te sens Miguelito?
J'ai souri, ce surnom...
- Je vais bien maman, dis-je en soufflant ma fumée. Et toi alors?
- Comme d'habitude, je m'en sors.
- Je... je voulais m'excuser pour mon comportement de ce matin et je-.
- Ce n'est pas à moi que tu dois des excuse, m'interrompt t-elle, mais à elle, en regardant Mina à l'intérieur de la maison.
- Je peux pas!
- Comment ça tu peux pas? Demande-t-elle en fronçant les sourcils, bien sûr que tu peux et tu dois le faire. Le courage que tu as eu de le faire face à moi, fait le avec elle.
- Je suis beaucoup trop fière pour lui présenter mes excuses. Je veux qu'elle s'excuse aussi de m'avoir menti.
- Bon Dieu, dit-elle en levant les yeux vers le ciel. Miguel, je sais pas si tu te rend compte que cette grossesse n'est pas une grossesse ordinaire. Elle est issus d'un viol, elle a eu du mal à t'en parler car elle avait peur...
- Peur de quoi? Demandai-je en me tournant vers maman, elle aurait pu m'en parler et j'aurais été compréhensible.
- Tu mens.
- Non.
- Tu sais pourquoi tu mens, tu as mal parce que cet enfant n'est pas le tient. Tu n'aurais pas été compréhensible du tout même si elle te l'aurait dit! Tu lui aurais parler d'avortement.
- Peut-être...
J'ai écraser ma cigarette et j'ai pris une chaise pour m'assoir.
- Ne lui en veut pas, toutes femmes auraient fait la même chose. Est-ce que tu penses que c'est facile d'annoncer à l'homme qu'on aime, qu'on est enceinte de son violeur qui est le pire ennemi de notre amour?
J'ai la réponse à cette question et elle est juste à l'intérieur. C'est Mina, la réponse.
- Mina.
- Quoi Mina?
- Mina est la réponse à la question que tu viens de me poser...
Elle a souffler.
- Parle le lui avant qu'elle décide de t'oublier à tout jamais.
J'ai soufflé et je l'ai embrasser sur le front. Je suis retourné à l'intérieur, il n'y avait plus personne dans le salon. Tout le monde était déjà au lit, j'entendais les jumelles parlaient avec leurs mères.
Clark et Antonio rigolaient, Manuela et Eduardo discutaient et Mina elle, j'entendais cette prière qui apaisait mon cœur. Je jetta un coup d'œil rapide à sa chambre, elle était de face. Les yeux fermés et elle caressait son ventre.
- Mon Dieu, aidez-nous...
Elle a souffler, je suis allée dans ma chambre. Ava était allongée sur mon lit en train de regarder la télévision.
- Dehors.
- On va pas s'amuser? Demande-t-elle.
- Dehors Ava.
- T'aurai pu répondre à ma question.
- Dehors était ma réponse, dis-je en m'avançant vers mon lit.
- C'est pas drôle pff, rala t-elle en descendant de mon lit.
J'ai retiré mon haut et mon short. Je me suis inséré sous la couette, Ava avait les bras croisés devant la porte.
- Éteint la lumière merci, dis-je en me tournant vers la gauche.
- Bonne nuit connard, dit-elle.
- Ferme la porte et bonne nuit salope.
La porte a claqué et j'ai ris.
Le sommeil m'avait emporter depuis un moment. Et je l'ai laisser mon dominait.
Ce qui m'a réveillé était Mina qui parlait, qui parlait trop même.
- Putain, il est quel heure la?
Il était exactement 3h45.
Je souffla et je me suis levé de mon lit. Déjà on s'entends pas, fait au moins l'effort de pas parler fort. Elle cherche à ce que je lui donne de l'attention pour qu'on se dispute.
Quand je suis sorti de ma chambre, je l'entendais toujours parler à haute voix mais c'était moins fort. J'ai ouvert discrètement la porte de sa chambre, elle avait les yeux fermées. Elle tremblait, elle transpirait et sa façon de parlait n'était pas celle du personne qui était dans le monde des bisousnours.
- Arrête... je...
Je l'ai regardé.
- Je ... t'en supplie, laisse-moi.
Elle s'est mise à pleurer petit à petit dans son sommeil et elle a commencé à se débattre avec sa couverture.
- Rend-moi mon fils s'il te plaît... je...je... peux... pas vivre sans lui.
Elle se débattait de plus en plus. Est-ce que je devrais aller la sauver? Au même instant Eduardo est sorti de sa chambre et il m'a regardé.
- Elle fait un cauchemar.
- Sale con, tu veux pas l'aider, dit-il en s'avançant vers elle.
- Je suis son cauchemar donc non, murmurais-je.
Il s'est placé à côté de moi, il m'a lancé un regard noir et il s'est avancé vers Mina. J'ai reculé du champs de vision de la porte car à tout moment, elle se réveille.
- Mina, murmure Eduardo.
Et soudain, elle s'est réveillé en sursaut en criant:
- NON!
Elle s'est redressé et elle a regardé autour d'elle. Son souffle était faible, elle transpirait et quand elle a vu Eduardo, elle s'est figé.
- Il... il va me le prendre.
- Qui ça?
- Il va... il va me prendre Angel, dit-elle la voix tremblante.
- Jamais, dit Eduardo en la prenant dans ses bras.
- Il... il... il la prise et-.
Elle n'a même pas eu le temps de finir sa phrase qu'elle s'est effondrer en larme. Ses larmes qui me rendent faible et qui me donne envie de détruire ce qui sont responsables de leur présence mais les détruite seraient audacieux car je fais parti de ses personnes qui font couler ses larmes.
- Jamais il ne te prendra Angel et jamais il le connaîtra. Je t'en fais la promesse.
Il a commencé à la rassurer petit à petit et j'ai souffler.
Ricardo restera mon ennemi numéro 1 tant que Mina n'aura pas guérie de ses blessures.
1 semaines plus tard
Tout le monde était dans le jardin, il bonne ambiance. Le soleil bat à son plein. Assis dans mon coin, mes yeux étaient rivés sur la vue sur la plage que nous offrait la maison.
1 semaine, 1 semaine qu'elle m'évite. Elle ne m'avait pas adresser un mot, ni un regard. Mon cœur en avait prit un coup. J'avais pas mal, comment pourrais-je ressentir une douleur alors que je suis responsable de la situation.
Est-ce que j'avais fait ds efforts?Non. Mais j'étais prêt à en faire mais la honte, la peur et l'égo me contredisaient de le faire.
Elle était vêtu de son plus beau maillot bain qui mettait sa silhouette de maman en valeur. J'ai souffler et j'ai placé ma casquette à l'envers. Ava l'ai avait rejoint dans l'eau mais Mina n'avait pas l'air ravi.
Et lorsque Mina est sorti, Ava s'est installée à côté de moi.
- Qu'est ce que tu veux?
- Rentrer chez-moi.
- Bientôt.
- Quand bientôt? Je te sers plus à rien.
- Si, je peux toujours intimidé le gouvernement américain avec Clark et toi pour annuler ce putain de traiter.
- Et pourquoi, prononce t-elle en fronçant les sourcils. Sa fille est ami avec Mina ou Nina et tu peux intimidé Juan Arroyo.
- Elle s'appelle Mina et non. Je vais plutôt me servir de vous, vous venez de famille riche, politicienne, puissante et juif que demandez de plus? Rien. Tu vas sagement rester là près de moi.
- Fait chier, connard.
- Et Clark, dis-je en me redressant. Il a l'air de bien s'amuser regarde, dis-je en montrant Clark qui jouait au foot.
- C'est un con normal qui se sente à l'aise.
- Non! Il a juste compris qu'il fallait pas me faire chier si vous vouliez rentrer chez vous en vie.
Elle a souffler et elle est parti. J'en ai profiter pour rejoindre maman qui était à l'intérieur. Elle discutait avec Mina, elle venait encore de m'ignorer.
J'ai ouvert le frigo et je me suis servis.
- Je pense rentrée à Cali début janvier, les fêtes arrivent et le calme a reprit mais ça va être de courte durée.
- Pourquoi dis-tu ça? Demande maman avec interrogation et crainte.
- Ses enfants qui disparaissent maman... c'est mauvais signe. Le traité d'extradition, la guerre et la réunion qui approche... murmurais-je en la regardant.
Elle a regardé Mina qui a quitter la pièce. Ses fesses et ses hanches étaient encore plus belle qu'avant.
- J'ai entendu parler de ses disparitions d'enfant, comment est la situation?
- Je sais pas maman, soufflais-je. Cette affaire est trop bizarre, j'ai l'impression qu'on se fout de notre gueule... mais j'ai remonté le temps et je suis tombé sur des informations.
- Comment ça, dit-elle en fronçant des sourcils.
- La mère de Mina, Angela Valdez avait sois disant découvert un « réseau de trafique d'enfant ».
Quand elle entendu le prénom de la mère de Mina, son visage s'est décomposé comme si elle venait de voir un fantôme.
- Tu as découvert autre chose, demande t- elle nerveusement.
- Elles sont sous protection internationale, cet agent dit que s'est sûrement dû à Angela et à ce qu'il sait passer...
Elle n'a rien dit et elle a arrêté ce qu'elle faisait. Elle leva son regard vers moi.
Elle a fermé la porte de la cuisine.
- À cette époque, quand cette affaire a commencer, ton père et moi avions quitter la Colombie sûrement par peur. Et en effet, des enfants disparaissaient... de plus en plus...
- Et, prononçais-je.
- Angela n'était pas folle car je suspectais ton père d'en savoir plus que ce qu'il me disait...
J'ai raclé ma salive dans ma gorge.
- Est-ce que tu penses que ce réseau a vraiment exister?
- Un réseau mondial existe déjà mais celui qui lie la Colombie avec les États-Unis, je sais... pas.
J'ai souffler.
- Le père de Mina est Juan Arroyo.
- Je sais, dit-elle avec un sourire.
Je fronça des sourcils.
- Comment ça « je sais « , tu le connais?
- À cette époque, les politiciens et les narcos mangeaient à la même table. La mère de Sofia et celle de Ricardo sont des amis proches... et je voyais comment Juan se comportait quand il s'agissait d'Angela, il était obséder par cette domestique.
Ça m'intéresse tout ça.
- Tu réponds pas à ma question maman, dis-je en râlant.
- Elle lui ressemble, Mina est un mélange de sa mère et de son père. Quand elle souri, on dirait son père. Sa manière de froncer les sourcils, c'est lui totalement.
- Tu lui as rien dit hein?
- C'est pas mes affaires!
- Encore heureux... dis-je en levant les yeux au ciel.
Des rires venant du salon m'ont interpeller. Son rire à elle, était mélanger à celui d'une voix masculine. Je me suis levé pour jeter un coup d'œil dans le salon, elle rigolait avec Clark.
Qu'est-ce qui y'a de drôle?
Rien.
Elle souriait, ils partageaient une assiette de fruit. Je vais l'enculer celui là. J'ai tourné ma tête vers maman en fronçant les sourcils.
- Tant pis pour toi, dit-elle.
J'ai souffler, elle m'a tendu un verre d'eau. J'ai entendu cette voix que j'ai reconnu directement.
- MINAAAA, cria Sofia.
Putain de merde. Je vais prendre chère les deux ensembles? C'est pour me tuer?
1 semaine plus tard
24 décembre
- Mariá repasse ma chemise, demandai-je. J'arrive pas à le faire.
- Non, je suis occupé là, répond t-elle.
- Non t'es pas occupé! T'es juste en train de peindre le visage de Manuela.
- Bah je suis occupée, demande à quelqu'un d'autre. Demande à Ava.
- Tu veux qu'elle brûle ma chemise ou quoi? Demandai-je en fronçant les sourcils.
- Bah à Mina, rajoute Sofia.
J'ai émis un rire nerveux. Elle fait exprès ou quoi.
- Elle me parle pas. Elle va me remballer.
- Bien fait, dit Manuela. Va t'excuser.
- Non.
- Ton orgueil causera ta chute Miguel, dit Sofia en se coiffant.
J'ai laissé ma chemise sur le lit et je suis sortie de leur chambre. Mina était en serviette devant la chambre des garçons, je suis entré et j'ai frôler Mina. Elle sentait si bon purée.
Je me suis assis sur le lit.
- Vous... vous êtes méchant, dit-elle en reniflant.
- Mais wsh, dit Eduardo.
Et elle a tourné le talon pour s'en aller. Cette serviette m'offrait une belle vue sur ses fesses et ses hanches. Je me suis mordu la lèvre inférieur.
- Si tu veux la matter en mieux, commence par t'excuser, dit Clark.
- Non.
- Bah tant pis pour toi, mon ami, dit Eduardo en fermant les boutons de sa chemise.
- J'ai la flemme d'aller lui couper d'la mangue. Elle abuse... murmure Antonio.
- Son bébé est très exigeant, dit Clark en coiffant ses cheveux.
- Il est comme son père chiant, dis-je.
- Eh, Miguel ta bouche là! Déclare Antonio, il est même pas encore né.
- Je l'aime pas, ralais-je.
- Lui aussi il t'aime pas, répond t-il.
Je l'ai ignorer et je suis sorti de leur chambre pour rejoindre la cuisine. J'ai ouvert le frigo et j'ai pris une mangue que j'ai coupé en petit morceaux de triangle. Je les ai disposer dans une assiette et j'ai rajouté du sel.
Je me suis lavé les mains et je suis monté à l'étage. J'ai ouvert discrètement la porte de sa chambre et j'ai déposé l'assiette.
J'ai récupéré ma chemise dans l'autre chambre et j'ai commencé à me préparer.
Quelques heures plus tard.
Les rires raisonnaient à table. Tous le monde était heureux et content. Moi, je sais pas. Peut-être que j'aurai été plus heureux si les choses se seraient passer autrement. Mais bon, la vie suit son cour.
Mon téléphone s'est mit à sonner et c'était la Colombie. J'ai souffler et je me suis levé pour répondre.
- C'est Noël, donc Ricardo ne m'emmerde pas.
- On peut plus se souhaiter un joyeux noël maintenant Llara? Demande-t-il avec un rire sournois.
- Qu'est-ce que tu me veux? Demandai-je.
- Je voulais juste savoir quand est-ce que tu retournerais en Colombie? Tu sais histoire juste de te réserver une place au cimetière.
- Tu peux en réserver deux s'il te plaît? Comme ça je t'enterre avec moi, dis-je en souriant.
- Ça c'était pas drôle! J'enverrais des fleurs à ta mère, elle préfère les roses? Les tulipes ou les orchidées peut-être?
- Et moi, quelle type de fleur je devrais envoyer à la tienne? Non, je lui enverrais une pierre tombale avec ton nom écrit dessus t'en penses quoi?
- Je suis jaloux, c'est plus original.
Il m'énerve.
- La guerre reprendra après les fêtes et là, je pourrais envoyer à ta mère une pierre tombale et le cercueil de son fils.
- Ricardo, murmure cette voix faible.
- Maman, dit-il.
Il a finit par raccrocher. Quel fils de pute celui là... il m'énerve. J'aurai sa tête.
La fête du réveillon continuait et l'ambiance était toujours à son plein. Il était déjà 5 heures du matin, j'ai vu Mina dans la cuisine. Elle était en train de jeter quelque chose à la poubelle.
Elle est retournée à l'étage et je l'ai entendu murmurais de légère parole. Je me suis alors dirigé vers la poubelle et j'ai vu une enveloppe et une boîte avec écrit dessus « Miguel ».
J'ai pris les deux et je suis retourné au lit. J'ai allumé la lumière, j'ai commencé par la boîte. Je suis tombé sur un bracelet avec écrit « M& M » donc Miguel et Mina, mon cœur en a prit un coup.
J'ai souffler, le collier était simple mais jolie. Et il y avait une petite inscription derrière.
J'ai finis par ouvrir cette enveloppe et il y avait une lettre. Est-ce que la lettre m'était destinée? Je sais pas mais je suis curieux de savoir ce qu'elle contient.
- Bon, c'est parti.
J'ai commencé à lire les premières lignes de cette lettre. C'était comme si elle parlait à quelqu'un, elle déversait ses peurs et ses craintes. Plus je lisais et plus, je me rendais compte que la lettre était pas une lettre ou elle était avouait ses sentiments mais plus une lettre qui explique ce qu'elle récent.
Et quand j'ai finis de lire cette lettre, j'ai vu mon prénom en bas. Mon cœur s'est serré. J'ai fais le con.
Cette lettre restera privé et ne sera jamais dévoiler. Ce que j'ai pu lire ce soir et personnel.
J'ai regardé ce bracelet, j'ai souffler et je l'ai posé sur ma table de nuit. J'ai éteins la lumière et je me suis endormi.
Le lendemain, elle ouvrait ses cadeaux pour son bébé avec joie. Elles avaient à chaque fois les larmes au yeux à chaque cadeau, j'en prenais un coup.
Est-ce que je devrais commencer à accepter que c'est réel? Et arrêter d'être dans le déni?
Oui.
J'avais ouvert mes cadeaux rapidement mais je n'y portais pas importance car je souffrais déjà de ce que je voyais face à moi.
Elle porte cet enfant, qui n'est pas le mien. Et je pense pas qu'un jour nos sangs seront liés... loin de là.
- Tu boudes? Demande Manuela.
- Non, je suis fatigué!
- Ça doit être ça, dit Antonio.
- La ferme! Vous êtes soûlant en ce moment, dis-je en fronçant des sourcils.
- Ta vu, rajoute Sofia. Vous faites chier. Vous essayez d'être drôle là mais c'est juste gênant.
- J'accepte et mon cœur reste ouvert, dit Eduardo.
- Gênant, soufflais-je.
•••
Le soir du Nouvel An, nous étions tous dans le salon en train de faire la fête. Et je m'étais pas autant amuser que depuis deux semaines. Tout était parfait.
- Une nouvelle année, dit Eduardo à moitié ivre, une... u-.
- Une nouvelle année, de nouvelle résolution, dit Sofia en riant, elle aussi à moitié ivre.
- Mariá, il reste une bouteille? Demande Antonio allongée sur le canapé.
- Oui mais je te la donne pas, dit-elle en mangeant.
- Chiante jusqu'au bout cette meuf, se plaint t-il.
- Clark tu bois pas? Demande Ava en riant et en lui tendant un verre.
- Il est juif, il peut pas! Dit Eduardo.
- Le rapport? Il faut bien que quelqu'un soit conscient pour nettoyer le bordel que vous avez fait!
Et en effet, nous avions foutu un réel bordel et merde c'est la vie. Mina était dans son coin, j'avais qu'une envie c'était d'aller lui parler. Malgré mon état, j'avais besoin de lui parler.
- Les feux d'artifices sont bientôt, dit Mariá à Mina. On devrait sortir dans le jardin!
Elles sont toutes les deux sorties dans le jardin. Elles étaient éblouis et heureuses. Un sourire s'est formé sur mes lèvres, les deux femmes que j'aime sont réunis...
- J'ai envie de vomir, dit Ava.
- Ava je te préviens si tu vomis dans le salon de ma mère, je t'encule ta race.
- BONNE ANNÉE, cria Maria dans le jardin.
J'ai jeté un coup d'œil dans le jardin, elle et Mina regardaient le feu d'artifice avec joie.
- Bon les mecs, c'est une nouvelle année! Je vous sou-, commença Clark.
- Tu pourrais commencer par la fermer, dit Antonio en montant à l'étage.
- En espérant que cette année, je ne sois pas papa, dit Eduardo en se levant à son tour.
- Et pourquoi pas? Demande Manuela avec un sourire en tenant Eduardo par la main.
- Parce qu'on est instable, dit Eduardo.
Quelques minutes plus tard
- J'ai sommeil, murmure t-elle.
J'ai ouvert la porte de sa chambre. Elle m'a regardé et elle m'a ignorée.
- Tu pourrais me calculer au moins non, demandai-je d'une voix faible.
- Miguel dehors, dit-elle sur un ton ferme.
- Angela arrête écoute moi.
Elle s'est levé afin d'essayer de me mettre dehors. Mais elle a dû oublié que j'étais plus fort qu'elle.
- Eh mais sort, laisse moi tranquille!
- Est-ce... est-ce que... soufflais-je en la regardant dans les yeux. Tu sais que je t'aime?
- Miguel tu es ivre, laisse-moi tranquille.
Je l'ai attrapé par le bras et elle m'a fixé.
- Mina, écoute moi! Lui imposais-je.
J'ai cligné des yeux, ma vision était de plus en plus flou.
- Angela, je sais que j'ai fais le con mais écoute moi. Pardonne-moi d'avoir mal parler de cet enfant, je sais pas ce qui m'a prit. Je... j'ai du faire ça parce que c'est l'enfant de Ricardo et que tu me l'avais cacher. Je t'en supplie pardonne-moi, regarde je me mets à genoux.
Je me suis mit à genoux face à elle. Elle était gênée.
- Miguel, tu es ivre, va te coucher.
- Tu crois que cette situation me fait plaisir? Loin de là, mon cœur a mal car celle qui l'apaise à décider de l'abandonner à cause de mon comportement. Laisse-moi t'aimer aujourd'hui, demain et pour toujours. Aujourd'hui, j'ai fais de la merde mais laisse-moi t'aimer pour te prouver mon amour. Ma paix c'est toi! J'ai beau avoir des millions, avoir la puissance que je veux, le pouvoir mais tout ça n'a aucune valeur si tu ne peux pas m'aimer. Ton amour vaut plus que l'or le plus précieux. Cet enfant... il... n'est pas de moi mais je suis prêt à l'aimer pour toi, rien que pour être avec toi. J'ai vu ton sourire, tes larmes et ta joie concernant cet enfant, ton bonheur c'est lui alors si je veux te rendre heureuse, je... dois l'accepter.
Elle a souffler.
- Tu as coucher avec Ava, prononce t-elle. J'ai tout entendu...
J'ai souffler.
- Chaque mouvement que j'offrais à Ava, je... je ressentais rien Mina. J'avais l'impression de te voir, j'avais l'impression que la personne avec qui je couchais c'était toi mais j'avais cette partie de ma conscience qui savait que c'était Ava. J'assume, je l'ai fais et pardonne moi Angela...
•••
- Moretti a dit qu'il viendrait en colombie dans les jours qui arrivent, m'annonce Ed.
- Qu'est-ce qui me veut? Il est chiant, je ne ferais pas d'affaire avec lui.
- Reçois le au moins, mentionne Antonio.
- Le recevoir pour moi serait un manque de respect envers une personne que je connais bien.
Lorenzo, si je recevais Morreti est-ce que tu m'en voudrais? Bien sûr que oui.
- Diego t'aurait dit de le recevoir lui au moins! Il aurait été d'accord avec nous, dit Eduardo en soufflant sa fumée.
- Tu penses? Demandai-je.
- Bah ouais même si il était con, mentionne Antonio. Il été celui qui te faisait cogiter le plus et il t'aurait dit de le recevoir.
- Je vais le déterrer et lui demander son avis, dis-je en regardant au loin.
- Y'a pas de corps Miguel, dit Eduardo, son corps a brûlé dans l'entrepôt.
- Ils ont retrouvés aucun ossement humain je te rappelle, dis-je en souriant.
- Pourquoi tu souris? Demande Antonio en me regardant.
- Comme ça, on lui a offert la réputation d'être immortel donc...
- Il est mort Miguel, dit Eduardo en soupirant, cette entrepôts était rempli de substance chimique...
- Sûrement, dis-je en écrasant ma cigarette.
Quand je me suis tourné vers la maison, mon regard a croisé celui de Mina. Je me suis souvenu de ce soir là où j'ai étalé mes sentiments à ses pieds.
J'étais ivre...
Elle a du se dire qu'il parle sous l'effet de l'alcool mais alcool ou pas, les sentiments que je ressens pour cette femme ne s'arrêteront jamais.
J'ai jeter ma cigarette et je suis retourné à l'intérieur. Sofia était assise toute seule au salon, j'ai fermé la porte du salon et je me suis assis sur le canapé à côté d'elle.
- Qu'est-ce qui y'a? Demande-t-elle.
- Rien, je voulais savoir comment tu allais.
- Je vais bien.
Un froid s'est installé.
- Il est de retour, dit-elle en me regardant avec des yeux d'appréhension.
- Qui ça?
- Lorenzo.
Mon cœur a fait un bon...
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