VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

41: Panama.

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By Diosacorazon


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Point de vue : Nicolas











Les bruits des claviers d'ordinateurs alimentaient la pièce. Assis à mon bureau, il devait être 15 heures. J'étais en train d'écrire l'article qui sortira demain dans le journal. Je me suis stoppai et je m'étirai. La fatigue me dominait déjà. La télévision qui se trouvait au milieu de la pièce captivait l'attention de tous.

La guerre entre Ricardo Perralta et Miguel Llara est en train de ravager un pays tout entier. Et que fait le gouvernement face à ça ? Rien du tout. Le président n'a pris aucune charge pour arrêter ses narcos qui instaurent la terreur.

Je posa une main sur ma joue et je me concentra sur la télévision. La tour du Perralta Compagny venait de s'effondrer quelques heures avant. Cet acte avait causé la mort de plus de 200 personnes et 300 blessés. Toute la Colombie sait que c'est un coup de Miguel Pablo Llara.

J'ai passé mes mains sur mon visage en soufflant d'agacement. J'ai continué d'écrire mon article qui était basé sur la dernière visière du président Arroyo à Medellin dans la communa 13.

Une main se posa sur mon épaule et je me suis tourné.

- Tu es loin d'avoir fini ton article à ce que je vois, rétorque Enrique Mora.

Enrique Mora est le directeur de notre quotidien « Mundo Real ». Ce journal existe depuis plus de 30 ans et il était l'un des concurrents de « El Espectador » le quotidien dont le directeur a été assassiné le 17 décembre 1986 à la suite de la publication des articles contre les barons de la drogue colombien.

Aujourd'hui, le monde a changé mais parler des barons de la drogue est encore délicat pour certains quotidiens. Dans le nôtre personne n'avait eu encore l'audace jusqu'à aujourd'hui.

- Monsieur, donnez-moi la permission d'écrire un article sur cette guerre.

Il m'a regardé avec son cigare en pleine bouche. Il exhibât sa fumée.

- Chaque journaliste qui prend l'audace d'écrire un article sur ses gens-là finit souvent si pied sous terre, il soupira avant d'écraser son cigare dans le cendrier qui tenait dans son autre main.

- Je suis prêt en a assumer les responsabilités. Vous le voyez-vous même le gouvernement du président Arroyo n'a jamais déployé l'armée face à ses narcos.

- Je sais... je sais, dit-il d'une voix tendue. Je veux que ce que tu es en train d'écrire soit prêt pour demain 6 heures, ordonne-t-il en s'en allant.

- Et pour l'article sur les barons ? Dis-je en le suivant jusqu'à son bureau.

- De quoi veux-tu parler exactement ? Demande-t-il en s'asseyant à son bureau.

- Je veux parler de cette guerre, des ravages qu'elles causent et pourquoi est-ce que le gouvernement ne réagit pas.

- Hum, je vois ça peut-être une bonne chose mais pour que cet article soit encore plus captivant, essaye d'aller chercher des informations.

- Des informations ? Demandais-je en arquant un sourcil.

- Oui, je veux que tu prennes des photos de chaque dégât. Je veux que tu me fasses un article sorti ton droit de ton imagination. Je veux qu'il soit unique.

J'ai hoché de la tête et je suis retourné m'assoir à mon bureau.

J'ai fini d'écrire vers les coups de 22 heures 30. J'ai posé ma clé avec mon article sur le bureau du patron et je suis sorti. Les rues de Cali étaient moins animées qu'habituellement. Après le chaos de ce matin, je comprends l'angoisse des habitants.

J'ai arrêté un taxi et je suis monté à l'intérieur. Je lui ai indiqué mon adresse. La radio parlait de cette guerre et du comportement de l'état.

« Le silence du gouvernement n'est en aucun cas justifié. On est face à un président qui ne ce souci pas des événements qui se déroulent dans son pays. Quand est-ce que le peuple comprendra que nous avons élu un ami des barons de la drogue ? »

La dernière phrase était réelle.

- Je suis d'accord avec ce que disent les journalistes à la radio, le président Arroyo ne réagira pas, prononce le conducteur.

- Nous avons sûrement élu, le meilleur ami des barons de la drogue et voilà les conséquences aujourd'hui... dis-je en regardant le paysage de la ville.

On s'est arrêté au feu rouge.

- Un jour, la Colombie sera libérée de ses gens-là mais pour cela il faut que notre pays soit dirigé par de grands hommes.

- Un jour...

Il a repris la route.

- Vous savez, je n'ai jamais réellement aimé notre président et son gouvernement. Vous voulez savoir pourquoi ?

- Pourquoi ?

- J'ai l'impression de revoir la politique d'y a 24 ans. Vous n'étiez sûrement pas née, on avait Luis Diaz au pouvoir. Il était un grand ami des barons de la drogue de cette époque notamment Pablo Llara et Felipe Perralta les deux personnalités les plus influentes de cette époque.

Je me suis redressé dans mon siège.

- Luis Diaz ne disait rien sur les activités de ses deux hommes. Il était à aveugle comme Arroyo aujourd'hui. Arroyo était son petit protéger à l'époque.

Putain, pourquoi est-ce que j'étais pas née ?

- Et vous savez quoi ? On ne lui reprochait pas que son attitude et son indifférence concernant le trafique de drogue mais aussi le trafique d'enfant.

J'arque un sourcil et je m'avance vers lui. Il s'arrête devant ma maison.

- Nous sommes arrivés.

- Ah non non, vous allez me terminer votre histoire.

Il émit un sourire.

- De quel trafique d'enfant parlez-vous ?

Il a coupé le moteur et il s'est redressé dans son siège.

- À cette époque-là, des rumeurs circulaient et il y avait un énorme taux de disparition de jeune femme qui jusqu'à aujourd'hui ne sont jamais revenu.

Sa voix s'est mise à trembler, j'ai vu une larme couler le long de sa joue.

- Ma fille fait partit de ses enfants disparus, elle avait 10 ans à l'époque. Elle a disparu en 1998, elle devrait normalement aujourd'hui avoir 32 ans. Et je ne sais pas où elle est, je ne sais pas si on la tué mais j'ai l'espoir que ma fille est vivante.

- Je suis désolé pour vous...

Je suis resté bouche bée.

- Au début je pensais que c'étaient juste des rumeurs cette histoire de trafique d'enfant. Jusqu'au jour où une femme qui se nomme Angela Valdez a changé les choses.

Angela Valdez, je note.

- Cette femme été voué d'un énorme courage, je m'en souviens comme si c'était hier. Elle essayait de prouver que le gouvernement avait un lien avec la disparition de tous ses enfants mais elle est décédée du jour au lendemain. Personne ne sait qui a assassiné cette femme qui voulait juste guérir le cœur briser des parents.

- Angela avait des filles ?

- Hum, prononce-t-il en réfléchissant. Dans mes souvenirs, elle avait deux filles. Aujourd'hui, elles doivent encore vivre à Ladera.

- Cette... cette histoire a l'air passionnante, dis-je de manière excitée. Savez-vous comment, comment je peux rentrer en contact avec elles ?

- Rendez-vous à Ladera et demandez les sœurs Valdez. On vous indiquera leur maison.



•••



Un quartier sous le contrôle de Miguel Pablo Llara. J'ai dû passer un barrage pour pouvoir rentrée dans ce quartier. C'est la folie et ici personne ne dit rien.

Je marche comme un habitant tout à fait normal au milieu de ce chaos. Je me suis avancé vers une épicerie, je suis rentrée et j'ai pris une bouteille d'eau et j'ai payé.

Je me suis installé sur la petite terrasse où un jeune garçon était assis. On devait avoir le même âge.

- Excusez-moi, est-ce que je pourrais vous posez une question ?

Il tourna sa tête vers moi.

- Je vous écoute.

- Est-ce que vous savez où vive les sœurs Valdez ?

Il a levé ses yeux vers moi.

- Vous voyez la maison juste en face ? Et bah c'est celle-là mais ça fait un moment qu'on ne l'ai a pas vu...

Je lui souris afin de le remercier et je m'avance vers la petite maison. J'ouvre le portail et je frappe à la porte. Aucune réponse, je frappe à nouveau mais rien.

J'ai descendu les petites marches afin de contourner la maison. J'ai jeté un coup d'œil par une fenêtre, c'était une chambre.

Le lit était parfaitement fait, c'est bizarre. Je m'apprêtais à m'avancer un peu plus quand une voix m'interpella.

- Excusez-moi, vous cherchez quelqu'un ?

Je me suis retourné, une femme était devant la clôture. Je raclai la salive dans ma gorge et je me suis avancé. Elle était sûrement dans la quarantaine, mes yeux se sont baises vers ses sacs remplis de fruits.

- Vous êtes perdu jeune homme ?

- Non... non-madame, dis-je hésitant. Je suis à la recherche des sœurs Valdez.

Elle arque un sourcil.

- Et vous êtes ?

- Je... je suis Nicolas Rossi.

- Enchanté, je sui Elena Rodriguez. Les sœurs Valdez ne sont plus là depuis un moment et ça m'inquiète aussi.

- Où sont-elles parties ? Vous les connaissez personnellement ?

- Je n'en sais rien, j'étais une ami de leur mère.

- Ah...

- Et pourquoi est-ce que vous les chercher ?

- Je... je passais dans le coin et je suis un ancien camarade.

Elle a hoché de la tête, elle allait dire quelque chose mais des cris ont surgies de nul part. Elle fronça les sourcils et elle a avancé vers le bruit qui était dans une rue derrière nous. Je l'ai suivie et il y avait du monde réuni autour de quelque chose.

On s'est faufilé dans la foule, une mère était en pleure.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je à un des habitants.

- Tu n'es pas au courant ?

- Non, prononçais-je en fronçant les sourcils.

- Cette mère vient de perdre sa fille de deux ans...

- Et comment est-ce qu'elle l'a perdu ?

- J'en sais rien, dit-il en haussant les sourcils. C'est devenu fréquent depuis quelques semaines que les enfants disparaissent.

Fréquent ??

- Tu vois la femme juste en face, me questionne-t-il en me la montrant. Eh bien dit toi qu'elle aussi perdu ses deux filles, il y'a maintenant 1 mois mais Miguel Llara lui a promis de les retrouver.

Une promesse d'un narcos.

- Mec, oh tu ne vis pas ici ou quoi ? Tout le monde est au courant. Dit-il d'un air étonné.



•••



- Monsieur, je crois que j'ai un scoop plus important que prévu, dis-je en rentrant dans son bureau.

Il était en train d'écrire sur son ordinateur, dès qu'il m'a vu, il se stoppa. Je me suis assis. Il arqua un sourcil d'incompréhension

- Nicolas, qu'est-ce qui y'a ?

- Monsieur, je ne sais pas par où commencer mais je crois qu'on tient un scoop. Le président ne ferme pas seulement les yeux sur la guerre des narcos.

- De quoi est-ce que tu parles ? Demande-t-il en se redressant dans son siège.

- Hier... hier soir monsieur en rentrant chez moi, j'ai pris un taxi. J'ai parlé avec ce chauffeur. Ce chauffeur déteste le gouvernement d'Arroyo.

- Tous les gens honnêtes n'aiment pas le gouvernement de cet homme, dit-il en retirant ses lunettes.

- Non... non-monsieur, déclarais-je en secouant la tête. Écoutez-moi. Il m'a dit qu'il a l'impression de revoir la politique de Luis Diaz.

- Oh Nicolas, tu n'étais pas née à cette époque mais continue.

Je souffle.

- Luis Diaz fermait les yeux sur le trafique de drogue. Il était un grand ami des narcotrafiquants de l'époque mais on ne lui reprochait pas seulement sa négligence pour le trafique de drogue mais aussi le trafique d'enfant...

Il y'a eu un blanc dans la pièce.

- Cet homme avec qui j'ai parlé, il m'a dit que sa fille fait parti de ses femmes qui n'étaient jamais revenu.

- Et c'est quoi le rapport avec ce que tu souhaites me dire Nicolas ?

- Cet homme m'a parlé d'Angela Valdez.

Son visage s'est décomposé. Il s'est étouffé.

- An... Angela, dit-il en toussant. Je connais cette femme, elle était au cœur d'un scandale y'a quelques années. Elle est décédée ça fait déjà 15 ans...

- Ce monsieur m'a dit d'aller demander les sœurs Valdez à Ladera pour essayer de mieux comprendre cette histoire complexe. Et quand je suis arrivé, il n'y avait personne monsieur. J'ai croisé une ami d'Angela mais le plus choquant n'est pas là.

Il avait l'air perdu.

- Une foule s'est agitée et nous sommes allés voir, une femme venait de perdre sa fille de deux ans. Elle a disparu... et j'ai vu une autre femme qui 1 mois plus tôt a perdu ses deux filles. Et Miguel a promis à cette femme de retrouver ses filles.

Il n'a rien dit et son regard s'est projeté dans le vide.

- Tu veux écrire un article sur la disparition de ses enfants et le rôle du gouvernement dans tout ça ?

- Oui monsieur...

- Le métier de journaliste est un métier risquer. Es-tu prêt à assumer les conséquences et les responsabilités.

J'ai eu un moment de doute et je me suis assis face à lui.

- Je... je ne sais pas quoi te dire Nicolas. Il y'a un ami très cher qui est décédé en essayant de parler de cela. Angela Valdez est morte pour ça et pleins d'autre gens aussi, tu pourrais être le prochain sur la liste.

- Laissez-moi écrire cet article et effectuer mes recherches. Il faut que la Colombie sache le malheur de ses citoyens.











Point de vue : Miguel








- Miguel, on doit y aller. La messe est à 10h30, prononce Scott.

Je me suis tourné vers lui. Lui comme moi sommes malheureux. Aujourd'hui, nous sommes le 14 juillets. Ça fait moins d'une semaine que cette guerre a débuté et j'enterre déjà l'un des miens.

Mon cœur est lourd de chagrin et de peine. Quel genre de chef, d'ami et de frère suis-je ? Je n'ai pas su protéger Diego et je m'en veux.

L'image de son corps qui brûle dans l'entrepôt me hante chaque nuit. Et c'est comme si mon esprit s'en voulait de ne pas l'avoir sauvé des flammes.

Malgré que j'aie fait sauter la tour du Perralta Company mon cœur ne s'est pas allégé et ma peine m'envahit toujours.

Il est sorti de ma chambre, j'ai placé une cigarette sur mes lèvres. Je me suis appuyé sur les barres du balcon et j'ai regardé la vue.

Les voitures étaient déjà prêtes, tout le monde en noir. Certain visage endeuillé. Je ne vais pas bien, Eduardo est en train de prendre les commandes.

Cette mort est un traumatisme. J'ai perdu un être cher. J'ai jeté ma cigarette et j'ai enfila ma veste de costume. Je me suis parfumé.

J'ai fermé la porte de ma chambre avec un cœur lourd. Celle de Mina était fermé, elle ne m'adresse plus la parole. On revient à la case départ.

Je me suis avancé lentement et j'ai frappé.

- Tata, dis-je à voix basse.

Aucune réponse. J'ai ouvert doucement la porte, il faisait noir. Elle doit dormir encore.

Je me suis rapprocher du lit, elle dormait encore et profondément.

- Pardonne-moi tata mais soit courageuse, dis-je en posant un baiser sur sa joue.

Elle a remué légèrement et je suis sortie. J'ai descendu les escaliers. Plus personne n'était là, un grand vide. Habituellement, les blagues de Diego font chier tout le monde.

Il n'y aura plus jamais de blague dans cette maison à présent.

- Quand est-ce que j'ai commis une erreur... prononçais-je à voix basse.

Un nœud s'est créé dans mon estomac. Cette sensation...



Quelques instants plus tard





- Prions ensemble pour Diego Mendoza, pour sa famille et pour tous ceux qui le pleurent, afin que leur douleur puisse être adoucie par la paix et la grâce de Dieu, prononce le prête.

Le cercueil est juste en face de moi mais il est vide. L'église n'était remplie que par nous, nous sommes la famille de Diego en Colombie. Comment vais-je dire à sa mère que son fils est mort et que je l'ai enterré ?

Une prière a débuté :

« Seigneur,

En ce jour de deuil, nous te confions l'âme de notre bien-aimé Diego Mendoza. Accorde-lui le repos éternel et réconforte ceux qui pleurent sa perte.

Dans notre peine, donne-nous la force de nous souvenir de son amour et de sa lumière. Guide-nous à travers ces moments sombres et aide-nous à trouver la paix dans nos cœurs.

Que sa mémoire soit un doux réconfort et que son héritage d'amour et de gentillesse continue à vivre à travers nous.

Nous te remercions pour le précieux don de sa vie et prions pour que son âme repose en paix auprès de toi, maintenant et toujours. Amen. »

Un « amen » général a retenti dans la cathédrale et mon cœur est parti avec ce amen. J'ai senti mes larmes montées et je l'ai rapidement essuyé avec ma veste. J'ai commencé à repenser au bon moment que j'avais partagé avec lui.




Flash-back






Je l'attendais sur le canapé. Il ne l'avait donné aucun signe de vie depuis plusieurs heures.  Voilà plusieurs semaines que je suspecter Diego d'avoir une relation amoureuse.

Mais avec qui ? Voilà la réelle question.

La porte s'ouvra brusquement sur lui. Il sursauta en me voyant.

- Putain de merde de con Miguel, dit-il en se tenant la poitrine. Tu m'as fait peur.

- Où est-ce que tu étais ?

- J'étais en train de boire un verre avec des amis, dit-il en s'avançant vers les escaliers.

- Menteur, tu n'as pas d'amis à part nous, dis-je en me levant.

- On parlera demain Llara, j'ai sommeil.

Son cou remplis de suçon. Un sourire s'est dessiné sur mes lèvres.

- Elle s'appelle comment ?

- Qui ça ? Demande-t-il en se tournant vers moi.

- Celle qui est la cause de tous ses suçons qui te font rentrer tard.

- Tu crois t'es mon père ou quoi à surveiller mes aller-retour ?

Je me suis avancé vers lui, il avait l'air épuisé mais pas un épuisement de fatigue mais un épuisement de plaisir. Si vous voyez ce que je veux dire.

Il s'est assis dans les escaliers, il a sorti une cigarette et il m'en a proposé une. Je l'ai accepté. Il l'allume et la nicotine posséda mon corps. Je me suis assis à ses côtés.

- Elle s'appelle Sofia.

- Comme la princesse ? Demandai-je avec un souriant.

- Oui, répond-t-il avec un sourire timide.

- Elle vit où ?

- L'interrogatoire est fini.

Il s'est levé.

- Juste son nom de famille.

- Non sinon c'est cramé.

Je fronçai les sourcils.

- Comment ça ? Dis-je en terminant ma cigarette.

- Elle est la fille de quelqu'un, dit-il en arrivant au première étage.

- Une lettre!

- Ça commence par à A.

- J'ai plus envie de jouer aux devinettes.

- Et moi j'ai envie Miguel, aller bonne nuit. Demain quand tu trouveras tu me diras.

- Tu préfères que j'attrape toutes les filles de Cali pour savoir laquelle te baise?

Un hoquet de surprise est sorti de sa bouche. J'ai souri malicieusement et je me suis tourné vers lui.

- Elle s'appelle Sofia Arroyo.

Je suis resté figé, Sofia Arroyo. La fille de Juan Arroyo, notre président et un ami proche.

- Putain de merde Diego, tu pouvais pas baiser avec quelqu'un d'autre ?

- Bah non, je n'avais jamais baisé une blonde, m'indique-t-il en levant ses mains de manière innocente. En plus une américano-colombienne ? C'était du lourd.

Un sourire de pervers s'est dessiné sur ses lèvres.

- Putain, dis-je en me frappant le front d'agacement. Tu ne trouves pas que son nom de famille est familier ?

- Hum, dit-il en réfléchissant ? Non.

- C'est la fille de Juan Arroyo, SALE CON. Tu baises la fille du président DIEGO.



Fin flash-back






Un sourire s'est dessiner lorsque ce souvenir s'est emparé de mon esprit. On était en route vers la maison, un silence radio dans le véhicule.

- Diego sera enterré au Panama aux côtés de Papa, dis-je à Hugo. Et je veux qu'en rentrant, vous me tuez tous les prisonniers. Les seuls survivants seront Manuela et Mario Aveiro.

Il acquise et il continue la route sans prononcer un seul mot.












Point de vue : Rafael 









- Pour l'instant la guerre est serrée messieurs. On a des morts des deux côtés mais nous avons une mort inattendue.

- Laquelle ? Demande l'un d'entre eux.

- Diego Mendoza, prononçais-je en montrant une photo de Diego.

- Un bel homme...

- Ricardo Perralta l'aurait tué. Deux balles dans l'abdomen, un feu s'est déclenché à l'entrepôt et vous connaissiez la suite.

- Oh pauvre garçon, un mal pour un bien. Voyons comment Miguel va s'en sortir sans lui.

- Vous oubliez la réputation de ça garçon, il est immortel d'après les rumeurs.

- Ce ne sont que des rumeurs Jorge. Qui pourrait survivre à deux balles dans l'abdomen et à un feu ? Seul le diable en est capable.

- Je doute même que le diable est les capacités nécessaires pour survivre à ce feu, dis-je.

Nous sommes actuellement au QG de l'élite. L'organisation la plus secrète d'Amérique. Je me trouve devant des hommes politiques, des hommes affaires ou encore des milliardaires qui s'ennuient afin de faire un débriefing du début de cette guerre. Ces gens-là, ont parié des millions sur cette guerre.

- Je mise toujours sur Miguel, la mort de Diego l'affaiblira peut-être mais n'oublions pas que ce garçon a su gérer le deuil de son père et le cartel...

C'est vrai, Miguel a su faire les deux.

- Ricardo Perralta sa seule force est qu'il est fou. C'est un psychopathe de naissance. Miguel n'est pas né fou, il l'est devenu.

- Jorge dit vrai, et dit nous Rafael qu'en pense El Mejor de tout cela ?

- Il est ravie de voir que tout le monde s'amuse dans cette guerre. Les pauvres pleurent et les riches s'enrichissent.

- Le plus drôle est de voir qu'Arroyo ne fait rien, prononce une femme en riant. Ses pauvres citoyens meurent chaque jour et le président... ne fait rien.

Ils ont tous éclatés de rire alors qu'il n'y avait rien de drôle. J'ai défilé le diaporama et on est tombé sur Mina Angela.

Leurs rires ont cessé.

- Elle est la copie de ...

- C'est la fille d'Angela, prononçais-je.

- Et que devons-nous faire de cette information ?

- Elle est aussi sa part dans ce conflit. Il y'a 1 mois, Ricardo a violé Mina. C'était sa deuxième viole du même agresseur.

Un sourire pervers s'est dessiné sur les lèvres de Jorge.

- Elle devait être pas mal, elle a le même visage que sa mère en plus. Je n'ai pas pu me faire la mère, mais pourquoi pas la fille ?

- Et quel est le rapport avec Miguel ? Demande une femme assise en bout de table.

- Miguel s'est attaché à Mina. Elle vit chez lui maintenant, elle est sous sa sécurité.

- Miguel est amoureux ? Demande un homme en riant. Je croyais que l'amour pour un narcos ça n'existait pas.

- Ce qui est sûr c'est qu'elle vit là-bas. Miguel n'a pas seulement commencer cette guerre à cause du mal entendu avec Ricardo mais aussi pour Mina.

- Une guerre pour une femme... intéressant.

- Les Valdez sont assez problématiques mais le problème que Mina vient de causer est intéressant. Miguel qui rentre en guerre parce qu'on a touché à sa princesse, c'est mignon.

- Cette fille me fait peur, prononce une femme.

Tous le monde se tourne vers elle.

- Elle est la photocopie d'Angela. Et si Angela était revenu pour se venger à travers sa fille...

Putain qu'ils peuvent être bête ses milliardaires par moment.

- Carolina, arrête de nous faire la conne du coin. Personne ne peut ressusciter à part le Christ.

- Il faut qu'on se débarrasse d'elle, dit-elle.

- Pourquoi est-ce que tu veux tout niquer comme ça ?

- Un jour ou l'autre, elle sera comme sa mère. Elle ira fouiller là où s'y attend le moins.










Point de vue : Mina









La maison était calme à présent. La mort de Diego avait laissé un énorme vide. Un vide dans mon cœur mais aussi dans celui de mon bébé. Diego était le premier à avoir découvert ma grossesse.

Il m'a soutenu, il m'a permis de me relever. Il m'a fait comprendre que je n'étais pas seule.

Aujourd'hui c'était son enterrement. Je n'ai pas pu y assister. J'ai vu Miguel par la fenêtre.

Il avait l'air si malheureux, un visage pâle. Il n'avait aucune émotion. J'avais envie de le prendre dans mes bras. Mais je me suis rappelé que cette guerre était la cause de la perte de Diego.

La porte de ma chambre à frapper et je me suis réinstallée au lit. Elle s'est ouverte doucement sur lui. Il était mal très mal...

Il est le seul responsable de son malheur.

- Tata, ne me repousse pas.

Tata ? Tata ? C'est qui elle ? Il délire ?

Il s'est assis sur le lit, il était vêtu d'un costume noir. Depuis le début de cette guerre, il ne s'était pas raser la barbe mais ça lui allait bien.

-Comment... comment est-ce que c'était ?

- C'était bien.

Un vide s'est créé. Je me suis remis sous ma couette et je lui ai tourné le dos.

- Mi Cielo, pardonne-moi.

La porte à claquer et j'ai soufflé. Mes larmes ont commencé à couler. Depuis que je l'ai rencontré, j'enchaîne malheur sur malheur.

Mon cœur n'a pas encore connu la joie. En espérant que cet enfant soit une source de joie pour mon être. Je ne supporterais pas un autre malheur.

- Mon Dieu qu'avons-nous fait de mal?

J'ai commencé à m'endormir petit à petit.



•••




Il était déjà minuit, j'étais au lit prête à dormir. Demain sera encore une journée vide sans lui, sans mon frère. Sans l'homme qui passait ses journées à me faire rire.

Je me suis placée sous la couette et j'ai commencé à chercher le sommeil qui commençait à venir petit à petit mais un nœud s'est créé dans mon ventre.

J'ai comme un mauvais pressentiment. J'ai posé ma main sur celui-ci et je me suis placé sur le côté dos à la fenêtre. Eduardo venait de rentrée dans sa chambre. Miguel quant à lui, je ne sais pas.

Dehors le bruit de leurs hommes m'empêchait de dormir et ça devenir insupportable. Des cris, de la panique se faisait entendre à l'extérieur. Mais qu'est-ce ce qui se passe ?

À peine ai-je eu le temps de me retourner vers la fenêtre que celle-ci explosa. Les vitres se sont brisées, les meubles sont tombés ainsi que le lustre au plafond. Une deuxième explosion a retenti et le mur du plafond s'est mis à tomber petit à petit.

Je n'arriverais pas crier, la peur était trop grande. Les sicarios s'affolaient à l'extérieur et j'étendais des gémissements de douleur.

- RECULEZ LES GARS !

J'ai essayé de me lever mais quelque chose de trop lourd était au-dessus de mes jambes. Une troisième explosion a retenti et elle était de trop. Une partie du mur est tombé sur moi et t j'ai lâché un cri de douleur.

Le feu prenait petit à petit sa place dans l'hacienda. Mes larmes ont commencé à couler et mes oreilles sifflaient de manière désagréable. Ma respiration a commencé à s'accélérer et j'ai pensé à mon bébé.

- MIGUEL, hurlais-je en pleurant.

Ma chambre était en ruine, je n'imagine pas le reste de la maison. Un liquide s'est mis à couler le long de mon visage. J'ai essayé de me calmer mais la peur avait pris le dessus.

La « porte « s'est ouverte sur Miguel. Il avait de la poussière de partout, il était paniqué comme moi. Il a soulevé le lustre à mes pieds.

- Mina... dit-il essoufflé.

- Ai...aide-moi, prononçais-je en sanglotant.

Il a essayé de soûler une partie du plafond qui était sur moi. Ça avait l'air beaucoup trop lourd pour lui. Lui aussi était dans un sale état. Ma tête s'est tournée vers le couloir qui était dans un état lamentable.

Antonio est arrivé, lui aussi. Il saignait du bras et de l'arcade des sourcils.

- Toni, aide-moi à soulever ce truc.

Il l'a aidé, la première fois a été compliquée mais la deuxième, ils sont réussis.

Miguel m'a sorti du lit et il porte dans ses bras. On est sorti de la chambre, la maison était en feu. Les tableaux étaient en train de brûler. Les sicarios s'agitaient, Miguel s'est mis à dévaliser les escaliers à toute vitesse. Le lustre du salon était tomber.

J'ai émis un cri de peur.

Le salon n'était plus ce beau salon que j'avais connu auparavant.

Une fois dehors, les dégâts étaient moins importants. L'explosion venait donc du parking de derrière. Certains sicarios étaient blesser, d'autre mort.

-IL EST OÙ EDUARDO ? Cria Miguel.

- JE SUIS LÀ !

On s'est avancé vers une Range Rover noir. Miguel m'a posé sur la banquette arrière, ma main sur mon ventre.

- Il s'est passé quoi putain ? Elles viennent d'où ses explosions ? Dit Antonio.

J'ai entendu comme des coups de feu, je me suis boucher les oreilles et mes pleurs se sont multipliés.

- Miguel, elle ne peut pas rester ici. Regarde dans quel état elle est... déclare Antonio.

Dans leurs yeux la seule chose que je voyais c'étaient les flammes qui s'emparaient de la maison

- Où est Hugo ? Demande Miguel.

- Il est en train de copier tout les fichier et il nous rejoint, lui répond Eduardo.

- Et Scott et Léon?

- Ils sont toujours là où est-ce que tu les as envoyé.

Miguel a hoché de la tête, au même instant Hugo est arrivé essouffler.

- J'ai frôler la mort purée.

Miguel a claqué la portière, j'ai entendu une douce mélodie à mes côtés et je suis restée figé. Je deviens folle, je deviens folle.

- Et moi qui ne pensait pas te revoir.

Cette voix, mes yeux se sont portés sur elle.

- Ma... Manuela.

Comment est-ce qu'elle a pu arriver là ?




•••



Eduardo a accéléré la vitesse pour rejoindre l'aérodrome.

- Vous allez au Panama un moment, le temps que les choses se calme...

Je n'ai rien dit. On a fini par arriver, Eduardo m'a porté sur son dos. J'avais une douleur intérieure et extérieure. J'étais épuisé, mon corps ne répondait plus.

- Le jet est là, une fois arrivée une voiture viendra vous cherchez. Je vous appelle à votre arrivé.

Il m'a laissé descendre de son dos mais je n'arriverais pas à tenir debout. Un homme ma porter jusqu'à l'intérieur du jet, je me suis installé et il est redescendu.

À travers le hublot, je regardais la discussion de Manuela et Eduardo. Elle lui a chuchoter des paroles à l'oreille et il fronça les sourcils.

Elle est montée dans le jet et nos regards se sont croisés. Elle m'a couvert de la couverture qui était à l'autre disposition.

- Ton visage est rayonnant, je me demande quel crème de beauté, utilises-tu.

Je raclai ma salive dans ma gorge si elle savait... J'ai fermé mes yeux afin d'ignorer ses paroles.



Quelques heures plus tard




On a atterri, la chaleur dominait notre épiderme. Je n'avais que mon pyjama et j'étais pied nu. Les dégâts de la vieille se voyait toujours sur mon visage. Un homme m'a porté jusqu'à l'intérieur du véhicule.

Manuela s'est assise à mes côtés, elle était aussi amochée mais pas autant que moi. J'avais ma main toujours sur mon ventre. Et si il était mort à cause de ses explosions ?

J'ai soupiré et le chauffeur a démarré. Les beaux paysages du Panama défilait, il devait sûrement être 6 heures. Le soleil était en train de se lever mais la chaleur était insupportable.

J'ai vu une bouteille d'eau à mes côtés et je l'ai bu. J'ai posé ma tête sur les cuisses de Manuela, elle s'est mise à me caresser les cheveux.

Je me suis relevé quand la voiture s'est mise à ralentir. On était à présent dans un coin assez calme. On pouvait voir la plage, le peu d'habitants qu'ils y avaient débuter leur footing matinal.

Ils étaient tous souriants. On s'est arrêté près d'une immense maison bleu ciel. Une belle porte d'entrée décoré avec des fleurs. Il a ouvert la portière et je suis descendu, même le sol était brûlant.

On a avancé dans l'allée en direction de la maison. Il a frappé et la porte s'est ouverte sur une domestique souriante.

- Les sœurs Valdez sont arrivées, prononce l'homme d'une voix rauque.

Elle s'est décalée afin de nous laisser entrer. J'ai mis un pied dans cette maison, la première chose qui m'a tapé à l'œil était les baies vitres. Je regardai autour de moi, il y avait des escaliers un peu plus loin. Une cuisine américaine, le salon juste à ma gauche.

Tout était en blanc accompagné de couleur pastel. Ma curiosité m'indiqua de me rendre dans le salon, j'étendais la voix de Manuela qui me disait de revenir ici.

Une femme était en train de déjeuner sur la table à manger. Les cheveux court noir, elle était habillée d'une robe de plage. Sa manucure rouge, elle était captivée par quelque chose.

Son regard s'est tourné vers moi et j'ai sursauté. Elle a posé sa tasse de café.

- Bonjour, qui es-tu ? Demande-t-elle.

- Je...je.

- Mina, m'appela une voix derrière moi.

Je me suis retourné vers cette voix. Mariá a descendu les escaliers avec un énorme sourire. Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a regardé.

- Tu... tu vas bien ?

J'ai hoché de la tête, elle a tourné sa tête et elle a vu Manuela. Elle lui a offert un sourire forcer.

- Maman, appela Mariá. Je te présente Mina et... et Manuela.

Elle s'est levée, elle est le mélange de Miguel et de Mariá.

- Enchantée de vous rencontrer. Les jumelles m'ont beaucoup parler de toi, Mina.

Mes amours... elles ne m'ont pas oublié.

Elle m'a fait la bise et elle m'a regardé de haut en bas.

- Tu es toute sale, la domestique a préparé une chambre. Tu y trouveras des vêtements propres, dit-elle en m'attrapant par la main.

- Manuela vient, lui indique Mariá.

J'ai donc suivi la mère de Miguel jusqu'à l'étage. Elle a ouvert la porte d'une chambre simple. Elle a refermé la porte derrière elle.

- Tu pourras trouver des vêtements propres dans cette armoire. La salle de bain est juste là et tu as aussi un petit balcon avec la vue sur la plage...

Je me suis avancé vers les portes du balcon. La vue est juste magnifique.

- Je m'appelle Miriá.

Je me suis tourné vers elle, elle avait cet air charismatique sans trop en abusé.

- Prend une douche, le petit déjeuner t'attend en bas.

Après ma douche, je me suis soigné avec la trousse de premier secours qui se trouvait dans l'armoire. J'ai enfilé une robe de plage, j'ai placé un pansement sur mes nombreuses blessures.

J'ai entendu des petites voix venant d'en bas. Je suis descendu. Manuela était dans la cuisine avec Mariá en train de discuter, Esmeralda s'est tourné vers moi.

Elle m'a sauté dans les bras et sa sœur a fait de même.

- Mina, Mina, s'écria Isa de manière agité.

- Mes amours, dis-je la voix tremblante.

Une larme a coulé le long de ma joue. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?

- Tu es enfin venu nous voir, rajoute Esme en posant des bisous sur ma joue.

- Mais... s'arrête Isa. Tu es blessé Mina, tu as mal à ton bobo ?

- Non... non mes amours, déclarais-je d'une voix hésitante.

- Abuela, tu vois c'est elle l'amoureuse de Tío, elle est joli hein ? Déclare Isabella.

- J'ai vu, dit-elle.



•••



Je me suis mise à tousser, Mariá s'est retourné.

- Tu as besoin de quelque chose Mina ?

- Je... est-ce que je pourrais voir un médecin ?

- Quel genre de médecin ? Généraliste ? Gynécologue ?

Je raclai ma salive dans ma gorge, je me suis mise à toucher mes doigts de façon nerveuse. J'ai baissé mes yeux vers le sol.

- Je vais appeler un médecin.

- Appel un gynécologue, déclarais-je en la regardant dans les yeux.

- Tu es enceinte de mon fils, Mina ?










Point de vue : Miguel









Après leur départ, nous avons essayé d'éteindre ce feu interminable. Ricardo m'a bien eu sur ce coup-là et il est allé beaucoup trop loin à mon goût. J'ai fait exploser la tour de son père, il vient exploser ma maison.

Y'a 1-1 partout maintenant mais plus pour longtemps.

- Miguel, je mets tout dans la Mercedes. Rejoins-moi quand tu as fini.

J'ai hoché de la tête, je suis sortie du bureau et j'ai monté les escaliers. Une fois dans la chambre de Mina, j'ai constaté les dégâts. Ricardo n'avait pas rigolé sur les explosifs.

J'ai esquivé les nombreux obstacles qui s'offrait à moi. J'ai ramassé la photo de sa mère qui était à terre. Un bout de feuille qui se trouvait en dessus du meuble renverser attira mon attention. J'ai soulevé le meuble.

Quand j'ai pris la photo en main, j'ai constaté que c'était... c'était une échographie.

J'ai froncé les sourcils. Je raclai ma salive dans ma gorge. Mon cœur s'est accéléré. À qui appartient cette échographie ? Il n'y a ni nom ni prénom dessus.

Ça ne peut pas être celle de ma Mina car sinon je l'aurai cramé et les garçons me l'aurait dit. Et comment elle aurait pu aller à cette échographie ?

C'est impossible.

Les morceaux du mur continuaient de tomber petit à petit. Mon esprit était toujours rivé sur cette échographie.

- MIGUEL, ON Y VA, hurla Hugo d'en bas.

J'ai rangé l'échographie dans ma poche et j'ai quitté la chambre. Une fois dans le véhicule, j'ai constaté qu'Eduardo n'était pas revenu de l'aérodrome.

- Où est Ed ?

- Il est partit faire un truc rapide.

- Putain, soufflais-je. Dis-lui de se dépêcher. Je n'ai pas envie qu'il se retrouve seul face aux gars de Ricardo. On a déjà perdu Diego...

Et je n'accepterais pas une nouvelle mort.













Point de vue : Eduardo










- Tu... tu es quand même venu me chercher ? Déclare-t-elle en posant sa tête dans mes bras.

Je n'ai pas répondu, j'ai ouvert la cellule de Mario Aveiro qui était sous le choc de l'explosion.

Nous avons monté les escaliers, une fois à l'intérieur. Une deuxième détonation a retenti, Manuela a émis un cri de peur. On a avancé le long du couloir, Mario se bouchait les oreilles.

On a réussi à accéder à la sortie. J'ai posé Manuela dans une voiture et j'ai regardé Mario qui regardait autour de lui.

- Qu'est-ce que je vais faire de toi putain.

Une troisième détonation a retenti et c'était celle de trop. Un feu s'est déclenché à l'arrière de la maison, je pouvais entendre les cris de mes compagnons. Mais où est Miguel putain.

- Bon Mario, tu vas monter dans cette voiture-là. Tu ne bouges pas.

Il n'a rien dit et il est monté. La maison était en train de s'écrouler sous nos yeux. Chaque souvenir disparaissait petit à petit. Des hommes en paniques, des cris et des gémissements de douleur.

Voilà la réalité d'une guerre. Ricardo a misé fort sur ce coup-là.




Quelques minutes plus tard





- Quand tu arriveras au Panama, tu... tu m'appelles.

Elle a hoché de la tête et un silence s'est imposé. On ne pouvait entendre que le bruit du jet privé. J'allais m'en aller mais elle m'a rattrapé. Mes yeux se sont posés sur mon bras qu'elle tenait en main.

- Pardon, dit-elle en retirant son bras.

J'ai soupiré, elle s'est rapprochée de moi et elle m'a chuchoté à l'oreille :

- Va dans ma chambre, il y'a un paquet qui grince plus que les autres. Tu l'ouvres et tu verras une clé U.S.B. Et à l'intérieur, il y'a les différentes informations sur le cartel de... de Ricardo.

Elle s'est éloignée de moi. Et dans son regard pour la première fois, j'ai vu de la sincérité.

- Je ne te mens pas, vas-y.

J'ai un doute.

Elle a fini par s'en aller et je suis resté bouche bée sur ses dernières paroles.

Direction Ladera.


Quelques minutes plus tard




J'ai ouvert la maison tout doucement et j'ai refermé la porte derrière moi. Je me suis éclairé à l'aide de mon téléphone. Une fois dans la chambre de Manuela, j'ai directement repéré le paquet qui grinçait.

Je me suis baissé et j'ai soulevé le paquet. En effet, il y'avait une clé U.S.B et d'autre papier. Et même leurs passeports. J'ai remis le parquet à sa place et j'ai mis la clé dans ma poche.

Mon téléphone s'est mis à sonner. J'y es jeté un coup d'œil.

- Putain.

J'ai décroché.

- Eduardo, prononce Miguel d'une voix froide. Je te laisse 10 minutes pour arriver à la montagne.

J'ai soufflé et j'ai raccrocher.



•••



Le parking était rempli des voitures. La maison était allumée, la porte ouverte. Une fois que j'ai mis un pied à l'intérieur, un bordel et une agitation surdimensionnée s'est présenté devant moi.

Des médecins à gauche et à droite. Du sang sur le sol, des téléphones qui sonnent. La panique est à son comble.

Je me suis avancé vers Hugo qui était assis dehors dans un coin sur son ordinateur.

- Hugo, j'ai besoin de toi.

Il a relevé la tête de son ordinateur.

- Dis-moi.

- Tient cette clé, dis-je en lui lançant la clé. Vérifie ce qu'il y'a à l'intérieur.

J'entendais la grosse voix de Miguel qui criait partout dans la maison. Putain ma tête va exploser. J'ai tourné mon regard vers l'intérieur de la maison, Antonio entrait avec des cartons suivie de Pablo.

- Je regarde ça après, Miguel m'a demandé de mettre à jour le système de sécurité ici.

- S'il te plaît Hugo, c'est urgent.

- Bon.

Il a inséré la clé et je me suis tourné vers le salon. On aurait dit un hôpital de l'armée.

- Ed, je ne peux pas ouvrir le fichier.

- Pourquoi ? Demandai-je en forçant les sourcils.

- Il y'a un mot de passe.

Manuela ! Je savais. Elle ne peut pas s'empêcher de se foutre de moi.

J'ai pris mon téléphone et j'ai appelé Mariá.

- Passe-moi Manuela.

- Euh... oui attend, Manuela tient.

- Allo.

- Tu te fous de moi ? Hein ? Il y'a un mot de passe. C'est quoi le mot de passe ? Demandai-je d'une voix tendue.

- Quel mot de passe ? À l'époque Ricardo m'a donné cette clé afin que je la garde pour lui à aucun moment, il n'a mentionné un mot de passe.

- Tu en es sûr Manuela ?

- Oui.

J'ai raccroché.

- Hugo met le système à jour et trouve-moi le mots de passe de ce putain de fichier.

———

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Mina est au Panama 🇵🇦!!!!! Enfin, il a fallu 3 explosions dans leur maison et la mort de Diego pour qu'elle aille au Panama 😩😮‍💨

En espérant que ce chapitre vous ai plus mes stars. À dimanche prochain. 💓

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