VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

52: Noël .

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By Diosacorazon






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Point de vue : Mina











Je ne le reconnais pas, cette façon de parler de moi. Est-ce que c'est vraiment cet homme-là qui était prêt à m'aider à guérir ou ai-je en face de moi un inconnu ?

Chaque parole qu'il avait prononcée raisonnait dans ma tête. Ce n'était pas lui.

Je l'ai entendu avec elle, cette nuit. J'ai entendu à quel point, il prenait du plaisir et qu'il lui en donnait en retour. Je l'entendais murmurais son nom, elle aussi, elle murmurait le sien. Ils étaient dans leur bulle.

Cacher ma grossesse ? Nous a mené à là. C'est ma faute... mais j'avais honte, peur. Je savais qu'il allait mal le prendre mais à ce point ?

M'humilier ? Insulter cet enfant ? Je ne me laisserai pas faire cette fois-ci.

Il est temps pour moi, Mina d'oublier Miguel. Je veux oublier cette « amour » qu'il aurait pu m'apporter. Le bonheur qu'il aurait pu me procurer, je veux aussi l'oublier car tout cela n'était qu'une illusion. Ce n'était qu'un mensonge.

Il n'y aura jamais de Mina et Miguel. Le début n'avait pas encore commencé que c'est déjà la fin. Je remercie mon cœur de ne pas être tombée amoureuse mais d'avoir été attachée à cet homme. Quant à lui, il ne m'a jamais aimé...

Mon téléphone vibra et je suis sorti de mes pensées. C'était un appel de Sofia, j'ai répondu et j'ai posé mon téléphone sur ma coiffeuse.

- Oula, tu as les yeux rouges qu'est-ce qui se passe ? Demande-t-elle en pliant ses vêtements.

- Rien, Sofia... je suis juste un peu fatiguée.

- Tu mens, ta pleurer. Ça se voit, dit-moi ce qui ne va pas.

J'ai soufflé un bon coup.

- Miguel...

- Ah... juste le prénom. Je sais déjà. Aller dit-moi tout.

- Il m'a humilié devant tout le monde Sofia, tout le monde... il a mal parlé du bébé et il a même insulté.

- Il a dit quoi si ce n'est pas indiscret.

- Tu sais comment il l'a surnommée?

- Non dit-moi.

- Lucifero Valdez.

Elle a ouvert grand sa bouche, elle a plissé des yeux. Elle s'apprête à rire mais c'est pas drôle.

- Sofia, si tu veux rigoler attend que je raccroche parce que ça me fait pas rire du tout.

- D'accord pardon, pardon, dit-elle. Mais il abuse, il aurait te prendre à part et vous auriez lu discuter.

- Y'aura plus aucune discussion et je veux plus avoir à faire à lui. Comment il ma humilier Sofia, je veux même pas discuter avec lui même une fraction de seconde.

J'ai commencé à me brosser les cheveux.

- Je comprends chérie, et tu veux faire quoi maintenant ?

- Je vais l'ignorer et vivre ma vie comme s'il n'était pas là.

- Tu sais que c'est impossible car tu l'aimes.

- Je ne l'aime pas Sofia, et lui aussi il ne m'aime pas.

- Oh, dit-elle en soufflant. Mina arrête, tu l'aimes et il t'aime. Mais voilà les choses ont dérapé.

- Elles n'ont pas dérapes mais dégénérer. Je veux plus avoir affaire à lui, qu'il reste avec sa petasse.

- Ava Williams ?

- Elle s'appelle Ava mais son nom de famille j'en sais rien. Et je m'en fou, il la baiser la nuit dernière alors que j'étais dans la pièce d'à côté. Tu trouves ça normal ?

- Mina...

- Non, Sofia. Y'aura aucun retour en arrière. L'humiliation non et coucher avec elle non.

Elle a soufflé.

- Bon sinon que veux-tu pour Noël ?

- Je veux la paix du cœur si ça serait trop demander.

- En espérant que tu l'as.

- Et toi? Demandai-je en souriant.

- J'aimerais que Diego revienne d'entre les morts... murmure-t-elle.

Elle est restée figée sur ses vêtements et des larmes se sont mises à couler petits à petits. Elle l'a a essuyé avec sa manche.

- Moi aussi... il me manque parfois, dis-je en soupirant.

- Lui au moins, il t'aurait défendu face à Miguel, ria Sofia.

- Ah mais sans hésitation ! Riais-je, il était fidèle malgré ses blablas, je l'aimais bien Diego...

- Moi aussi, je-.

Avant même qu'elle puisse finir sa phrase la porte s'était ouverte sur Mariá. Elle avait un sourire aux lèvres.

- Mina c'est l'heure du repas, on t'attend en bas.

- J'arrive, dis-je en souriant. Bon, Sofia je te rappelle après bisous.

Elle m'a fait un bisou voler puis elle a raccroché. Je me suis attaché les cheveux dans une queue de cheval basse, j'ai enfilé mon pyjama afin d'être à l'aise.

Après avoir quitté ma chambre, j'ai rejoint les autres en bas. Isabella et Esmeralda venaient sûrement de se réveiller vu leurs têtes. Ce soir, nous allions dîner à l'intérieur. La pluie ne s'était pas arrêtée depuis cette après-midi.

- Mina, bisous, murmure Isa.

Je me suis baissé et je l'ai embrassé. On a avancé toute les deux vers la salle à manger, les lumières tamisées éclairées la pièce. Tout le monde était déjà à table, Miguel en bout de table et à ses côtés Eduardo et Antonio.

Il ne restait plus qu'une place entre la mère de Miguel et Clark je crois, il s'appelle comme ça non ?

Fin bref.

Le repas a commencé dans une bonne ambiance mais assez tendu quand même. Mon regard se dirigea par moment vers Ava, son cou était marqué par la nuit dernière qu'elle avait passé avec l'autre imbécile.

- Vous restez pour Noël ? Demande Mariá.

- Oui, répond Miguel.

- Tío, mon poney, se plaigna Esmeralda.

- Moi aussi, une licorne rose avec une queue jaune, rajoute sa sœur.

- En mode My Little poney ? Demande Eduardo en riant.

- Arrête laisse les, répond Manuela. On a dressé leur liste l'autre jour, elle est très très longue.

- Très longue ? Dit Mariá avec un air choqué, la liste doit faire la taille du salon.

Je mangeais en silence sans intervenir dans leur conversation. Mon regard et celui de Clark se sont croisés. Il m'a offert un sourire chaleureux que j'ai rendu en retour.

- Ton prochain rendez-vous est quand ? Demande tía Mírìa.

Les conversations autour se sont dissipés. Je sentais le regard de Miguel sur moi mais j'étais en opération « Oublié Miguel «.

- Le mois prochain et ça sera la dernière, dis-je.

- Le bébé sort quand Mina, demande Isa en s'agitant sur sa chaise.

- Oui quand est-ce qu'il sort ? Demande sa sœur, on va jouer avec lui hein Mina ?

- Oui mon cœur, il est sensé sortir en février.

- C'est qui ça février ? Dit Esme avec étonnement.

- C'est pas quelqu'un mais un mois putain, ria Antonio assis à côté d'elle.

Si Diego avait été là il aurait sûrement dit « c'est un mois t'es conne ou quoi ? » ... Je suis nostalgique de lui...

- Tu lui as trouvé un prénom ? Demande Eduardo, moi j'ai des propositions.

- J'ai pas encore d'idée précise mais cette après-midi, des prénoms assez originaux m'ont été fait. Je réfléchis alors...

Antonio et Eduardo se sont regardés et ils sont éclatés de rire car je faisais référence à Miguel. Il est hors de question que maintenant je me laisse abattre par cet homme.

- J'ai pensé à Alejandro, c'est beau non ? Dit Eduardo en souriant.

- Ça pue, je préfère Philippe.

- C'est moche, ria Clark. On parle d'un enfant pas d'un vieux de 70 piges. Le prénom William est beau aussi.

- William ? Ça fait nunuche, on est des latinos nous ! S'exclama Manuela, on va pas aller prendre des prénoms de gringo.

- Je suis d'accord avec Manuela, le prénom qu'on avait choisi l'autre jour était beau, répond Mariá.

- C'était quoi ? Demande Antonio en sortant une cigarette.

- Dehors, dit Tía.

- Mais-.

- Je m'en fiche.

Il a soufflé.

- Gabriel Angel, dis-je.

- Angel ? Aucune originalité ! Tu l'as appelé comment ça juste parce que tu t'appelles Angela, dit Eduardo.

- C'est beau, vous en pensez quoi les autres ? Demandai-je avec un sourire élargi.

Au même instant, Miguel s'est levé de table pour aller sur la terrasse. Il a claqué la porte qui reliait l'intérieur et l'extérieur.

- Crise de la pré trentaine... dit Eduardo en s'agitant la tête.

- Je le plains à 40 ans, rajoute Antonio.

- Moi, je le plains chaque jour, dit Clark.

Ava n'avait pas ouvert sa bouche tout le long du dîner.

- Gabriel Angel Valdez, dit Mariá. Je valide !

- En espérant que vous le gâtiez pour Noël hein, riais-je.

- Mina, nous... nous on a déjà le cadeau de Angel mais maman a dit de rien dire, dit Esme en rigolant.

- C'est un gros nounours bleu, ria Isa.

Mariá a regardé sa fille et elle posa sa main sur son front.

- Tu parles trop purée, dit Mariá. J'avais dit quoi ? Hum ?

- Mais maman, c'est... c'est pas moi ! C'est ma bouche.

Toute la table a éclaté de rire.

- Ça doit être ça... dit Mariá.

- Eh bien eh bien, ce soir vous avez décidé d'être drôle à ce que je vois, commente tía. Le cadeau pour ce petit ange, je ne l'ai pas encore trouvé. Il nous reste encore 1 semaines avant noël.

- Moi sans mentir, j'ai rien acheté à personne et je compte pas le faire, dit Antonio.

- Le père noël ne t'apportera rien, alors, dit Esme.

- Il existe pas ce vieux barbu, dit-il.

- Si, répond Isa. Il existe tío la vue la dernière fois.

- Il ment, dit Antonio.

Et c'est parti, j'avais l'impression de revoir Diego et les jumelles en pleine embrouilles. Après une journée assez émotive ce genre de moment me fait du bien...

- Et toi Mina que veux-tu pour Noël ? Demande Eduardo en sortant une cigarette de son paquet.

- La paix du cœur, dis-je en souriant.



•••



1 semaine plus tard



Cette après-midi, le temps était juste parfait. Le soleil dominait, il faisait plus de 36 degrés. Tout le monde était au bord de la piscine, une bonne ambiance.

Clark, Eduardo et Antonio étaient en train de jouer au football derrière nous. Manuela et Maria s'amusaient dans l'eau avec les jumelles, Ava était en train de bronzer.

Et lui... il était dans son coin. Voilà maintenant 1 semaine que nous nous adressons pas la parole et tant mieux. Mon processus « oublié Miguel » avance petit à petit et c'est mieux comme ça. Il était en train de fumer une cigarette à une table prêt du bord de la piscine.

Tía Mírìa était avec les domestiques en train de faire à manger. Et vous savez ce mood quand il fait chaud là, tout le monde est heureux sans prise de tête. C'est juste parfait, le son qui avait en arrière plan était « Cheerleader de Omi ».

Ce son + l'ambiance qui règne est juste parfait...

Mes lunettes sur mon nez, j'ai plongé mon corps dans l'eau. Esme s'est avancé vers moi avec ses brassards.

- Mina regarde-moi, dit-elle en riant.

- D'accord, riais-je.

J'ai souri et elle s'est mise à nager. Elle remuait ses pieds comme un poisson c'était marrant mais adorable. Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai couverte de bisous.

- OH ATTENTION, cria Eduardo quand le ballon frôla la barrière qui nous sépara du jardin.

- Cette journée est juste parfaite, commenta Manuela en portant Isa sur son dos.

- Oui, il fait bon, la musique est bonne et tout le monde est de bonne humeur.

L'odeur de la cigarette attira mes narines et c'était juste insupportable. Je crispai mon visage à cause de l'odeur et Manuela fronça des sourcils.

- Qu'est-ce qui y'a ?

- L'odeur, je peux pas...

Mariá regarde en direction de Miguel qui nous ignorait délibérément. Elle a quitté l'eau pour rejoindre son frère, ils ont parlés un court instant et Miguel a éteint sa cigarette.

- Voilà c'est fait, dit-elle avec un sourire.

- J'ai faim maman, se plaint Esme.

- Abuela a bientôt fini normalement, répond Mariá en souriant.

- Oui mais depuis elle fait à manger ! C'est pour ça j'aime pas quand elle fait à manger, continua Esme. Elle prend toujours du temps abuela même si c'est bon.

- Je vais dire pour toi à abuela Esmeralda ! S'écria Isa en riant, elle va se fâcher.

- Mais Isabella, t'es méchant !

On a ri, Ava a fini par nous rejoindre. Elle était si belle... ses cheveux blonds, sa peau qui prenait peu à peu une  couleur bronzé, ses yeux noisette perçant et ce charisme qu'elle avait était juste impressionnant.

- De quoi est-ce que vous parlez ? Demande-t-elle en souriant en direction de Mariá et Manuela tout en m'ignorant.

J'arque un sourcil. L'audace. Déjà tu t'incrustes dans la conversation et tu fais comme si tu ne m'avais pas vu mdr. Sans plus attendre, j'ai quitté l'eau pour rejoindre la cuisine.

- Tía, j'ai une envie de pastèque. Y'en a dans le frigo?

- Oui ma chérie, tu veux que je te les coupe en rectangle ou carré ?

J'arque un sourcil d'incompréhension.

- Mariá quand elle était enceinte, ria-t-elle. Elle aimait que je coupe les fruits dans une certaine forme.

- Ah, hum. En rectangle basique et je veux que ce soit frais s'il te plaît.

- D'accord.

Je me suis installé sur un siège près du comptoir. Tout le monde s'amusait bien, le soleil a tendance à mettre les gens de bonne humeur.

Quelque instant plus tard, j'ai eu mes parts de pastèque.

- Comment tu vas ? Demande tía en s'installant en face de moi.

- Je pourrais pas aller mieux et toi ?

- Ça va... ça va...

- « ça va... » c'est souvent un signe que quelque chose ne va pas.

- Oh rien tu sais, la fatigue, les problèmes de la vie courantes ça va aller. Ce n'est rien, dit-elle en soupirant.

- Je suis là si tu veux parler, dis-je en mangeant mes pastèques.

- Oh non, tu es comme ma fille. C'est moi qui devrais plus écouter tes problèmes que toi tu devrais écouter les miens.

- Je n'ai aucun problème, dis-je en souriant faussement.

- Ah bon, un de tes problème entre dans la pièce.

- Maman, j'ai faim.

C'était lui mon problème. Cet homme. Lui qui m'avait promis de me sauver mais qui était finalement la source d'un nouveau chagrin. Il a posé un baiser sur le front de sa mère, je l'ai suivie du regard. Il était torse nu, son dos tatoué. Une phrase au milieu de son dos et autour des dessins sûrement avec une signification particulière mais celle qui avait attiré mon attention était la rose qui perdait ses pétales.

Je repris mes esprits quand il s'est tourné vers sa mère.

- Je pense rentrée à Cali début janvier, les fêtes arrivent et le calme a repris mais ça va être de courte durée.

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Ses enfants qui disparaissent maman... c'est mauvais signe. Le traité d'extradition, la guerre et la réunion qui approche...

Tià m'a regardé et je suis sorti de la cuisine avec mon assiette remplis de pastèque. Je me suis installé sur le canapé, Clark est entré dans le salon avec un large sourire.

- Trop cool de la pastèque, je peux ?

- Non, dis-je avec un sourire.

- Pourquoi non ?

- J'ai faim et je mange pour deux.

- Ouais bah et alors ? J'en veux aussi, dit-il en s'installant près de moi.

- Bon ok tient, dis-je.

Il a pris un morceau et il m'a remercié.

- Tu fais quoi dans la vie ? Parce que c'est que ta une vie en dehors de t'être mis dans la merde, prononçais-je.

- Ah moi, je suis avocat !

- Arrête, dis-je en me redressant. Avocat mais c'est trop bien mais attend ta plus de 23 ans là.

- Ouais ! J'en ai 26. Je suis un avocat récent mais bien réputé quand même à cause de mon statut social.

- Ah bon pourquoi?

- Mon père était un avocat, blanc, riche et juif.

- Ah le combo parfait ! Riais-je, j'aurais peut-être dû naître dans la même famille que toi.

- Je t'assure que tu aurais kiffé, ria-t-il. Mais sinon avant de tomber enceinte, tu faisais quoi ?

J'ai soufflé un bon coup et je me suis redressé.

- Avant, j'étais dans une fac de mode. Santa Monica à Cali ça te dit quelque chose ?

- Oh que oui, dit-elle en mangeant son morceau de pastèque, ce fac est réputé pour avoir la plus belle fille du pays alors.

- T'es coquin hein !

- Comme tous les homme Mina.

- Et du coup y'a eu ça, en regardant mon ventre, et j'ai arrêté pour le moment en espérant reprendre.

- Tu veux reprendre tes études?

- Ouais, mais on verra.

La porte d'entrée a sonné, la domestique a ouvert et j'ai entendu une voix que je reconnaissais à des kilomètres. Sa silhouette s'est présentée dans le salon et j'ai lâché des larmes de joie.

- Mina, cria Sofia avec un énorme sourire.

Elle s'est placée sur moi pour m'offrir un gros câlin. Les larmes coulaient déjà à flot, elle me couvrait de bisous.

- Pourquoi est-ce que tu pleures ? Demande-t-elle, oh salut, dit-elle à Clark.

- Salut.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandai-je en essuyant mes larmes.

- J'ai pas le droit de venir voir ma meilleure ami ?

Au même instant les jumelles sont entrées dans la pièce avec leur gâteau en main.

- Mais on la connaît elle, dit Esme.

- Oui, comment elle s'appelle déjà ? Demande sa sœur.

- Hum attend.

- Elle s'appelle Sofia, prononce Miguel en fixant Sofia.

Sofia s'est avancé vers Miguel et ils se sont fait la bise. Esme et Isa se sont agités autour avec des énormes sourires.

- Sofia, Sofia, ria Esme. Tu nous as manqué, regarde mon maillot de bain.

- J'ai vu ma princesse, dit Sofia en souriant.

- Bisous Sofia, dit Isa.

Sofia s'est baissée et elle l'a embrassé. Tía est sorti dans le salon et quand elle a vu Sofia, elle a souri. Elles se sont fait la bise.

- Comment tu vas Sofia, la dernière fois que je t'ai vu c'était quand ta mère venait toujours me voir ici.

- Je vais bien, ria-t-elle. Et toi comment tu te portes.

- Je vais bien...

- Oh non pas elle, dit Eduardo.

- Putain, rajoute Antonio.

- Ça va être un Noël pas comme les autres, ria Eduardo.

- Qu'est-ce qui y'a ? Demande Mariá en entrant dans la pièce.

- Surprise, prononce Sofia.

- C'est un prank, demande Manuela.

- Non, dis-je.

- On est tous réunis pour Noël, dit Antonio. On va bien s'amuser.

Ava a vu Sofia et les deux se sont regardés.

- Salut, dit à Ava en souriant. Enchantée Ava.

- Sofia.

Et elles se sont fait la bise, une grimace de dégoût se forma sur mon visage.

- On a plein de chose à se dire non ? Dis-je à Sofia.

- Énormément...



Quelques minutes plus tard



- C'est elle, dis-je.

- Elle est très joli en tout cas, répond Sofia.

Je hausse des sourcils et elle rigole. Elle s'installe sur le lit.

- Je pensais que Miguel avait un style en particulier mais non, il varie...

- Ouais sûrement.

Je l'ai regardé avec un sourire.

- Alors dit-moi comment vas mon petit neveu d'amour ? Dit-elle avec un sourire large.

- Il bouge énormément, il est très agité. Mais il est sage, il se développe bien donc tout va bien.

- Tant mieux, j'ai pleins de cadeau pour lui mais tu les verras qu'a Noël.

- En parlant de Noël, regarde, dis-je en ouvrant le tiroir de ma coiffeuse en sortant une boîte à bijoux.

- C'est quoi?

- C'est... c'est le bracelet que je comptais offrir à Miguel à Noël mais bon ça sert plus à rien.

- Tu vas en faire quoi ?

- Le jeter à la poubelle quand ça sera l'heure du dîner.

- Mina...

- Non Sofia, je n'ai vraiment pas envie. Je me suis lancé un défi « oublier Miguel ».

- Ah bon, ria-t-elle. Il va être compliqué hein...

- Non du tout, il a déjà commencé. Mais attend, ton père sait que tu es là ?

- Ah papa, il sait. Il est allé chez sa mère pour les fêtes et Isabel bah elle, je n'en sais trop rien. Elle est assez calme c'est dernier temps !

- C'est une bonne chance non ?

- Ouais elle doit surtout préparer quelque chose.

- Arrête, riais-je.




1 semaine tard
24 décembre 2020.




- Mina, j'arrive pas à mettre ma robe, s'exclama Esme en boudant.

- Attend, il faut que j'aide ta sœur avec son chignon, dis-je en me dépêchant.

- Maman, cria Esme.

- Esmeralda ! Tu attends comme tout le monde, dit Mariá en maquillant Manuela.

Elle a quitté la chambre en colère et j'ai soupiré. Depuis ce matin, on court à gauche et à droite. Toutes les femmes sont excitées pendant que les garçons sont devant la PlayStation. Les choses que je déteste.

- Voilà Isabella, tu as un beau chignon. Va voir abuela maintenant, declarais-je avec un sourire radieux.

Elle portait une robe de princesse de couleur rouge avec des ballerines.

- Je vais montrer à tío ma robe, ria-t-elle.

Elle est sortie de la chambre, Sofia venait de finir de se maquiller et coiffer.

- Mina, il manque plus que toi là! Dit Sofia en soufflant.

- Bah excusez-moi mais depuis ce matin, je m'occupe de tout le monde sauf de moi-même!

- Est-ce que vous pourriez m'aider avec ma robe, demanda Ava qui se trouvait devant la porte.

Sofia m'a fait signe de l'aider et j'ai soupiré car si je pouvais déchirer sa robe, je l'aurais fait sans pitié.

Je me suis avancé vers elle et j'ai fermé sa robe. Nos regards se sont croisés et j'ai levé les yeux au ciel.

- Merci... Mina.

- De rien... Ava.

Elle est retournée dans sa chambre.

- Bon, je vous laisse ! Je dois me préparer.

À peine ai-je mis les pieds dans le couleur que les garçons étaient en train de dire comme des animaux.

- Clark arrête, ria Antonio. Genre ta déjà une meuf dans ta vie toi ?

- Bah oui tu crois quoi mec ? Je suis beau, riche, intelligent et séduisant qui ne voudrait pas sortir avec moi ?

- Toutes les femmes que je connais, rajouta Eduardo en rigolant.

- Très drôle, très drôle, dit Clark en soufflant.

Ils ont tourné leurs têtes vers moi. Eduardo m'a regardé de haut en bas.

- Ton vieux pyjama Minnie là !

- Eh je te permets pas ! C'est Esmeralda qui me l'a fait offert, dis-je.

- On s'en moque, il est vilain ! Dit Antonio en mettant sa chemise.

- Je m'en fiche.

- Est-ce que quelqu'un peut repasser ma chemise ?

Je me suis retourné vers celui qui demander ça. Il était devant la porte de sa chambre avec sa chemise blanche en main, je l'ai regardé et je me suis tourné vers les garçons.

- Mina, la chemise.

- Tu veux que je la brûle ?

- C'est ton rôle de femme, aller ! Va aider ton mari, m'ordonna Antonio.

- Il a qu'à demander à la meuf qu'il a baisé y'a une semaine !

Ils se sont regardés et ils ont éclatés de rire. Des enfants...

- Eh je vous parle putain, Mariá!

Je l'ai entendu entrée dans la chambre de Mariá, il est ressorti et j'ai senti son souffle se rapprochait de moi.

Il était juste derrière moi, on s'est frôlé et il est entré dans la chambre des garçons. Cette coiffure, ce corps et cette voix qui auparavant me rendait folle mais qui aujourd'hui n'ont plus aucun effet sur ma personne.

- Vous parlez de quoi ? Demande-t-il.

- On se moquait du pyjama de Mina, dit Clark.

- Ah.

- Bon ! C'est pas que je vous aimes pas les garçons mais je dois aller me préparer.

- Dégage ! Dit Eduardo.

Je lui ai tiré la langue et je me suis dirigée vers ma chambre. Ma robe noire était déjà posé sur le lit.

- Bon, Mina. Il est 19h30 et à 21h30 tu dois être prête. Est-ce que c'est faisable ? Oui si j'arrête de parler seul.

Je me suis déshabillé et je suis allée prendre une douche. Et quand je suis sortie de la salle de bain, il était 20h00. Je me suis assise en serviette devant ma coiffeuse, j'ai appliqué ma crème et mon déodorant.

J'ai commencé à me maquiller.

- Est-ce que je mets ce blush là ou un autre ? Mais j'ai une envie de mangue là !

Je me suis levé et je suis sorti de ma chambre. Les filles étaient débordées, j'ai rejoint les garçons qui ne faisaient rien.

- Est-ce que vous pouvez me couper des morceaux de mangue en triangle s'il vous plaît et mettez du sel par-dessus.

- Elle parle à qui ? Demande Eduardo en se coiffant.

- Je sais pas... dit Antonio.

- Aller quoi les gars s'il vous plaît, dis-je en boudant.

- On est occupée et va t'habiller avant que ta serviette tombe, commenta Clark.

Mes larmes ont commencés à tomber petit à petit. Je veux juste de la mangue purée.

- Je veux juste de la mangue, dis-je en reniflant.

- Tu pleures là? Demande Antonio en se tournant vers moi. Mais Mina...

- Non c'est bon, dis-je en pleurant. Je demande juste de des morceaux de mangue en triangle avec du sel.

- Bah coupe les toi-même,dit Clark.

- Vous comprenez pas, dis-je en quittant leur chambre en pleurant

- Mais wsh, elle est folle ou quoi ??, dit Eduardo.

Je suis retourné dans ma chambre en claquant la porte. Je me suis installé sur ma coiffeuse et j'ai commencé à coiffer d'un chignon bas plaque avec une raie au milieu.

- C'est tous des chiens, dis-je en reniflant.

J'ai commencé à chercher ma laque mais elle n'était pas sur ma coiffeuse.

- Mais où est-ce qu'elle est ? Dis-je e soufflant les larmes aux yeux.

Je me suis levé pour aller dans la salle de bains. À mon retour, une assiette était posée à terre avec des morceaux de mangue, j'ai pris cette assiette en main. Il y avait du sel et un sourire élargi s'est formé sur mon visage.

Est-ce qu'ils l'ont fait ? Oui.

J'ai fini par manger mes morceaux et en même temps me maquiller avec comme touche final, un rouge à lèvre rouge. J'ai enfilé ma robe noir moulante à manche longue, mes bijoux et je me suis parfumés.

En espérant que ce Noël soit parfait.



•••



Il était plus de 23h30, les rires raisonnaient à table. Cette belle ambiance, les garçons se remémoraient leurs souvenirs.

- Clark ta famille doit sûrement être en train de te chercher et toi tu rigoles avec nous, dit Eduardo en riant.

- Est-ce que j'ai le choix ? Demande Clark. C'est à cause d'elle la, dit-elle en parlant d'Ava.

- Arrête de te plaindre ça nous a fait des vacances, dit Ava en levant les yeux au ciel avec un sourire.

- Le monde entier vous chercher et personne ne se doute que vous êtes là, vous savez combien on pourrait amasser si on demandait une rançon, demande Antonio.

- Assez pour assurer notre descendance, dit Miguel en souriant.

- On devrait faire ça... dit Eduardo avec un sourire au coin.

- Mais non, je sais pas encore combien de temps, je vais vous gardez près de moi, dit Miguel. Mais vous partiez pas maintenant !

- Bah ça on l'avait compris, on est toujours là ! Dit Ava en haussant des épaules.

- J'aurai dû te jeter par la fenêtre de ton penthouse ce jour-là, répliqua Miguel en se mordant la lèvre inférieure.

- J'aurais aimé aussi...

- C'est quand les cadeaux du papa noël, demande Esme en baillant.

- Demain matin, répondis-je.

- QUOI, s'écria Isa. Mais tío a dit que-.

- C'est un menteur, dit Mariá.

- Tío ment jamais mais toi maman beaucoup, dit Esme en se blottissant dans mes bras.

- C'est sûrement la fatigue qui te fait beaucoup parler, dit sa mère.

- Même sans la fatigue, elle parle trop, dit Manuela en riant.

- Je veux les CADEAUX, cria Isa en fronçant des sourcils.

- Demain, dit Sofia en mangeant.

- Tío, murmura Isa.

- Ma princesse, dit Miguel en la prenant dans ses bras.

- Les cadeaux...

- Bientôt.

Soudain, le bébé a mis un coup ce qui réveilla Esmeralda du début de son sommeil. Elle m'a regardé et elle a froncé les sourcils.

- Pourquoi il a fait ça ? Demande-t-elle sévèrement.

- Je sais pas, dis-je en souriant.

- Dit lui d'arrêter, je suis fatigué moi !

Et on a continué de parler pendant de bonnes heures. Les jumelles avaient fini par s'endormir.

Il était maintenant 5 heures et tout le monde était dans sa chambre. J'étais dans la cuisine avec le paquet cadeau que je comptais offrir à Miguel avec une lettre mais ça ne sert à rien.

J'ai soufflé et j'ai tout jeter à la poubelle. Étape 2 de mon processus, jeter ce foutu cadeau. J'en ai profité pour jeter celui que j'avais aussi au poignet...

Petit à petit les choses se font.

J'ai entendu quelqu'un entrée dans la cuisine. C'était lui, je l'ai ignoré et il a fait de même...

Ça fait mal mais le manque de respect envers mon enfant et moi était de trop.



10 heures




La chanson de Mariah Carey raisonnait dans le salon, le sapin était beau plus remplis que la veille. Cette ambiance-là, moi qui venait à peine de sortir de mon lit. J'entendais les rires qui venait d'en bas, je me suis lavé le visage, brosser les dents et j'ai pris une douche.

J'ai enfilé mon plus beau pyjama de Noël, j'ai plaqué mes cheveux comme la veille et je suis descendu.

- Joyeux Noël, dis-je en souriant.

- Regarde Esmeralda la poupée, maman regarde, s'excita Isa.

- On a la même, s'écria Esme en riant.

Elles se sont mises à sauter partout et la moitié des cadeaux n'avaient même pas encore été ouvert.

- On t'attendait pour ouvrir les notre, dit Mariá.

- Pourquoi ? Demandai-je en m'installant à côté d'elle.

- Parce que c'est le respect, dit Manuela.

- AHAHHAHA, UN PONEY ! Cria Esmeralda.

On s'est tous tourné vers le jardin, et en effet. Il y avait deux poneys dans le jardin. Un rire échappa des lèvres d'Eduardo et de Clark.

- Vous voulez faire une ferme ou quoi ? Des poneys ? Sérieusement, ria Ed.

- C'est wouah, rajoute Clark.

Je me suis levé et je suis sorti dans le jardin. Les jumelles étaient face au poney qui était tenu par Miguel.

- Le père noel vous a apportez ça parce que vous avez été sage, dit Miguel en souriant.

- Caramel, dit Esme en s'avançant vers un poney.

- Pompom, rajoute Isa en souriant.

- Ils sont à vous mes princesse, le père Noël ferait n'importe quoi pour vous! Dit Miguel en embrassant ses nièces.

- Miguelito, dit Tía. Ma maison n'est pas un ranch.

- Je sais maman, souffla Miguel ! Mais c'est Noël.

- Je m'en moque, cria-t-elle.

- Mina tu veux le toucher, demanda Esme les yeux pétillant d'excitation.

- Oui, mais j'ai peur.

- Tío est là pour te protéger si le poney est méchant, dit Isa en souriant.

- Je crois pas non, murmurais-je.

J'ai commencé à caresser le poney, il était doux et mignon mais il fit un mouvement brusque qui m'a fait reculer par peur.

- Je pense qu'on va retourner à l'intérieur.

Nous sommes retournés à l'intérieur, les autres avaient déjà déballer leur cadeau.

- Vous avez quand même penser à moi ? Demande Clark en ouvrant un cadeau, c'est mignon.

- On pense à tout le monde ici, dit tía.

- Ce collier est magnifique merci, dit Ava en embrasant la mère de Miguel.

Je me suis assise entre Clark et Eduardo.

- Des que tu t'es assise, le canapé s'est baissé, dit Eduardo.

- Tu te trois drôle là, demandai-je en fronçant les sourcils.

- C'était de l'humour, dit Clark en soufflant !

- Je m'en fou, vous commencez à me soûlez là.

- Tío regarde, dit Esme en montrant sa boîte de maquillage pour enfant. Je vais être comme Mina, dit-elle en ouvrant le paquet.

- Mina où sont tes cadeaux ? Demande Isa en regardant autour de nous avec curiosité.

- Je sais pas chérie, dis-je.

- T'es cadeaux sont juste là princesse, dit Antonio en m'apportant plusieurs paquets cadeaux.

J'ai souri, le premier que j'ai ouvert était de la part de Manuela et Maria. J'ai ouvert le carton est c'était des vêtements pour bébé, des bodys, des chaussons et une tétine.

- Oh, mais c'est mignon, dis-je en souriant avec les yeux embués.

- Je veux, dit Esme en voyant les chaussures.

- Dégage, dit Antonio en la poussant.

- Mais euh, Mina, s'écria Esme.

- Attend, je veux ouvrir celui-là.

Le second que j'ai ouvert était un sac à main blanc de la marque Chanel, le même que celui qu'Andres m'avait offert.

- Tu as perdu le tient dans l'explosion alors j'ai pensé à toi, dit Eduardo.

Je l'ai pris dans mes bras en souriant.

- Merci beaucoup !

Les autres cadeaux étaient des bracelets, des mots d'amour, des jumelles.

Sofia m'a apporté un gros nounours bleu avec écrit « maman je t'aime » dessus. Une larme est tombée et j'ai pris le nounours dans mes bras.

- Mais vous voulez me faire pleurer ou quoi ? Demandai-je en essuyant mes larmes.

- T'aime pleurer donc autant en profiter, dit Antonio.

- Le dernier est le meilleur parce qu'on la choisit avec Eduardo, dit Antonio.

- J'ai quand même essayer pour savoir si c'était de la bonne qualité.

Antonio est sorti du salon et il est revenu avec une poussette. J'ai laissé échappé un sanglot.

- Putain, murmure Eduardo.

- C'est une poussette Mina, commenta Manuela.

- J'étais pareil avec les jumelles, dit Mariá en riant de joie.

- Mais qu'est-ce qui l'est gâté ce petit ange, dit tía.

- Essaye la, dit Clark.

Je me suis empressé de prendre la poussette entre mes mains. Je me suis avancé à marcher avec dans le salon et à faire des petits tours.

- Elle s'y croit déjà, dit Manuela en souriant.

Esmeralda m'a tendu sa poupée que j'ai mis à l'intérieur de la poussette.

- Voilà comme ça, dis-je en rigolant.

- Bébé, bébé, dit Isa en s'avançant vers nous.

La poupée s'est mise à pleurer et toute la pièce a éclaté de rire. Je pris le bébé et j'ai fais comme si je le consolais.

- Le bébé pleure donne lui la tétine, m'ordonna Esme.

J'ai mis la tétine au bébé et je l'ai remis dans la poussette.

- On fera de belle balade à la plage, dis-je en souriant. Merci les gars, c'est... soufflais-je avec les larmes aux yeux.

- Si c'est pour pleurer tait-toi ! Dit Eduardo.

- Mais eh ! Vous êtes super méchant ! Dit Sofia, vous vannez comme-.

- Diego.

On a tous prononcé ce prénom en même temps et la pièce s'est refroidi.

- Il aurait tailler Mina sur son pyjama et son visage pâle, dit Antonio.

- Sûrement, et il aurait fait mal à la tête Miguel à Miguel pour ses poneys, rajouta Eduardo.

- Il nous manque à tous, dit Manuela.

Sofia a lâché un soupir mais aucune larme.

- Bien, qu'est-ce que vous voulez faire aujourd'hui, demande Sofia.

- On va dormir, puis dormir et encore dormir, dit Clark.

- Mais avant de dormir, joyeux Noël ! Dit Eduardo.

- JOYEUX NOËL !

———

Je suis de retour les copines 👯‍♀️👯‍♀️👯‍♀️👯‍♀️👯‍♀️👯‍♀️👯‍♀️

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