VALDEZ

By Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... More

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
33: Paix et Poison.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

38: 7 juillet.

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By Diosacorazon


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Point de vue : Diego







- Es-tu sur de vouloir avorter ?

- Oui.

J'ai soupiré, j'ai pris mon téléphone et j'ai confirmé le rendez-vous. La porte s'est soudainement ouverte sur Miguel, il avait l'air en colère. Je regarde Mina qui se couvrit directement.

- Où est-ce que vous étiez ? Demande-t-il d'un ton nerveux.

Mina me regarde, elle a peur. Je regarde autour de moi.

- Mina ne... elle voulait faire un petit tour. Elle avait besoin de prendre l'air et elle m'a demandé de l'accompagner.

Il arque un sourcil. Est-ce qu'il a cramé mon mensonge ? Je n'espère pas pour moi...

Il s'approche de Mina, elle est apeurée. Miguel caresse son visage et il pose un baiser sur son front, il la regarde avec ce regard. C'est comme s'il souhaitait la dominait ou quelque chose dans le genre.

- La prochaine fois, prévenez-moi avant de sortir.

Il prononce ses paroles puis il s'en va. Il referme la porte derrière lui, je m'approche de la porte. Je mets mon oreille afin de vérifier qu'il n'est bien plus présent.

Et en effet, il n'est plus là car je l'ai entendu parler avec Antonio à l'autre bout du couloir. Je me suis tourné vers Mina, elle était moins apeurée.

- Et si... et s'il nous attrapait ?

- Ne t'inquiète pas. Il ne se doute de rien et il ne se doutera de rien, ne panique pas.

Elle hoche de la tête et elle s'allonge. Elle regarde le plafond, elle a cette manie de regarder le plafond et je me demande ce qu'elle voit.

- Est-ce que tu as besoin de quelque chose en particulier ? Demandai-je.

- Euh...je.

- Je t'ai demandé ça par politesse, tu peux au moins faire semblant de refuser non ?

Elle arque un sourcil et je souri. Je m'installe sur son lit.

- J'ai une question ?

Je la regarde.

- Ma mère me disait que les gens malades ne parlent pas et ne posaient pas de questions...

Elle me pousse légèrement et je rigole. Ça fait du bien de la voire dans cet état même si je sais que c'est éphémère.

- Diego, pourquoi je ne suis pas au Panama ? Je... je ne me sens pas à l'aise ici et j'ai un mauvais pressentiment.

- Quel pressentiment ?

- C'est comme si quelque chose allait m'arriver si je restais encore un peu plus dans cet endroit...

J'ai baissé la tête, elle a raison. La guerre approche et personne ne sait comment Ricardo va nous attaquer. Miguel veut Mina près de lui mais c'est égoïste, il veut satisfaire ses propres besoins au danger d'une personne.

Je lève mes yeux vers, elle a ses yeux d'anges qui demande des explications. Mais que voulez-vous que je dise ? Miguel est trop attaché à Mina.

Même si, selon lui elle lui apporte et elle lui produit un effet de paix, elle ne peut pas rester là. Quand "on aime" une personne, on veut absolument la protéger et la préserver mais Miguel fait tout le contraire avec Mina et c'est dommage...





Quelques heures plus tard





- Ed, tu peux dire à Blanco et à Pinto que j'ai déjà fini de préparer les explosifs.

Il s'avance et il pose ses mains sur l'un des explosifs, je repousse sa main et je le regarde.

- Tu es complétement malade, ta aucune protection et tu veux t'amuser à toucher à ça ? Mais cava ?

- La ferme c'est pas comme si j'allais exploser sur place.

- On sait jamais. Je suis peut-être un expert mais si elles décident d'exploser maintenant, on meurt toi et moi dans cette pièce.

- Si on meurt, tu penses que Miguel viendra nous chercher en enfer ou pas ?

Je le regarde et j'arque un sourcil. Vous avez tous un ami avec qui vous pouvez avoir des discussions farfelues et bien moi, cet ami c'est Eduardo.

- Bien sûr qu'il viendra nous chercher sans hésitation, dis-je en rigolant.

- Je l'imagine déjà débarquer en furie entrain de nous chercher partout, répond-t-il en rigolant.

On a éclaté de rire, j'en ai profité pour ranger tous les explosifs dans un carton que j'ai par la suite scotché.

Je l'ai ai mis sur une table.

- Qu'est-ce qu'on est drôle, dit Ed.

- On n'est pas drôle, on est juste con.

- Je ne suis pas con, c'est toi qui est con.

- C'est ce que tu crois...

Il a levé les yeux au ciel avant de faire une grimace. Je lui montre mon troisième doigt et il fait la même chose. Il allait s'en aller et je prononce :

- En plus tu sais Mina, riais-je. Elle est enceinte de l'autre.

Je lève les yeux au ciel et je rigole. Je me stoppe. Je n'entends pas le rire de Eduardo. Je me retourne en sa direction et je vois sur son visage à quel point les paroles que je vienne de prononcer l'on choquer.

J'ai mis ma main devant ma bouche. Je viens de faire une gaffe. Je suis dans la merde. Je viens de révéler un secret qui devait rester entre Mina et moi. Il s'avance vers moi et je remue ma tête.

J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas.

- Répète ce que tu viens de dire, lance-t-il en fronçant les sourcils.

- Je... je, oublie ce que je viens de dire.

Je détourne mon regard du sien et je me concentre sur les cartons. Je sens toujours son regard m'observer. Je lève les yeux vers lui, il est en colère fin je crois.

- Répète ce que tu viens de dire.

Je n'ai pas répondu et il m'a attrapé sauvagement par mon sweat. Il m'a plaqué contre le mur, mon crâne en a souffert. Il m'a fixé pendant un moment. Je n'ai pas détourné le regard, j'ai simplement souri.

C'est le seul moyen pour détendre l'atmosphère. Je viens de nous mettre dans une merde avec Mina.

Je parle trop...

- C'était de l'humour... dis-je nerveusement.

- Te fou pas de ma gueule, déclare-t-il en tenant plus fort.

- Si tu me lâche, je te dis la vérité.

Il plisse des yeux, je souri et je pose ma main sur la sienne afin qu'il puisse me lâcher. Il finit par me lâcher, j'arrange mon teeshirt de façon à ce qu'il soit plus présentable.

- Parle ! Insiste-t-il.

- D'accord, d'accord. Doucement d'abord ok ?

Il arque un sourcil et il pose son arme sur la table.

- Euh, tu m'arrêtes ta comédie ! Tu sors ton arme dans quel but ?

- Pour savoir si oui ou non je dois te tuer sur place.

- Sympa Davis...

Il s'appuie contre la table et il dit:

- Parle.

Je prends une grande respiration. Je ne peux plus cacher ce secret. Il est beaucoup trop important pour que je le garde pour moi seul.

- Alors ? Parle, Diego ne joue pas avec les nerfs.

- Mais calme toi ! Je vais parler. Et puis merde.

Il souffle.

- Bon, elle avait certains symptômes. Puis ce jour là...

Je me suis arrêté de pour crée un effet de suspense pour crée de l'ambiance. Mais Eduardo n'était pas du même avis que moi.

Il est impatient putain.

- Diego, j'ai une balle dans mon chargeur. Je l'utiliserais spécialement pour te la mettre entre tes deux yeux si tu ne te dépêche pas de parler.

Alors là.

- Elle a fait ce test et il était bien sûr positif. Elle a crié, elle s'est jetée par terre bref la totale. Et je l'ai emmené chez ma copine.

- La gynécologue là ?

- Ouais elle, elle a fait une échographie. Son bébé était tout petit comme ça, dis-je en formant un mini rond avec mes doigts.

Il croise des bras. Son visage ne me montre aucune émotion. Il est content d'être tonton à votre avis ? Parce que vu sa tête là...

- Elle va avorter dans deux jours...

Il s'étouffe, il se redresse légèrement.

- Diego, j'espère que c'est une de tes mauvaises blagues encore une fois.

J'ai repris mon air sérieux.

- Tu crois que je vais m'amuser à faire des blagues sur un sujet comme celui là? Je n'ai pas que ça à faire, elle est réellement enceinte.

Il s'appuie sur la table, il lève les yeux vers le plafond. Il transpire tout d'un coup et il soupire.

- Je... je sais pas quoi dire...

- On ta pas demandé ton avis, c'est pas ton enfant.

Il m'a lancé un de ses regards. Putain Diego calme toi. Calme-toi, c'est pas le moment de faire des blagues. Tu en as déjà trop dis.

- Elle est où ?

- Dans sa chambre, elle doit dormir. Il est déjà 22 heures.

Il met son arme derrière son pantalon et il ouvre la porte à toute vitesse. J'écarquille des yeux, imaginez il en parle à.... putain non.

Je le rejoins, je referme la porte à clé. Je remonte les escaliers pour rejoindre le salon, il monte à toute vitesse les escaliers. Putain j'ai pas de cardio.

Antonio et Miguel ne sont pas là. Tant mieux pour moi. J'arrive en haut des escaliers, il ouvre la porte de la chambre de Mina. Je reprends petit à petit mon souffle, je le regarde refermer la porte. Je trottine jusqu'à sa chambre.

J'ouvre la porte de la chambre, il est assis sur son lit. Elle me regarde, elle a peur. Elle serre sa couverture contre elle, elle est apeurée.

Je referme la porte à clé et je secoue la tête de façon négative pour lui faire comprendre que c'est mort. On est cramé.

- Il y'a quelque chose que tu aimerais me dire Mina ? Demande-t-il doucement.

- Je...non rien, dit-elle en continuant de me fixer.

Eduardo se tourne vers moi. Je racle ma salive dans gorge et je m'avance. Je m'assois près de Mina, elle me regarde.

Je ne la regarde pas, elle me pince discrètement mais je ne réagis pas.

- Diego m'a ...

J'ai tourné ma tête vers elle, elle me fixait avec ce regard du genre « tu m'as trahi « j'ai trop la bouche désolée chérie.

- Je suis enceinte... dit-elle rapidement.

Eduardo n'a rien dit. Il a là scruté pendant un moment.

- Je sais, tu te sens comment ?

- Je... je me sens mal et je-.

Sa phrase a été interrompu par ses pleurs. On s'est regardé un moment avec Eduardo, il s'est rapproché d'elle et il l'a pris dans ses bras. Pauvre fille, elle n'a aucune chance dans la vie.

Elle s'est séparée de lui, ses yeux étaient encore rouges et humides.

- Diego m'a dit que tu voulais avorter, es-tu sûr de vouloir le faire ?

- Je ne veux pas de cette enfant, dit-elle en reniflant. C'est un enfant maudit, il est issu d'un viol...

Elle sèche ses larmes à l'aide des mains.

- Mina je suis désolé d'avoir parlé.

- Fallait qu'il le sache un moment ou un autre...

Elle est tellement désespérée. Elle ne sait plus quoi dire ni penser. Je n'ai pas été loyal, je m'en veux un peu.

- Diego m'a dit que tu avorteras dans deux jours. Tu veux que je t'accompagne ?

Elle hoche de la tête et Ed souri.

- Est-ce que je pourrais voir l'échographie si ça te dérange pas?

Elle reste immobile un moment et elle ouvre le tiroir de sa table de nuit. Elle y sort, une petite pochette. Elle l'ouvre et elle tend l'échographie à Eduardo qui je prononce os un mot. Il observateur comme si on comprenait quelque chose à cette photo.

- Il est minuscule.

Il redonne la photo à Mina qui la remet dans cette pochette qui retourne au fond de son tiroir.

- Je te comprends, je t'accompagnerais dans ce processus.

Elle hoche de la tête.

- Est-ce... est-ce que, tu pourrais ne rien dire à Miguel s'il te plaît? Demande-t-elle avec ses yeux innocents.

Elle a peur de lui.

- Je ne lui dirais rien. Je connais Miguel et je sais comment il réagira donc ne t'en fait pas princesse, déclare Eduardo en embrassant son front.

Je caresse ses cheveux. Ce regard rempli d'innocence. Ce n'est qu'une jeune femme perdue en plein désert.

Eduardo s'est levé et j'ai fait de même. On allait franchir le pas de la porte quand Mina a dit :

- Demain emmenez-moi à la cathédrale Saint- Pierre- Apôtres.

- Je t'y emmènerais demain matin, dit Eduardo.

Il sort de la chambre, je regarde une dernière fois Mina et je sors. Je ferme la porte derrière moi et je tombe nez à nez avec Miguel.

- Tu foutais quoi à l'intérieur ?

- Je parlais avec Mina.

- Miguel qu'est-ce qui y'a encore ? Demande Ed.

- Diego, je te vois en bizarre. Ça fait un moment que t'es beaucoup trop proche de Mina, vous mijotez quoi ensemble ? Demande-t-il en fronçant les sourcils.

- Je-.

- Et puis Miguel fait pas chier, il est juste partit lui faire ses blagues à la con comme d'habitude, m'interrompt Eduardo.

Miguel lève un sourcil et il ouvre la porte de la chambre de Mina. On se regarde.

- On va devoir trouver une solution pour l'emmener à l'hôpital... dis-je.

- On trouvera bien quelque chose ne t'en fait pas.











Point de vue : Mina









Le regard perdu dans le vide. Cette vie qui prend une tournure catastrophique. Est-ce que cette vie a un sens ? Quand est-ce que le bonheur frappera à ma porte ? Quel est la définition du bonheur ?

Je suis à la recherche de la paix, je la cherche mais elle me repousse et elle s'éloigne de moi. J'ai besoin d'elle mais elle ne veut pas de pas.

Mina va mal, Mina est plus bas que terre. Des milliers de femmes sont comme moi mais elles ont réussi à se révéler. Est-ce que j'y arriverais ? Je ne sais pas.

J'aimerais que mon nom soit affiché dans le livre des femmes et des hommes survivants.

« Je suis Mina Angela Valdez et je suis une survivante. »

Mon nom ne sera affiché que dans mon rêve car jamais, jamais je ne survivrais.

La porte s'est brusquement ouverte sur lui. J'ai révélé la tête discrètement et j'ai croisé son regard. Et comme la première fois, je ne vois rien. Aucune émotion ne se présente à moi.

Il s'est assis sur le bord du lit près de moi. Il n'a rien dit pendant un court instant avant de commencer.

- Est-ce que tout va bien ?

- Oui... je crois...

- Si quelque chose ne va pas, est-ce que tu me le diras ?

J'ai hésité un moment. Je ne pourrais jamais lui dire ce lourd secret que j'ai en moi.

- Oui bien sûr.

Il a tourné son regard et il s'est rapproché un peu plus. Je pouvais entendre son souffle, son regard me dominait.

- Ne me ment pas Angela, je déteste qu'on me mente.

J'ai baissé les yeux et j'ai serré la couverture contre moi. Et si, et si Diego avait encore fait une gaffe. Je serais encore dans une belle merde.

- Tu te fais des idées, tout va bien.

Il s'est rapproché, nos visages étaient proches. Son souffle était plus fort et son parfum m'envoutait.

L'effet que cet homme me procure est indescriptible.

- Je t'ai promis de t'aider à te reconstruire Angela, je tiendrais ma promesse même si je dois en mourir.

J'ai laissé une larme coulait. Il m'a pris dans ses bras et ses gros bras m'ont rassuré et cette voix dans ma tête m'a dit :

« Mina tout ira bien »

Je me suis détachée de lui. Il a posé un baiser sur ma joue et je sais que je suis devenu rouge car il m'a regardé avec un sourire au coin.

Il s'est levé mais je l'ai retenue par son bras. Il s'est retourné en fronçant les sourcils.

- Qu'est-ce qui y'a ?

- Je... je veux que tu restes.

Il arque un sourcil, il retire ses baskets et il tire les rideaux de la chambre. Il fait sombre, j'entends ses pas. Je sens son poids s'allonger à mes côtés. Le peu de lumière qui nous éclaire nous aide à nous voir.

Il entre sous la couette, il s'allonge et il regarde le plafond. Je fais de même.

- Pourquoi regardes-tu toujours le plafond quand tu es seul ? Me questionne-t-il.

- Entre nous et le plafond il y'a une certaine distance. C'est la même chose avec le bonheur et la paix. Ses deux choses sont à une certaine distance de moi...

Il n'a rien dit, il a juste pris ma tête qu'il a posé sur son torse. Qu'il sent bon et ce torse musclé, il caressait mon dos. Je l'ai posé une main sur son torse, je pouvais entendre son cœur battre.

- Qu'est-ce que tu m'as fait Angela ? Hum ?

J'ai préféré ne pas répondre et l'écouter.

- Tu m'as envouté, je ne sais pas si c'est ça l'amour mais si c'est ça. Alors pour moi cela me va, on se connaît depuis deux mois je crois mais l'effet que tu me produis ne cesse de me dominait à chaque instant. Je ne suis pas parfait mais j'aime la façon dont ton âme conquit la mienne sans même faire d'effort.

Eh bah dit donc, même les narcos savent être romantique.

- Mina Angela Valdez, je ne pourrais pas dire si tu m'as conquis car je ne me laisse pas faire si facilement mais est-ce que t'aimer serait une erreur ?

J'ai levé mon regard vers lui face à ses paroles. Je suis l'erreur en elle-même. Nos regards se sont croisés.

- Dit-moi, est-ce que t'aimer serait une erreur ou une bénédiction.

- Je... je ne sais pas... je-.

Je n'ai pas fini ma phrase que j'ai senti ses lèvres se collaient au mienne. Nos lèvres ont créé une danse douce et passionnante. Chaque mouvement me donnait chaud. Ses lèvres contre les miennes. Il a posé sa main sur ma joue, il a intensifié ce baiser. Il était le meneur. Il a inséré sa langue que j'ai accepté avec volonté. Nos langues se sont croisées, elles se sont torsadées. Et c'était juste parfait.

Mais le bonheur dans la vie de Mina est toujours que de courte durée car je me suis rappelé ce lourd secret. J'ai posé ma main sur son torse et je l'ai repoussé délicatement.

- Je... je veux dormir. Va-t'en.

- Mina écoute-.

- Sort, dis-je en l'interrompant.

Et il s'est levé. Il m'a laissé seul.

Mais qu'est-ce que je fais ?

Qu'est-ce qui ne va pas chez moi. Ce baiser n'était pas le premier que j'ai pu avoir mais il était spécial. J'ai ressenti ce qu'on appelle « papillon dans le ventre «.

Je racle ma salive dans ma gorge, j'entends la porte de sa chambre claquer. Mina pourquoi l'as-tu repoussé ?



•••



Le lendemain quand je me suis réveillé, il était là encore une fois. Malgré le fait que je l'avais repoussé lors de son baiser, il est quand même revenu auprès de moi.

J'ai besoin de lui, je dépends de lui car il m'a fait une promesse.

Il dormait encore profondément par terre. Je me suis levée discrètement et j'ai pris mes vêtements. Je me suis enfermée dans la salle de bain et j'ai fait ma routine.

Je me suis regardée dans le miroir. Ses événements ont ruiné ma beauté.

J'ai enfilé robe blanche longue moulante mâche longue. J'ai laissé mes cheveux détachés. J'ai mis dû déodorant et je me suis parfumée. Mon visage est assez pâle, mes cernes sont prononcés.

J'ai ouvert ma trousse de maquillage à peine ai-je pris le pinceau que mes larmes ont commencés à couler à petit feu. Je l'ai rapidement essuyé.

J'ai commencé à me maquiller. Et même si ce blush me redonnait bonne mine ce n'était que face cachée de mon malheur.

Une fois fini, je suis sortie de la salle de bain. Miguel dormait encore profondément et il ronflait. J'ai enfilé une paire de sandales et j'ai pris un foulard.

J'ai ouvert discrètement la porte de la chambre. Diego et Eduardo étaient déjà devant.

- Il ronfle putain de merde, il croit c'est sa chambre ou quoi ? Demande Diego.

- Écoute le ! On dirait un ours, rajoute Eduardo en rigolant.

Je tousse et ils se tournent vers moi.

- Tu es déjà prête et moi qui croyait que tu ronflais aux côtés de ton prince charmant, dit Diego.

J'avance vers eux, il est 8 heures. La maison est calme, nous descendons les escaliers pour rejoindre la porte d'entrée.

- Où est-ce que vous allez de bon matin ?

On se retourne et Antonio est en haut des escaliers les bras croisés.

- On va au marché, dit Diego.

- Madame Castillo y était hier matin, lance-t-il en descendant les escaliers.

- Ouais bah elle n'a pas acheté de clémentine. Et j'aime les clémentines.

- Y'a des clémentines à la cuisine...

Il s'avance vers nous et mon cœur bat. Antonio ne cache rien à Miguel. Il est le plus loyal d'entre eux. Je racle ma salive dans ma gorge car je sais qu'il fera tout pour nous faire parler.

- Ah... dit Diego. Bah on va acheter de l'ananas.

- Tu n'aimes pas l'ananas. Arrête de me prendre pour un con.

Je regarde Eduardo avec crainte, il me fait signe de rester calme et qu'il va reprendre la situation entre ses mains.

- On va faire une promenade, Mina nous a demandé d'en faire une hier soir puis on ira acheter des fruits. Dit Eduardo.

- J'ai l'impression que vous me prenez pour un con ou peut-être que c'est juste mon imagination.

- T'es con habituellement donc cela ne change rien...

Eduardo et moi regardons Diego afin qu'il se taise. Antonio est face à nous. Il nous fixe et je baisse les yeux. Je sens qu'il s'approche de moi, il me relève la tête à l'aide de son index.

Et quand nos regards se croisent, il me terrifie. Je racle ma salive dans ma gorge.

- Ils disent la vérité ou ils se foutent de ma gueule ? Demande-t-il doucement.

- Ils... ils disent la vérité, répondais-je en le détournant mon regard du sien.

Il recule et il regarde les garçons.

- Miguel vous voit en bizarre, je vous ai à l'œil vous deux. Le loup dort, aller faire votre vie les brebis avant qu'il ne vous mange.

Diego fait une grimace, Antonio retourne à l'étage et je regarde les garçons.

- Il fait chier celui-là, dit Ed.




Quelques minutes plus tard





On est arrivé devant la cathédrale et mon cœur s'est serré. Un nœud s'est créé dans mon estomac. Je ne serais comment expliquer ce sentiment horrible. Eduardo s'est garé, j'ai détaché ma ceinture et je suis descendu.

J'ai regardé ce bâtiment. Cet endroit qui allégera sûrement mes douleurs et mes peines. Ils ont contourné le véhicule et ils m'ont rejoint. À l'extérieur, il y avait un marchand de fleur.

Eduardo s'est avancé et il a pris un bouquet de rose qu'il m'a tendu. Je l'ai remercié et il a payé.

- On t'attend ici, dit Diego.

Je hoche de la tête, je remets mon foulard parfaitement.

J'ai mis les pieds dans la cathédrale et plus j'avançais et plus mon cœur se serrer et mes larmes montées. J'étais seul, il n'y avait personne avec moi.

Une fois devant, j'ai regardé ce beau statut du Christ. Je me suis mise à genoux, j'ai récité la prière de notre père et je suis resté silencieuse pendant un moment.

- Vois-tu mes souffrances ? Je suis venue jusqu'à toi. Réponds-moi. J'ai besoin de toi, je suis perdue...

J'ai laissé mes larmes tombées.

- Je... je ne sais plus quoi te dire. Je vais tellement mal, je ne me reconnais plus. Suis-je venu au monde pour souffrir ? Je t'implore de me pardonner pour mes offenses mais ne me lâche pas. Soit avec moi de jour comme de nuit, sèche ses larmes qui cessent de couler.

Je me suis effondré en larme. Mes pleures résonnaient dans cette église.

- Je... je n'ai plus la force de parler. Quand me viendras-tu en aide ? Aide-moi je t'en supplie, dis-je en sanglotant. Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi me laisses-tu souffrir ? J'ai tellement mal au cœur, sauve-moi de ce malheur. Mon Dieu, mon Dieu je t'en supplie. Souviens-toi de chaque prière.

Je me suis effondré en larme, mes mains étaient sur les escaliers afin de m'appuyer. Invoquer le ciel est la seule solution à mes problèmes. J'ai levé les yeux vers cette statue du Christ.

Je me suis relevé avec difficulté, j'ai pris mon bouquet et j'ai avancé vers l'hôtel. J'y ai déposé mon bouquet et j'en ai profité pour prendre deux bougies. Je l'ai allumé à l'aide d'une bougie qui était là pour allumer les autres. En déposant la première j'ai prononcé ses paroles :

- Celle-ci est pour toi maman, dis-je en reniflant.

Je dépose l'autre bougie.

- Celle-ci est pour toi, mon... mon bébé. Tu rejoindras ta... ta grand-mère.

Je l'ai regardé, et je suis allée m'assoir. Mon regard était tourné vers le vide. Je ne sais plus quoi dire, j'ai déjà tout dit. Et mon âme est fatiguée.

Je suis épuisée et je n'ai plus la force de parler. J'ai senti une main se poser sur mon épaule droite et je me suis retourné.

Une vieille dame était assise à mes côtés et elle me regarda avec un énorme sourire. Je lui renvoyais alors un sourire en signe de politesse.

- Oh ma petite chérie, je t'ai observé depuis ton arrivée. J'ai entendu tes pleures et ton appel à l'aide auprès de notre seigneur...

Je l'ai fixé.

- Il ta entendu ne t'inquiète pas, il sèchera tes larmes. Ce n'est qu'une question de temps, sois patiente. Je ne sais pas ce que tu as vécu mais sois courageuse et relève-toi.

Elle m'a donné un mouchoir et j'ai essuyé mes larmes.

- Ton bonheur ne tardera pas, il est proche. Crois en toi, tu es une femme forte. Aujourd'hui tu pleures demain tu rigoleras. La vie est parfois bizarre mais elle est bien faite.

- Je-.

- Chut ne dit rien. Tu as déjà tout dit tout à l'heure.

J'ai souri timidement.

- Rappelle-toi un malheur arrive toujours avec une bénédiction derrière. »

J'ai hoché de la tête.

- Je vais y aller merci beaucoup, bonne journée.

Je me suis levée afin de m'en aller et je l'ai entendu dire :

- Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour.

Je suis restée figé un court instant. Comment est-ce qu'elle connaît mon prénom et ma situation ? Je n'ai pas osé regarder derrière moi, je suis sortie. Les garçons étaient entrain de manger du maïs.

- Tu en veux, demande Diego la bouche pleine.

- Non merci.

- Ok tant mieux, j'ai demandé par politesse de toute façon.

Il hausse des épaules, Eduardo finit son maïs et il le jette à la poubelle. J'ouvre la portière de la voiture et je monte à l'arrière.



Quelques minutes plus tard




À peine avons-nous mis les pieds à la maison que Miguel nous interpella.

- Vous étiez où ?

Je regarde Eduardo qui me fait signe de monter. Je monte mais Miguel me retient par le bras et nos regards se croisent. Il est rouge de colère et je n'aime pas ce regard et cette façon dont sa mâchoire se contracte.

- On... on était parti acheter des fruits.

- Tu te fiches de moi ? Me questionne-t-il en fronçant les sourcils.

- Je... non.

Il serrait mon bras plus fort qu'il ne le serrait déjà. Je baissai les yeux car ce regard qui me renvoyait était si intimident.

- Mina, dis-moi la vérité.

Je n'ai pas répondu. Il a relevé ma tête de force. Je l'ai regardé un court instant.

- On était au marché...

- Il y'a des fruits dans la cuisine, tu vas arrêter de te moquer de moi ?

Au même instant Diego est rentré dans la maison avec des sacs remplis de fruit. Miguel m'a lâchée et il m'a toisé du regard. J'ai raclé ma salive dans ma gorge. Je suis montée sans dire un mot.

- Je vais faire une salade de fruit PARCE QUE J'ÉTAIS AU MARCHER, hurle Diego.

- J'EN VEUX, rajouta Eduardo en souriant.

J'ai secoué de la tête, Ed m'a fait un clin d'œil et je suis monté à l'étage dans ma chambre. J'ai claqué la porte.

Je me suis regardé dans le miroir et j'ai regardé mon ventre. Et cette phrase me revenait en tête :


« Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour. »

« Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour. »

« Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour. »

« Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour. »

« Mina, n'avorte pas de cet enfant. Il t'apportera beaucoup de paix et d'amour. »

Diego a ouvert la porte avec des fruits et il la referme tout doucement.

- Tient des fruits, j'ai entendu dire que les femmes enceintes aimaient les fruits.

J'ai pris le bol et je me suis assise sur mon lit. Il s'est tenu à mes côtés. Et comme à son habitude il racontait de la merde mais bon c'est Diego.

- À quelle heure est prévu le rendez-vous demain ? Demandai-je.

- Euh, dit-il en toussant. Il est prévu à 10h30.

- On pourrait aller après au cimetière ?

- Mais eh, t'aime trop sortir. Ses deux jours c'était la fête ou quoi ?

Je l'ai regardé.

- C'est l'anniversaire de ma maman... dis-je en mangeant.

- Oh...

Il était dépité et il n'a rien dit.

- Je suis désolé, je savais pas. Je t'y emmènerai alors...





•••





Le lendemain lorsque je sortais de la douche. Miguel était réveillé, il me regarda.

- Je vais à Cartagena pour vérifier que nôtre marchandise sera bien là dans trois jours, on se voit ce soir princesse.

Il s'avance et il m'embrasse le front. Je ne dis rien et je le regarde sans aller. Je soupire lorsqu'il referme la porte. Dieu est avec moi car nous n'avons pas eu de trouver une solution.

J'enfile ma paire de baskets et je laisse mes cheveux lâchés. Je me parfume. La porte de la chambre frappe, elle s'ouvre sur Eduardo.

- Tu es prête ? Demande-t-il à voix basse.

Je hoche de la tête.

- Bien, Miguel part avec Antonio à Cartagena. On est seul et libre tout ira bien d'accord ?

- Oui.

- Descend dans dix minutes princesse.

Il referme la porte. Je me regarde dans le miroir et je souffle.




Quelques minutes plus tard




On est dans la chambre d'hôpital, je suis habillé d'une blouse, de chausson et d'un bonnet sur la tête. Je regarde Eduardo et Diego qui sont aussi calme que moi. Je pose ma main sur mon ventre.

- Cava aller, tu es sûr ? Demande Diego.

Je hoche de la tête, un médecin entre. C'est une femme, elle me regarde avec un sourire.

- Mina Angela Valdez, je suis le docteur White. Je suis chargée de votre intervention ce matin, est-ce que vous alla bien ?

- Je... je vais bien.

- Bien, j'ai vu aux antécédents médicaux. Vous avez été opéré il y'a deux mois mais j'ai reçu une lettre de votre gynécologue qui m'a dit que l'intervention pourrait s'effectuer sans crainte.

Je hoche tout simplement de la tête.

- Vous êtes donc à 1 mois de grossesse. Nous allons vous emmenez dans quelques instants en salle d'opération.

Je lui sourit et elle sort.

- On sera là à ton réveille, dit Eduardo.

Il m'embrasse le front et Diego fait de même quelques minutes plus tard. Le docteur White revient avec une équipe et un fauteuil roulant.

- Tout ira bien Mina, dit-elle avec un sourire.

- Avant de nous en aller, avez-vous besoin que je rappelle la procédure ?

Je hoche la tête de façon négative et je me lève afin de m'installer sur le fauteuil roulant. Ils me transportent, je fais signe d'au revoir aux garçons. Et plus on avançait vers cette salle d'opération et plus mon esprit se troublait.

Mina reste calme. C'est toi qui a choisi. Je souffle un bon coup. Docteur White déverrouille une porte à l'aide d'un code. On arrive dans le bloc opératoire et je vois toute ses machines et ses appareils.

Une infirmière m'aide à m'installer sur la table d'opération.

- Je vais vous placer en position lithotomique.

Je n'ai pas compris mais je vais édicter ce qu'elle m'a dit. Elle a placé mes jambes dans des supports et les genoux étaient pliés.

- Docteur White la patiente est installée.

- Bien, allumer les machines.



Quelques instants plus tard



- Début de l'intervention mardi 7 juillet 2020 à 11 heures 00.

Je souffle un bon coup et le docteur White me regarde.






•••




Une fois au cimetière, j'ai trouvé sa tombe qui était à coter de celle d'abuela. Je me suis assise, cette photo d'elle, Manuela et moi étaient toujours là.

Cela me rend nostalgique.

- Maman, je suis là. Ça fait si longtemps tu sais...

Je retourne autour de moi, je ne vois les garçons entrain de se chamailler dans la voiture.

- Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire. J'espère que là-haut tu es heureuse avec abuela. Moi, je... je vais mal. Et rien ne va, je sais que tu aurais espéré un avenir meilleur pour Manuela et moi mais la vie en a décidé autrement.

Je souffle et je caresse sa tombe.

- Tu me manques tellement, prononçais-je les larmes aux yeux. J'ai arrêté l'école en espérant reprendre en septembre. J'ai une meilleure amie, Sofia Arroyo. Je me suis rapprocher de certaines personnes que je considère comme mes frères et mes amis aujourd'hui.

Je caresse les lettres de son prénom.

- Il y'a cet homme aussi qui m'a perturbé l'esprit... Il est si spécial, il est tellement... je ne sais pas comment le décrire. Je reste sans voix... Mais de là-haut, tu le vois. Il s'appelle Miguel Pablo Llara... Il m'a offert un baiser, ce baiser était un baiser d'amour.

Malheureusement elle ne peut pas me répondre.

- Il y'a eu cet homme aussi... « l'ami » de Manuela. Il... il m'a, dis-je en versant des larmes.

Je n'ai pas osé sortir ce mot de ma bouche mais elle a compris.

- J'en souffre encore et je suis anéanti. Elle n'a... elle n'a rien fait pour m'aider et c'est la deuxième fois.

Je laisse mes larmes coulées le long de mes joues.

- Mais il y'a eu cet homme blond et blanc. Un gringo, il m'a sauvé deux fois. Il a toujours présent ses deux fois et il m'a ramené à l'hôpital.



Quelques minutes plus tard



J'ai embrassé sa tombe et je me suis levé. J'ai allumé des bougies pour abuela et elle. J'ai embrassé aussi celle d'abuela. Je l'ai regardé avec un sourire.

- En espérant que tu sois aussi heureuse là-haut abuela.

J'allais m'en aller mais je me suis retourné pour dire une dernière chose à maman.

- Maman, je voulais te dire une dernière chose. Tu... tu vas être grand-mère. Je suis enceinte, j'ai décidé de garder ce bébé...





Flash-back
quelques heures plus tôt





- Stop arrêtez.

Le docteur White s'est avancé avec interrogation. Elle fait signe à l'infirmière de ne pas m'injecter l'anesthésie.

- Que sa passe-t-il mademoiselle Valdez ?

- Je ne veux plus avorter, je veux cette enfant.

Elle a écarquillé des yeux.

- Oh.

Je regarde l'équipe médical autour qui étaient surpris de ma réaction. Je racle ma salive dans ma gorge.

- Êtes-vous sûr ne plus vouloir avorter ? Demande-t-elle.

- Oui, je ne veux plus avorter. Je veux cet enfant.

- Bien, arrêtons l'invitation.

Elle sort de la salle d'opération et une infirmière me débranche des appareils et je descends. Je m'installe sur le fauteuil roulant, nous sortons de la salle d'opération.

Le docteur White me regarde et me dit :

- Si vous pensez que c'est le meilleur choix pour vous alors tant mieux Mina. Soyez heureuse avec cet enfant.

Elle a ouvert la porte et nous sommes sorties. Je suis retourné dans ma chambre Diego et Eduardo étaient entrain de parler.

Je toussa

- Euh, c'est fini ? Dit Diego.

- Déjà ? Mais tu es parti il y'a même pas 20 minutes.

- J'ai décidé de garder cette enfant.

Diego a ouvert grand la bouche et Eduardo m'a fixé.

Oui, Mina mettre au monde cet enfant.

Dieu m'a envoyé plusieurs signes concernant cet enfant. Et la femme dans la cathédrale était son dernier signe. Je te mettrais au monde mon ange.

———

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Et j'ai encore une fois de plus pleuré en écrivant cette partie. Chaque pdv dans la peau de Mina m'anéantît le cœur.

Merci à toute d'être encore là après plus de 38 chapitres 💗💗💗💗💗💗. Vos commentaires me donnent la force de continuer à écrire et vos théories m'inspirent chaque jour alors gros love sur VOUS.

Le groupe Instagram est toujours dispo pour celles qui souhaite le rejoindre.

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