VALDEZ

Oleh Diosacorazon

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Mina Angela Valdez est une jeune femme colombienne qui essaye de s'en sortir du mieux qu'elle peut. Mais le d... Lebih Banyak

00:Prologue
1: une rencontre particulière.
2: les larmes.
3 la simplicité.
4 : une amitié
5: voleuse
6: le téléphone.
7: le président
8: énigme
9: la paix
10 : Ricardo 1
11 trouver
12: Arroyo 1
13: Attention.
14 : fuir
15: mensonge.
16: une nouvelle maison
17: révélation .
18: enquête
Message 🌟
19: une problématique.
20: suspect et amour
21: New York
22: Affaire
23: le premier baiser
24: le début d'une flamme.
25: Ambassadeur.
26: Kennedy Johnson
27: la veille.
28: 30 mai.
Message 2🌟
29: souffrance.
30: une nouvelle ère.
31: Vivre ou mourir.
32: Préparons-nous.
34: joie et disparition.
35: la folie.
36: les choses sérieuses.
37: Mina.
38: 7 juillet.
39: une rixe
40: une guerre.
41: Panama.
42: Panama(2).
43: Sofia.
44: DEA.
45: Ava
46: un traité d'extradition.
47:épanouie.
48: une déception.
49: les retrouvailles.
50:méchanceté .
51: Lorenzo Cassano.
52: Noël .
53: Nouvel An
54: Rentrons.
55: elles sont là.
56: cannabis.
57 : libérable .
58: le mots de passe
59: Angela Valdez.
60: Gabriel Angel
61: une bénédiction.

33: Paix et Poison.

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Oleh Diosacorazon

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Point de vue : Miguel









On a fini par rentrer vers les coups de 22 heures, j'ai ouvert la porte principale. Il n'y avait que les garçons devant la télévision. Ils se sont donc tournés vers moi, Diego a éteint la télé et je l'ai rejoint. Avant même que je ne commence à parler qu'Hugo avait déjà commencer sa comédie.

- C'était horrible ! Dit-il, c'est la dernière fois que je mets les pieds sur les terres de la guérilla.

- Tu es vivant à ce que je vois, dit Diego avec un sourire moqueur.

- Encore heureux que je sois encore vivant, répond Hugo en levant les sourcils.

- Si t'était mort, je pense pas que ça aurait changer quelque chose à notre vie ! Commente Antonio.

- Pardon ? Vous reconnaissez donc pas ma valeur de ce cartel ? Si ma mort n'aurait rien changer autant éteindre toutes les caméras de surveillance et m'en aller en vacances.

- Regardez-moi ce susceptible, dit Eduardo en rigolant.

- Je suis susceptible et alors ? Sans moi votre cartel n'est rien donc merci de me donner de la valeur.

Je soupire, je retire ma veste et je m'assois sur le canapé. Je lève ma tête vers le lustre, je suis épuisé. Je n'ai qu'une envie c'est de dormir.

- Comment ça s'est passer avec Léon ? Demande Diego.

- La seule chose que je peux dire c'est qu'il est avec nous, je pense que le fait que Julian Gaviria soit impliqué dans cette guerre a eu une influence sur sa décision. Dis-je en le regardant, en tout cas il est prêt.

- Tant mieux dans ce cas-là, il t'a demandé combien ? Demande Eduardo.

- Il m'a demandé 15 millions de dollars Et j'ai accepté.

- 15 millions ? Il a été généreux avec toi, dit Antonio.

- Le prix pour mettre fin aux rêves de Ricardo est moins élever du prix auquel je m'attendais, rajoute Diego.

- Il t'a rien dit d'autre ? Dit Eduardo.

- Il m'a juste dit que quand on est prêt, il viendra à Cali avec son armée.

Hugo s'assoit et il dit :

- Les gars, je sais pas si vous êtes conscients des événements qu'ils vont se dérouler. J'ai l'impression que vous êtes dans le déni totale. On parle d'une guerre entre deux cartels, vous savez autant que moi que cela va être le bordel total.

- Hugo a raison, Miguel. Je pense qu'on ne réalise pas encore ce qui va se passer très bientôt. Ricardo ne fera pas les choses à moitié, dit Diego.

- Je sais et je suis conscient de cette guerre mais au bout d'un moment, il faut savoir respecter les plus puissants. Je vois Ricardo comme mon chien et je suis son maitre, je l'anéantirais peut-importe les conséquences.

- Et l'élite dans tout ça ? Demande Antonio.

- Ils nous observent 24 heures sur 24. Ils savent qu'une guerre se prépare si ils la stoppent c'est qu'ils savent pourquoi mais si ils ne la stoppent pas, c'est un signe, dit Eduardo.

- Voilà, vous avez ma réponse à toutes ses questions. Maintenant, je dois aller dormir. Dis-je en me levant.

Je tchèque chacun d'entre eux et je me lève. Je monte les escaliers, je longe le long couloir et une fois au bout du couloir, je me tourne vers sa porte. La lumière est allumée. Je me positionne devant celle-ci, est-ce que je rentre ?

Je prends une grande respiration et je pose ma main sur le poignet de sa porte. J'ouvre délicatement la porte, je vois Sofia assise au bord du lit. Mina est sous la couette, Sofia décroche de son téléphone. J'entre et je referme la porte derrière moi.

- Comment... comment est-ce qu'elle va ?

- Elle va bien, je sais pas si on peut dire ça comme ça. Elle n'a pas pleuré depuis ce matin, elle n'a fait que dormir.

- Elle a mangé au moins ? Demandai-je en raclant ma salive dans gorge.

Elle regarde sur la coiffeuse, je vois un plateau repas. Il n'a même pas été toucher, je m'avance vers celui-ci, il est tiède.

- Tu as essayé de la faire manger ?

- J'ai insisté mais elle répète qu'elle n'a pas faim. Et j'ai pas envie de la forcer à manger, dit-elle à voix basse.

Je m'avance vers Mina et je touche doucement sa cuisse, elle se réveille en sursaut. Elle sort sa tête dans la couverture et elle se met à pleurer comme si elle avait fait un cauchemar. Je regarde Sofia, qu'est-ce que je suis sensé faire ?

Va-t-elle accepter mes bras ou va-t-elle me repousser ?

Elle pleure à chaud de larme, Sofia me fait signe de la prendre dans mes bras. Je la regarde en levant un sourcil. Est-ce que Mina est prête a accepter mes bras ? Je contourne le lit et je baisse à son niveau, elle pleure, ses yeux sont rouges. Elle a de la morve malgré tout cela je la trouve toujours aussi magnifique.

Je caresse ses cheveux et elle me regarde, elle pleure toujours et à travers son regard, elle veut me faire comprendre sa douleur.

- Tout va bien, tu es en sécurité là où tu es... murmurais-je en caressant ses cheveux.

Elle ne répond pas, ses pleures se calment petit à petit. Ils sont toujours aussi importants mais moins que tous à l'heure.

- Tu pensais que c'était lui qui était venu te toucher dans ton sommeil c'est ça ?

Elle hoche positivement de la tête et je tourne ma tête vers Sofia qui est dos à nous donc dont le visage est tourné vers la porte. Je sais qu'elle pleure car ça se sent.

- Je te fais la promesse, qu'il ne t'approchera plus jamais. Et il n'y aura pas de prochaine fois car je le tuerais de mes propres mains avant même qui ne passe à l'action.

Face a ses paroles, elle a pleuré encore plus qu'elle ne pleurait déjà mais je ne pense pas que ce sont des larmes de tristesses. Ce sont des larmes de paix car elle sait que je vais tenir cette promesse.

- Sofia, tu veux un mouchoir ?

- Non ça va aller, dit-elle en se retournant.

Je baisse mes yeux à nouveau vers Mina, elle a arrêté de pleurer. Elle a juste les yeux rouges, j'ai pris un mouchoir sur sa table de nuit et j'ai essuyé sa morve. J'en ai pris un autre et j'ai essuyer les dernières larmes.

- J'ai vu que tu n'as pas toucher à ton assiette, prend une douche et je t'attends.

Elle me regarde avec beaucoup d'incompréhension.

- Je ferais tous les efforts possibles pour apaiser ta douleur.




Quelques minutes plus tard




Après avoir changé ses draps et aérer sa chambre, Antonio referme la fenêtre et il s'en va. Je pose une nouvelle assiette chaude sur sa coiffeuse. Je regarde l'heure sur ma montre, il est 23 heures 30, sans mentir j'ai sommeil.

Je m'installe sur le lit, je somnole presque. Ce qui me réveille et la serrure de la salle de bain, Mina sort en première habillée d'un ensemble de pyjama noir, c'est-à-dire un pantalon et un haut mâche longue. Elle est toujours aussi fade du visage.

Sofia ressort aussi en pyjama, elle referme la porte à clé. Je me lève, Mina se met directement sous la couette sans même dire un mot. Je tousse et je dis :

- Je t'ai apporté de quoi manger, le plat est chaud donc vos mieux le manger maintenant comme ça après si tu veux, tu pourras reprendre ton sommeil.

Elle ne dit rien comme d'habitude mais cette fois-ci c'était différent puisqu'elle m'a répondu.

- D'accord, dit-elle à voix basse.

Sofia s'installe à ses côtés avec un sourire, je prends le plateau repas que je positionne sur ses genoux. Nos regards se croisent puis elle finit par me fuir. Elle regarde le plat, je ne vois aucune émotion donc je sais pas si elle est ravi ou contrarié de manger ce plat.

Lorsqu'elle prend la cuillère entre ses mains, elle tremble. Elle essaye de plonger la cuillère mais elle n'y arrive pas. Elle garde les yeux rivés sur le plat, je soupire. Je prends la cuillère entre mes mains et je la plonge dans le plat. Je place la cuillère devant sa bouche, elle l'ouvre et elle prend une bouchée.

- Tu aimes ce plat ? Demandai-je.

Elle hoche sa tête de façon positive, je continue à la faire manger dans un silence. Sofia garde un œil sur nous et elle n'a pas dit un mot depuis le début, elle ne veut pas nous déranger.

L'assiette est vide, je pose la cuillère et je prends son verre et je l'aide à boire. Elle me fait signe de stopper et je retire le verre d'entre ses lèvres. J'ai pris son plateau que j'ai posé ensuite sur sa coiffeuse, elle s'est immédiatement mit sous la couette.

- Si... si tu as besoin de quelque chose, je suis juste en face. Dis-je à voix basse.

Elle n'a pas répondu. Bien sûr, je ne dois pas m'attendre à une réponse de sa part. J'ai pris le plateau, Sofia m'a ouvert la porte et je suis sortie. J'ai vu par le bas de la porte qu'elle venait d'éteindre la lumière. Je soupire et je descends avec le plateau à la cuisine.

Je croise Eduardo en train de boire un café, je mets tout dans la plonge.

- Miguel, peux-tu sortir Manuela de la cellule où elle se trouve ?

Je m'avance et je le regarde. Je sais pas si c'est une réel question ou il est en train de se foutre de moi.

- J'espère pour toi que c'est une blague parce que tu vois ce soir, je suis plutôt de bonne humeur.

- J'ai une tête à rigoler peut-être ? On n'a pas eu le temps d'en parler tous les deux, Antonio t'en à parler mais je veux moi-même t'en parler car ça me concerne directement.

- Ma réponse est la même qu'à l'hôpital c'est non. Elle ne bougera pas de cette cellule et elle ne verra pas sa sœur.

- Miguel est un minimum de clémence même si c'est compliquer pour toi, fait le pour Mina au moins ! Prononce-t-il en me regardant droit dans les yeux.

- Eduardo tu te fous de ma gueule ? Mina n'a pas demandé à voir Manuela, elle ne le demandera pas non plus.

- Manuela à demander à voir Mina.

- Je m'en moque ! Tu penses vraiment que Manuela est en droit de réclamer de voir Mina ? Tu veux que je te rappelle que cette femme est une complice de ce viol ? Dis-je en fronçant les sourcils.

- Elle reste sa sœur, me répond t-il en soufflant.

- Si elle aurait vraiment été sa sœur, elle l'aurait protéger mais elle ne l'a pas fait et ce n'est pas la première fois ! Manuela Valdez n'est pas une femme loyale, c'est le poison de la vie de Mina.

Il s'est levé et il a posé sa tasse dans la plonge. Je l'ai regardé, il a baissé les yeux sur le sol pendant un moment puis il m'a regardé.

- Tu parles comme ça parce que tu commences à tomber amoureux de Mina et tu refuses que ça douleur sois plus grande qu'elle ne l'ait déjà mais moi, je suis aussi amoureux de ce poison qui s'appelle Manuela. Malgré le mal que ce poison a pu faire, je ne veux pas qu'elle meurt dans cette cellule ! Je veux qu'elle puisse voir sa sœur et qu'elle puisse s'excuser.

J'arque un sourcil et je croise les bras.

- Tout ce que tu viens de me dire vient d'entrer d'une oreille et c'est ressorti de l'autre. Si tu aimes encore ce poison, cherche-toi vite un remède parce que moi je ne vais pas céder face à ton amour pour elle. S'excuser pour faire quoi ? Tu crois que ce sont des excuses qui vont lui refermer ses plaies ?





Quelques minutes plus tard





Et je l'ai vu allonger sur le sol, les serpents sont toujours là et le corps d'Amanda n'est plus là. Cette chienne est décédée est c'est dommage mais je garde son corps car elle me servira pendant cette guerre.

Je donne un coup dans les barreaux de la cellule avec la matraque du gardien, Manuela lève les yeux vers moi et elle fronce les sourcils. Elle murmure des petites paroles avant de se lever. Elle finit par s'approcher de moi et je vois bien comment elle marche entre les serpents.

Seul un démon peut faire ce genre de chose.

- Llara ça fait un moment qu'on ne sait pas vu, tu t'es enfin décidé à me rendre visite. J'ai cru que tu m'avais oublié.

- On ne s'oublie pas entre démon.

Elle croise ses bras et on se fixe pendant un long moment, elle finit par rompre le silence.

- Eduardo ta présenter ma requête ?

- Oui et c'est non ! Dis-je avec un sourire

- Non, prononce-t-elle en arquant un sourcil. On parle de ma sœur quand même ça doit faire deux semaines que je suis enfermée ici et que je n'ai aucune nouvelle d'elle.

- C'est pas mon problème ça, fallait réfléchir deux fois avant de jouer les salopes du coin.

- Je te demande juste de me laisser la voir, deux minutes et de m'excuser après tu fais ce que tu veux de moi. Si tu veux me tuer fait le.

Elle est entrain de jouer avec mon mental, je la connais et je me reconnais en elle. Je fais la même chose, elle ne va pas m'avoir sur ce coup-là.

- Je pourrais prendre du plaisir à te tuer mais je vais attendre qu'ils le fassent pour moi, dis-je en regardant les serpents.

Elle se tourne, elle regarde les serpents puis elle me regarde à nouveau avec un sourire au coin.

- Ils ne vont pas me tuer et tu le sais. Ils ont tué Amanda mais moi non, je suis une fille chanceuse Miguel donc à ta place je me tuerai de tes mains.

- J'ai la flemme, dis-je en faisant la moue.

- Et eux, pourquoi tu ne les tues pas ? Demande-t-elle.

- De qui parles-tu ?

- Je parle de Mario et Gillermo. Tu veux que je te rappelle pourquoi est-ce que tu l'as a enfermer ici ou c'est bon ?

- Ferme là parce que de base, ils étaient payés pour te faire peur salope. Ils étaient peut-être des appâts pour Mina mais je l'ai attrapé avant et ils sont bien là où ils sont.

- Bref quand est-ce que je pourrais voir ma sœur ?

- T'es chiante à me faire beaucoup parler parce que tu ne la verras pas ta sœur merde.

- Parle-moi au moins d'elle non ?

Je rigole nerveusement car elle est entrain de me mettre à bout avec ses questions à la con.

- Tu veux savoir ? Je vais toute te raconter.

Elle s'est collée aux barreaux qu'elle tenait avec ses deux mains.

- Elle se mutile, elle fait des tentatives de suicide, elle pleure à longueur de journée, elle est dépressive, elle mange pas et elle dort toute la journée.

Elle n'a rien dit. Elle m'a juste regardé et j'ai vu dans son regard du regret peut être. Après un démon n'a pas de regret.

Je me suis avancé près des barreaux pour mieux la voire, je pouvais entendre son souffle. Je dis :

- Tu l'as détruite de la tête au pied, elle se rappelle même son viol d'y a cinq ans. Sa joie de vivre n'existe plus, elle ne sait plus rien faire toute seule. On ferme les fenêtres avec des cadenas pour éviter qu'elle se suicide alors si tu culpabilise, culpabilise jusqu'à ta mort. Tu es le poison de sa vie et je suis son remède et je refuse que tu t'approches d'elle. Tu sortiras d'ici, le jour où elle te réclamera et encore...

- Elle... elle se mutile réellement ? Dit-elle d'une voix tremblante.

- J'ai une tête à rigoler ?

Elle met sa main  sur sa poitrine et elle se mets à pleurer petit à petit. Ça ne ma fait ni chaud ni froid car c'est de la pire comédie.








Point de vue: Sofia







1 semaine plus tard





- Vos parents dorment mademoiselle, dit Brandon.

- Bien, je suis juste venu prendre des vêtements et je repars.

Il hoche de la tête, je monte les escaliers rapidement. Il est 22 heures la maison est calme. Je longe le couloir pour rejoindre ma chambre, je souffle un bon coup et j'ouvre la porte de ma chambre. J'entre et je la ferme doucement, j'allume la lumière.

Et quand je me retourne Isabel est assise sur mon lit avec un verre de vin à la main, elle est vêtue d'un peignoir rouge en satin. Ses cheveux blonds réunis dans un chignon bas, elle boit une gorgée et elle me regarde.

- Tu t'es enfin décider de rentrer dans ton domicile ?

- Sors de ma chambre, dis-je en fronçant les sourcils.

- Tu oublies par moment que je suis ta mère.

- Je n'oublie rien, le rôle de mère n'est pas pour tout le monde, dis-je en m'avançant vers mon dressing.

Elle lève les yeux au ciel, j'entre dans mon dressing et je sors une valise que j'ouvre. Je commence à y mettre mes vêtements.

- Tu retournes au pré de ton ami l'orpheline ?

J'ignore ses paroles car parler avec elle. C'est une perte de temps.

- Un jour tu me remercieras car tu penses que je fais tout ça pour rien ! Cette fille est comme sa mère, elle est problématique, les Valdez n'apportent jamais rien de bon dans la vie des gens.

- Isabel, sors.

- Tu peux m'appeler maman aussi.

Je finis ma valise et je la ferme, je m'apprêtais à sortir quand Isabel se mets devant la porte de mon dressing. Elle a cette attitude hautaine que je déteste, elle se croit supérieur à tout le monde.

- Bouge !

- Si je bouge pas, tu vas faire quoi hum ? Demande-t-elle en souriant.

J'essaye de passer avec ma valise mais elle m'en empêcher. Je souffle et je croise les bras.

- Tu ne veux toujours pas comprendre les choses à ce que je vois.

- On en à déjà parler et je pense que tu es mal placer pour me dicter mes fréquentations.

- Je suis ta mère, dit-elle d'un ton ferme.

- A quel moment as-tu été ma mère hein ? Dis-je en la fixant, les autres mères venaient voir le spectacle de leur enfant à l'école, les autres mères emmenaient leurs enfants au parc, les autres mères restaient prés de leurs enfants quand leurs enfants étaient malades et les autres mères faisaient passer le bonheur de leurs enfants avant le leur.

J'ai senti mes larmes monter à petit feu.

- Tu n'as jamais fait ton rôle de mère et aujourd'hui tu veux dicter mes choix ? Tu as toujours préféré ton travail à moi, tu... tu n'as jamais fait aucun sacrifie pour moi, dis-je en laissant une larme tomber. Mes premières règles la personne qui m'a tout expliquer c'était papa. Il arrêtait ses débats a l'assemblé national pour venir me chercher à l'école et pour venir me voir à mes spectacle de danse.

Elle me fixe.

- Il est  maman et papa. Il a toujours fait passer mon bonheur avant le sien et jusqu'à aujourd'hui j'ai de la reconnaissance pour cet homme alors ne dit pas que tu es ma mère. Tu es juste la femme qui m'a porté neuf mois.

- Sofia je-.

- Je n'ai pas fini de parler, tu m'as abandonnée comme si j'étais un fardeau pour toi, comme si j'étais une honte mais lui, il a su et il sait toujours comment s'occuper et prendre soin de moi.

Elle a continué de me fixer pendant un long moment et elle s'est poussée. Elle m'a laissé le passage, je prends ma valise et je sors de mon dressing.

- Tu as des raisons pour ne pas me considérez comme ta mère mais je refuse que tu sois proche de Mina.

Je me tourne et je lui dis:

- Tu refuses que je sois proche d'elle car papa t'a trompé avec sa mère ?

Elle écarquille ses yeux et elle s'avance vers moi.

- Ne me regarde pas comme ça, je vous ai déjà entendu en parler. Tu refuses que j'approche de celle dont la mère a réussi à conquérir le cœur de ton mari c'est ça ? Je vais continuer à rester proche d'elle car si tu veux tout savoir je comprends papa. Mina me comprend et m'apaise. Sa mère devait avoir le même pouvoir voilà pourquoi papa l'a choisi. Elle était sa paix.

Elle lève sa main vers moi afin de me gifler mais je l'arrêtai d'un coup sec. Elle me regarde avec ce regard rempli de haine, de dégout et de déception.

- Tait-toi tu ne sais pas de quoi tu parles.

Je relâche son bras et je prends ma valise, j'ouvre la porte de ma chambre et je la regarde une dernière fois.

- Fait comme si je n'existais plus pour toi.




Quelques minutes plus tard




- Sofia chérie cava ? Demande Diego.

- Oui oui, j'ai juste sommeil. Dis-je en montant les escaliers.

- Tu es sûr, il ne sait rien passer là-bas ?

- Non, non je suis juste fatigué. Je veux juste me reposer.

Il hoche de la tête et il monte ma valise, on longe le couloir jusqu'à la chambre de Mina. Miguel sort de sa chambre et il regarde Diego avec ma valise.

- T'emménage ici ou quoi ? Demande Miguel.

- Non, elle est de passage, répond Diego en levant les sourcils au ciel.

- La ferme je t'ai pas sonné.

- Tu parles à ma meuf donc comme elle et moi nous sommes qu'un c'est comme si tu me parlais à moi, dit Diego.

- Tu parles trop poto, il est minuit va dans ta couette qui fouette.

J'ai ris et Diego s'est retourner vers moi et il a lâcher ma valise au sol et cela a raisonner dans tous le couloir. J'ai mis ma main devant ma bouche afin de camoufler mon rire.

- Sofia t'est avec moi ou contre moi ? Demande Diego en me regardant dans les yeux.

Miguel regarde le sol et il se retient de rigoler.

- Je... je-.

Je n'ai même pas pu finir ma phrase qu'on a entendu un bruit venant de la chambre de Mina. Miguel fronce les sourcils et il s'avance vers la porte, je m'avance avec inquiétude car quand je l'ai laissé elle dormait.

- Ouvre arrête de nous regarder comme ça ! Dit Diego en ramassant la valise qui place ensuite contre le mur.

Miguel ouvre la porte et il entre, j'entre. Je regarde Diego qui est devant la porte. Mina n'est pas au lit, Miguel monte sur le lit et il retire la couette. Je vois la lumière de la salle de bain allumé et j'entends comme des vomissements.

Je m'avance et j'ouvre la porte, Mina a la tête plonger dans la cuvette des toilettes et elle est entrain de vomir et de pleurer en même temps. Je cours vers elle, je teins ses cheveux et elle continue de vomir.

Miguel me regarde et il fronce les sourcils. Diego est assis sur le lit en train d'attendre. Après quelques minutes, Mina finit par s'arrêter de vomir. Je prends le chouchou à mon poignet et je lui attache les cheveux.

Elle respire un bon coup et elle sort sa tête de la cuvette, elle me regarde. Son visage est différent, elle est plus pale que d'habitude. Je l'aide à se lever et elle se rince la bouche puis elle se brosse les dents.

Elle quitte la salle de bain pour regagner son lit, Diego se lève et il la regarde. Mina retire son débardeur et son legging. Diego et Miguel détournent le regard de Mina, elle laisse place à un ensemble de sous-vêtements. Elle se met directement sous la couette.

Diego et Miguel sortent et je regarde Mina en fronçant les sourcils.

- Mina, cava ?

- Oui, dit-elle à voix basse.

- Tu es sur ?

- Oui Sofia, laisse-moi tranquille.

Je la regarde une dernière fois, je finis par éteindre la lumière et sortir de sa chambre.

- Elle vomi comme ça depuis combien de temps ? Demande Miguel.

- C'est la première fois depuis qu'on est rentrée de l'hôpital.

Diego se met à rire nerveusement, Miguel fronce les sourcils et il lui dit :

- Pourquoi est-ce que tu rigoles comme un con dans un moment pareil ? Y'a quoi qui te fait rire là ?

- Déjà calma, calma ! Et je rigole parce que je viens de penser à quelque chose mais je préfère me taire.

Je pense aussi à quelque chose mais ça ne peut pas être ça. C'est impossible.

- Et si elle était enceinte ?

Miguel écarquille ses yeux et il fixe Diego.

- Tait-toi Diego, je veux même pas imaginer ça.

- Miguel y'a 99% de chance qu'elle le soit et ses vomissements sont l'un des symptômes de grossesse.

- T'es médecin ?

- Non.

- Donc la ferme, elle ne l'est pas. C'est surement du au stress, à son mal être intérieur ou à sa dépression, dit Miguel de façon nerveuse.

- D'accord pour moi, elle l'est.

Il a peut-être raison on est déjà le 15 juin et depuis Mina n'a pas eu ses règles. Peut-être qu'elle les a eus vers le 20 fin je sais pas mais j'espère de tout mon cœur que ses vomissements ne sont pas l'arrivée d'un enfant car elle sera encore plus anéanti.

- Dans tous les cas aucun d'entre nous n'est médecin, on va demander à Marià. Elle est la seule à avoir porter la vie et qui s'y connait le mieux sur le sujet, dit Diego.

- Je... je vais en parler avec elle demain, dit Miguel en bégayant.

Il tient la poigner de la porte de sa chambre, il reste un moment immobile et il finit par rentrée.

Il claque la porte et je le comprends, et si elle... elle était enceinte ?

Mina enceinte de Ricardo?

——–

Coucou,

On est de plus en plus nombreuses les girls🥲🥲🥲❤️❤️❤️.

BIENVENUE AUX NOUVELLES/ NOUVEAUX!!!💃🏾💃🏾💃🏾💃🏾💃🏾💃🏾

On avance petit à petit dans l'histoire de Miguel et Mina. Ce n'est que le début de cette histoire mouvementée💃🏾.

Je viens de penser à un truc et ma copine m'a dit la même chose hier soir. Entre nous, Ricardo c'est un rat🤣🤣🤣🤣🤣. Les 200.000$ c'est rien pour lui si on réfléchit bien 🤣🤣🤣🤣 il fait deux à trois fois plus.

Est-ce que vous voulez que je fasse un groupe Instagram? Comme ça on débat toute là-bas, on discute et on rigole.🤭🤭🤭

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